15 idées d’activités gratuites ou presque à faire partout et tout le temps en voyage en famille

En voyage, soyons honnêtes, le budget conditionne souvent les activités choisies. Si le passage à l’Office de tourisme révèle parfois de bonnes surprises te proposant des visites d’ateliers ou de musées à faire sans bourse délier, je te propose dans cet article une petite liste d’activités à faire en famille, inspirées de mon expérience de sorties scolaires, de L’art de Voyager sans partir loin et de How to be an explorer of the world de Keri Smith, une autrice artiste que j’aime beaucoup et dont je t’ai déjà parlé ici, avec Saccage ce carnet. Prêt ? C’est parti…

Tu trouveras à la fin de cet article 2 grilles de bingos à proposer aux enfants pour gagner un petit plaisir : tour de manège, glace, ciné…

À faire partout

1 – Jouer les chasseurs de trésors

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Géocaching, ce nom ne t’évoque peut-être rien si tu es un Géomoldu, comprendre un non pratiquant du Geocaching. Le principe est simple, s’adonner à un jeu de pistes à partir de l’application Geocaching, qui te propose de te géolocaliser et de trouver des caches dissimulées dans la ville ou en pleine nature. Une façon sympa et gratuite d’explorer la ville ou la campagne avec un but motivant pour les troupes. À la fin, le trésor reste en place pour les futurs chercheurs mais on a le plaisir de noter nos trouvailles sur le logbook de la cache et de le partager avec les autres Geocacheurs. On l’a testé et validé plusieurs fois, à Toulouse, le long du Canal du Midi, et près de chez nous. Si tu veux en savoir plus, je te propose d’aller faire un tour sur leur site. Je suis sûre que si tu te lances, tu trouveras sûrement des caches insoupçonnées à proximité de chez toi.

Si l’idée de télécharger une appli et d’utiliser des satellites pour trouver des Tupperware cachés dans la ville ou la nature ne t’inspire pas, la version old school, papier crayon fonctionne aussi. Les offices de tourisme en proposent souvent. Mais pourquoi ne pas en construire une toi même en fonction des centres d’intérêts de ta tribu et de vos envies.

2 – S’arrêter pour dessiner un paysage qui nous plait

Photo de Melissa sur Pexels.com

Un parc, le bord d’une rivière, un banc qui donne sur le plus beau monument de ta destination. Voilà une activité sympa à faire pour se poser quelques temps quand on sent la fatigue pointer le bout de son nez. Tout le monde sort son carnet de voyage, ses crayons ou ses aquarelles et roule ma poule, on croque ce qu’on voit, et on échange. Ça marche à tous les âges, ça fait de beaux souvenirs pour le carnet de voyages et ça permet de soulager les petits pattes engourdies par la marche.

3 – Faire une carte sonore

Si le dessin n’est pas du goût de ta famille, tu peux aussi t’installer dans un coin, tranquille ou pas, sortir un carnet et un crayon et faire la carte sonore des bruits que tu entends. Je faisais souvent cette activité lors des sorties scolaires avant le goûter histoire de calmer ma horde. Le principe est simple. Prendre une feuille au format paysage. Tracer les diagonales et faire un gros point à l’intersection de ces dernières. Ça va ? J’ai perdu personne pour l’instant ? L’intersection de ces deux diagonales représente le point ou vous êtes. Pendant le temps que vous choisissez d’écouter ce qui se passe autour de vous, tout ce que vous entendrez à devant vous sera noté en haut de la feuille, tout ce que vous entendrez derrière vous en bas de la feuille, tout ce que vous entendrez à votre droite à droite et à votre gauche à gauche. C’est toujours bon ? Vous êtes toujours là ?

Maintenant, faites silence pendant quelques minutes et notez ou dessinez ce que vous entendez dans la bonne case. Les oiseaux, le vent, l’aboiement d’un chien, le passage des voitures, la sonnerie d’un portable, les conversations de joggers, le klaxon d’un vélo, la sirène des pompiers, les cloches des vaches…. Vous serez surpris de comparer vos résultats…

Variante possible : faire une carte olfactive

4- Glaner des souvenirs pour la boîte à trésors du voyage

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Tickets de bus, plans de la ville, dépliants touristiques, cartes de visite de restos, jolis petits cailloux, coquillages, plumes, feuilles, petites fleurs, les enfants ont souvent tendance à ramasser toutes sortes de choses sur le bord du chemin en voyage. C’est l’occasion soit de les garder pour leur faire une boite à trésors, soit d’en faire une jolie création artistique. En rentrant, ils seront ravis de se replonger dans les petits souvenirs de leur aventures et qui sait, peut-être les faire découvrir à la famille et aux amis.

5 – Interviewer un habitant

Photo de Ketut Subiyanto sur Pexels.com

Je vois ton sourcil prendre une forme circonflexe. Non, il ne s’agit pas de te prendre pour Jean-Yves Lafesse et faire un micro-trottoir avec les passants dans la rue, mais simplement de prendre le temps de discuter, avec un artisan, un serveur, une personne qui sur le pas de la porte semble avoir envie d’engager la conversation quand tu te balades dans un village… S’intéresser à leurs parcours, aux lieux qu’ils aiment, à la vie en dehors du cadre touristique. Grâce à ces rencontres et ces moments d’échanges, nous avons découvert des personnalités attachantes : A. à Remedios, Filippo à Rauma en Finlande, qui nous a permis de découvrir le site dont je te parlais dans l’article du Café des Voyageurs sur l’été indien, ou encore Valerie, maître enlumineur à Conques qui nous avait fait découvrir son chef d’oeuvre, partager sa passion et ses expériences sur le chemin de Compostelle. On garde toujours en général de très beaux souvenirs de ces rencontres et on en repart riches de belles idées pour la suite du voyage.

6- Mettre les doudous et les jouets à l’honneur

Alerte : les gladiateurs Playmobil sont sortis des arènes

Quand on voyage avec des petitous, les doudous, poupées et autres jouets sont bien souvent de toutes les visites alors pourquoi ne pas leur offrir aussi leurs photos souvenirs. Lorsque j’avais encore ma classe en maternelle, je me baladais partout où l’on partait en voyage avec la mascotte de la classe, le Loup de la célèbre série d’Orianne Lallemand et Éléonore Thuillier. Je sortais donc régulièrement Loulou de mon sac pour le prendre en photo devant la tour Eiffel, devant un bus rouge, devant la Tour de Pise, avec l’impression de ressembler à Armelle, baladant le Nain de Jardin du père d’Amélie Poulain. À la maison, les petits se régaleront de raconter les aventures du doudou et pourquoi pas d’en faire un roman-photo…

Avec des plus grands, pourquoi ne pas mettre en scène des playmobils ou des légos. Le large choix de thématiques proposées par ces marques permet de se plonger dans à peu près toutes les époques et de nombreux lieux touristiques. Les prendre en photo en décors réels peut-être une super activité pour monter un film ensuite et n’oubliez pas de prendre des photos des coulisses du reportage pour le making-of, c’est aussi particulièrement drôle… Je te laisse en juger avec quelques photos que nous avons faites à Nîmes et près du Pont du Gard avec des Playmobils romains et gladiateurs.

7- Monter tout en haut du point culminant du lieu et observer le panorama

Photo de Maxime Francis sur Pexels.com

Nous parlions de vertige en début d’année dans le Café des Voyageurs. Malgré le fait que cette sensation soit particulièrement désagréable pour moi, nous passons très souvent un moment de nos vacances à grimper les escaliers d’une tour ou à gravir des collines. Prendre de la hauteur nous permet de pouvoir admirer la région sous un autre angle et repérer des sites à visiter ou au contraire, retrouver ceux que nous avons déjà pu découvrir. Outre le dépassement de soi, plus ou moins intense selon la hauteur du point choisi, ce type de visite est souvent l’occasion de faire un bilan sur le voyage…

8 – Faire la liste de tous les animaux rencontrés dans la journée

Voilà une activité qui peut occuper et passionner les plus petits des schtroumpfs. Les nôtres adoraient ça quand ils étaient petits et l’avantage, c’est que cette activité marche aussi bien à la ville qu’à la campagne ou à la montagne. On peut choisir de repérer de vrais animaux ou des faux, de partir à la recherche des traces qu’ils ont laissés (plumes, empreintes, mues si l’on veut rester soft et que l’on ne souhaite pas dans un premier temps se lancer dans une enquête à la manière de La petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête). Alors on ouvre grand les yeux, les oreilles et son nez et c’est parti…

Plutôt en ville

9- Partir à la recherche de l’art dans la rue

Je te vois déjà me dire qu’en France les musées sont loin d’être gratuits et qu’aller voir les trésors de l’Histoire de l’Art en famille peut assez vite représenter un budget considérable. Je ne peux que te donner raison. Cependant, laisse-moi te suggérer un bon plan si tu es amateur de chef d’oeuvres gardés bien au chaud entre les murs des musées. En France, les musées et monuments nationaux sont gratuits pour les enfants toute l’année et pour toute la famille les premiers dimanches du mois. Bon à savoir si tu passes par Paris à cette occasion.

Toutefois, l’art ne se résume pas à ce qu’il y a dans les musées. Une balade en ville est particulièrement propice à parler sculpture, architecture, musique comparer les styles, chasser les formes et les graphismes… Si tu nous suis depuis quelques temps, tu sais que l’on adore découvrir au détour d’une balade des oeuvres de Street Art. Nous t’avons déjà parlé d’Invader. Nous t’avons emmené dans les rues du Panier à Marseille. Chacun de nos voyages est l’occasion de retrouver un artiste international déjà rencontré ou de découvrir des créateurs du cru. On s’amuse alors à photographier ces petites pépites qui viennent apporter de la couleur à nos carnets de voyage et puis si l’occasion se présente, à jouer avec les oeuvres pour se mettre en scène dans des photos rigolotes. On peut aussi passer un moment à écouter un musicien, regarder des danseurs ou des mimes présenter leur spectacle de rue.

10 – Faire le marché

Acklam food market, quartier de Portobello à Londres

Quoi de mieux pour se plonger dans l’ambiance d’une ville ou d’une région que de faire le marché ? Les marchands qui t’apostrophent pour te vendre leur marchandise. Toi qui te laisse tenter par ces jolis beignets typiques à peine sortis de la friteuse ou par ce fromage qui pourrait offrir un moment de béatitude à Jean Pierre Coffe. Je ne sais pas toi mais c’est une activité que l’on aime beaucoup placer au programme de nos voyages car elle nous permet de nous familiariser avec les accents, les couleurs, les odeurs et de découvrir les spécialités locales. Qui plus est, voilà qui nous permet d’allier l’utile à l’agréable : faire les courses pour maîtriser le budget repas surtout s’il est serré et découvrir la culture culinaire de notre destination. Alors, tu l’auras compris, qu’ils soient couverts ou à ciel ouvert, on apprécie ces balades animées dans les allées des marchés et en plus, cette activité nous offre une transition parfaite avec la suivante…

11 – Faire un pique-nique

Après avoir passé une heure à sentir et voir toutes ces bonnes choses défiler sous nos yeux, et fait quelques emplettes évidemment, on a faim. Pour éviter d’exploser le budget alimentaire pendant les vacances, le pique-nique est souvent notre ami. Toutefois, outre le côté économique et le côté pratique qui nous permet de ne pas passer deux heures au resto et de continuer à profiter de la ville, on aime beaucoup cette petite pause en pleine nature ou sur un banc à observer les passants.

12 – Trouver un décor de cinéma ou de littérature

Alice’s à Londres, la célèbre boutique de Mr Grubers dans Paddington

L’année dernière, j’avais partagé tout un article qui invitait à visiter Londres à travers le prisme des héros du 7eme art ou des grands romans qui lui servent de décor. Chez nous les Schtroumpfs adorent se retrouver dans un cadre qui leur rappelle leurs héros préférés. Voilà comment tu te retrouves avec des petits, à écouter et à chanter à tue-tête la musique de Shaun le mouton à travers les Lacs du Connemara ou la BO de Luca le dernier Disney lors de ton voyage dans les 5 Terres ou encore à chercher l’une des horcruxes dans les falaises de Moher. Et voilà comment avec des plus grands, tu visites Naples en mangeant des sfogliatelle à la recherche des héroïnes de Serena Giuliano et Elena Ferrante, le Paris du Da Vinci Code ou les décors de Fast and furious sur le Malecòn de La Havane. Je m’arrête là, parce qu’en vérité, cette section pourrait être sans fin, mais je crois que tu as compris le principe.

13 – Jouer le programme d’une journée au hasard

Aller où tes pas et tes rencontres vous portent ? Cela t’est déjà arrivé au cours d’un voyage d’avoir une journée avec 0 plan ? Une journée où rien n’est prévu et où tout ne sera que surprise ? Dans L’art de voyager sans partir loin, de nombreuses expériences sont proposées en utilisant ce principe. Se laisser guider à distance par des amis via les réseaux sociaux, jouer la journée au dé, laisser le choix du parcours aux enfants ou à ton compagnon à quatre pattes, voilà quelques possibilités pour découvrir ta destination d’une autre façon.

Ces journées non écrites, nous ont amenés à partir à la découverte de sites suggérés par les locaux ou trouvés complètement par hasard avec le plaisir de Champollion posant les yeux pour la première fois sur la Pierre de Rosette. Attention toutefois si tu choisis de te laisser guider par les enfants, l’expérience gratuite pourrait basculer très vite dans une virée shopping digne d’un roman de Sophie Kinsella ou une folle débauche d’achat de friandises et de tickets de tours de manège… Alors tenté ?

14 – Suivre une ligne de transports de bout en bout

Ça y est, l’heure du crime est arrivée. Ils ont mal aux jambes, ils sont fatigués, ils besoin de se reposer mais il est encore trop tôt pour rentrer… Le bus touristique est, comme à son habitude exagérément cher pour une famille de 4 alors pourquoi ne pas en profiter pour découvrir le réseau de transport de ta destination ? En général, les Schtroumpfs adorent prendre les transports en commun, s’asseoir dans le bus ou le tram et voir défiler le paysage devant eux ou découvrir les noms rigolos des stations de métro et les scènes de vie quotidienne qui s’y passent. Alors arrête toi à l’arrêt le plus proche, grimpe dans le premier bus qui passe et laisse toi guider à travers la ville jusqu’à son terminus.

15 – Rappeler sa bulle de bonheur du jour

Photo de Markus Spiske sur Pexels.com

C’est une activité que les Schtroumpfs nous demandent souvent en voyage pour débrieffer des découvertes et des émotions de la journée. En effet, les journées, sur un voyage et notamment à l’étranger sont souvent intenses et pleines de nouveautés. Le moment où l’on se retrouve à table ou le moment où l’on va se coucher sont souvent l’occasion de partager notre bulle de bonheur du jour, ce moment que l’on a particulièrement aimé, qui nous a rempli le coeur et que l’on gardera longtemps dans nos souvenirs de voyages. C’est en général un joli moment d’échange. Je ne te cache pas qu’il arrive que parfois la journée ait été dure pour l’un d’entre nous et il n’y en a pas du tout mais cela nous permet d’en discuter et de revoir le programme du lendemain pour que tout le monde y trouve son compte. Souvent, ces moments sont très différents et cela nous permet de nous refaire le film de la journée en revoyant s’envoler une flopée de petites bulles colorées. Et puis il est des journées de grâce où tout le monde a eu le même coup de coeur. On se glisse alors avec joie tous les quatre dans cette bulle immense qui a fait de la journée qui vient de s’écouler un moment magique que l’on a envie de prolonger en partageant nos ressentis.

Nous voilà à 15, bien sûr, la liste n’est pas exhaustive. N’hésite pas à partager en commentaire les activités gratuites que tu aimes faire avec ta tribu. Comme promis en intro, voici les grilles de bingos prêtes à l’emploi pour occuper ta petite famille en voyage sans trop dépenser.

J’espère que ce premier article voyage depuis très longtemps t’a plu. Si c’est le cas, n’hésite pas à le partager où à le garder au chaud sur Pinterest.

À bientôt 😉

Café des voyageurs #30 : Hébergements insolites sur les bords du Canal du Midi

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Insolite

Le thème de la semaine nous propose de sortir des sentiers battus. Concernant les hébergements insolites, nous avons déjà parlé de cabanes de Hobbits, de cabines et d’appartements pensés par Le Corbusier, et d’hébergements dans les grottes troglodytes. Aujourd’hui, je te propose donc d’élargir le panel d’hébergement insolites avec de nouvelles propositions.

Cette semaine je t’emmène

j’avais envie de revenir le long du Canal du Midi. Cet été, nous avons découvert la région dans un long périple à pieds au cours duquel nous avons rallié Avignonet-Lauragais à Carcassonne. Tout au long du chemin, nous avons rencontré une foule d’hébergements insolites : maisons éclusières, péniches, cabanes dans les arbres…

J’ai choisi ce lieu car…

Lorsque tu marches toute la journée le long du canal, le soir venu, tu n’as qu’une envie, ne pas trop d’écarter du chemin de hâlage pour éviter le lendemain d’avoir à refaire le chemin en sens inverse et rallonger le parcours. Aussi, dans l’organisation de notre parcours, nous avions eu à coeur de trouver le plus possible d’hébergements près du Canal, voire carrément le long de celui-ci.

Le long du chemin, nous avons croisé :

Une péniche-hôtel : La péniche Kapadokya, qui avait retenu notre attention lors de la préparation de notre voyage mais qui n’était malheureusement pas disponible à la date de notre passage.

Des cabanes dans les arbres : près de l’épanchoir de Foucault à quelques kilomètres de Carcasonne. Ces dernières faisaient aussi partie de nos chouchous mais leur localisation rendait le parcours trop déséquilibré. Nous avons été charmés par le lieu, dans lequel nous nous sommes arrêtés le temps d’un café pour les grands et d’un rafraichissement pour les enfants.

Mais à mon sens, le long du Canal, s’il est une expérience à découvrir, c’est celle de passer une nuit dans une maison éclusière. En effet, avec l’automatisation des écluses, nombreuses sont les maisons qui sont aujourd’hui inhabitées ou abandonnées. C’était le cas de celle de la Planque, située à 60,9 km de Toulouse (oui m’sieur, dames, on est précis chez nous), jusqu’à ce que deux pénichiers en tombent amoureux et décident de s’y amarrer à durée indéterminée. Ils ont donc acheté la maison construite en 1674, et après l’avoir intégralement restaurée, l’ont transformée en chambre d’hôtes qui offrait encore cet été un service de restauration pour les clients et les cyclistes de passage.

L’expérience de dormir dans une maison éclusière est assez particulière. En effet, ce qui nous a le plus frappés, c’est la sérénité qui se dégage des abords de ces lieux et la tranquillité qu’inspire le Canal qui s’écoule juste devant la porte. Et pourtant les maisons éclusières sont des lieux de passages. La journée y rythmée par les amarrages des plaisanciers, l’attente de la montée ou de la descente des eaux et leur départ. Ces moments sont l’occasion de rencontres brèves où l’on échange sur le parcours et sur les expériences de navigation.

Peu de réseau, pas de télé, mais de bons bouquins, le bruit blanc du Canal en fond sonore. Nous avons pu profiter de cette nuit au calme pour déconnecter vraiment et nous détendre avant de démarrer une nouvelle journée. Et puis petit point qui ne gâche rien, dormir dans une maison éclusière c’est dormir dans un petit bout d’histoire. En effet, le Canal projeté par Pierre Paul Riquet à la fin du XVIIè siècle est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1996.

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

Après près de 7h00 de marche, l’arrivée à l’écluse et un repos bien mérité ! J’ai choisi cette photo, car elle résume bien le charme de l’atmosphère des maisons éclusière. La vie s’écoule tranquille comme le canal. Le panneau indique le nombre de kilomètre à parcourir avant le prochain arrêt… En attendant c’est l’heure de l’apéro mais nous on tourne à l’eau 😉

Aujourd’hui c’est la fin du mois et qui dit fin de mois dit normalement nouveaux thèmes. Toutefois, depuis quelques temps le rendez-vous s’essouffle et de mon côté j’ai du mal à suivre le rythme. Je réfléchis donc à un nouveau format, bi-mensuel ? mensuel ? en conservant le canevas actuel ? sous la forme d’un carnaval d’articles pour vous donner davantage de visibilité ? Dites moi ce qui vous ferait envie, ce rendez-vous est aussi le vôtre !

À bientôt 😉

Café des voyageurs #29 : rencontres touchantes au coeur du cercle polaire

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : une rencontre touchante

Après la fougue et la passion flamenca la semaine dernière place à la douceur et la tendresse. Au cours de nos voyages, nous mettons un point d’honneur à partir à la rencontre de gens et à profiter des belles surprises que la vie met sur notre chemin. Je pourrais te raconter des tas de rencontres sympathiques, les carnets de voyages de Cuba sont remplies d’anecdotes de ce type, nos étés calabrais ont aussi mis sur notre route de gentils papis et mamies curieux de notre profil de pseudos touristes et toujours prêts à nous faire partager un peu de leur savoir faire traditionnel ou culinaire, mais cette semaine, j’ai envie de retourner en Finlande, te parler de rencontres faites au delà du Cercle Polaire.

Cette semaine je t’emmène

Bon en vérité, notre séjour en Laponie a été une véritable parenthèse enchantée au cours de laquelle nous avons vécu sur un petit nuage. Est-ce l’air pur des terres polaires ? Ou peut-être les grands espaces ? À moins que ce ne soit simplement la solidarité et l’esprit des finnois, je ne saurais vraiment te dire… Mais en l’espace de 5 jours nous avons eu la chance de faire des rencontres qui restent dans notre top 10 d’expériences de voyages mémorables.

J’ai choisi ce lieu car…

La Laponie a fait partie des séjours absolument magiques dont je t’ai parlé déjà quelques fois sur le blog. En effet, c’est un lieu idéal à découvrir avec des enfants et dont les paysages de forêts à perte de vue sont à couper le souffle. La sensation de faire corps avec la nature et de se sentir tout petit face à l’immensité du monde nous a accompagnés tout au long de notre séjour. Et les rencontres que nous y avons faites, comme je te le disais dans le paragraphe précédent ont été à la fois inattendues et mémorables.

Pour nos premières nuits en Finlande, nous avions choisi de dormir dans un mokki, une cabane traditionnelle finlandaise, souvent située près d’un lac ou dans les bois. Sur airbnb, une annonce avait attiré mon attention, un groupement de cinq cabanes à l’ancienne, sans eau courante. Le prix était très correct, j’ai dû payer une centaine d’euros pour 3 nuits. L’idéal pour vivre l’expérience lapone au coeur de l’été. Je n’ai donc pas attendu pour réserver et l’attente pour en arriver à cette étape a été TRÈS longue…

Lorsque nous sommes arrivés aux abords de Pelkosenniemi, une bourgade lapone connue pour avoir enfanté quelque Elvis Presley local, nous avons bifurqué pour découvrir notre petit coin de paradis. Ces jolies cabanes étaient tenues par un couple, qui ne parlaient absolument pas un mot d’anglais, alors autant te dire que le français et l’italien étaient loin de faire partie de leur répertoire. C’est google translate qui nous a permis de communiquer tout au long de ce séjour. Nous arrivions d’une expérience désagréable à Helsinki, qui m’avait contrainte à passer du temps à écrire des mails et à téléphoner aux relations clients d’airbnb et la délicatesse de notre hôtesse qui nous a accueillis avec des tartelettes faites maison, des mots gentils pour les enfants et le poêle du sauna traditionnel déjà chaud pour que l’on puisse aller se détendre nous a touché au plus au point. Tout au long de notre séjour, nos hôtes se sont proposés de nous amener à la pêche, de nous tirer l’eau dont nous avions besoin, nous ont fait partagé leur vie et nous ont raconté, toujours grâce à Google translate, les rudesses de l’hiver lapon. Quitter les lieux avait été pour toute la famille particulièrement difficile, et à en croire le livre d’or de la cabane, tous les hôtes qui sont passé par là ont connu le même ressenti.

Mais il fallait bien quitter les lieux et d’autres rencontres toutes aussi émouvantes nous attendaient encore sur le chemin ce jour là :

  • des rennes : ils sont très nombreux sur le bord des routes lapones, jusque là, rien de bien impressionnant au bout de plusieurs jours dans la région, la rencontre de ces grands cervidés finit par ne presque plus vous impressionner. Toutefois, lors d’un arrêt pipi prêt de la ville de Luotso, nous avons eu la chance de voir arriver un troupeau, parmi lequel vivait un renne blanc. Phénomène plutôt rare dans la nature.
  • le Père Noël : alors certes, visiter à Rovaniemi le village du Père Noël en plein été, manque cruellement de magie. Après plusieurs jours immergés dans la nature sauvage, le retour à la civilisation a été quelque peu compliqué. Certes, le vieux barbu a clairement le sens des affaires et son elfe photographe n’a rien à envier aux gobelins qui tiennent Gringotts quand il essaie de te vendre à la sortie le souvenir de ta rencontre avec le Père Noël. Il faut dire que l’on met les petits plats dans les grands pour vous accueillir dans la majestueuse bibliothèque du Père Noël. Je crois que Wanderlust Dad et moi étions à peu près aussi impressionnés que les Schtroumpfs devant lui. Et puis, quel émerveillement ! J’ai encore l’oeil humide quand je repense à leur sourire, à leur regard pétillant et à leur maladresse face à lui. En plus, il était vraiment bien drôle ce Père Noël, nous entendant parler français, il nous a accueilli dans une langue de Molière approximative mais qui avait le mérite d’exister. Le mini schtroumpf voyant clairement que notre pauvre homme n’était pas très à l’aise, s’est dit qu’il serait peut-être mieux de lui parler en italien (sait-on jamais ?). Et là, c’est le drame ! Allo Houston ! Nous avons un problème, on a perdu le Père Noël ! Quand on regarde la vidéo, on rit encore en voyant le regard de ce brave monsieur vriller des yeux et nous répondre dans un joyeux mélange de langues en espérant que quelqu’un prenne le relais en anglais…

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

Le lendemain de notre visite au village du Père Noël, l’étourderie de notre grand, qui avait oublié sa seule veste (alors qu’il faisait particulièrement frais) chez nos premiers hôtes nous a valu un détour de plusieurs centaines de kilomètres pour aller la récupérer. Là encore, leur gentillesse n’a pas eu de limite, se prêtant au jeu des photos souvenirs, et nous offrant pour la route la bagatelle de près d’un kilo de myrtilles. Là-bas, cela ne représente certes pas grand chose, mais quand tu calcules rapidement le prix d’un kilo de myrtilles bio par chez nous, tu apprécies le geste et plutôt deux fois qu’une. Nous avons eu beau lui expliquer que c’était beaucoup trop, que nous reprenions l’avion le lendemain et qu’il serait compliqué de tout manger dans la soirée, rien n’y a fait. Peut-être avait-elle des gênes de mamma italienne elle aussi ? Et voilà donc comment, pour ne pas gaspiller toutes ces belles myrtilles, je me suis retrouvée, à faire de la confiture au Pôle Nord à partir de bocaux de sauce tomate récupérés des repas des jours précédents, nettoyés et stérilisés. Je t’avoue que cette confiture a une saveur particulière, celle du grand nord, de ses forêts majestueuses et de la gentillesse de nos hôtes.

Thème du 24 février : Insolite

Et vous ? Où nous emmenez-vous cette semaine ?

À bientôt 😉

Café des voyageurs #28 : Flamenco à Séville

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Rouge

Depuis quelques jours, les vitrines des magasins se sont parées de rouge et de coeurs pour célébrer l’amour. Comme tous les mois, le café met à l’honneur une couleur, avec la Saint Valentin qui approche j’avais envie de mettre à l’honneur le rouge. Avec, une telle couleur, j’ai d’abord pensé consacrer un énième article sur Londres, ses bus et ses cabines téléphoniques, puis sur Montmartre et son Moulin Rouge, mais c’est finalement une autre destination chère à mon coeur que j’ai eu envie de te faire découvrir. Nous avions déjà évoqué un brin d’Andalousie littérairement parlant l’été dernier avec La mécanique du coeur de Mathias Malzieu, aujourd’hui on y revient pour mettre à l’honneur la musique et la danse.

Cette semaine je t’emmène

toujours en Espagne, après Barcelone la semaine dernière, nous prenons la direction du grand Sud pour l’Andalousie. Nous avons visité trois des grandes villes de la région il y a une dizaine d’années, avec notre Grand Schtroumpf tout fraichement sorti de l’oeuf. Basés à Ubeda chez de la famille, nous avions rayonné entre Grenade, Cordoue, la cité médiévale de Baeza avant de finir notre séjour à Séville.

J’ai choisi ce lieu car…

Visiter l’Andalousie et y assister à Séville à un spectacle de Flamenco a longtemps fait partie de mon tiroir à voyages. Aussi, ces trois jours dans la ville étaient particulièrement attendus. Nous avons donc visité les incontournables :

  • l’Alcazar et ses merveilleux jardins, qui en plein mois de juillet par plus de 40° offrent une oasis de fraicheur fortement appréciable avec un bébé. À l’époque de notre voyage, le site n’avait pas encore servi de décor à la maison Martell de Dorne pour la série Game of Thrones. Aujourd’hui, si tu es fan de la série et que tu souhaites visiter l’Alcazar tout en découvrant des anecdotes de tournages, des fans tours sont proposés par de nombreux prestataires.
  • la Cathédrale et la Giralda son campanile qui offre une vue exceptionnelle sur la ville. Avec un tout petit chou, comme Grand Schtroumpf l’était à l’époque, le porte-bébé était notre ami pour cette visite. En effet, cette vue magnifique se mérite, et on y accède après avoir grimpé une belle flopée de marches d’escaliers
  • la Real Maestranza et son musée. La tauromachie n’est pas la tradition espagnole que je préfère. Jamais nous n’aurions assisté à une corrida lors de notre passage dans la région mais force est de constater que la tradition est encore particulièrement ancrée. Nous étions aux abords de la Plaza de toros, pour une balade quand nous avons vu affluer de toutes part, avec des glacières sous le bras et des tas de sacs sous les bras. On se serait clairement crus aux abords du Vélodrome un soir de match de l’OM à domicile. C’est là que nous avons compris que c’était un soir de corrida. Les arènes se visitent en journée, ainsi que le musée de la tauromachie et leur architecture mérite qu’on aille y jeter un oeil.
  • la monumentale Plaza de España et le Parque Maria Luisa
  • le marché couvert de Triana. La semaine dernière, nous avions parlé de la Boqueria de Barcelone, quelques temps auparavant, nous avions parlé des halles d’Helsinki. J’aime beaucoup l’atmosphère des marchés couverts en voyage. C’est souvent un endroit où l’on aime flâner et acheter de quoi grignoter pour ne pas faire exploser le budget nourriture du voyage. C’est aussi un lieu de rencontres fort sympathiques et dans lequel on assiste généralement à de jolies scènes de vie quotidienne.

Mais comme je te le disais en intro, il y avait des visites à côté desquelles ont pouvait passer à Séville mais quitter l’Andalousie sans avoir assisté à un tablao flamenco c’était no way. Je sais par des copains qui y sont allés récemment que depuis quelques années, des spectacles de rues se développent aux alentours de l’Alcazar et de la Cathédrale. En ce qui me concerne j’avais vraiment envie de m’asseoir dans le noir et d’assister à un spectacle avec des danseurs et des musiciens professionnels, d’entendre le claquement des zapatos de baile sur le parquet de la scène. Pour cela, nous nous étions arrêtés le temps d’un spectacle au Tablao Alvaro Quintero, situé non loin de la cathédrale. Il avait l’avantage d’offrir des spectacles sans dîner, ce qui nous allait très bien car même si le spectacle était d’une rare intensité et m’a plongée dans une profonde émotion, il n’a pas été du goût de notre chaton des bois, qui avait très peur du bruit et de l’obscurité. Si tu as la possibilité de rester un peu à la fin du spectacle et que tu veux t’essayer à la danse, une initiation d’une vingtaine de minutes est proposée.

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

En une heure de spectacle, différentes formes du flamenco s’alternent, de l’intensité de la Solea aux formes plus légères de la Sevillane ou de l’Alegria. C’était un véritable festival de costumes et d’émotions. En regardant les photos de matin, je me suis rendu compte à quel point le mouvement était intense, au delà du fait que mon appareil photo de l’époque n’était pas très performant sur les photos dans l’obscurité et que beaucoup de photos sont floues. Toutefois, ce qui m’a le plus marquée dans ce spectacle c’est la profondeur des regards des danseurs, la façon dont la musique les habite, la mélancolie, la colère, la concentration, la passion ou la connexion entre les bailarines.

Thème du 17 février : Une rencontre touchante

Thème du 24 février : Insolite

Et vous ? Êtes-vous passés par les tablaos lors des visites à Séville ? Que vous évoque le rouge en terme de destination ? N’hésitez pas à partager vos articles en commentaire.

Chez les habitués du Café, Les voyages de k., nous embarque de l’autre côté de l’Atlantique pour admirer le Golden Gate.

À bientôt 😉

Café des voyageurs #27 : Barcelone gourmande

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Gourmandises

Hier, c’était la Chandeleur, je ne sais pas si de votre côté vous avez mangé des crêpes, mais l’idée a réveillé chez moi un soupçon de gourmandise qui se diffuse tout doucement dans le Café des voyageurs. C’est la deuxième fois que je consacre un article aux gourmandises dans ce café. La première avait été consacrée aux biscuits de Noël calabrais.

Cette semaine je t’emmène

à Barcelone, avec ses tapas, ses churros et sa crème catalane, c’est pour moi un véritable lieu de perdition. Aussi, aujourd’hui je te propose de découvrir quelques lieux de la ville que j’ai beaucoup affectionné lorsque nous y sommes passés en coup de vent il y a quelques années. Étant en plus en ce moment en pleine lecture de L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafòn, j’avais très envie de me replonger dans cette visite éclair et ô combien imprévue.

J’ai choisi ce lieu car…

Barcelone est une ville que j’affectionne beaucoup et que j’avais envie de (re)découvrir depuis longtemps. L’architecture de Gaudi, le Barri Gotic, l’atmosphère de La Rambla font que c’est une ville dans laquelle j’aime me balader. Comme je te le disais en intro, cette visite de la ville était totalement imprévue. Du style, on prend notre vieille Clio le matin pour se rendre à Marseillan-Plage parce que notre cher WanderlustDad avait eu l’idée géniale de vouloir me faire passer des sélections pour un jeu télévisé et à la sortie de celle-ci, il me sort : « Tiens, puisqu’on a fait la moitié du chemin, et si on allait à Barcelone ? »

J’avoue que l’initiative était fort sympathique, mais en plein été, trouver un hôtel à petit budget à 14h00 pour le soir, avec un grand bébé, pas de couches suffisantes pour tenir deux jours, pas de brosse à dents, pas de repas… Le programme s’annonçait sportif. Mais les dieux de Booking ont pour une fois été avec nous et après un bref arrêt de ravitaillement au Carrefour de Narbonne, nous avons finalement pris le chemin de la ville pour une escapade de 2 jours au cours desquels nous nous sommes régalés à nous balader à travers les rues.

En effet, Barcelone est une ville dans laquelle les visites sont particulièrement chères si tu ne les as pas anticipées. Aussi, nous avons admiré la Sagrada Familia, le Parc Güell, la Pedrera depuis l’extérieur, nous avons flâné dans le Parc de la Citadelle et à travers les ruelles du Barri Gotic.

Côté repas et gourmandises, nous en avons pris plein les yeux et les narines entre les étals de La Boquerìa. L’architecture extérieure et intérieure de ce marché couvert valent tout autant le détour que les gourmandises sucrées et salées qui sont proposées aux visiteurs des halles. Puis nous avons découvert le temps d’un apéritif l’ambiance singulière du Bosc de les fades, le café attenant au Museu de Cera. Ce dernier reproduit l’ambiance d’une forêt enchantée peuplée d’elfes, de lutin et de fées. Les consommations sont assez chères mais le décor vaut vraiment le détour si vous affectionnez l’univers heroïc fantasy.

Nous avons pris un super petit déjeuner à l’intérieur du restaurant Farga de Diagonal. Les pâtisseries étaient très fines et là encore le décor est très agréable et nous avons terminé notre visite dans une ambiance de barbapapa et de pommes d’amour sur la colline de Tibidabo. Avec des enfants, la visite de ce parc d’attractions qui ressemble un peu au Linnanmaki d’Helsinki est un incontournable. Situé en périphérie de la ville, on y accède en empruntant le tramway bleu historique puis le funiculaire. Depuis le parvis qui borde la grande roue, le panorama sur la capitale catalane est exceptionnel et vaut à lui seul le déplacement. Des attractions au charme vintage côtoient les manèges à sensations fortes et font qu’il y en a pour tous les goûts, pour les petits comme pour les grands.

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

Tibidabo – Barcelone

Sans conteste, la jolie baraque à barbapapa de Tibidabo. D’une part parce que son look est superbe et d’autre part, parce qu’elle nous ramène à des souvenirs d’enfance 100% régressifs et ça j’adore… Si tu nous suis, tu sais que j’aime les ambiances de fêtes foraines et les manèges qui datent d’un autre temps.

Comme chaque semaine, tu trouveras la galerie complète des photos de notre escapade gourmande à Barcelone sur Facebook et Instagram. Et vous ? Où nous emmènez vo

Thème du 3 février : Gourmandises

Thème du 10 février : Rouge

Thème du 17 février : Une rencontre touchante

Thème du 24 février : Insolite

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? Quels sont tes plus beaux souvenirs ? Moment tant attendu ? Rencontre fortuite ? Paysage spectaculaire qui t’en a mis plein les yeux ? La semaine prochaine, au lendemain de la Chandeleur, le café se fera gourmand. D’ici là, je te souhaite une belle semaine.

À bientôt 😉

Portrait de voyageurs #3 : K. voyageuse et grande lectrice, auteur du blog Les voyages de K.

Nous voilà de retour pour ce troisième article de la série portraits de voyageurs. Après Mélanie, qui voyage seule avec son sac à dos, Magali, qui après de longs séjours à l’étranger a monté une activité de conseil en retour à l’emploi, voici K. qui voyage en famille et comme nous, lit aussi beaucoup et écrit de nombreuses chroniques littéraires.

Ceux qui nous suivent commencent à te connaître un peu, tu es une fidèle du Café des voyageurs, une copine de lecture, mais cet article est le tien alors parle nous un peu de ton parcours de blogueuse, voyageuse et lectrice… 

Bonjour tout le monde !

Alors, par quoi commencer ? Déjà, un grand merci à toi, wanderlustmum13, de m’accueillir sur ton blog. Tu as l’exclusivité, c’est ma première interview 🙂

Bretagne – crédit photo Voyages de K.

Je suis une voyageuse depuis de nombreuses années. Petite, j’ai relativement peu voyagé avec ma famille, et surtout nous sommes restés en France (la frontière suisse et la frontière espagnole, ça compte ?). Mais lorsque je suis devenue étudiante, j’ai eu l’occasion de voyager davantage ; j’ai fait mes études dans 3 villes et régions différentes de France, ce qui m’a notamment permis de (re)découvrir l’Alsace et Paris et sa région. En fait, je crois que ça fait longtemps que j’ai la bougeotte ! J’ai passé une année Erasmus au Danemark, j’ai profité de mes années étudiantes pour voyager en Europe et un peu au Maghreb, au Maroc plus précisément. J’ai ainsi visité plusieurs capitales européennes (Copenhague, Londres, Madrid, Berlin, Bruxelles, Lisbonne, Dublin, Prague). En rencontrant Monsieur F quelques années plus tard, nous avons poursuivi nos voyages en Europe et avons découvert ensemble Genève, Oslo, mais aussi la Crète et Santorin. Deux petites filles sont arrivées il y a quelques années déjà, à 5 ans d’intervalle. J’avoue que le rythme des voyages s’est un peu espacé dans un premier temps, car à 3 ou 4 c’est parfois plus compliqué de voyager. Mais maintenant que les filles sont suffisamment grandes pour que l’on puisse continuer nos découvertes en famille, c’est plutôt la Covid qui a freiné nos envies ces derniers temps.

C’est en revenant de notre road trip en famille dans l’ouest américain que je me suis enfin décidée à créer le blog Voyages de K. C’était important pour moi de partager notre expérience car ce sont les guides de voyage et les blogs relatant l’expérience d’autres familles qui nous ont permis d’organiser notre road trip en toute liberté. Il est important pour nous de voyager sans contrainte, en organisant nous-même nos voyages. La seule fois où on est parti en voyage organisé, c’était à deux, en Crête, dans un hôtel en formule all inclusive ; on a testé, mais ce n’est pas du tout ce qui nous correspond. Le cadre était magnifique, mais l’idée de rester une semaine au même endroit n’est tout simplement pas pour nous (pour le moment du moins) !

Enfin, en ce qui concerne la lecture, je ne saurais dire depuis quand ma passion est là. Depuis toute petite il me semble, avec le Club des cinq, Fantômette, Alice, les fables de la Fontaine, … D’ailleurs, ma fille A suit le même chemin pour la lecture … Alors oui, en devenant maman mon rythme de lecture a considérablement ralenti mais, en 2020, je me suis remise avec grand plaisir à lire régulièrement. A un moment où nous étions en post-confinement et où il a fallu que je m’occupe l’esprit, la lecture était toute trouvée !


Comme nous, tu voyages avec ta petite troupe, parmi toutes les destinations que vous avez traversée, quelle est celle que vous avez préférée ? 
Le grand canyon – crédit photo Voyages de K.

Sans hésiter, l’ouest américain ! C’est le premier grand voyage fait à 4, et sans doute pas le dernier sur ce continent ! L’une de nos filles ayant eu 3 ans l’an dernier, on n’a pas eu l’occasion de faire beaucoup de voyages à 4 à l’étranger pour le moment (seulement les USA et la Belgique). A 3, on avait également visité la Suisse et l’Espagne. En 2020, on avait prévu le Portugal pendant les vacances d’été et Stockholm à la Toussaint, mais on a dû annuler pour les raisons que vous connaissez.


Comment choisissez-vous vos destinations dans la famille K. ? 
Londres – crédit photo Voyage de K.

Disons qu’on a une liste d’endroits où on aimerait aller (Stockholm, Lisbonne, New York, la Floride, retour dans l’ouest américain, retour à Londres en famille, Rome, …) et on essaie de piocher dedans, selon le temps prévu, le moment de l’année où on peut avoir des vacances en commun (si on peut, on évite de partir en été à l’étranger) et bien sûr le budget, les projets personnels du moment et les opportunités. Dans la famille K., il me semble que rien n’est figé, tout est possible !


Et après, quand tout ça sera fini, quelle est la destination qui vous fait rêver ?
Joshua Tree National Park – crédit photo Les voyages de K.

Je crois que quand tout cela sera fini, on retournera aux Etats-Unis car d’autres villes nous attirent énormément et nous appellent ;). Dans l’immédiat, on pense aller (comme prévu initialement) en Suède et au Portugal.

 
En attendant de pouvoir repartir à l’aventure, tu proposes chaque semaine de nombreuses chroniques littéraires. Comment choisis-tu les livres dont tu parles sur le blog ? 
Direction Oslo pour K, grande fan de thrillers nordiques – crédits photos Voyages de K.

Je lis beaucoup de livres en fonction de l’actualité littéraire, sachant que j’aime surtout les thrillers et les polars, les histoires qui se déroulent à l’étranger et font voyager, mais que je peux choisir un livre « feel good » ou une romance de temps en temps. Je suis quelqu’un de curieux, et hormis ce qui est fantasy, fantastique ou SF, qui n’est pas ma tasse de thé, il me semble que je lis un peu de tout, y compris des livres de développement personnel.


Quels sont tes livres préférés sur la thématique du voyage ? 

Hormis les guides de voyage, dont j’ai une petite collection à la maison, je me rends compte que je ne lis pas tant que cela sur cette thématique. Je pense notamment à un livre qui m’a fait beaucoup voyager ces derniers temps, La théorie des poignées de main. Comme je le disais, je privilégie les livres dont l’histoire se déroule à l’étranger ou alors, a contrario, dans un endroit que je connais bien en France.


Tu as lancé un challenge sur ton blog, le Booktrip en Europe, pour voyager par les livres, tu veux bien nous en dire plus ? 

Lorsque j’ai proposé ce challenge cet été, c’était encore le début de mon blog. La présentation du challenge est ici. L’idée était de prévoir sur une année (d’août 2020 à juillet 2021) un parcours de 12 pays ou destinations à travers l’Europe, correspondant à la nationalité de l’auteur du livre et/ou au lieu de l’histoire ou de l’intrigue, idéalement dans le même ordre que pour un road trip. L’occasion de découvrir de nouveaux auteurs et éventuellement de faires des lectures communes, comme c’est désormais le cas avec toi wanderlustmum13. D’ailleurs, merci pour ta participation active à ce challenge 🙂 Le mois de janvier correspondant à la moitié de ce parcours, je pense proposer prochainement un bilan partiel de ce challenge, avec des visuels plus élaborés au passage (j’ai un peu progressé depuis août ;).


As-tu déjà une idée du prochain pays où tu souhaites nous emmener? 

Pour le challenge Booktrip en Europe ? Et bien, je pense plutôt vous emmener dans deux endroits différents en janvier, car je n’ai rien lu pour le Book trip en décembre… Ce challenge m’a permis de constater que je lis finalement en grande majorité des auteurs américains, français et anglais. Avec mes lectures, j’aimerais partir dans le sud en début d’année, en Italie et en Espagne. Je pense que la fin du challenge va être compliquée, car il va me manquer des auteurs dans certains pays européens (dans l’est). D’ailleurs si vous avez des idées !?


Le blogging voyage et le blogging littéraire sont assez différents, en quoi pour toi l’un complète-t-il l’autre ? 

Pour moi, ce n’est pas si différent que cela. La lecture permet de s’évader, de se changer les idées voire de visiter sur le papier d’autres lieux. Lorsque j’ai prévu de partir en voyage j’achète un ou deux livres sur le pays, le must étant de lire sur place un livre dont l’histoire se déroule dans le pays que l’on est en train de visiter (avec la playlist et tout et tout). J’ai créé mon blog au départ pour le voyage, mais je ne voyage pas suffisamment pour ne parler que de cela, ne travaillant pas non plus dans un domaine proche (je suis dans les RH). Donc effectivement, le blogging voyage et le blogging littéraire se complètent bien pour moi (comme pour toi il me semble !), ils permettent tous deux de belles découvertes !


Dernière petite question avant la carte blanche, si on veut retrouver tes chroniques et tes lectures où peut-on le faire ?

Vous pouvez retrouver mes chroniques dans la rubrique lecture de mon blog Voyages de K. Pour les catégories particulièrement étoffées, comme celle des Thrillers et romans policiers par exemple, j’ai créé une page dédiée où vous pouvez retrouver tous les articles par ordre alpha des auteurs de romans. Vous pouvez les retrouver également sur mon compte Babelio, plus récemment sur ma page Facebook, et certains livres sont sur mon compte Instagram. Je commence à avoir beaucoup de chroniques et j’essaie donc une organisation plus optimale sur le blog.


Carte blanche, c’est à toi 🙂 

Merci beaucoup à toi wanderlustmum13 pour toutes ces questions. Désolée pour le délai, car cela a été (beaucoup) plus compliqué que prévu de trouver le temps de t’apporter des réponses … D’ailleurs, je serais curieuse de lire tes réponses à ces mêmes questions ! 🙂

Avoir rejoint la blogosphère m’a énormément apporté, j’aime beaucoup échanger avec toi et avec les autres bloggeurs rencontrés sur la toile.

Sinon, le mot de la fin ? Prenez bien soin de vous, laissez faire la vie, elle vous réserve forcément de belles surprises. J’aime l’expression « après la pluie vient le beau temps », car effectivement, à certains moments difficiles de la vie on ne va voir que le côté négatif mais il y a tant de belles choses dans la vie… Continuez à lire, à voyager, à photographier, à vivre, à sourire, car quoi qu’il arrive il y a toujours de l’espoir !

Merci à toi pour ce passage par chez nous et pour nous avoir fait l’honneur de cette première interview. À très bientôt pour une nouvelle lecture commune ou une contribution au Café des voyageurs.

On se retrouve en fin de mois pour un nouveau portait de voyageurs.

A bientôt 😉

Café des voyageurs #23 : À travers les bois de l’abbaye à l’église russe de Sylvanès

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Vert

Bonne année à vous les habitués du Café des voyageurs ! En ce début de 2021, je vous présente donc mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. J’espère que ce nouveau chapitre sera pour vous plein de jolies découvertes, qu’elles soient tout prêt de chez vous ou à l’autre bout de la planète… (Quoi ?!? On peut toujours rêver, non ?)

Comme chaque mois, le premier café est consacré à une couleur. Aussi, pour démarrer l’année sous les meilleurs auspices, j’avais envie d’une couleur pleine de vibrations positives et d’espoir. C’est donc le vert qui est à l’honneur aujourd’hui.

Cette semaine je t’emmène

En Aveyron, dans le village de Sylvanès, découvrir l’église russe qui veille sur la forêt depuis 1993. Une randonnée, dont le tracé est disponible sur l’application visio rando ainsi que sur le site, décrit une boucle au départ de l’Abbaye et permet de découvrir cette petite merveille tapie dans la forêt. Elle est accessible pour les familles sur une grosse demi-journée. Après avoir visité l’abbaye, on quitte la route en suivant le tracé jaune qui balise le chemin et on s’enfonce dans la forêt. La première partie du trajet grimpe un petit peu, mais à la faveur de l’été, la cueillette des mûres sur le bord du chemin peut motiver les petits pieds fatigués. Au sortir de la forêt, on gagne un plateau qui offre une vue merveilleuse sur la vallée. Cet dans un écrin de verdure que l’on découvre donc l’église orthodoxe, perdue au milieu des arbres.

L’espace d’un instant, on a l’impression de se téléporter au coeur des pays slaves avec ces sapins à perte de vue et les coupoles qui s’élèvent au milieu de la forêt. Pas la moindre trace d’activité humaine si ce n’est la route qui a permis d’acheminer jusqu’ici chaque pièce de cette église hors du commun.

J’ai choisi ce lieu car…

C’est ma petite pépite de l’été dernière. J’avais repéré cette balade sur une campagne de pub sur Facebook de l‘office du tourisme de l’Aveyron qui proposait de voir faire le tour du monde à travers les paysages de l’Aveyron. Elle est toujours sur la page d’accueil. Connaissant l’intérêt de WanderlustDad pour la culture orthodoxe, je suis donc partie à la recherche d’informations sur cette petite église et la randonnée qui permet de la rejoindre. Nous l’avons testée en plein mois d’août lors de notre road trip entre Auvergne et Aveyron et sommes tous tombés sous le charme pour des raisons différentes de cet endroit.

En plus de la balade, qui est absolument formidable, ce lieu est un magnifique témoignage de tolérance et d’amitié religieuse entre les peuples. Un joli conte venu du froid qui est raconté dans un reportage d’une petite demi-heure et proposé aux visiteurs de l’abbaye et que je vais vous restituer tout de suite.

Au début des années 90, le Père André Gouzes et Michel Wolkowitsky, mettent à l’honneur la Russie dans le cadre du Centre des Rencontres Spirituelles et Culturelles de l’Abbaye de Sylvanès. Une dynamique d’échanges se créée entre la communauté de l’abbaye de Sylvanès et celle de l’évêché de Kostroma, situé à 350 km au Nord Est de Moscou. De ses rencontres répétées en Russie ou en France, nait une belle amitié. Petit à petit germe donc l’idée d’offrir un lieu, tout prêt de l’Abbaye de Sylvanès pour la communauté orthodoxe auvergnate. Un mécène, est trouvé en la personne d’un frère de l’Abbaye de Sylvanès et donne le feu vert à ce projet complètement fou.

C’est alors que commence l’aventure de cette petite église, construite dans les steppes de Russie avec le savoir faire des charpentiers locaux. Assemblée une première fois là-bas, avant d’être intégralement démontée, convoyée par la SNCF jusqu’à Millau et en camion jusqu’au cirque de Sylvanès. Comme un puzzle, elle y est ensuite remontée en respectant les techniques traditionnelles par les charpentiers russes qui l’ont conçue et des ouvriers de la région, renforçant encore plus les liens entre les deux groupes.

À l’intérieur, nous avons été accueillis par un prêtre orthodoxe qui nous a proposé de découvrir l’histoire que je viens de te raconter. Nous avons pu profiter de l’atmosphère recueillie de l’église, sur fond de choeurs religieux et découvrir la somptueuse iconostase de cette chapelle venue du bout du monde. Même sans être croyant et pratiquant, ce lieu dégage une aura de sérénité et de paix assez rare, qui font oublier la grimpette en forêt, le dénivelé de la descente, puis la remontée jusqu’à l’église.

Voilà donc une rando et un site qui pourrait très bien figurer dans le guide Voir le monde sans quitter la France de chez Hachette que j’ai découvert en librairie récemment et dont je vous parlerai bientôt.

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

L’église russe de Sylvanès – Aveyron

Attention challenge… Une photo pour toute la balade, avec les merveilles de l’église ? Compliqué tellement la balade est jolie et la découverte de l’église a été une expérience inattendue. J’avais volontairement choisi, avant de la découvrir en vrai, de ne pas regarder l’intérieur de l’église pour préserver l’effet de surprise. Aussi je fais le choix, de ne pas mettre de photo de l’iconostase et de l’intérieur pour te laisser l’opportunité de la découvrir en vrai ou d’aller en rechercher des photos sur le net.

Si je ne devais en choisir qu’une, je choisirais sans conteste, celle de la découverte du paysage, au sortir de la forêt. Après une immersion dans le calme et la verdure, dans une semi obscurité et à la fraîche pour un plein mois d’août, on retrouvait le soleil et on apercevait pour la première fois les coupoles de l’église. De ce point là, le chemin est encore long, il reste encore une bonne heure de marche avec des enfants, mais on a déjà l’impression de toucher au but et de commencer à déballer lentement un précieux cadeau.

Sur notre page Facebook, retrouve plus de photos de la balade et viens nous raconter ce que tu en as pensé.

Thème du 13 janvier : Street Art

Thème du 20 janvier : Vertige

Thème du 27 janvier : Un merveilleux souvenir de voyage

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? On se retrouve la semaine prochaine pour parler de Street – Art et je pense t’emmener du côté de chez moi.

À bientôt 😉

Café des voyageurs #22 : Découvrir les illuminations de Noël à Londres

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Lumières

Pour clôturer cette année ô combien combien sombre, j’avais envie de lumières dans la nuit et que ce dernier café des voyageurs de 2020 ait comme un air de fête. Alors place aux lumières et décorations de fêtes !!!

Ce café des voyageurs et l’avant dernier article du notre défi de fin d’année.

Cette semaine je t’emmène

À Londres, parce que nous y étions encore à cette date il y a 3 ans. Pendant les fêtes la capitale du Royaume Uni se pare de mille feux… Tu trouveras les plus belles à :

  • Regent’s street
  • Oxford Street
  • Carnaby Road,
  • Harrods,
  • Le Winterwonderland de Hyde Park
  • Leadenhall Market
  • Et j’en passe

Londres pendant les fêtes de fin d’année à une atmosphère vraiment féérique. De nombreuses patinoires sont installées à travers la ville à proximité des sites touristiques (Hyde Park, Museum d’histoire naturelle, Tour de Londres et Winterwonderland…). Si tu as un peu de chance, la neige s’invite même à la fête pour ajouter de la magie à l’ambiance « noëlesque » des lieux.

J’ai choisi ce lieu car…

Voir les lumières de Noël à Londres faisait partie des courts séjours qu’il me tenait à coeur de réaliser. Je n’avais visité la capitale anglaise qu’une journée marathon lors d’un voyage scolaire en primaire dont je ne gardais comme souvenir qu’une interminable visite du British Museum et un pique nique à base de sandwich triangle dans Hyde Park au cours duquel, on a passé plus de temps à embêter les pigeons qu’autre chose. Du côté de WanderlustDad, Londres était loin d’être en pole position dans la liste de ses envies de voyages, lui proposer d’agrémenter la visite de la ville d’un peu de magie de Noël (et mes yeux de chat de Shrek…) ont fini par le convaincre…

En matière de loupiotes, ils ne font pas les choses à moitié Outre-Manche, chaque grande artère, chaque quartier a son esprit. Nous nous sommes concentrés sur les grandes rues commerçantes dans le cadre d’une virée shopping, nous avons profité de la tombée de la nuit à Camden. En farfouillant sur internet à la recherche d’infos pour boucler l’article, je suis tombée sur le site Londres Secret qui répertorie les plus belles illuminations de Noël de Londres. Autant te dire que si nous devions y retourner en période de fin d’année, nous ne manquerions pas celles de Covent Garden, de Greenwich et de Seven Dials qui ont l’air particulièrement cosy et romantiques.

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

Carnaby Street Christmas Carnival – 2017

Londres brille de partout à cette période, il n’est pas une rue, un grand magasin, un musée qui ne soit pas décoré pour Noël. Regent’s Street et Oxford Street sont un véritable festival d’ampoules. Toutefois, celles que j’ai préférées, de très loin, sont celles de Carnaby Street.

Il semblerait que chaque année la thématique soit différente. Fin 2017, l’ambiance était tropicale et complètement décalée pour un carnaval de Noël avec palmiers, perroquets et fleurs de tiaré. En 2019, l’océan était mis à l’honneur et dauphins et baleines accueillaient les visiteurs. Cette année, il semblerait que ce soit la musique de Queen qui ait inspiré les créateurs des folles lumières de Carnaby Street.

C’était très amusant de découvrir des illuminations de Noël qui sortent vraiment de l’ordinaire. Sans compter qu’au bout des arches de lumière de Carnaby Street se situe le magasin Liberty, véritable temple pour les amatrices de couture, tricot, déco. C’est d’ici que viennent les fameux imprimés Liberty. Chaque étage regorge de trésors de tissus colorés et de collections de boutons de toute tailles et forme. Sans être forcément un as de la machine à coudre, le magasin vaut le détour pour son ambiance et son architecture. Moins clinquant qu’Harrods, il y a règne une atmosphère vintage et chaleureuse so Downton Abbey qui contraste totalement avec l’atmosphère humoristique et moderne de l’extérieur.

Sur notre page Facebook, retrouve plus d’ambiance de Noël londonienne avec des photos de Leadenhall Market, Regent’s Street, des Studios Harry Potter et leur grande salle décorée pour l’occasion 😍

Thème du 6 janvier : Vert

Thème du 13 janvier : Street Art

Thème du 20 janvier : Vertige

Thème du 27 janvier : Un merveilleux souvenir de voyage

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ?

À bientôt 😉

Comment faire de ton carnet de voyage l’indispensable de ton aventure ?

J’ai dû commencer à écrire des carnets de voyages vers 10-11 ans. À l’époque, mon carnet venait du Disney Store, avait une couverture en plastique protégée par un gros bébé dalmatien. J’y consignais le programme succinct de nos journées en vacances.

Avec le temps, je me suis prise au jeu de l’écriture, du dessin, de la photo. J’ai découvert les carnets magnifiquement illustrés de Titouan Lamazou, ceux de Sylvain Tesson dans Géographie de l’instant et d’autres encore qui entre deux voyages alimentent l’envie de s’évader. J’ai aussi commencé à organiser moi même les voyages et très vite, le carnet s’est imposé comme un indispensable pendant le voyage mais aussi dans sa préparation… À mi chemin entre bullet journal (BuJo pour les intimes) et journal de bord. Dans les quelques lignes qui vont suivre, je te propose de découvrir mon organisation avec quelques piste. Bien sûr, elle est personnelle mais si tu souhaites de lancer et que tu ne sais pas par où commencer, voici quelques propositions d’entrées.

Avant de partir

Je t’en ai déjà parlé dans cet article sur l’organisation. En matière de voyage, je préfère m’y prendre très à l’avance et ce pour pouvoir étaler les dépenses et pas le retrouver à chercher dans le stress un hébergement à la dernière minute.

Si certains font des tableaux sur Excel ou sur Pinterest, affichent l’avancée de leurs préparatifs avec des petites notes et des images affichées au mur ou des marques pages dans des guides, j’ai besoin de tout avoir sur papier. Écrire me permet d’avoir les idées claires sur l’endroit où je vais et ce que je vais y trouver et de rassembler les idées trouvées sur les multiples guides qui trônent dans mon salon.

Avant de partir je note donc régulièrement l’avancée des préparatifs dans le carnet. Allez viens je t’emmène faire un tour dans ses onglets.

Index

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C’est certainement la partie la plus importante si tu ne fonctionne pas de façon linéaire dans l’organisation de ton voyage… En effet, tu vas peut-être en fonction du planning d’organisation que tu te fixes, réserver une partie des transports ce mois-ci parce que Kayak te dit que c’est la période la plus favorable pour acheter ton billet d’avion. Et tu réserveras peut-être ton train, ton VTC ou tes locations de voitures plus tard quand ton budget te le permettra. Par contre, tu vas peut-être continuer à avancer sur certains points plus administratifs de ton voyage, ou plus culturel, tu vas peut-être ajouter des lieux ou des activités à ta liste d’envie en fonction de tes lectures, de tes découvertes sur le net…

Dans cet index, pense à faire apparaître chaque rubrique et numérote tes pages pour pouvoir t’y retrouver rapidement. Il n’y a rien de plus énervant que de passer des heures à retrouver cette information super importante que tu as noté mais dont tu ne te souviens plus à quelle page…

Retro planning

Un retro planning pour ne rien oublier…

L’aventure ne commence pas le jour J. Pour organiser ces belles vacances, comme tu ne passes peut-être pas par une agence mais que tu te débrouilles tout seul comme un grand, tu ne peux pas payer tes hébergements, transports, activités en plusieurs fois. Il faut étaler les dépenses et le temps nécessaire aux recherches. C’est là que le rétro-planning entre en jeu… Première étape, faire la liste de toutes les choses que tu dois faire pour organiser ton voyage. Deuxième étape, les organiser par ordre de priorité. Troisième étape, le consulter régulièrement pour ne rien oublier.

À me lire j’ai l’impression d’être une personne adulte, responsable et franchement très organisée, alors que dans la vraie vie, j’ai plutôt tendance à procastiner, faire les choses dans l’urgence et poster mes échéances dans la dernière seconde de la deadline… Mais en voyage, clairement, c’est le genre de choses que tu ne peux pas te permettre.

Petit exemple, bien sûr le rétro planning est très variable en fonction de la destination. Voici à titre d’exemple ce que tu pourrais mettre dans ta liste…

  • M – 8 : Réservation des billets d’avion
  • M- 7 : Détermination de l’itinéraire et réservation des premiers hébergements
  • M-6 : Réservation des hébergements en Laponie
  • M-2 : Réservation des locations de véhicules
  • M-1 : Réalisation de la liste d’envies familiale
  • J-15 : réservation du parking de l’aéroport
  • J-7 : Point matériel photo, linge, valise pour pouvoir compléter en fonction des besoins
  • J-2 : Valises

Budget

C’est LE nerf de la guerre et le point important sur lequel il faut garder un oeil pour éviter de manger des patates pendant la préparation du voyage et au retour… Clairement, établir un budget prévisionnel pour chaque poste et le noter dans un tableau au fur et à mesure de tes achats.

Les formalités administratives et les numéros utiles

C’est la partie la moins drôle mais à laquelle on ne coupe malheureusement pas. Pour moi elle doit apparaître dans les premières rubriques. Vu que l’on a pioché en règle générale dans plusieurs guides pour construire le voyage et qu’une fois sur place, on a tendance à ne plus les consulter pour se laisser porter par les rencontres et l’instant, il faut que l’on garde ailleurs que sur nos portables les numéros de téléphones utiles en cas de besoins, (proches, mais aussi ambassades, consulats etc…). Dans cette onglet, je fais aussi le point sur les démarches administratives, demandes de visa, assurances voyages, carte européenne d’assurance maladie…

La liste d’envies

Wish list du voyage

Sa place dans le carnet peut varier mais à mon sens, il est super important qu’elle apparaisse avant l’itinéraire puisque c’est elle qui va le contraindre. Chez nous cette fameuse liste se fait sur la base d’un conseil de famille. En général, on a déjà commencé à parler un peu de la nouvelle destination aux enfants. Ils ont des idées de choses qu’ils aiment faire en vacances et qui peuvent se faire partout : randonner, visiter un musée, faire une balade à vélo ou à cheval, aller à la pêche, manger une spécialité… Je note tout. De mon côté, si j’ai déjà, commencé à potasser la tour de Pise de guides qui a envahi le salon, je propose aux garçons quelques lieux avec des photos… Et on commence à voir comment on peut mettre ensemble les idées de tout le monde pour construire l’itinéraire et affiner le budget (si certaines expériences sont trop chères mais semblent incontournables, on profite aussi de toutes les bonnes occasions pour augmenter le budget). Pour notre voyage à Londres qui avait lieu pendant les fêtes de fin d’année par exemple, la visite des Studios Harry Potter était mon cadeau d’anniversaire et certaines expériences étaient des bons cadeaux obtenus à Noël).

L’itinéraire

À vos cartes, près partez… Quand tu pars peu de temps et que tu prévois un circuit. L’itinéraire est un point clé. J’aime beaucoup l’avoir de façon visuelle avec la carte mais aussi avec une partie texte avec les lieux, le nombre de jours et le nombres de kilomètres entre chaque étapes pour pouvoir ensuite prévoir mes parties suivantes et passer vraiment aux choses sérieuses, le transport et l’hébergement.

Transports

C’est là qu’il faut centraliser toutes tes réservations : train, avion, bateau, transferts en tous genres, véhicules de location… Au fur et à mesure de l’organisation du voyage, tes réservations s’accumulent soit sur ta boite mail, soit dans un dossier sur l’ordinateur. Pour chaque déplacement l’onglet transport permet d’un coup d’oeil de retrouver :

Date / Lieu de départ /Heure de départ / N° de vol ou train / Numéro de réservation (à rappeler en cas de litige, de modification ou d’annulation) / Heure d’arrivée (histoire d’avoir une estimation pour la poursuite de l’organisation de ta journée et donner un ordre d’idée à tes proches au cas où)

Si en général, je retiens plutôt bien les dates et heures, de départ, je fluote les numéro de train et de vol pour qu’ils me sautent au yeux.

L’hébergement

En ce qui concerne l’hébergement, j’essaie de le faire coller avec la liste d’envie, mais aussi le budget. Pour chaque étape, je fais apparaitre le nom de l’hébergement, l’adresse, le prénom de l’hôte sur airbnb, le numéro de téléphone, le numéro de réservation et le site par lequel je suis passée pour réserver afin de le retrouver plus rapidement en cas de besoins dans mes mails.

À lire, à voir, à écouter

À voir, à lire, à écouter

C’est la partie la moins technique et la plus sympa… Dans cette partie, je liste les livres, les guides, les films, les émissions ou les morceaux à écouter avant de se lancer dans le grand voyage. Si tu suis le blog, tu sais à quel point le voyage n’est pas qu’un moment de vacances mais une véritable expérience culturelle. Dans mon carnet, j’ai donc un petit onglet, écrit à la main qui rassemble les titres de bouquins à acheter ou à emprunter, un peu dans l’esprit de ma Booklist Finlandaise, de celle sur Cuba qui est en cours de préparation depuis quelques temps mais sur laquelle je cale en terme de lecture pour les enfants ou de celle sur Londres pour laquelle j’ai tellement d’idées que je me demande comment tout faire rentrer dans un article et qui devraient toutes les deux arriver pendant les vacances de Noël .

La valise de Dorothée

En plus de la check list familiale accrochée au frigo que je coche scrupuleusement au fur et à mesure de l’avancée des bagages, je garde une copie dans le carnet pour pouvoir l’avoir au retour.

Sur place

Sur place, le carnet me sert essentiellement de mémoire pour les différentes étapes. Lorsque l’on part dans un pays où l’on n’a pas accès à internet de façon constante, il est vital. L’itinéraire les documents sont aussi sauvés sur mon portable, mais n’étant jamais à l’abri d’une panne de batterie, le carnet dans sa version old school reste pour moi une valeur sûre. J’y ai gardé les infos des guides que je n’ai pas voulu emporter pour éviter de charger les sac à dos et les suggestions des articles trouvés sur pinterest, alors autant te dire que c’est un peu mon doudou et que je ne le quitte jamais. Tu remarqueras d’ailleurs sur la photo suivante que les couvertures en prennent souvent pour leur grade. L’encre des dessins peut baver car mouillée par la pluie, les tickets déjà collés tendent à se faire la malle à force d’être manipulé, mais comme dirait l’autre, « C’est le jeu ma pauvre Lucette ! »

Même si une grande partie du voyage y est consignée, il est rare que j’y écrive dedans alors que l’on est en route. Je peux y dessiner, y glisser des traces de nos visites, tickets, cartes de visites de restaurants ou d’hôtel, fleurs ou plumes que je coince entre ses pages, ou les photos prises à l’instax de nos rencontres ou des moments top. En effet, je suis trop attachée à ce que le carnet soit la mémoire du voyage en famille pour écrire sur le coup, d’une part parce que le temps manque souvent et qu’écrire le carnet de nos journées prend énormément de temps. D’autre part, la fatigue et les émotions contradictoires sont souvent mauvaises conseillères en matière d’écriture. Aussi je préfère prendre des notes rapides, sur mon portable pour garder en mémoire les activités, les rencontres, les musiques, les odeurs, quelques sensations sous la forme de mots clés et y revenir une fois rentrée.

Si nous avons eu la possibilité d’embarquer dans ma trousse de la colle et une paire de ciseaux, certaines soirées peuvent être consacrées à la décoration de la couverture du carnet que je prends la plupart du temps en kraft marron ou noir. Dans tous les cas, les garçons ont toujours des crayons aquarellables qui trainent et je garde précieusement les dessins ou les écrits qu’ils peuvent faire pendants les temps morts pour illustrer les doubles pages.

Et après…

Carnets work in progress…

C’est la partie qui me prend le plus de temps, mettre de l’ordre dans les idées, écrire, recopier les notes prises, les transformer en phrases, coller les photos, les tickets d’entrées, les billets d’avion, les anecdotes et les recettes pour que le carnet devienne la mémoire du voyage. Pris dans la folie du spectacle, cette phase peut s’étirer sur plusieurs mois, voire plusieurs années étant donné que d’autres voyages viennent entre temps se caler, pour lesquels il faut démarrer de nouveaux carnets.

J’ai toujours du mal à terminer un carnet. Laisser le carnet de voyage en suspend signifie qu’il y a encore des choses à raconter, des histoires à mettre en image ou en mots. Mettre le point final à un carnet, cela signifie que l’aventure est réellement terminée, qu’il faut quitter les lieux et qu’il ne reste plus, de ce projet que les souvenirs glissés entre les page du cahier.

Si te lancer dans l’expérience du carnet te tente, reste connecté, et n’hésite pas à suivre nos actualités… Je te proposerai bientôt une sélection de cahiers et carnets qui se prêtent bien à cette activité.

Toi aussi tu es un accro des carnets ? Comment fais-tu le tien ? Es-tu plutôt écrit ? Photo ? Scrap ? Dessin ? Je serais ravie d’en discuter avec toi en commentaire et d’aller voir tes réalisations si tu en proposes toi aussi sur ton blog ou ton insta…

À bientôt 😉

30 idées cadeaux pour les petits voyageurs

La semaine dernière, je te proposais un article avec une sélection de jeux autour du thème du voyage. Cette semaine, j’avais envie de te proposer une sélection de cadeaux utiles pour tous les budgets pour faire plaisir à nos petits voyageurs. Alors si tu es en panne d’inspiration pour un présent à déposer sous le sapin ou à offrir pour un anniversaire, voilà qui devrait peut-être te tirer d’affaire. Qui sait ? Certaines de ces idées viendront peut-être alimenter ton kit de survie en voyage. En attendant, n’hésite pas à le mettre au chaud sur Pinterest…

Pour s’évader dans leur chambre entre deux voyages

Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels.com
  • Un planisphère à gratter
  • Un globe terrestre
  • Du matériel géographique Montessori. Il y en a une chouette sélection sur Tangram Montessori
  • Un puzzle de monument et si ça ne te rend pas fou, pourquoi pas un Puzzle 3D.
  • Un abonnement à une revue voyage. National Geographic Kids, Geo Ado, ou Mini mondes, il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts.
  • L’atlas ou le jeu Cherche et trouve géant autour du monde publié chez Auzou. Dans ce livre très grand format, chaque double page est consacrée à un continent. Truffé de détails et plein d’humour, les Schtroumpfs quand ils étaient plus petits pouvaient passer des heures à rechercher les dessins en bas de page sur la grande image.

Pour s’équiper et être au top en voyage

  • Une valise de qualité pour les accompagner jusqu’au bout du monde. On le sait, les bonnes valises, durables, coûtent particulièrement cher. Alors pourquoi ne pas profiter des fêtes pour investir dans un cadeau utile ?
  • Un bon sac à dos. Petits, impossible d’enlever à GrandSchtroumpfs son sac à dos Zoo de SkipHop et à MiniSchtroumpf son Eastpak Orbit, à moins que tu ne trouves ton bonheur chez Cabaia ou Fjallraven. En choisissant bien ton modèle et en misant sur des marques de qualité, le sac pourra les suivre pendant plusieurs années.

Pour être au plus près de la nature

Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels.com
  • 50 aventures à vivre avant d’avoir 13 ans. Parce que voyager ce n’est pas forcément partir au bout du monde mais c’est être prêt à partir à l’aventure, voici un petit guide à proposer à ceux qui déjà petits ont l’esprit baroudeur.
  • Une paire de jumelles
  • Une loupe pour observer les petites bêtes de près, et une boussole pour ne pas perdre le Nord.
  • Un appareil photo, un vrai à eux et rien qu’à eux. Il en existe maintenant des modèles compacts pas très chers et ils sont toujours ravis d’immortaliser le monde à leur hauteur.
  • Une clé de détermination… Je te vois déjà froncer le sourcil me demandant quelle mouche m’a encore piquée avec ces noms bizarre… Si dans la famille tu as des enfants curieux des plantes et de la cueillette, leur proposer un livre qui leur permettra de reconnaître les végétaux qu’ils croisent peut être sympa. Je t’en propose quelques unes ici.
  • Un atlas des animaux
  • Un appeau pour imiter le bruits des oiseaux et pouvoir les observer
  • Et pour les plus grands pourquoi pas un petit couteau suisse pour construire des cabanes et se la jouer Castor Junior dans les bois. Victorinox propose un modèle pour les enfants avec lame à bout arrondi.

Pour les petits artistes voyageurs

  • Un cahier de dessins et des crayons. Certains préfèreront la modalité effaçable, avec le Carnet Jaq Jaq, nous on préfère garder les dessins on privilégie donc les carnets de croquis et les crayons aquarellables.
  • Une palette d’aquarelle, un peu d’eau, un pinceau et le tour est joué.
  • Des livres de coloriage à thème voyage
  • Des stickers ou des tampons pour personnaliser leurs carnet

Pour ne pas s’ennuyer pendant le voyage et s’envoler dans l’imaginaire

  • La Lunii. Je t’ai déjà parlé à maintes reprises de cette boite à histoires créée et maintenant fabriquée en France. Elle nous accompagne dans tous nos gros déplacements. De plus, en ajoutant quelques packs d’histoires, tu peux t’envoler vers Londres, Madrid, Paris, les États Unis, l’Afrique ou l’Écosse ou bien écouter des histoires en 9 langues, ou insérer grâce au tout nouveau Studio Lunii, les histoires préférée des enfants dans la Lunii.
  • Un lecteur MP3. Si tu n’as pas envie d’écouter pendant des heures l’intégrale du top des tout-petits et de sortir de la voiture en chantant à tue-tête « Cerf, cerf, ouvre moi, ou le chasseur me tueras ! », c’est un chouette cadeau à faire aux enfants et accessoirement à toi-même.
  • Un casque pour enfant, de ceux qui régulent le volume pour éviter d’abîmer leurs jolies petites oreilles.

Pour ceux qui ont déjà un voyage en prévision

  • Une guide pour enfant ou un documentaire sur leur future destination

On le sait, une fois arrivé sur les lieux de villégiature, avec la nouveauté et les multiples perspectives qui s’ouvrent devant eux, il est parfois difficile de faire des choix ou de s’en tenir au budget fixé. Alors dans cette catégorie, je te propose une série d’idées de bons pour à utiliser en voyage et qui permettront aux petits loups de penser à toi en sur place et de revenir de voyage avec des petits bonus inoubliables.

  • Une entrée dans un parc d’attractions
  • Une visite originale
  • Une entrée dans un parc animalier
  • Une entrée au musée ou une place de spectacle
  • Un goûter dans spécial dans un salon thé ou un repas au resto
  • Ramener un souvenir dans un magasin de jouets de la ville…

Tu peux allonger la liste à ta fantaisie…

Alors que glisseras-tu sous le sapin pour tes petits voyageurs ? N’hésite pas à partager d’autres idées en commentaires.

A très vite 😉