Comment faire de ton carnet de voyage l’indispensable de ton aventure ?

J’ai dû commencer à écrire des carnets de voyages vers 10-11 ans. À l’époque, mon carnet venait du Disney Store, avait une couverture en plastique protégée par un gros bébé dalmatien. J’y consignais le programme succinct de nos journées en vacances.

Avec le temps, je me suis prise au jeu de l’écriture, du dessin, de la photo. J’ai découvert les carnets magnifiquement illustrés de Titouan Lamazou, ceux de Sylvain Tesson dans Géographie de l’instant et d’autres encore qui entre deux voyages alimentent l’envie de s’évader. J’ai aussi commencé à organiser moi même les voyages et très vite, le carnet s’est imposé comme un indispensable pendant le voyage mais aussi dans sa préparation… À mi chemin entre bullet journal (BuJo pour les intimes) et journal de bord. Dans les quelques lignes qui vont suivre, je te propose de découvrir mon organisation avec quelques piste. Bien sûr, elle est personnelle mais si tu souhaites de lancer et que tu ne sais pas par où commencer, voici quelques propositions d’entrées.

Avant de partir

Je t’en ai déjà parlé dans cet article sur l’organisation. En matière de voyage, je préfère m’y prendre très à l’avance et ce pour pouvoir étaler les dépenses et pas le retrouver à chercher dans le stress un hébergement à la dernière minute.

Si certains font des tableaux sur Excel ou sur Pinterest, affichent l’avancée de leurs préparatifs avec des petites notes et des images affichées au mur ou des marques pages dans des guides, j’ai besoin de tout avoir sur papier. Écrire me permet d’avoir les idées claires sur l’endroit où je vais et ce que je vais y trouver et de rassembler les idées trouvées sur les multiples guides qui trônent dans mon salon.

Avant de partir je note donc régulièrement l’avancée des préparatifs dans le carnet. Allez viens je t’emmène faire un tour dans ses onglets.

Index

Photo de Bich Tran sur Pexels.com

C’est certainement la partie la plus importante si tu ne fonctionne pas de façon linéaire dans l’organisation de ton voyage… En effet, tu vas peut-être en fonction du planning d’organisation que tu te fixes, réserver une partie des transports ce mois-ci parce que Kayak te dit que c’est la période la plus favorable pour acheter ton billet d’avion. Et tu réserveras peut-être ton train, ton VTC ou tes locations de voitures plus tard quand ton budget te le permettra. Par contre, tu vas peut-être continuer à avancer sur certains points plus administratifs de ton voyage, ou plus culturel, tu vas peut-être ajouter des lieux ou des activités à ta liste d’envie en fonction de tes lectures, de tes découvertes sur le net…

Dans cet index, pense à faire apparaître chaque rubrique et numérote tes pages pour pouvoir t’y retrouver rapidement. Il n’y a rien de plus énervant que de passer des heures à retrouver cette information super importante que tu as noté mais dont tu ne te souviens plus à quelle page…

Retro planning

Un retro planning pour ne rien oublier…

L’aventure ne commence pas le jour J. Pour organiser ces belles vacances, comme tu ne passes peut-être pas par une agence mais que tu te débrouilles tout seul comme un grand, tu ne peux pas payer tes hébergements, transports, activités en plusieurs fois. Il faut étaler les dépenses et le temps nécessaire aux recherches. C’est là que le rétro-planning entre en jeu… Première étape, faire la liste de toutes les choses que tu dois faire pour organiser ton voyage. Deuxième étape, les organiser par ordre de priorité. Troisième étape, le consulter régulièrement pour ne rien oublier.

À me lire j’ai l’impression d’être une personne adulte, responsable et franchement très organisée, alors que dans la vraie vie, j’ai plutôt tendance à procastiner, faire les choses dans l’urgence et poster mes échéances dans la dernière seconde de la deadline… Mais en voyage, clairement, c’est le genre de choses que tu ne peux pas te permettre.

Petit exemple, bien sûr le rétro planning est très variable en fonction de la destination. Voici à titre d’exemple ce que tu pourrais mettre dans ta liste…

  • M – 8 : Réservation des billets d’avion
  • M- 7 : Détermination de l’itinéraire et réservation des premiers hébergements
  • M-6 : Réservation des hébergements en Laponie
  • M-2 : Réservation des locations de véhicules
  • M-1 : Réalisation de la liste d’envies familiale
  • J-15 : réservation du parking de l’aéroport
  • J-7 : Point matériel photo, linge, valise pour pouvoir compléter en fonction des besoins
  • J-2 : Valises

Budget

C’est LE nerf de la guerre et le point important sur lequel il faut garder un oeil pour éviter de manger des patates pendant la préparation du voyage et au retour… Clairement, établir un budget prévisionnel pour chaque poste et le noter dans un tableau au fur et à mesure de tes achats.

Les formalités administratives et les numéros utiles

C’est la partie la moins drôle mais à laquelle on ne coupe malheureusement pas. Pour moi elle doit apparaître dans les premières rubriques. Vu que l’on a pioché en règle générale dans plusieurs guides pour construire le voyage et qu’une fois sur place, on a tendance à ne plus les consulter pour se laisser porter par les rencontres et l’instant, il faut que l’on garde ailleurs que sur nos portables les numéros de téléphones utiles en cas de besoins, (proches, mais aussi ambassades, consulats etc…). Dans cette onglet, je fais aussi le point sur les démarches administratives, demandes de visa, assurances voyages, carte européenne d’assurance maladie…

La liste d’envies

Wish list du voyage

Sa place dans le carnet peut varier mais à mon sens, il est super important qu’elle apparaisse avant l’itinéraire puisque c’est elle qui va le contraindre. Chez nous cette fameuse liste se fait sur la base d’un conseil de famille. En général, on a déjà commencé à parler un peu de la nouvelle destination aux enfants. Ils ont des idées de choses qu’ils aiment faire en vacances et qui peuvent se faire partout : randonner, visiter un musée, faire une balade à vélo ou à cheval, aller à la pêche, manger une spécialité… Je note tout. De mon côté, si j’ai déjà, commencé à potasser la tour de Pise de guides qui a envahi le salon, je propose aux garçons quelques lieux avec des photos… Et on commence à voir comment on peut mettre ensemble les idées de tout le monde pour construire l’itinéraire et affiner le budget (si certaines expériences sont trop chères mais semblent incontournables, on profite aussi de toutes les bonnes occasions pour augmenter le budget). Pour notre voyage à Londres qui avait lieu pendant les fêtes de fin d’année par exemple, la visite des Studios Harry Potter était mon cadeau d’anniversaire et certaines expériences étaient des bons cadeaux obtenus à Noël).

L’itinéraire

À vos cartes, près partez… Quand tu pars peu de temps et que tu prévois un circuit. L’itinéraire est un point clé. J’aime beaucoup l’avoir de façon visuelle avec la carte mais aussi avec une partie texte avec les lieux, le nombre de jours et le nombres de kilomètres entre chaque étapes pour pouvoir ensuite prévoir mes parties suivantes et passer vraiment aux choses sérieuses, le transport et l’hébergement.

Transports

C’est là qu’il faut centraliser toutes tes réservations : train, avion, bateau, transferts en tous genres, véhicules de location… Au fur et à mesure de l’organisation du voyage, tes réservations s’accumulent soit sur ta boite mail, soit dans un dossier sur l’ordinateur. Pour chaque déplacement l’onglet transport permet d’un coup d’oeil de retrouver :

Date / Lieu de départ /Heure de départ / N° de vol ou train / Numéro de réservation (à rappeler en cas de litige, de modification ou d’annulation) / Heure d’arrivée (histoire d’avoir une estimation pour la poursuite de l’organisation de ta journée et donner un ordre d’idée à tes proches au cas où)

Si en général, je retiens plutôt bien les dates et heures, de départ, je fluote les numéro de train et de vol pour qu’ils me sautent au yeux.

L’hébergement

En ce qui concerne l’hébergement, j’essaie de le faire coller avec la liste d’envie, mais aussi le budget. Pour chaque étape, je fais apparaitre le nom de l’hébergement, l’adresse, le prénom de l’hôte sur airbnb, le numéro de téléphone, le numéro de réservation et le site par lequel je suis passée pour réserver afin de le retrouver plus rapidement en cas de besoins dans mes mails.

À lire, à voir, à écouter

À voir, à lire, à écouter

C’est la partie la moins technique et la plus sympa… Dans cette partie, je liste les livres, les guides, les films, les émissions ou les morceaux à écouter avant de se lancer dans le grand voyage. Si tu suis le blog, tu sais à quel point le voyage n’est pas qu’un moment de vacances mais une véritable expérience culturelle. Dans mon carnet, j’ai donc un petit onglet, écrit à la main qui rassemble les titres de bouquins à acheter ou à emprunter, un peu dans l’esprit de ma Booklist Finlandaise, de celle sur Cuba qui est en cours de préparation depuis quelques temps mais sur laquelle je cale en terme de lecture pour les enfants ou de celle sur Londres pour laquelle j’ai tellement d’idées que je me demande comment tout faire rentrer dans un article et qui devraient toutes les deux arriver pendant les vacances de Noël .

La valise de Dorothée

En plus de la check list familiale accrochée au frigo que je coche scrupuleusement au fur et à mesure de l’avancée des bagages, je garde une copie dans le carnet pour pouvoir l’avoir au retour.

Sur place

Sur place, le carnet me sert essentiellement de mémoire pour les différentes étapes. Lorsque l’on part dans un pays où l’on n’a pas accès à internet de façon constante, il est vital. L’itinéraire les documents sont aussi sauvés sur mon portable, mais n’étant jamais à l’abri d’une panne de batterie, le carnet dans sa version old school reste pour moi une valeur sûre. J’y ai gardé les infos des guides que je n’ai pas voulu emporter pour éviter de charger les sac à dos et les suggestions des articles trouvés sur pinterest, alors autant te dire que c’est un peu mon doudou et que je ne le quitte jamais. Tu remarqueras d’ailleurs sur la photo suivante que les couvertures en prennent souvent pour leur grade. L’encre des dessins peut baver car mouillée par la pluie, les tickets déjà collés tendent à se faire la malle à force d’être manipulé, mais comme dirait l’autre, « C’est le jeu ma pauvre Lucette ! »

Même si une grande partie du voyage y est consignée, il est rare que j’y écrive dedans alors que l’on est en route. Je peux y dessiner, y glisser des traces de nos visites, tickets, cartes de visites de restaurants ou d’hôtel, fleurs ou plumes que je coince entre ses pages, ou les photos prises à l’instax de nos rencontres ou des moments top. En effet, je suis trop attachée à ce que le carnet soit la mémoire du voyage en famille pour écrire sur le coup, d’une part parce que le temps manque souvent et qu’écrire le carnet de nos journées prend énormément de temps. D’autre part, la fatigue et les émotions contradictoires sont souvent mauvaises conseillères en matière d’écriture. Aussi je préfère prendre des notes rapides, sur mon portable pour garder en mémoire les activités, les rencontres, les musiques, les odeurs, quelques sensations sous la forme de mots clés et y revenir une fois rentrée.

Si nous avons eu la possibilité d’embarquer dans ma trousse de la colle et une paire de ciseaux, certaines soirées peuvent être consacrées à la décoration de la couverture du carnet que je prends la plupart du temps en kraft marron ou noir. Dans tous les cas, les garçons ont toujours des crayons aquarellables qui trainent et je garde précieusement les dessins ou les écrits qu’ils peuvent faire pendants les temps morts pour illustrer les doubles pages.

Et après…

Carnets work in progress…

C’est la partie qui me prend le plus de temps, mettre de l’ordre dans les idées, écrire, recopier les notes prises, les transformer en phrases, coller les photos, les tickets d’entrées, les billets d’avion, les anecdotes et les recettes pour que le carnet devienne la mémoire du voyage. Pris dans la folie du spectacle, cette phase peut s’étirer sur plusieurs mois, voire plusieurs années étant donné que d’autres voyages viennent entre temps se caler, pour lesquels il faut démarrer de nouveaux carnets.

J’ai toujours du mal à terminer un carnet. Laisser le carnet de voyage en suspend signifie qu’il y a encore des choses à raconter, des histoires à mettre en image ou en mots. Mettre le point final à un carnet, cela signifie que l’aventure est réellement terminée, qu’il faut quitter les lieux et qu’il ne reste plus, de ce projet que les souvenirs glissés entre les page du cahier.

Si te lancer dans l’expérience du carnet te tente, reste connecté, et n’hésite pas à suivre nos actualités… Je te proposerai bientôt une sélection de cahiers et carnets qui se prêtent bien à cette activité.

Toi aussi tu es un accro des carnets ? Comment fais-tu le tien ? Es-tu plutôt écrit ? Photo ? Scrap ? Dessin ? Je serais ravie d’en discuter avec toi en commentaire et d’aller voir tes réalisations si tu en proposes toi aussi sur ton blog ou ton insta…

À bientôt 😉

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Organisation ? Quel est ton camps ?

Comme tu as pu le voir dans la présentation de notre petite famille, nous sommes plutôt du genre à planifier très à l’avance nos voyages car nous avons l’avantage de connaître les dates de nos vacances d’une année sur l’autre. Et toi ? Quel est ton camps plutôt team prends ton temps ou team last minute ?

Team prends ton temps

A brûle pourpoint, je te dirais que je fais plutôt partie de cette catégorie de voyageurs qui aiment bien planifier longtemps en amont. Comme je le disais dans le premier article de ce blog, j’ai déjà dans ma tête 3 ou 4 voyages qui ne demandent qu’à devenir réalité. En italien, on dit « sogni nel cassetto » pour parler de rêves à réaliser, moi j’aime bien l’idée de « viaggio nel cassetto ». Ce voyage d’abord caché que tu as d’abord dans ta tête puis qui commence à prendre forme au fur et à mesure que tu le budgétises, que tu économises, que tu te documentes puis que tu l’organises en réservant transport et hébergement et qui enfin se réalise et te comble de joie. Un peu comme quand on attend un bébé quoi… (Oui je sais c’est bizarre, mais avec moi, tu n’es pas au bout de tes surprises…)

Trève de plaisanterie, quels sont les avantages à appartenir à cette team :

Avantage n°1 : maitriser son budget et étaler les dépenses

Le premier avantage selon moi c’est le budget, parce que pas de bras, pas de chocolat. Et avec wanderlustdad comme ministre des finances pas question de se mettre sur la paille et de bouffer des pâtes à l’eau pour aller voir du pays… Non blague à part, planifier ton voyage à l’avance n’empêche pas d’exploser ton budget pris dans la folie du pestacle mais ça contribue largement à limiter la casse, surtout en matière de transport et d’hébergement.

« On ne réserve jamais un vol ryanair 6 mois à l’avance »

wanderlustbeaufrère

Oui, certes, c’est vrai, d’ailleurs Kayak est ton ami si tu veux surveiller le prix de tes vols quand ils font les montagnes russes. Sauf que moi, je ne suis pas une grande fan des jeux de hasard et je me dis qu’attendre la dernière minute c’est prendre le risque de ne pas trouver de transport ou de le payer 3 fois le prix que j’envisageais au départ… Donc, je scrute, je guette, jusqu’à trouver un prix qui me semble raisonnable.

De même pour les hébergements, rechercher quelques mois à l’avance, que ce soit sur les plateformes entre particuliers ou sur les grands sites, permet d’avoir accès à davantage d’offres qui peuvent te correspondre et étaler les dépenses sur plusieurs mois.

Avantage n°2 : rassurer tout le monde

Si comme moi, ton goût d’ailleurs fait que ta famille te regarde comme une aventurière folledingotte, s’organiser à l’avance contribue aussi à rassurer ton entourage. En effet, c’est quand même drôlement confortable pour profiter pleinement de tes vacances de rassurer les mamans, les papas les mamies, les papis, les frères et les soeurs en leur préparant une feuille de route jour après jour.

Même si les enfants sont habitués à bourlinguer, c’est aussi plus cool pour eux de savoir comment ils vont voyager et que, le soir venu, ils auront un toit sur la tête (qu’il soit une chambre d’hôtel, un appart, une tente ou un camping car) parce qu’en tant que maman, je serais prête à gérer beaucoup de choses en voyage mais pas ça…

Avantage n°3 : l’avent

C’est mon avantage préféré celui-là. Tout à l’heure dans l’introduction, je comparais l’organisation d’un voyage à un bébé à naître. C’est peut-être un peu extrême comme parallèle, quoi que… Je vais donc préférer comparer tous les préparatifs d’un voyage à cette période de l’Avent que j’affectionne particulièrement, peut-être plus que la fête de Noël en elle-même.

Cette période où l’on se retrouve en famille avec son excitation propre à l’attente du grand jour. Cette période où l’on cherche des tas d’idées pour faire plaisir aux gens que l’on aime, où l’on regarde des téléfilms de Noël ou des vieux films en sirotant du chocolat chaud, où l’on écoute Mariah Carey à fond les ballons en chantant en yaourt parce que franchement, c’est pas possible autrement (je sens que tu vois ce que je veux dire…), où l’on fait des cookies avec les amis et où l’on révise ses classiques en relisant le Grinch ou Un chant de Noël… Et enfin, les étoiles dans les yeux des petits et la satisfaction d’avoir tapé dans le mille…

Remplace la course aux cadeaux par la recherche des lieux et des activités qui raviront toute la famille, les téléfilms cul-cul par des classiques du cru bien choisis ou des épisodes d’échappées belles, Mariah Carey par une playlist bien choisie qui t’évoque le lieu et le Grinch par un guide sympa, un auteur local ou des contes de la destination choisie. La magie du grand jour est la même, avec la même émotion.

C’est pour toutes ces raisons que je serais plus team prend ton temps que team last minute… quoi que la deuxième ait aussi des avantages.

Team last minute

Bien que je sois une grande maniaque de l’organisation, je n’ai rien contre les vacances en mode « Va où ton coeur te porte » de temps en temps. Je suis comme les scouts, toujours prête à partir… Il suffit que tu me dises « fourre deux culottes, un tee-shirt et ta brosse à dent dans ton sac à dos » pour que je sois déjà prête sur le pas de la porte. En vrai j’adore ça aussi, ce sentiment de liberté que te procure l’inconnu. Voilà les avantages que j’y trouve.

Avantage n°1 : pas de stress

Soyons clair, l’organisation j’adore ça certes, ça m’inspire, ça me rassure, mais j’aime bien aussi quand les autres s’y collent à ma place, qu’il n’y a pas d’hôtel à trouver, de vol à surveiller puis réserver ou de démarches administratives à faire.

Penser à tout ce que Wanderlustdad a pu préparer ou pas d’ailleurs, le simple fait qu’il ait eu l’idée de partir à l’aventure, ça met de la paillette dans ma vie… J’ai l’impression d’être Lara Croft, le corps de rêve en moins 😉

Avantage n°2 : l’aventure c’est le chemin

Quand tu ne sais pas où tu vas, tout devient aventure. J’ai l’impression que tu es plus volontiers ouvert à l’inconnu, à la découverte et tout simplement à l’imprévu qui donne du piment au voyage et qui fait le beau des souvenirs. Pas d’horaire, pas de contrainte, ce sentiment de sérénité qui te remplit, voilà qui me ferait sortir les pompons pour la team last minute.

La liberté de se réveiller au son des oiseaux dans un endroit différent chaque matin, de prendre le temps d’un café en terrasse ou de bouquiner dans un parc en regardant les écureuils batifoler, c’est ce qui fait que plus je grandis (parce que non, je ne vieillis pas, je grandis…), plus les treks, les voyages en camping-car ou les pass inter-rail me font de l’oeil…

Avantage n°3 : l’émotion de la découverte

On vit une époque où, en un clic ou un coup de zapette, on peut tout savoir de notre destination. Si parfois, cela simplifie carrément ta vie, le fait de pouvoir voyager directement depuis ton canap’ enlève un peu de plaisir à la découverte…

Je sais pas si tu vois ce que je veux dire… Wanderlustdad te dirait : « à quoi ça me sert d’aller à New York, je l’ai vue des milliers de fois à la télé. » C’est un peu comme si, ce surcroit d’images te spoilait l’émotion de la découverte, comme si on te racontait la fin de Game of Thrones alors que tu en es à la première saison, plus vraiment d’intérêt…

Sérieusement, je pense souvent à l’émerveillement (ou pas d’ailleurs) des personnes qui voyageaient avant l’heure de la télé, d’internet et des réseaux sociaux. J’envie un peu cette période où pour préparer ton voyage, tu n’avais que les livres, où tu te faisais tes images dans ta tête et où à ton arrivée sur place, tu découvrais complètement un nouvel horizon.

Et toi alors ? Plutôt team prends ton temps ou last minute ?

Comment organiser un séjour à Disneyland Paris sans mettre ton banquier en PLS ?

Je te le disais dans le premier article, j’ai parfois 5 ans et demi dans ma tête et je suis une grande fan de Disney. Aussi, si il y a une destination pour laquelle je suis prête à faire ma valise dans la demi-seconde, c’est bien Disneyland Paris. Alors, oui, oui, je t’assure organiser un séjour qui mettra de la paillette dans les yeux de ta team sans que ton banquier ne mette des petits piquants dans les tiens, c’est possible…

Comme Obélix, je suis tombée dans la marmite Disney quand j’étais petite. J’ai eu la très grande chance de découvrir EuroDisney pour la première fois alors que le parc n’avait tout juste qu’une semaine (merci Maman, merci Papa <3). À la naissance des wanderlustschtroumphs, j’ai eu envie de leur transmettre la magie du pays merveilleux de la souris à grandes oreilles.

Sauf que :

  • Je ne suis pas la fille cachée des Kardashian
  • La souris, elle aime faire briller tes petits yeux à coup de poussière de fée mais c’est pas l’abbé Pierre non plus. Elle préfère les billets au fromage si tu vois ce que je veux dire (Mais oui mon petit Mickey moi aussi, je t’aime…)

Pour organiser notre premier séjour en famille sans y laisser mon PEL, j’ai donc un jour poussé la porte d’un forum de Disneyfans et pendant plusieurs années, j’y ai glané de précieux conseils et rencontrés de super Disneycopines venues de toute la France. Aujourd’hui, pour mon entourage, je fais office de experte ès séjour Disney et je joue volontiers les organisatrices de voyages.

Alors dans cet article, jeune padawan, je vais dans cet article te donner quelques conseils pour organiser ton séjour, tu verras c’est un peu dense alors : que la force soit avec toi !

Conseil n°1 : à l’avance, tu t’y prendras…

Les offres de réservation sur Disneyland Paris sont cycliques. Si tu as des contraintes de dates et que tu peux planifier ton séjour plusieurs mois à l’avance, tu trouveras sûrement ton bonheur dans les offres « Early booking » comme ils disent. Les reliquats de ces dernières sont liquidées sur des sites comme vente privée ou voyage privée ou lors de ventes flash sur le site de Disneyland Paris. En gros, si déjà 6 mois à l’avance, tu prévois d’aller chez Mickey, commence à consulter leur site. Tu peux y trouver jusqu’à 30% de réduction et le séjour gratuit pour les moins de 12 ans.

Pour nous par exemple, cela fait largement baisser la facture bien plus que les 30 % annoncés car les enfants paient au-delà de 3 ans.

Les promos chez Mickey, c’est comme au marché. Plus tu t’y prend tôt, plus tu as de chance d’obtenir les meilleurs prix, pour chaque date, il y a un pourcentage de chambres à -30 %, une fois le quotat atteint, la réduction diminue et ainsi de suite jusqu’à ce qu’à penser en forfait standard… Avec les ventes flash de dernière minute ou les liquidations sur vente privée, tu peux aussi trouver de supers prix mais le risque est de payer tes billets de train plus cher ou que tes dates soient épuisées… Moi qui ne suis pas une grande joueuse de poker, je préfère jouer la sécurité.

En réservant très à l’avance, tu peux donc parfois faire des coups de maître. Le plus beau de tous jusqu’à présent, une suite du Sequoia Lodge, avec entrées, hébergement, p’tit déj, goûter et VIP Fast Pass (coupe file à volonté pour les non initiés) à moitié prix pour 2 jours / 1 nuit. Etoiles dans les yeux des wanderlustschtroumphs garanties à la découverte de la chambre…

L’avantage de s’y prendre très à l’avance, c’est qu’en appelant la centrale de réservation, tu peux étaler le paiement de ton séjour en autant de fois que tu le souhaites jusqu’à 30 jours avant ton départ.

Conseil n°2 : aux langues, tu te mettras et les sites étrangers tu consulteras…

Selon les versions du site que tu regarderas, tu ne trouveras pas forcément le même type d’offres. La souris fait visiblement cela pour s’adapter aux habitudes de ses visiteurs européens.

Aussi, si tu aimes la bonne chaire et que, pour toi, les vacances ne sont pas complètes si elles ne sont pas accompagnées de bons restos, n’hésite pas à comparer les offres de la version française de Disneyland Paris avec celles de nos voisins italiens et espagnols. Les réductions de départ y sont moindres mais formules de demi-pension y sont fréquemment incluses pour des séjours à partir de 2 nuits / 3 jours.

A contrario, si tu prévois de rester plus longtemps qu’un simple week-end, révise ton anglais ou ton allemand et va sur les versions anglo-saxonnes du site. La version irlandaise est d’après moi la plus sympa car elle est en anglais et en euro (donc sans frais de change). Des formules 2 nuits offertes pour 2 nuits payées y sont régulièrement proposées (les entrées sont bien entendu incluses)

Conseil n°3 : Ta calculatrice tu sortiras…

Lorsque tu organises un séjour à Disneyland, ce qui te semble économique de prime abord, peut en réalité ne pas l’être. Je m’explique, exemples à l’appui. Prêt, mettons nous en situation…

Idée reçue n°1 : prendre un hotel hors du parc est moins cher

Petit budget, j’envisage d’aller passer un week-end à Disneyland Paris avec mes enfants. Je pense que réserver un paquet sur le site de Disneyland Paris me coûtera plus cher que de prendre des entrées et un hôtel à part… Et bien je vais te prouver que ce n’est pas toujours vrai.

  • Etape 1 : réserver l’hôtel, si comme moi tu viens en train et que les enfants sont encore petits et donc fatigables, il te faut un hôtel facilement accessible en train depuis la gare. Compte pour un hôtel partenaire un minimum de 80-100 € pour la nuit pour une chambre de 4.
  • Etape 2 : prendre les entrées, c’est là que ton super calcul peut devenir un mauvais calcul. Et oui, car sauf si tu trouves une super-méga offre par ton comité d’entreprise ou que tu connais quelqu’un qui travaille sur le par, il te faudra débourser jusqu’à 90 € par adultes et 70€ par enfant pour profiter des deux parcs (les prix peuvent varier selon les saisons). Multiplie-ça par deux jours et le nombre d’adultes et de schtroumphs que compte ta famille et tu verras qu’en fait, ce n’était pas forcément une si bonne idée…

Idée reçue n°2 : un hôtel comme le Santa Fe ou le Cheyenne coûte toujours moins cher que les autres hotels

Petit budget toujours, j’envisage d’aller passer un week-end à Disneyland Paris avec mes enfants. Je pense que réserver un hôtel type Cheyenne ou Santa Fe sur le site de Disneyland Paris me coûtera moins cher… Et bien je vais te prouver que ce n’est pas toujours vrai.

Si finalement, tu as choisis d’aller faire un tour de passer par disneylandparis.fr pour réserver ton séjour, ne te mets pas de contrainte pour chercher l’hôtel. Dans la même optique du premier arrivé permier servi dont je te parlais plus tôt, les hôtels Cheyenne et Santa Fe sont la plupart du temps moins bien lôtis en réduction et pris d’assaut.

Pas plus tard qu’aujourd’hui, je faisais un petit tour sur le site et en faisant une simulation pour les vacances de février, il ressortait que le Santa Fe (hôtel 2 étoiles) était presque aussi cher que le Disneyland Hôtel (hôtel 5 étoiles à l’entrée du parc) pour les mêmes dates. Bref l’hôtel le plus cher n’est pas toujours celui que l’on croit…

De même, si tu souhaites réserver dans des hôtels comme le Sequoia, le New Port Bay Club ou le New York, il est parfois plus intéressant de réserver une formule en club (légèrement plus chère à la réservation mais comprenant le petit déjeûner et le goûter et un coupe-file supplémentaire par personne) qu’une formule standard (le petit déjeûner étant facturé 19 € par personne à la réservation).

Conseil n°4 : les avantages du passeport annuel tu regarderas…

Il y a très longtemps dans une lointaine galaxie… Non je blague, jusqu’à 2-3 ans en arrière, avoir un passeport annuel (abonnement à l’année te permettant de rentrer sur les parc entre 150 et 365 jours par an), pouvait être très vite rentable. Nous avons d’ailleurs fait l’expérience pendant un an… Sauf que depuis quelques temps, les prix des passeports ont flambé. Le top des passeports, permettant l’accès chaque jour de l’année, frise désormais les 400€ auxquels tu devras rajouter à chaque séjour le prix de ton hébergement (avec des réductions certes, mais quand même…), les repas et le reste…

Aujourd’hui, acheter un passeport annuel donc, ça se calcule et avant de choisir la bonne formule, tu devras être au clair sur :

  • Le nombre de séjours que tu veux faire dans l’année
  • Les dates de tes séjours (certains passeports ont des jours de restriction)
  • Les avantages dont tu as VRAIMENT besoin (par exemple, la gratuité du parking, quand tu viens en train, ou de la location de poussette quand les enfants sont grands)

Pour notre famille par exemple, il pourrait être rentable de prendre un seul passeport de moyenne gamme, et de réserver une formule séjour en enlevant un adulte, seulement dans la mesure où l’on aurait prévu plusieurs séjours dans l’année.

Conseil n°5 : le calendrier des saisons tu regarderas…

Tout est calculé pour te faire revenir le plus souvent possible. Saison Star Wars, Reine des Neiges, Super héros, printemps, Roi Lion, Halloween, Noël… Quel que soit le thème dont tu es fan tu peux y trouver ton compte.

Sauf que selon la période de l’année à laquelle tu choisiras de planifier ton séjour, les prix pourront varier du simple ou double a minima. L’idéal bien sûr pour profiter des parcs est d’éviter la cohue des week-ends, des vacances scolaires et autres jours fériés. Bien caché sur un coin du site de Disneyland Paris, tu trouveras la brochure avec la grille tarifaire en fonction des saisons, elle pourra t’aider dans ton choix de la bonne saison pour un séjour au meilleur prix. Certains sites proposent aussi une sorte de bison futé du parc, pour connaître les dates les plus fréquentées.

Conseil n°6 : Le site de ton CE tu consulteras…

Si tu habites près du parc, que tu as la chance de pouvoir être hébergé gratuitement ou que tu ne souhaites y aller que pour une journée, pense à faire un tour sur le site de ton comité d’entreprise. Les billets y sont souvent à prix réduit et tu peux y trouver plusieurs formules : 1 jour / 1 parc, 1 jour / 2 parcs, 2 jours / 1 parc, 2 jours / 2 parcs.

Si tu n’as pas de CE, certains sites comme CE multi-avantages, proposent moyennant une adhésion annuelle d’une vingtaine d’euros, d’avoir accès à des offres intéressantes sur les billets d’entrées et les passeports annuels mais aussi dans d’autres parcs d’attractions et de loisirs.

L’avantage est double :

  • Tu économises
  • Tu gagnes du temps en évitant la queue aux caisses.

Cet article t’a plu ? Tu souhaites davantage de conseils et d’idée pour organiser ta visite dans le monde merveilleux de Disney, alors n’hésite pas à nous suivre… De nouveaux articles sur Disneyland Paris arriveront bientôt…

A très vite 😉