15 idées d’activités gratuites ou presque à faire partout et tout le temps en voyage en famille

En voyage, soyons honnêtes, le budget conditionne souvent les activités choisies. Si le passage à l’Office de tourisme révèle parfois de bonnes surprises te proposant des visites d’ateliers ou de musées à faire sans bourse délier, je te propose dans cet article une petite liste d’activités à faire en famille, inspirées de mon expérience de sorties scolaires, de L’art de Voyager sans partir loin et de How to be an explorer of the world de Keri Smith, une autrice artiste que j’aime beaucoup et dont je t’ai déjà parlé ici, avec Saccage ce carnet. Prêt ? C’est parti…

Tu trouveras à la fin de cet article 2 grilles de bingos à proposer aux enfants pour gagner un petit plaisir : tour de manège, glace, ciné…

À faire partout

1 – Jouer les chasseurs de trésors

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Géocaching, ce nom ne t’évoque peut-être rien si tu es un Géomoldu, comprendre un non pratiquant du Geocaching. Le principe est simple, s’adonner à un jeu de pistes à partir de l’application Geocaching, qui te propose de te géolocaliser et de trouver des caches dissimulées dans la ville ou en pleine nature. Une façon sympa et gratuite d’explorer la ville ou la campagne avec un but motivant pour les troupes. À la fin, le trésor reste en place pour les futurs chercheurs mais on a le plaisir de noter nos trouvailles sur le logbook de la cache et de le partager avec les autres Geocacheurs. On l’a testé et validé plusieurs fois, à Toulouse, le long du Canal du Midi, et près de chez nous. Si tu veux en savoir plus, je te propose d’aller faire un tour sur leur site. Je suis sûre que si tu te lances, tu trouveras sûrement des caches insoupçonnées à proximité de chez toi.

Si l’idée de télécharger une appli et d’utiliser des satellites pour trouver des Tupperware cachés dans la ville ou la nature ne t’inspire pas, la version old school, papier crayon fonctionne aussi. Les offices de tourisme en proposent souvent. Mais pourquoi ne pas en construire une toi même en fonction des centres d’intérêts de ta tribu et de vos envies.

2 – S’arrêter pour dessiner un paysage qui nous plait

Photo de Melissa sur Pexels.com

Un parc, le bord d’une rivière, un banc qui donne sur le plus beau monument de ta destination. Voilà une activité sympa à faire pour se poser quelques temps quand on sent la fatigue pointer le bout de son nez. Tout le monde sort son carnet de voyage, ses crayons ou ses aquarelles et roule ma poule, on croque ce qu’on voit, et on échange. Ça marche à tous les âges, ça fait de beaux souvenirs pour le carnet de voyages et ça permet de soulager les petits pattes engourdies par la marche.

3 – Faire une carte sonore

Si le dessin n’est pas du goût de ta famille, tu peux aussi t’installer dans un coin, tranquille ou pas, sortir un carnet et un crayon et faire la carte sonore des bruits que tu entends. Je faisais souvent cette activité lors des sorties scolaires avant le goûter histoire de calmer ma horde. Le principe est simple. Prendre une feuille au format paysage. Tracer les diagonales et faire un gros point à l’intersection de ces dernières. Ça va ? J’ai perdu personne pour l’instant ? L’intersection de ces deux diagonales représente le point ou vous êtes. Pendant le temps que vous choisissez d’écouter ce qui se passe autour de vous, tout ce que vous entendrez à devant vous sera noté en haut de la feuille, tout ce que vous entendrez derrière vous en bas de la feuille, tout ce que vous entendrez à votre droite à droite et à votre gauche à gauche. C’est toujours bon ? Vous êtes toujours là ?

Maintenant, faites silence pendant quelques minutes et notez ou dessinez ce que vous entendez dans la bonne case. Les oiseaux, le vent, l’aboiement d’un chien, le passage des voitures, la sonnerie d’un portable, les conversations de joggers, le klaxon d’un vélo, la sirène des pompiers, les cloches des vaches…. Vous serez surpris de comparer vos résultats…

Variante possible : faire une carte olfactive

4- Glaner des souvenirs pour la boîte à trésors du voyage

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Tickets de bus, plans de la ville, dépliants touristiques, cartes de visite de restos, jolis petits cailloux, coquillages, plumes, feuilles, petites fleurs, les enfants ont souvent tendance à ramasser toutes sortes de choses sur le bord du chemin en voyage. C’est l’occasion soit de les garder pour leur faire une boite à trésors, soit d’en faire une jolie création artistique. En rentrant, ils seront ravis de se replonger dans les petits souvenirs de leur aventures et qui sait, peut-être les faire découvrir à la famille et aux amis.

5 – Interviewer un habitant

Photo de Ketut Subiyanto sur Pexels.com

Je vois ton sourcil prendre une forme circonflexe. Non, il ne s’agit pas de te prendre pour Jean-Yves Lafesse et faire un micro-trottoir avec les passants dans la rue, mais simplement de prendre le temps de discuter, avec un artisan, un serveur, une personne qui sur le pas de la porte semble avoir envie d’engager la conversation quand tu te balades dans un village… S’intéresser à leurs parcours, aux lieux qu’ils aiment, à la vie en dehors du cadre touristique. Grâce à ces rencontres et ces moments d’échanges, nous avons découvert des personnalités attachantes : A. à Remedios, Filippo à Rauma en Finlande, qui nous a permis de découvrir le site dont je te parlais dans l’article du Café des Voyageurs sur l’été indien, ou encore Valerie, maître enlumineur à Conques qui nous avait fait découvrir son chef d’oeuvre, partager sa passion et ses expériences sur le chemin de Compostelle. On garde toujours en général de très beaux souvenirs de ces rencontres et on en repart riches de belles idées pour la suite du voyage.

6- Mettre les doudous et les jouets à l’honneur

Alerte : les gladiateurs Playmobil sont sortis des arènes

Quand on voyage avec des petitous, les doudous, poupées et autres jouets sont bien souvent de toutes les visites alors pourquoi ne pas leur offrir aussi leurs photos souvenirs. Lorsque j’avais encore ma classe en maternelle, je me baladais partout où l’on partait en voyage avec la mascotte de la classe, le Loup de la célèbre série d’Orianne Lallemand et Éléonore Thuillier. Je sortais donc régulièrement Loulou de mon sac pour le prendre en photo devant la tour Eiffel, devant un bus rouge, devant la Tour de Pise, avec l’impression de ressembler à Armelle, baladant le Nain de Jardin du père d’Amélie Poulain. À la maison, les petits se régaleront de raconter les aventures du doudou et pourquoi pas d’en faire un roman-photo…

Avec des plus grands, pourquoi ne pas mettre en scène des playmobils ou des légos. Le large choix de thématiques proposées par ces marques permet de se plonger dans à peu près toutes les époques et de nombreux lieux touristiques. Les prendre en photo en décors réels peut-être une super activité pour monter un film ensuite et n’oubliez pas de prendre des photos des coulisses du reportage pour le making-of, c’est aussi particulièrement drôle… Je te laisse en juger avec quelques photos que nous avons faites à Nîmes et près du Pont du Gard avec des Playmobils romains et gladiateurs.

7- Monter tout en haut du point culminant du lieu et observer le panorama

Photo de Maxime Francis sur Pexels.com

Nous parlions de vertige en début d’année dans le Café des Voyageurs. Malgré le fait que cette sensation soit particulièrement désagréable pour moi, nous passons très souvent un moment de nos vacances à grimper les escaliers d’une tour ou à gravir des collines. Prendre de la hauteur nous permet de pouvoir admirer la région sous un autre angle et repérer des sites à visiter ou au contraire, retrouver ceux que nous avons déjà pu découvrir. Outre le dépassement de soi, plus ou moins intense selon la hauteur du point choisi, ce type de visite est souvent l’occasion de faire un bilan sur le voyage…

8 – Faire la liste de tous les animaux rencontrés dans la journée

Voilà une activité qui peut occuper et passionner les plus petits des schtroumpfs. Les nôtres adoraient ça quand ils étaient petits et l’avantage, c’est que cette activité marche aussi bien à la ville qu’à la campagne ou à la montagne. On peut choisir de repérer de vrais animaux ou des faux, de partir à la recherche des traces qu’ils ont laissés (plumes, empreintes, mues si l’on veut rester soft et que l’on ne souhaite pas dans un premier temps se lancer dans une enquête à la manière de La petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête). Alors on ouvre grand les yeux, les oreilles et son nez et c’est parti…

Plutôt en ville

9- Partir à la recherche de l’art dans la rue

Je te vois déjà me dire qu’en France les musées sont loin d’être gratuits et qu’aller voir les trésors de l’Histoire de l’Art en famille peut assez vite représenter un budget considérable. Je ne peux que te donner raison. Cependant, laisse-moi te suggérer un bon plan si tu es amateur de chef d’oeuvres gardés bien au chaud entre les murs des musées. En France, les musées et monuments nationaux sont gratuits pour les enfants toute l’année et pour toute la famille les premiers dimanches du mois. Bon à savoir si tu passes par Paris à cette occasion.

Toutefois, l’art ne se résume pas à ce qu’il y a dans les musées. Une balade en ville est particulièrement propice à parler sculpture, architecture, musique comparer les styles, chasser les formes et les graphismes… Si tu nous suis depuis quelques temps, tu sais que l’on adore découvrir au détour d’une balade des oeuvres de Street Art. Nous t’avons déjà parlé d’Invader. Nous t’avons emmené dans les rues du Panier à Marseille. Chacun de nos voyages est l’occasion de retrouver un artiste international déjà rencontré ou de découvrir des créateurs du cru. On s’amuse alors à photographier ces petites pépites qui viennent apporter de la couleur à nos carnets de voyage et puis si l’occasion se présente, à jouer avec les oeuvres pour se mettre en scène dans des photos rigolotes. On peut aussi passer un moment à écouter un musicien, regarder des danseurs ou des mimes présenter leur spectacle de rue.

10 – Faire le marché

Acklam food market, quartier de Portobello à Londres

Quoi de mieux pour se plonger dans l’ambiance d’une ville ou d’une région que de faire le marché ? Les marchands qui t’apostrophent pour te vendre leur marchandise. Toi qui te laisse tenter par ces jolis beignets typiques à peine sortis de la friteuse ou par ce fromage qui pourrait offrir un moment de béatitude à Jean Pierre Coffe. Je ne sais pas toi mais c’est une activité que l’on aime beaucoup placer au programme de nos voyages car elle nous permet de nous familiariser avec les accents, les couleurs, les odeurs et de découvrir les spécialités locales. Qui plus est, voilà qui nous permet d’allier l’utile à l’agréable : faire les courses pour maîtriser le budget repas surtout s’il est serré et découvrir la culture culinaire de notre destination. Alors, tu l’auras compris, qu’ils soient couverts ou à ciel ouvert, on apprécie ces balades animées dans les allées des marchés et en plus, cette activité nous offre une transition parfaite avec la suivante…

11 – Faire un pique-nique

Après avoir passé une heure à sentir et voir toutes ces bonnes choses défiler sous nos yeux, et fait quelques emplettes évidemment, on a faim. Pour éviter d’exploser le budget alimentaire pendant les vacances, le pique-nique est souvent notre ami. Toutefois, outre le côté économique et le côté pratique qui nous permet de ne pas passer deux heures au resto et de continuer à profiter de la ville, on aime beaucoup cette petite pause en pleine nature ou sur un banc à observer les passants.

12 – Trouver un décor de cinéma ou de littérature

Alice’s à Londres, la célèbre boutique de Mr Grubers dans Paddington

L’année dernière, j’avais partagé tout un article qui invitait à visiter Londres à travers le prisme des héros du 7eme art ou des grands romans qui lui servent de décor. Chez nous les Schtroumpfs adorent se retrouver dans un cadre qui leur rappelle leurs héros préférés. Voilà comment tu te retrouves avec des petits, à écouter et à chanter à tue-tête la musique de Shaun le mouton à travers les Lacs du Connemara ou la BO de Luca le dernier Disney lors de ton voyage dans les 5 Terres ou encore à chercher l’une des horcruxes dans les falaises de Moher. Et voilà comment avec des plus grands, tu visites Naples en mangeant des sfogliatelle à la recherche des héroïnes de Serena Giuliano et Elena Ferrante, le Paris du Da Vinci Code ou les décors de Fast and furious sur le Malecòn de La Havane. Je m’arrête là, parce qu’en vérité, cette section pourrait être sans fin, mais je crois que tu as compris le principe.

13 – Jouer le programme d’une journée au hasard

Aller où tes pas et tes rencontres vous portent ? Cela t’est déjà arrivé au cours d’un voyage d’avoir une journée avec 0 plan ? Une journée où rien n’est prévu et où tout ne sera que surprise ? Dans L’art de voyager sans partir loin, de nombreuses expériences sont proposées en utilisant ce principe. Se laisser guider à distance par des amis via les réseaux sociaux, jouer la journée au dé, laisser le choix du parcours aux enfants ou à ton compagnon à quatre pattes, voilà quelques possibilités pour découvrir ta destination d’une autre façon.

Ces journées non écrites, nous ont amenés à partir à la découverte de sites suggérés par les locaux ou trouvés complètement par hasard avec le plaisir de Champollion posant les yeux pour la première fois sur la Pierre de Rosette. Attention toutefois si tu choisis de te laisser guider par les enfants, l’expérience gratuite pourrait basculer très vite dans une virée shopping digne d’un roman de Sophie Kinsella ou une folle débauche d’achat de friandises et de tickets de tours de manège… Alors tenté ?

14 – Suivre une ligne de transports de bout en bout

Ça y est, l’heure du crime est arrivée. Ils ont mal aux jambes, ils sont fatigués, ils besoin de se reposer mais il est encore trop tôt pour rentrer… Le bus touristique est, comme à son habitude exagérément cher pour une famille de 4 alors pourquoi ne pas en profiter pour découvrir le réseau de transport de ta destination ? En général, les Schtroumpfs adorent prendre les transports en commun, s’asseoir dans le bus ou le tram et voir défiler le paysage devant eux ou découvrir les noms rigolos des stations de métro et les scènes de vie quotidienne qui s’y passent. Alors arrête toi à l’arrêt le plus proche, grimpe dans le premier bus qui passe et laisse toi guider à travers la ville jusqu’à son terminus.

15 – Rappeler sa bulle de bonheur du jour

Photo de Markus Spiske sur Pexels.com

C’est une activité que les Schtroumpfs nous demandent souvent en voyage pour débrieffer des découvertes et des émotions de la journée. En effet, les journées, sur un voyage et notamment à l’étranger sont souvent intenses et pleines de nouveautés. Le moment où l’on se retrouve à table ou le moment où l’on va se coucher sont souvent l’occasion de partager notre bulle de bonheur du jour, ce moment que l’on a particulièrement aimé, qui nous a rempli le coeur et que l’on gardera longtemps dans nos souvenirs de voyages. C’est en général un joli moment d’échange. Je ne te cache pas qu’il arrive que parfois la journée ait été dure pour l’un d’entre nous et il n’y en a pas du tout mais cela nous permet d’en discuter et de revoir le programme du lendemain pour que tout le monde y trouve son compte. Souvent, ces moments sont très différents et cela nous permet de nous refaire le film de la journée en revoyant s’envoler une flopée de petites bulles colorées. Et puis il est des journées de grâce où tout le monde a eu le même coup de coeur. On se glisse alors avec joie tous les quatre dans cette bulle immense qui a fait de la journée qui vient de s’écouler un moment magique que l’on a envie de prolonger en partageant nos ressentis.

Nous voilà à 15, bien sûr, la liste n’est pas exhaustive. N’hésite pas à partager en commentaire les activités gratuites que tu aimes faire avec ta tribu. Comme promis en intro, voici les grilles de bingos prêtes à l’emploi pour occuper ta petite famille en voyage sans trop dépenser.

J’espère que ce premier article voyage depuis très longtemps t’a plu. Si c’est le cas, n’hésite pas à le partager où à le garder au chaud sur Pinterest.

À bientôt 😉

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Si on voyageait en jouant ? Plus de 30 jeux autour du voyage.

Cher Père Noël, cette année, comme on a été bien sage et que l’on ne peut pas voyager, j’ai bien envie de te proposer dans cette nouvelle série d’articles pour le mois décembre quelques idées à te proposer pour continuer l’aventure depuis la maison et sous différentes formes.

Depuis le début du blog, je t’ai beaucoup parlé lecture, mais dans la famille, on ne dit jamais non à une soirée-jeux. Aujourd’hui, place donc au jeu !!! Et pour sortir des traditionnels Monopoly City Editions. Et comme j’avais très envie d’en parler tout en soutenant les petits commerçants et les indépendants, j’ai invité ma grande copine Agnès, animatrice pour Oika Oika en Isère.

« Oika Oika, comme la chanson de Shakira ? »

Oui, j’avoue. J’ai un peu, beaucoup, fait ma lourde quand elle m’a dit là où elle travaillait. Ça arrive rarement souvent, tu commences à me connaître… Mais qui aime bien châtie bien. Alors elle m’a tout expliqué, et je dois dire que j’aime beaucoup le concept. Mais peut-être en as-tu déjà entendu parlé si tu es un fidèle des émissions économique du dimanche soir sur M6…

{Jingle Capital, voix off de Julien Courbet} Oika Oika est une société de vente à domicile spécialisée dans le jeu. Jeu de société, jeu de création, jeu de manipulation pour les tout-petits, jeu de plein-air, le catalogue de Oika fluctue de saison en saison. Le principe est le même que pour les boîtes en plastique dont le nom commence par un T.

Comment ça marche ? Dans une vie idéale post-covid, vous préparez un bon goûter. Vous organisez une réunion chez vous avec des amis, vous invitez Agnès ou l’une de ses collègues près de chez vous qui arrive avec son coffre plein d’une sélection de ses chouchous et vous les testez le temps d’une après-midi ludique avant de décider ceux qui rejoindront votre collection. En tant qu’hôte ou hôtesse, vous cumulez des points qui vous permettront de choisir des cadeaux. Bref c’est une chouette manière de faire fonctionner l’économie locale et de favoriser le développement de petits éditeurs de jeux.

{retour plateau} Et maintenant place à Agnès, qui spécialement pour le blog My Wanderlust Family a préparé une série de sélections thématiques spéciales voyage…

{On me dit dans l’oreillette, qu’on n’est pas sur à la télé, mince…}

Voyage dans l’imaginaire

Sélection voyage et imaginaire

Pour commencer, Agnès nous propose un voyage dans l’imaginaire.

Dans la Wanderlust Family, on est déjà conquis par quelques uns des jeux de cette sélection.

En grands fans de Disney, comme tu as pu le voir ici, ou encore là-bas, on ne pouvait pas passer à côté de soirées jeux autour des Villainous, à défaut de pouvoir aller les rencontrer chez la souris à grandes oreilles. Nous avons déjà testé la boite de base, de ce jeu sorti l’année dernière chez Ravensburger, et avons hâte de découvrir les nouvelles missions que vont nous proposer Hadès, le Docteur Facilier et la Méchante Reine dans cette édition violette.

Comme tu le sais, on aime aussi beaucoup les histoires, la magie des images et des mots. Dans ce registre là, Dixit, avec ses cartes illustrées avec force magie, est un véritable voyage dans l’imaginaire des contes et des histoires.

Toujours dans ce registre, avec Imagidés, c’est à vous de raconter une histoire. Mais attention, ce sont les dés qui vous guident, et ça peut très vite partir dans tous les sens, mais c’est tellement drôle… L’avantage de ce jeu, c’est que l’on peut choisir la longueur de la partie en utilisant plus ou moins de dés selon l’âge des participants, de jouer à l’oral ou à l’écrit afin de faire participer toute la famille.

On aime aussi beaucoup MimToo, que l’on a testé dans sa version Disney. C’est particulièrement drôle. Un jeu sympa à sortir après les repas pour les fêtes.

Des jeux à glisser dans sa valise pour s’amuser en famille

Les jeux font partie de notre kit de survie pour voyager sereinement. Je t’avais parlé de quelques uns de ceux que l’on glisse dans les sacs à dos des Schtroumpfs.

Ici Agnès nous en propose quelques uns…

Des jeux pour petits et grands à glisser dans la valise.

Nous on est fan de Bananagrams, sous toutes ses formes, banane verte pour les petits, banane jaune pour les grands. Bien plus fun, dynamique et portatif que le Scrabble…

En voiture Simone…

On a tous pendant notre enfance passé des heures à jouer au 1000 bornes et envoyé des tas de crasses au voisins pour le laisser sur le bord de la route.

Dans sa sélection transport, Agnès nous emmène, en bateau, en avion, en train et en tapis volant. Il ne vous reste plus qu’à choisir votre moyen de transport. À moins que vous ne préfériez vous la jouer Phileas Fogg et sauter de l’un à l’autre…

Sélection Transports

De cette sélection, nous n’avons testé que Les aventuriers du rail, qui se décline en multiples versions pour nous faire voyager partout en Europe et dans le monde. Si les parties sont plutôt longues, il en existe une version Express et une version Junior pour les plus petits. Le principe, construire la voie qui reliera les deux villes qui figurent sur votre carte mission. Un excellent moyen de découvrir la géographie en s’amusant (Maîtresse sors de ce corps…).

Envie de balader en Asie ?

Voici trois petits jeux, pour aller du Japon à la Chine. Nous n’en avons testé aucun de ces trois, mais, nous aimons beaucoup Ninja Academy, sorti chez Iello. Un tout petit jeu d’ambiance ou toute la famille peut se défier autour d’épreuves d’adresse, d’agilité et de concentration.

Observer, découvrir, rencontrer

Dans cette dernière sélection pour les plus petits, Agnès, nous propose de partir à la rencontre de la nature pour apprendre en jouant.

Le dernier et non des moindres : Kosmopolit

Ce jeu là, avant même de sortir était une aventure. Le principe, créer un outil de médiation scientifique (arrête de dire des gros mots…) autour des langues du monde par le biais du jeu. Il a donc été conçu par un éditeur lyonnais, les jeux Opla, en collaboration avec les chercheurs du Laboratoire Dynamique du Langage. L’idée, travailler dans le restaurant le plus cosmopolite du monde et accueillir les commandes des clients dans leur langue maternelle. Pour créer le matériel et les supports, les concepteurs du jeu ont enregistré des locuteurs natifs partout dans le monde afin de familiariser les joueurs à la diversité des langues sur les 5 continents, mais aussi en France avec les langues régionales.

On voit là, qu’Agnès me connaît bien, et qu’elle a su taper dans le mille. Avec mes études de linguistique générale, c’est exactement le genre de jeu que je sens que je vais adorer… C’est plutôt une façon sympa de s’entrainer à passer commander en finnois, en neguidale ou en letton pour ton prochain voyage, non, qu’en penses-tu ?

Il ne me reste plus qu’à remercier Agnès d’avoir bien voulu nous accorder un peu de temps pour nous présenter ses chouchous et réaliser ces jolis visuels. Si certains jeux vous intéressent, n’hésitez pas à aller faire un tour sur sa boutique en ligne et faire sa connaissance. J’espère vous avoir donné quelques idées pour voyager de façon ludique ou de jouer en voyageant et qui sait, peut être d’en retrouver quelques uns sous votre sapin ?

N’hésitez pas à nous partager en commentaire vos jeux préférés sur ce thème.

Prenez soin de vous.

À bientôt 😉

Café des voyageurs #9 : en forêt

La valle del Fiume Argentino

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

L’été est définitivement parti, ça y est, l’automne a pris ses quartiers. Après avoir consacré la semaine dernière un café des voyageurs sur les couleurs flamboyantes que l’on voit apparaître dans nos jolies forêts, et vu que le temps est idéal en ce moment pour aller s’y balader. Je te propose cette semaine d’aller faire une petit tour dans les bois.

Cette semaine, je t’emmène…

Dans mon deuxième chez moi, en Italie du Sud. Je te propose de venir admirer le paysage que je vois tous les matins en ouvrant mes volets quand je suis en vacances et de découvrir la Valle del Fiume Argentino. Cette vallée qui débute dans le village d’Orsomarso dans la province de Cosenza, fait partie du Parc National du Pollino. Avec sa rivière cristalline et sa faune et sa flore préservée, elle est l’un des joyaux de la région.

J’ai choisi cet endroit car…

Malgré sa popularité locale, c’est un endroit qui ne figure pas sur les guides touristiques à l’international, et c’est peut être tant mieux, car cela en fait un site à peu près préservé en dehors des quinze jours qui entourent le 15 août, où là, mieux vaut ne pas y mettre les pieds si tu souhaites visiter la forêt en toute tranquillité.

Orsomarso est un village perché de la côte Nord de la Calabre. Fondé au Moyen Age, il a longtemps été isolé du reste de la région et a su garder ses airs de petite crèche, son dialecte et ses traditions intacts. En te promenant dans ses ruelles tu trouveras tout ce qui fait le charme du Sud de l’Italie : des enfants qui jouent au foot dans les traverses, des mémés vêtues de noir assises sur le pas de leur porte qui font la conversation tout en enfilant des poivrons ou en écossant des fèves, des pépés assis sur un banc très occupés à regarder tous ceux qui passent, ou à jouer aux cartes au bar, des autels dédiés à la vierge, à Sainte Anna ou aux saints médecins Côme et Damien… Bref, le Sud de l’Italie comme on l’imagine et comme je te l’ai déjà raconté dans certaines de mes chroniques littéraires. Le dimanche, tu y sentiras sûrement l’odeur della pasta al forno, ou de la parmiggiana. Mais quel que soit l’endroit où tu regardes, tu seras entouré de verdure.

La Valle del Fiume Argentino est le point de départ de nombreuses randonnées accessibles à toute la famille. En remontant le lit de la rivière tu trouveras d’abord des potagers familiaux, puis un arboretum où à la naissance de chaque enfant, les gens du village plantent un arbre, une cascade, de petites fontaines creusées ça et là par des forestiers, un jardin des plantes officinales.

Nous connaissons l’endroit par coeur mais nous ne nous lassons pas d’y observer les changements de la nature et de découvrir les espèces que la vallée accueille. Renard, loups, sangliers, rapaces nocturnes et diurnes, reptiles, et scarabées de toutes sortes, les enfants prennent un réel plaisir à être à l’affut des traces laissées par les animaux et à observer et à apprendre à reconnaître les plantes. Tu pourras allègrement faire de ta balade en forêt un vrai moment d’apprentissage. Attention toutefois, comme dans tout parc national, la cueillette est interdite.

Il ne faut que quelques kilomètres à pieds depuis le village pour rejoindre le refuge et la forêt profonde où jadis, les brigands puis les résistants contre le fascisme se réunissaient. Tu trouveras ça et là dans la forêt des cabanes et des bergeries abandonnées, témoin du passé agricole de ces bois. Ce lieu n’est donc pas uniquement, une merveille de la nature mais fait partie intégrante de l’histoire de la jeune Italie. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la forêt d’Orsomarso, ainsi que quelques recoins du village ont été choisis par Danny Boyle et Simon Beaufoy pour en faire le décor de la série Trust, diffusée sur Canal. Je n’ai pas encore eu l’occasion de la voir, mais je me souviens de l’effervescence dans le village à l’annonce de l’arrivée d’une équipe de tournage américaine. C’était vraiment chouette de voir toute cette mobilisation autour de ce projet.

Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?

Cette photo a été prise en plein mois d’août alors qu’il faisait une chaleur à tomber, sous la canopé, il faisait bon et frais. Ce jour là, nous nous étions enfoncés dans la forêt pour une randonnée à la recherche d’un château en ruine.

J’ai choisi cette photo car il y a tout : l’eau qui bruisse et que j’entend de ma fenêtre, les fougères et la mousse. Elle respire la sérénité .

Thème du 7 octobre : Rose

Thème du 14 octobre : Pour les grands et les petits

Thème du 21 octobre : Animaux

Thème du 28 octobre : Halloween

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine

À bientôt 😉

Et si on allait se faire une petite cueillette ?

Photo de Maria Lindsey Multimedia Creator sur Pexels.com

Activité nature, zéro déchet et hautement pédagogique, si il est une sortie qui ne coûte pas cher mais qui peut rapporter gros comme dirait l’autre, c’est bien la randonnée cueillette…

Bien plus motivante pour nos bouts de choux que la randonnée classique pendant laquelle tu entends à chaque fois au bout de quelques minutes de marche les sempiternels : « Je suis fatigué(e) ! » « J’ai faim ! » « Maman quand est-ce qu’on arrive ? » et pour les plus petits, le merveilleux « Ze veux les bras ! », elle s’adapte à tous les âges et à toutes les saisons et qu’elle permet de voir la nature évoluer tout au long de l’année. Et ça, comme dirait Jean-Marc Généreux « j’achète ! ».

Alors tu vas me dire que c’est peut être compliqué, que tu ne connais, rien aux plantes, que tu vis en ville et que la campagne n’est pas accessible pour toi… Dans cet article nous te proposons donc quelques conseils pour démarrer des petites cueillettes en famille.

Avant de partir à l’aventure

Prépare le terrain

Si on pouvait interviewer nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs, ils nous diraient que la cueillette peut être une activité à risque. Et je ne parle même pas des champignons, avec lesquels je ne m’aventure pas, puisque je ne les connais pas. En effet, certaines plantes peuvent se ressembler comme deux gouttes d’eau mais avoir des propriétés radicalement différentes. Aussi, si tu ne veux pas faire la une des faits divers et te la jouer comme Christopher McCandless dans Into the wild ou être quitte pour une bonne intoxication alimentaire, renseigne-toi en amont sur ce que tu peux trouver sur les chemins de ta région.

Tu trouveras sûrement un site internet qui fait état des plantes comestibles que tu peux trouver près de chez toi. Sinon, il existe de nombreux petits guides ou applications qui t’apprendront par le biais de photos à reconnaître les plantes et baies que tu pourrais rencontrer.

Chez nous, on utilise pour la version papier, Cueillette en famille de Dave Hamilton. Il est assez bien fait pour une première approche de la cueillette. Après une première partie pleine de conseils pratiques, il propose un guide des plantes au fil des saisons, des idées de recettes et des conseils pratiques pour reconnaître chacune d’elles et éviter les faux-amis. Tu peux aussi utiliser un guide d’herboristerie ou un herbier, qui te donnera, en plus de la description précise des plantes, un aperçu de leurs propriétés. En général, les rayons des libraires et des bibliothèques sont assez bien fournies sous cet aspect là.

Wanderlustdad plus high-tech que moi s’est aussi abonné à un certain nombre de chaînes YouTube, avec des tutos pour reconnaître les plantes dans leur environnement. Son chouchou, le chemin de la nature et sa chaîne.

Pour la version numérique, carrément plus pratique à avoir dans ta poche pendant ta balade, tu peux faire confiance à iNaturalist, Plantenet ou Seek.

Le principe est simple, tu trouves une plante, tu la prends en photo dans l’application et elle recherche celle qui pourrait être l’heureuse élue dans sa base de données. Veille à prendre ta photo de suffisamment près pour que les détails apparaissent mais avec suffisamment d’informations sur le feuillage par exemple pour permettre au logiciel d’éliminer les sosies. Des suggestions te seront proposées, classées par ordre de probabilité, regarde bien les deux ou trois premières et informe toi sur chacune d’elle et pense à vérifier aussi les origines des suggestions pour éliminer de fait celles qui ne peuvent pas se trouver par chez toi. Quoi qu’il en soit, garde toujours à l’esprit la règle d’or :

si tu as le moindre doute, surtout ne touche pas !

Choisis bien ton lieu

On peut faire de la cueillette partout, en ville comme à la campagne ou en montagne. L’essentiel étant de bien choisir ton spot comme disent les surfeurs. Avant de partir, vérifie que la cueillette est autorisée sur le lieu où tu envisages d’aller. Pas de cueillettes dans les zones protégées. Si tu as le feu vert des autorités pour prélever des végétaux, veille à ce que l’endroit où tu cueille ne soit pas trop près de la route, que les animaux ne soient pas trop nombreux à venir y faire leurs besoins et que les sources de pollutions soient plutôt loin et puis lance toi allègrement seul ou avec ta tribu.

Fais un point sur tes besoins

Maintenant que tu sais reconnaître quelques plantes, fais un point sur celles dont tu pourrais avoir besoin, envie, pour tes tisanes, tes petit-déjeûner, tes desserts, pour tes salades ou tes omelettes. Partir en cueillette sans avoir forcément une idée en tête, c’est prendre le risque de s’éparpiller et de confier aux enfants une mission trop large pour laquelle ils seront perdus. Mieux vaut partir à la recherche d’une ou deux plantes qu’ils sauront vite reconnaître que d’essayer de les sensibiliser à la diversité de la forêt… C’est déjà compliqué de tout retenir quand on est adultes, alors pour eux, c’est encore pire.

Prépare ton matériel

La checklist pré départ est presque finie. Tu as mis tes baskets et il ne te reste plus qu’à préparer le matériel.

  • Un petit panier pour chaque enfant, ça évitera les disputes…
  • Des petits sacs en papier kraft ou en tissu pour partager les récoltes
  • Un grand panier
  • Un petit couteau ou des ciseaux
  • Ton guide de cueillette ou ton portable avec les applis dont on a parlé plus haut
  • Pourquoi pas une loupe
  • De bonnes chaussures pour patauger dans la gadoue
  • Et tout ce que tu as l’habitude de prendre en temps normal lorsque tu pars en randonnée…

Sur place

Raconte leur les plantes

Malheureusement, de nos jours, les enfants reconnaissent plus vite les logos des marques que les plantes et leurs fruits. Ayant accompagné de nombreux enfants en plus des nôtres dans la nature, je peux te dire que j’ai pu avoir quelques surprises, comme la fois où, en pleines collines marseillaises, un petit bouchon de 5 ans m’appelle tout excité en criant : « regarde, j’ai trouvé une noix de coco », la noix de coco en question était en fait une pigne de pin, je te rassure malgré le réchauffement climatique, les cocotiers ne poussent pas encore sous mes latitudes… Je t’avoue avoir eu envie de m’asseoir par terre et de pleurer, parce que nous n’étions pas loin de chez lui, et que personne jusqu’à présent n’avait pris le temps ou la peine de lui montrer ce qu’était une pigne de pin.

En ce qui nous concerne, même si ils commencent à bien connaître les plantes et qu’ils nous interrogent volontiers sur elles, on prend toujours le temps avant de commencer une cueillette de leur rappeler leur mission spéciale du jour et de faire un arrêt devant ladite plante pour rappeler comment on la reconnait,

  • Observer la plante, ses feuilles, ses fleurs, ses branches : quelles sont leurs formes ? leurs couleurs ? sont-elles lobées ? ont-elles des rainures ? Comment sont les nervures ? Mes amies enseignantes en maternelle vous remercieront de cet apport de vocabulaire parce que clairement là-dessus, elles ont souvent des moments de solitude lorsqu’elles abordent la croissance des végétaux avec leurs piou-pious.
  • La toucher : est-ce qu’elles piquent, est-ce qu’elles sont douces ? ont elles des poils ? quelle sensation a-t-on quand on les froisse ?
  • La sentir : c’est aussi super important d’apprendre aux enfants à utiliser leur nez pour dissiper leurs doutes en matière de cueillette pour les aromatiques notamment
  • Ecouter son bruit : quand on la froisse, quand on la touche…

quelle partie on va prélever et les règles de cueillette.

  • Ne pas abîmer
  • Ne pas arracher la racine pour permettre à la plante de se régénérer
  • Ne cueillir que ce dont on a besoin, inutile de préléver des fruits trop petits ou pas mûrs, des fleurs qui ne sont encore que des bourgeons…
  • Ne pas cueillir dans les lieux où c’est interdit
  • Ne pas ramasser ni toucher ce que l’on ne connaît pas (ce serait dommage de gâcher la journée pour une imprudence…)

Et avec des enfants, on cueille quoi alors ?

J’ai envie de te dire, tout dépend de la saison, du lieu où tu cueilles et de ce que tu veux de ta récolte… Toutefois, il existe des plantes et des petites baies faciles à reconnaître que tu pourras facilement tranformer en rentrant à la maison.

  • Les pâquerettes : ils adorent en faire des petits bouquets et si tu es comme moi, tu as sûrement une collection de pâquerettes séchées ramassées par les loulous là où tu ranges les photos dans ton portefeuille, dans tes livres ou carnets. Mais savais-tu que tu peux en faire un macérat huileux qui rendra ta peau toute douce ? Tu trouveras une recette ici.
  • Les pissenlits : là encore, pas besoin d’un cours de 3h sur la reconnaissance du pissenlit, en général ils gèrent et ils te ramènent ça avec leurs petits doigts comme si ils te ramenait un bouquet de roses pour la St Valentin. Avec le pissenlit, c’est all inclusive, les feuilles en salade, les fleurs en cramaillotte ou miel de pissenlit. Tu trouveras des tas de recettes sur le net.
  • Les coquelicots : avec son joli rouge, il est la star du printemps et les enfants le reconnaissent en général assez facilement, si tu en trouves en quantité suffisante, tu peux tester la gelée de coquelicots, elle est très bonne.
  • Les mûres, framboises, myrtilles et fraises des bois : avec elles, le risque c’est de ne pas réussir à ramener la récolte à la maison… Si jamais tu y arrives, à toi les confitures, sorbets et autres eaux fruitées.
  • Les fruits d’orme, les pommes de pin, les glands, les bogues de châtaignes et de marrons : pense à la déco de ta table d’automne ou de Noël.
  • de la mauve, avec ses jolies fleurs violette, celle que l’on prend souvent pour une mauvaise herbe, sera une jolie façon de décorer des sablés ou de faire des tisanes pour soigner la toux et le mal de gorge de l’hiver…

Avec des plus grands, au début du printemps, tu peux aussi tenter de chercher des asperges sauvages. La mission est plus compliquée, car il faut d’abord repérer la plante avant de trouver l’asperge qui pousse dans ses environs, mais une fois qu’ils y sont habitués, ils sont souvent très efficaces et quel plaisir de manger le soir une omelette ou des pâtes avec le fruit de sa cueillette !!!

Et la liste peut encore s’allonger au fur et à mesure de tes découvertes. De notre côté, on continue d’en apprendre chaque jour. Tu verras que si tu y prends goût, tu te rendras compte que tu peux te passer d’acheter en supermarché tout un tas de produits végétaux, de cosmétiques ou de produits d’entretien. Tu passeras d’agréables moments en famille dans la nature et en cuisine, parce que les schtroumpfs adorent aussi aider à la confection des confitures et autres préparations et tu seras bien content, comme la fourmi, de retrouver l’hiver venu le fruit de tes cueillettes passées.

Alors prêt à chausser tes bottes en caoutchouc et à prendre ton plus beau panier pour partir à la découverte de la forêt ?

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A bientôt 😉