Ce matin, me voilà avec un bon thé et le guide Lyon insolite et méconnu pour commencer le défi de fin d’année dont je te parlais hier, il ne me manque qu’une brioche aux pralines pour faire de cette petit pause un goûter lyonnais parfait.

Lyon est une ville que l’on affectionne particulièrement et dans laquelle nous avons plaisir à revenir. Nous vous en avions parlé dans notre série estivale, Cet été je visite la France, dans un article dans lequel je te proposais un City Guide à destination de toute la famille, ainsi que dans un Café des voyageurs dans lequel j’avais mis à l’honneur de le musée des Confluences.
Aussi, lorsque les éditions Jonglez m’ont proposé de réaliser une chronique sur Lyon insolite et méconnu, j’étais triplement contente. Primo, parce que mon premier service presse sur un guide voyage se profilait. Secondo, parce que j’apprécie toujours de découvrir à travers les guides une ville que j’ai particulièrement aimé. Tertio, parce que quand nous nous baladons dans une ville, nous avons toujours une attention particulière sur ces détails de façades, ces plaques ou ces portillons de caractères que l’on découvre au détour d’une ruelle, qui nous intriguent et pour lesquels on dispose rarement d’informations pour satisfaire notre curiosité. Or c’est exactement cela que propose la collection Guides insolites et secrets qui compte près d’une cinquantaine de références écrites par des habitants et mettant à l’honneur des villes et des régions françaises, européennes mais aussi plus lointaines comme Mexico City, Le Cap, La Nouvelle Orléans ou Washington.
Quatrième de couverture
Un bateau du XVIIIe siècle en vitrine dans un parking souterrain, la plaque de la première étape du premier Tour de France, des lions qui déménagent, un réservoir spectaculaire qui se visite sur réservation, une entrée d’immeuble qui vient d’une église, des ronds-points déboussolants à Villeurbanne, les énergumènes de la basilique d’Ainay, une plaque qui contredit l’autre, l’emblème de « l’État souverain de l’Ile-Barbe », des ruines mérovingiennes sous une bretelle d’autoroute…
Loin des foules et des clichés habituels, Lyon garde encore des trésors bien cachés qu’il ne révèle qu’aux habitants et aux voyageurs qui savent sortir des sentiers battus.
Un guide indispensable pour ceux qui pensaient bien connaître Lyon ou pour ceux qui souhaitent découvrir l’autre visage de la ville.
Mon avis
Nous qui pensions bien connaître la capitale des Gaules, force est de constater que nous allons devoir y retourner pour expérimenter les 250 lieux proposés dans ce guide de 416 pages dans lequel Nadège Drukowski nous propose de découvrir des curiosités architecturales, des anecdotes historiques, des passages secrets et autres traboules méconnues.
Le guide est divisé en 7 parties correspondant chacune à un secteur de la ville ou de sa proche périphérie. Chaque partie s’ouvre avec une carte sur laquelle sont numéroté les différents lieux mis à l’honneur. Partant de là, il est plutôt facile de se laisse porter pour une balade hors des sentiers battus. Chaque étape, nous invite à lever la tête, ou au contraire à regarder sous nos pieds pour découvrir des trésors méconnus.
La structure est la même pour tous les sites proposés. Une double page présente sur la page de gauche le lieu avec ses informations pratiques : nom, adresse, accès, horaires d’ouverture ainsi qu’une photo. Sur la page de droite, l’historique du lieu ainsi que les anecdotes racontent les petites histoires dans la grande histoire de la ville.
Ainsi, j’ai appris en feuilletant les pages de ce guide que les muses présentes sur la façade de l’Opéra de Lyon n’étaient que 8 au lieu de 9 et les raisons pour lesquelles la pauvre Uranié, muse de l’astronomie avait été écartée de cette réalisation. J’ai aussi compris pourquoi, tout au bout de la presqu’île, tout près du Musée des Confluences, des rails de chemin de fer atterrissent dans le Rhône. J’y ai aussi découvert des personnages, des récits croustillants et décalés qui peuvent se cacher derrière un heurtoir ou une statue disparue.
Par endroit, ces doubles pages sont complétées par de petits encarts culturels sur des points visant à éclairer l’histoire de la ville ou de certains symboles. C’est le cas par exemple des mesures de bronze de l’hôtel de ville qui sont suivis d’une double page qui retrace l’histoire de la création du mètre comme unité de mesure. Avec leur couleur violette, ils apportent un éclairage élargi sur les informations données pour chaque site.
J’aime observer les villes par le petit bout de la lorgnette. Je suis donc ravie d’avoir découvert cette collection. Ces guides à la fois bien illustrés sur papier glacé et particulièrement intéressants vont je pense devenir des incontournables de nos futurs voyages mais aussi de nos staycations. Le terme est à la mode pour désigner les vacances à la maison. Si la situation sanitaire venait à perdurer, nous contraignant à envisager nos envies d’exotisme vers des horizons plus proches, j’irais donc sans hésiter voir du côté de trois autres titres, Marseille insolite et secrète, Aix insolite et secrète et Provence insolite et secrète. Je n’hésiterai pas non plus à les offrir à des amis curieux de (re)découvrir leur région ou de venir passer quelques jours par chez moi.
Et toi ? Comment choisis-tu tes guides ? Es-tu plutôt grands sites incontournables ou trésors cachés ? Raconte nous tout en commentaire…
On se retrouve demain pour découvrir une nouvelle chronique du défi de fin d’année
À bientôt 😉