Café des voyageurs #23 : À travers les bois de l’abbaye à l’église russe de Sylvanès

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Vert

Bonne année à vous les habitués du Café des voyageurs ! En ce début de 2021, je vous présente donc mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. J’espère que ce nouveau chapitre sera pour vous plein de jolies découvertes, qu’elles soient tout prêt de chez vous ou à l’autre bout de la planète… (Quoi ?!? On peut toujours rêver, non ?)

Comme chaque mois, le premier café est consacré à une couleur. Aussi, pour démarrer l’année sous les meilleurs auspices, j’avais envie d’une couleur pleine de vibrations positives et d’espoir. C’est donc le vert qui est à l’honneur aujourd’hui.

Cette semaine je t’emmène

En Aveyron, dans le village de Sylvanès, découvrir l’église russe qui veille sur la forêt depuis 1993. Une randonnée, dont le tracé est disponible sur l’application visio rando ainsi que sur le site, décrit une boucle au départ de l’Abbaye et permet de découvrir cette petite merveille tapie dans la forêt. Elle est accessible pour les familles sur une grosse demi-journée. Après avoir visité l’abbaye, on quitte la route en suivant le tracé jaune qui balise le chemin et on s’enfonce dans la forêt. La première partie du trajet grimpe un petit peu, mais à la faveur de l’été, la cueillette des mûres sur le bord du chemin peut motiver les petits pieds fatigués. Au sortir de la forêt, on gagne un plateau qui offre une vue merveilleuse sur la vallée. Cet dans un écrin de verdure que l’on découvre donc l’église orthodoxe, perdue au milieu des arbres.

L’espace d’un instant, on a l’impression de se téléporter au coeur des pays slaves avec ces sapins à perte de vue et les coupoles qui s’élèvent au milieu de la forêt. Pas la moindre trace d’activité humaine si ce n’est la route qui a permis d’acheminer jusqu’ici chaque pièce de cette église hors du commun.

J’ai choisi ce lieu car…

C’est ma petite pépite de l’été dernière. J’avais repéré cette balade sur une campagne de pub sur Facebook de l‘office du tourisme de l’Aveyron qui proposait de voir faire le tour du monde à travers les paysages de l’Aveyron. Elle est toujours sur la page d’accueil. Connaissant l’intérêt de WanderlustDad pour la culture orthodoxe, je suis donc partie à la recherche d’informations sur cette petite église et la randonnée qui permet de la rejoindre. Nous l’avons testée en plein mois d’août lors de notre road trip entre Auvergne et Aveyron et sommes tous tombés sous le charme pour des raisons différentes de cet endroit.

En plus de la balade, qui est absolument formidable, ce lieu est un magnifique témoignage de tolérance et d’amitié religieuse entre les peuples. Un joli conte venu du froid qui est raconté dans un reportage d’une petite demi-heure et proposé aux visiteurs de l’abbaye et que je vais vous restituer tout de suite.

Au début des années 90, le Père André Gouzes et Michel Wolkowitsky, mettent à l’honneur la Russie dans le cadre du Centre des Rencontres Spirituelles et Culturelles de l’Abbaye de Sylvanès. Une dynamique d’échanges se créée entre la communauté de l’abbaye de Sylvanès et celle de l’évêché de Kostroma, situé à 350 km au Nord Est de Moscou. De ses rencontres répétées en Russie ou en France, nait une belle amitié. Petit à petit germe donc l’idée d’offrir un lieu, tout prêt de l’Abbaye de Sylvanès pour la communauté orthodoxe auvergnate. Un mécène, est trouvé en la personne d’un frère de l’Abbaye de Sylvanès et donne le feu vert à ce projet complètement fou.

C’est alors que commence l’aventure de cette petite église, construite dans les steppes de Russie avec le savoir faire des charpentiers locaux. Assemblée une première fois là-bas, avant d’être intégralement démontée, convoyée par la SNCF jusqu’à Millau et en camion jusqu’au cirque de Sylvanès. Comme un puzzle, elle y est ensuite remontée en respectant les techniques traditionnelles par les charpentiers russes qui l’ont conçue et des ouvriers de la région, renforçant encore plus les liens entre les deux groupes.

À l’intérieur, nous avons été accueillis par un prêtre orthodoxe qui nous a proposé de découvrir l’histoire que je viens de te raconter. Nous avons pu profiter de l’atmosphère recueillie de l’église, sur fond de choeurs religieux et découvrir la somptueuse iconostase de cette chapelle venue du bout du monde. Même sans être croyant et pratiquant, ce lieu dégage une aura de sérénité et de paix assez rare, qui font oublier la grimpette en forêt, le dénivelé de la descente, puis la remontée jusqu’à l’église.

Voilà donc une rando et un site qui pourrait très bien figurer dans le guide Voir le monde sans quitter la France de chez Hachette que j’ai découvert en librairie récemment et dont je vous parlerai bientôt.

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

L’église russe de Sylvanès – Aveyron

Attention challenge… Une photo pour toute la balade, avec les merveilles de l’église ? Compliqué tellement la balade est jolie et la découverte de l’église a été une expérience inattendue. J’avais volontairement choisi, avant de la découvrir en vrai, de ne pas regarder l’intérieur de l’église pour préserver l’effet de surprise. Aussi je fais le choix, de ne pas mettre de photo de l’iconostase et de l’intérieur pour te laisser l’opportunité de la découvrir en vrai ou d’aller en rechercher des photos sur le net.

Si je ne devais en choisir qu’une, je choisirais sans conteste, celle de la découverte du paysage, au sortir de la forêt. Après une immersion dans le calme et la verdure, dans une semi obscurité et à la fraîche pour un plein mois d’août, on retrouvait le soleil et on apercevait pour la première fois les coupoles de l’église. De ce point là, le chemin est encore long, il reste encore une bonne heure de marche avec des enfants, mais on a déjà l’impression de toucher au but et de commencer à déballer lentement un précieux cadeau.

Sur notre page Facebook, retrouve plus de photos de la balade et viens nous raconter ce que tu en as pensé.

Thème du 13 janvier : Street Art

Thème du 20 janvier : Vertige

Thème du 27 janvier : Un merveilleux souvenir de voyage

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? On se retrouve la semaine prochaine pour parler de Street – Art et je pense t’emmener du côté de chez moi.

À bientôt 😉

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Café des voyageurs #18 : Ancelle

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Blanc

Elle arrive, ça y est ! Les profils Facebook de mes copines qui habitent en montagne se parent de blanc. La neige est de sortie… Bien joué ! Les voyageuses habituées du Café, synchronisation parfaite… Sauf que voilà, moi, là où je vis, la neige tombe à chaque fois que meurt un pape. Autant te dire que la vue du moindre flocon met une pagaille formidable dans la ville. On se croirait à l’approche d’un ouragan de classe 5… Les scènes de paniques de Twister ou d’Independance Day à côté de la neige à Marseille, c’est une file bien rangée dans un parc d’attractions scandinave… Qui plus est , dans la Wanderlust Family, nous ne sommes pas des grands fans de sports d’hiver. Les files d’attentes interminables aux remontées mécaniques, les supers skieurs qui te passent à côté comme des flèches quand toi tu te mets péniblement en position de chasse-la-neige (eh oui, le blond de Gad Elmaleh, ne fait pas vraiment partie de notre famille), ce n’est pas vraiment notre tasse de thé. Considérant tout ça, la meilleure illustration du thème du jour aurait été une page blanche… Mais pas questions de se laisser abattre, j’ai donc remonté le fil des photos de mon téléphone et la carte mémoire de mon appareil photo et suis retombée sur les souvenirs d’un super petit week-end.

Cette semaine je t’emmène

À Ancelle, dans les Hautes Alpes au coeur du massif du Champsaur et du Valgaudemar. C’est une petite station de ski familiale dans laquelle, les rares fois où nous allons à la neige, nous avons plaisir à retourner. Le domaine skiable y est à taille humaine, les forfaits et les leçons sont à un prix raisonnables et tout y est faisable à pieds. L’idéal quand on a des petitous ou que l’on préfère profiter de la montagne pour autre chose que le ski.

L’hiver dernier, en période de fêtes, une patinoire était montée dans le centre du village et depuis le pied des pistes, des randonnées en raquettes sont proposées par l’office du tourisme. Un spa est disponible auprès de l’hôtel Les Autanes. Nous avons eu la chance de le tester en amoureux avant l’arrivée des enfants, notre séjour avait été un petit cocon de douceur. Et pour les amateurs, un brasserie artisanale située au coeur du village et répertoriée au guide Rando-Bières en France propose une sélection de bières de la blanche à la brune. Il y a un petit moment qu’il faut que je vous parle de ce guide que nous avons reçu sous le sapin l’année dernière. Je pense qu’il rejoindra sûrement l’une de nos sélections livresques de ce mois de décembre, donc si il t’intéresse reste à l’affut des nouveaux articles.

Aux alentours, d’autres stations familiales ainsi que de plus grosses comme Orcières Merlette sont accessibles en moins d’une demi-heure de route.

J’ai choisi ce lieu car…

Ancelle est vraiment un bon compromis pour se faire plaisir à la neige, même avec un budget riquiqui. La station est à deux heures de route de la maison et c’est elle qui a vu les premières descentes à ski des garçons.

Même si nous ne sommes pas des accros de la glisse, on affectionne particulièrement les paysages de montagne l’hiver et la nature sous la neige. Alors, bien souvent, on profite de la montagne sur des week-ends ou hors saison.

L’idée que tout puisse se faire à pied, sans avoir à courir des heures plus chargés que Modestine, l’ânesse de Stevenson, entre l’école de ski, l’appartement, la location de matériel, la piste de luge et le village pour faire les courses est vraiment confortable quand on veut passer des vacances plutôt reposantes à la montagne.

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

Fonte des neiges à Ancelle

Elle fait partie des souvenirs magiques d’une occasion inattendue. En Italie, la fête des pères est au mois de mars, pour la Saint Joseph et cette année-là, je séchais comme rarement au moment de trouver un cadeau pour notre super WanderlustDad. Jusqu’à ce que, PLING, me vienne un éclair de génie, et si on faisait un week-end à la neige ? Sauf que voilà, clairement, un week end à la neige, ça peut vite coûter les deux bras, même en fin de saison.

Mais la bonne fée des surprises n’était pas très loin et en cherchant sur airbnb, je suis tombée sur une dame, qui louait le bas de sa maison, à 20 minutes de voiture d’Ancelle pour une cinquantaine d’euros les deux nuits. C’était inespéré ! Ni une, ni deux, j’ai réservé.

Je te parle vraiment d’un séjour organisé en last minute, ce qui pour la maniaque de l’organisation du voyage que je peux être est une prouesse technique. Dans l’article Organisation : quel est ton camps ?, l’un des premiers articles du blog, je pesais le pour et le contre de chacune de ces deux façons de fonctionner étant plus dans le registre de l’anticipation que dans le départ sur les chapeaux de roues.

Aussi nous avons profité des dernières neiges, fait beaucoup de luge, quelques bonshommes de neige et pu admirer les rivières qui se créent aux premiers redoux. Je trouve ces moments là très poétiques. Nous en avons aussi profité pour découvrir la région et le Parc du Creuset à Orcières et fait une randonnée en raquettes. On était finalement un peu en avance sur l’actualité au final, en profitant des stations de ski sans utiliser les remontées mécaniques.

Et vous ce thème de blanc, qu’est ce que ça vous inspire ? Comment tu profites de la montagne si, comme nous, tu ne skies pas ?

Thème du 9 décembre : Voyage gourmand

Thème du 16 décembre : traditions de Noël d’ici ou d’ailleurs

Thème du 23 décembre : Capitales

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine.

À bientôt 😉

Café des voyageurs #17 : Le lac du Bouchet

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Lacs et rivières

Cette semaine pour le café des voyageurs, on file au grand air, je ne sais pas vous, mais l’idée de pouvoir me balader dans la nature me manque énormément et je me réjouis de pouvoir bientôt aller me balader dans la colline.

Cette semaine je t’emmène

En Haute-Loire, visiter le Lac du Bouchet. Situé à quelques kilomètre du Puy en Velay entre les villages de Cayre et du Bouchet Saint Nicolas, c’est un lac qui a la particularité d’être situé à l’intérieur d’un cratère volcanique, ce qui donne une impression assez étrange lorsque l’on s’y baigne.

J’ai choisi ce lieu car…

J’avais déjà évoqué cet endroit dans l’article sur notre road trip de l’été entre Le Puy en Velay et la Couvertoirade. J’avais toutefois été assez brève parce que nous avions des tas de choses à raconter et de lieux à te faire (re)découvrir. Nous avons découvert le Lac du Bouchet par l’intermédiaire de l’Office du Tourisme du Puy en Velay. Nous étions à la recherche d’un lieu de baignade où faire du kayak ou une autre activité nautique et il nous a semblé que l’endroit, à la fois proche du camping en voiture, frais et arboré serait l’endroit rêvé pour passer une chaude après-midi d’été.

Nous avons donc, pris la route à travers les villages du Gévaudan, rencontré la bête sur un rond point avant de nous rendre sur l’immense parking. Le paysage est absolument magnifique, mais l’été ne t’attend pas à être seul. Le lac est équipé d’une plage aménagée et surveillée, ainsi que d’une base nautique près du chalet restaurant. Tu peux, pour 10 € la demi-heure si je me souviens bien, faire le tour du lac en pédalo ou en paddle. L’équipe est très sympathique et prévoit les équipements de rigueur pour toute la famille.

Tu peux donc quand les beaux jours arrivent prévoir une jolie journée en famille entre randonnée sur le sentier circulaire, baignade, activités nautiques, cueillette. Garde l’oeil ouvert sur le chemin qui mène au lac en été, nous avons trouvé des framboisiers et des fraisiers de bois. Nous avons aussi croisé de nombreux pêcheurs qui profitaient des eaux tranquilles du lac pour pêcher à la mouche (sous réserve bien sûr de t’être au préalable rapproché des services concernés pour faire le permis).

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

Le lac du Bouchet – Haute Loire

Quand nous sommes arrivés sur les rives du Lac, nous n’avons pas pu nous empêcher de pousser un grand « Waouh« . Malgré l’agitation qui régnait autour de nous entre tous les baigneurs et les familles qui s’étaient installées sur les berges, il régnait vraiment une sensation de calme et d’immersion avec la nature.

Avec WanderlustDad, nous avons shooté le lac sous tous les angles, depuis la rive, depuis le pédalo, sur les sentiers, nous avons pris des tas de photos, mais il y en a une que j’aime particulièrement…

Ce petit galion playmobil, momentanément échoué sur le rivage, était particulièrement mignon. Je n’ai pas pu résister… Et pourtant, le collectionneur, dans la famille, ce n’est pas moi… À l’échelle des petits bonshommes d’aventure que représente le tour du lac semble immense et pourtant… Et puis cette photo a un petit coup d’enfance, de nostalgie de fin de journée, de fin d’été. J’espère juste qu’il n’a pas été oublié…

Thème du 2 décembre : Blanc

Thème du 9 décembre : Voyage gourmand

Thème du 16 décembre : traditions de Noël d’ici ou d’ailleurs

Thème du 23 décembre : Capitales

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine.

À bientôt 😉

Café des voyageurs #9 : en forêt

La valle del Fiume Argentino

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

L’été est définitivement parti, ça y est, l’automne a pris ses quartiers. Après avoir consacré la semaine dernière un café des voyageurs sur les couleurs flamboyantes que l’on voit apparaître dans nos jolies forêts, et vu que le temps est idéal en ce moment pour aller s’y balader. Je te propose cette semaine d’aller faire une petit tour dans les bois.

Cette semaine, je t’emmène…

Dans mon deuxième chez moi, en Italie du Sud. Je te propose de venir admirer le paysage que je vois tous les matins en ouvrant mes volets quand je suis en vacances et de découvrir la Valle del Fiume Argentino. Cette vallée qui débute dans le village d’Orsomarso dans la province de Cosenza, fait partie du Parc National du Pollino. Avec sa rivière cristalline et sa faune et sa flore préservée, elle est l’un des joyaux de la région.

J’ai choisi cet endroit car…

Malgré sa popularité locale, c’est un endroit qui ne figure pas sur les guides touristiques à l’international, et c’est peut être tant mieux, car cela en fait un site à peu près préservé en dehors des quinze jours qui entourent le 15 août, où là, mieux vaut ne pas y mettre les pieds si tu souhaites visiter la forêt en toute tranquillité.

Orsomarso est un village perché de la côte Nord de la Calabre. Fondé au Moyen Age, il a longtemps été isolé du reste de la région et a su garder ses airs de petite crèche, son dialecte et ses traditions intacts. En te promenant dans ses ruelles tu trouveras tout ce qui fait le charme du Sud de l’Italie : des enfants qui jouent au foot dans les traverses, des mémés vêtues de noir assises sur le pas de leur porte qui font la conversation tout en enfilant des poivrons ou en écossant des fèves, des pépés assis sur un banc très occupés à regarder tous ceux qui passent, ou à jouer aux cartes au bar, des autels dédiés à la vierge, à Sainte Anna ou aux saints médecins Côme et Damien… Bref, le Sud de l’Italie comme on l’imagine et comme je te l’ai déjà raconté dans certaines de mes chroniques littéraires. Le dimanche, tu y sentiras sûrement l’odeur della pasta al forno, ou de la parmiggiana. Mais quel que soit l’endroit où tu regardes, tu seras entouré de verdure.

La Valle del Fiume Argentino est le point de départ de nombreuses randonnées accessibles à toute la famille. En remontant le lit de la rivière tu trouveras d’abord des potagers familiaux, puis un arboretum où à la naissance de chaque enfant, les gens du village plantent un arbre, une cascade, de petites fontaines creusées ça et là par des forestiers, un jardin des plantes officinales.

Nous connaissons l’endroit par coeur mais nous ne nous lassons pas d’y observer les changements de la nature et de découvrir les espèces que la vallée accueille. Renard, loups, sangliers, rapaces nocturnes et diurnes, reptiles, et scarabées de toutes sortes, les enfants prennent un réel plaisir à être à l’affut des traces laissées par les animaux et à observer et à apprendre à reconnaître les plantes. Tu pourras allègrement faire de ta balade en forêt un vrai moment d’apprentissage. Attention toutefois, comme dans tout parc national, la cueillette est interdite.

Il ne faut que quelques kilomètres à pieds depuis le village pour rejoindre le refuge et la forêt profonde où jadis, les brigands puis les résistants contre le fascisme se réunissaient. Tu trouveras ça et là dans la forêt des cabanes et des bergeries abandonnées, témoin du passé agricole de ces bois. Ce lieu n’est donc pas uniquement, une merveille de la nature mais fait partie intégrante de l’histoire de la jeune Italie. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la forêt d’Orsomarso, ainsi que quelques recoins du village ont été choisis par Danny Boyle et Simon Beaufoy pour en faire le décor de la série Trust, diffusée sur Canal. Je n’ai pas encore eu l’occasion de la voir, mais je me souviens de l’effervescence dans le village à l’annonce de l’arrivée d’une équipe de tournage américaine. C’était vraiment chouette de voir toute cette mobilisation autour de ce projet.

Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?

Cette photo a été prise en plein mois d’août alors qu’il faisait une chaleur à tomber, sous la canopé, il faisait bon et frais. Ce jour là, nous nous étions enfoncés dans la forêt pour une randonnée à la recherche d’un château en ruine.

J’ai choisi cette photo car il y a tout : l’eau qui bruisse et que j’entend de ma fenêtre, les fougères et la mousse. Elle respire la sérénité .

Thème du 7 octobre : Rose

Thème du 14 octobre : Pour les grands et les petits

Thème du 21 octobre : Animaux

Thème du 28 octobre : Halloween

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine

À bientôt 😉

Cet été je visite la France #6 : suivre le chemin de Compostelle, au départ du Puy en Velay

Un road trip médiéval en terres du milieu, du Puy en Velay à La Couvertoirade

Pour ce dernier article de cette série estivale, je te propose de nous suivre dans notre road trip cette fin d’été qui nous a menés sur les traces de pèlerins de Compostelle mais aussi sur les pas de nos ancêtres aveyronnais.

Il était un voyage

35° degré dans notre Provence, plages et rivières bondées, forêts fermées pour risque d’incendies, en ce début de mois d’août caniculaire sous nos latitudes, on n’avait qu’une seule envie, fuir. Fuir très vite vers un endroit où on aurait besoin d’une petite laine pour le soir, où les arbres ne tordraient pas de désespoir par manque d’eau et auraient gardé un semblant de vert sans forcément partir à l’autre bout de la France.

Les chemins de Compostelle et le GR Stevenson étant des destinations qui sont dans le tiroir à voyages depuis quelques temps. C’est assez naturellement que l’on a pensé au Puy-en-Velay et aux villages traversés par le chemin de Compostelle jusqu’à Conques pour ce road trip sous la tente, en attendant de se lancer dans la folle aventure de les parcourir à pieds.

Avant de partir

Guides et autres liens utiles

À part le Geoguide sur l’Auvergne emprunté à la bibliothèque et que l’on n’a quasiment pas ouvert, pour ce voyage, on a presque tout fait à l’ancienne. Le bouche à oreille des copains, lieux traversé par le chemin de Compostelle et l’histoire familiale ont naturellement tracé notre parcours. Toutefois, si tu as besoin d’infos voici quelques sites qui pourront t’aider à t’organiser

https://www.auvergne-destination-volcans.com

https://www.tourisme-aveyron.com/fr

Itinéraire

Jour 1 : Marseille – Le Puy en Velay

Jour 2 : Le Puy en Velay

Jour 3 : Viverols (balade à la journée)

Jour 4 : Le Puy en Velay – Laguiole – l’Aubrac

Jour 5 : Laguiole – Nasbinals

Jour 6 : Laguiole – Saint Chely d’Aubrac – Estaing – Conques

Jour 7 : Entraygues sur Truyere – Conques

Jour 8 : Conques – Salles la source – Bozouls – Laissac – Camarès

Jour 9 : Sylvanes (rando à la journée)

Jour 10 : Le plateau du Larzac : La Couvertoirade – Nant

Jour 11 : retour

Transports

Pour cette aventure, nous avons choisi l’option voiture. Toutefois, si tu souhaites t’adonner au cyclotourisme ou à la grande randonnée, la région s’y prête facilement. Les voies vertes et les GR sont nombreux (Compostelle, Chemin Stevenson, Tour de l’Aubrac…).

Si tu souhaites visiter les étapes du Chemin de Compostelle ou du Chemin de Stevenson sans voiture mais sans marcher pour autant, des bus relient les différentes étapes quotidiennement.

Hébergements

Pour limiter les frais, nous avons décidé pour ce road trip de choisir l’option camping.

Voici donc ceux qui nous ont accueillis :

  • Le camping de Bouthezard : ce petit camping familial est situé à 15 minutes à pieds du centre du Puy en Velay. Nous y avons passé trois nuits tranquilles. Les équipements sont propres, récents et l’équipe y était très sympathique.
  • Le Camping des Monts d’Aubrac : c’est le camping municipal de Laguiole. Il est situé sur les hauteurs du village et on peut se rendre en centre ville à pieds. On y trouve les équipements de base. Seul bémol, pas de salle d’animation ou autre lieu pour s’abriter pour manger en cas de pluie.
  • Le Camping Beau Rivage : à une vingtaine de minutes à pieds du coeur de Conques, ce camping propose de nombreux équipements : aire de jeux pour les enfants, piscine, tables de ping pong…
  • Le camping de la résidence du Rouguier : la résidence du Rouguier propose dans le parc du château une vingtaine d’emplacements de camping. Le bloc sanitaire est équipé d’une machine à laver (gratuite). La piscine ainsi que les aires de jeux sont à disposition.
  • Le camping des Canoles : situé à quelques kilomètres en voiture du village templier de La Couvertoirade, cette aire de camping à la ferme a été le dernier camping de notre séjour. Si le site est très agréable avec ses formations karstiques, il est aussi un spot d’escalade et nous avons eu la surprise de voir des gens venir poser leurs tapis juste à côté de notre tente… Les équipements se résument au strict minimum (bloc sanitaire) et leur état laisse à désirer.

Sur place

À voir / À faire

Autour du Puy en Velay

3 jours pour découvrir les alentours du Puy en Velay étaient bien entendus trop courts. Nous avons beaucoup aimé la région, sa verdure, son histoire médiévale très forte.

  • Se recueillir dans la cathédrale du Puy en Velay : que l’on soit croyant ou pas, la cathédrale du Puy en Velay porte en elle une symbolique très forte. Point de départ de la via Podensis qui relie Le Puy en Velay à Saint Jean Pied de Port pour rejoindre ensuite le Chemin de Compostelle, elle accueille chaque jour de nombreux pèlerins sur le départ.
  • Flâner des les ruelles du centre historiques : regarder ses pieds et chercher les coquilles qui vous indiquent le chemin ou regarder en l’air à la recherche des statues, gargouilles et autres emblèmes, chacun son style… Mais la visite vaut clairement le détour. Si tu es adepte du geocaching, active ton plan, il y a quelques caches dans les parages.
  • Grimper jusqu’à la chapelle St Michel d’Aiguilhe : pas un séjour sans que l’on se retrouve d’une façon ou d’une autre en train de monter les escaliers interminables d’une tour ou d’un campanile. Cette fois-ci, c’est en plein air que nous avons grimpé, je ne sais pas combien de marches j’en arrêté de compter, pour aller visiter la Chapelle Saint Michel d’Aiguilhe. Mais, je vous garantis sur facture que ça en vaut la peine. Cette chapelle construite tout en haut de ce qui reste de la cheminée d’un volcan est une petite merveille avec ses fresques médiévales et ses vitraux. Surtout si comme nous, vous avez la chance d’être accueillis à votre arrivée par un concert de musique sacrée.
  • Le Puy de Lumières : chaque soir pendant l’été, à la tombée de la nuit, le Puy en Velay pare les façades de ces monuments de lumières. Pas juste trois petits spots comme à la Cité de Carcassonne vendus au prix de l’or (WanderlustDad n’avait toujours pas digéré la visite nocturne de la Cité de Carcassonne et là, ça a été le coup de grâce). Non messieurs, dames, c’est un vrai spectacle son et lumière et gratuit qui plus est, qui attend les visiteurs aux pieds des grands monuments de la ville. Un moyen de profiter autrement des grands sites du Puy en Velay et de découvrir de façon ludique la culture locale. Nous y sommes allés deux soirs. Toute la famille a beaucoup aimé déambuler dans les ruelles du centre historique au gré des spectacles et des animations. Ambiance magique garantie pour les petits comme pour les grands.
  • L’Hôtel des Lumières : on connaissait les Carrières de Lumières des Beaux de Provence et on avait entendu parler des Bassins de Lumières à Bordeaux… Dans la même famille, on a donc eu le plaisir de découvrir L’Hôtel des Lumières. Situé dans l’ancien Hotel-Dieu, juste à côté de la Cathédrale du Puy en Velay, ce centre d’art numérique propose deux salles d’expositions. Pour cette session, l’une était consacrée à un Voyage au centre de la Terre et l’autre aux peintres impressionnistes. Je peux te dire que toute la famille a beaucoup aimé cette visite. Les garçons ont été fasciné par cette plongée super immersive dans le centre de la planète avec ses volcans, ses océans, ses forêts et pour ma part j’ai trouvé la deuxième salle très belle avec ses multiples tableaux et son fond musical signé Satie, Gabriel Fauré et bien d’autres… Attention toutefois, si cette visite venait à faire partie des incontournables de ton futur séjour, pense à réserver à l’avance tes billets. Arrivés le jeudi, nous n’avons trouvé de la place pour visiter l’expo que le dimanche midi.

  • Faire du pédalo ou du paddle sur le lac du Bouchet : cet ancien cratère volcanique est aujourd’hui un lac aux eaux calmes dans lesquelles ont été aménagées une plage et une base nautique. Si tu as l’oeil et que tu y vas à la bonne saison, tu auras peut-être la chance de trouver dans la forêt des framboises et des fraises des bois…
  • Visiter les villages environnants : les alentours du Puy regorgent de villages de caractères, sur la route, nous avons beaucoup aimé le village de Cayre, celui de Craponnes et son marché du samedi.
  • Écouter les histoires de la bête du Gévaudan : c’était l’un des grand sujet d’interrogation des enfants (et aussi un peu de craintes en dormant sous la tente), pourquoi y a-t-il un loup dessiné ou sculpté de partout ? Est-ce qu’il va venir nous manger tous crus… Je t’avoue que l’on a très vite dû réviser nos classiques, sur wikipedia, pour leur raconter les grandes lignes de l’histoire et calmer leur imagination galopante. Note à toi, avant de partir, se faire un petit shot de Vincent Cassel et Monica Bellucci en regardant le Pacte des Loups.
  • Goûter aux spécialités locales : plutôt lentilles ou verveine ? Nous on a opté pour les deux. Confiture de verveine et lentilles vertes achetées à la boutiques Sabarot
Autour de Laguiole

Après trois jours en Haute-Loire, nous avons traversé le Cantal, la Lozère, pour nous rendre sur la partie aveyronnaise du plateau de l’Aubrac, à Laguiole. Connu pour ses ateliers de coutellerie, son taureau et son fromage, j’avais très envie de faire découvrir ce charmant village à mes trois hommes. Mais quoi voir et quoi faire dans le coin ?

  • Poser devant la statue du taureau : emblème de la ville, ses attributs sont aussi décolorés que le nez du sanglier de Florence ou le sein de Juliette à Vérone. Il semblerait donc cela porte bonheur…
  • Visiter des ateliers de coutellerie : Laguiole a bâti sa renommée à l’international sur la fabrication de couteaux, souvent contrefaits depuis la Chine, le Pakistan ou même la France. Si de nombreuses boutiques sont présentes au coeur du village, il n’y a sur place que deux sites de fabrication, la coutellerie Honoré Durand et la forge de Laguiole qui maîtrisent le processus de fabrication de A à Z puissent se visiter. Nous avons visité la première. Elle propose un temps d’explication et de présentation de l’histoire du couteau de Laguiole, un temps d’observation de l’art d’un coutelier, un petit musée, la visite de la forge et bien sûr une boutique. Si comme moi tes hommes sont branchés coutellerie, prends ton mal en patience et fais déjà une minute de silence pour ta carte bleue. Prix de départ 70 € jusqu’à plusieurs milliers d’euros. À noter pour une idée de beau cadeau (près de 400 € tout de même), la forge que nous avons visité propose aussi un stage de coutellerie à la journée à l’issue de laquelle les stagiaires repartent avec le fruit de leur travail.

Avant d’attaquer la suite je te propose un petit interlude musical, histoire de se mettre en appétit. Ne me remercie pas c’est cadeau !!!

  • Visiter la fromagerie de Laguiole : pour les gourmands, qui dit Aubrac dit aligot, et qui dit aligot dit fromage de Laguiole. J’espère que tu as aimé la petite vidéo, c’était un peu la bande son de nos vacances aveyronnaises entre charcut’, fromages et autres douceurs, ce n’est pas moi qui chante même si je chante aussi juste mais j’adore cette version… À l’entrée du village en venant de Chaudes Aigues, tu trouveras donc la coopérative Jeune Montagne où est fabriqué le fameux fromage. Si tu veux la voir en fonction, mieux vaut y aller le matin car l’après midi, tu ne verras que les machines et la boutiques. Après un bref film de présentation qui montre comment les vaches de l’Aubrac sont belles et font du bon lait (faut bien vendre le truc…), un guide t’explique le processus de fabrication du fromage de la récolte du lait jusqu’à l’affinage. Ce n’est qu’après cela que l’on passe aux choses sérieuses avec la dégustation et bien sûr le passage en boutique.
  • Profiter des eaux thermales de Chaudes Aigues : comme son nom l’indique, le village abrite des sources chaudes connues depuis l’Antiquité. Si tu es adepte du thermalisme ou que tu as simplement envie de te faire chouchouter, tu trouveras donc de quoi faire. Si le temps le permet et que tu as envie de barboter en famille, le parc de la piscine dispose d’une grande piscine en plein air et ainsi que de nombreuses installations sportives.

  • Saluer les vaches : elles sont vraiment belles ces vaches de l’Aubrac avec leur couleur si caractéristique, alors n’hésite pas à t’arrêter en bordure de champ pour le faire un petit coucou.
  • Manger de la Fouace au petit déjeûner : cette brioche parfumée à la fleur d’oranger est la madeleine de Proust de mes vacances aveyronnaises de petite fille. J’ai essayé d’y convertir les garçons mais ils n’ont pas validé… Tant pis, il y en avait plus pour moi 😉
  • Visiter Nasbinals : à une vingtaine de kilomètres de Laguiole en passant par la station de ski, le village médiéval de Nasbinals est l’une des étapes de la Via Podensis. Nous n’avons malheureusement pu le visiter que très rapidement car le village nous a accueilli avec un orage de grêle puis une pluie battante. Nous qui avions décidé de venir saluer les ancêtres de ma famille qui venaient de là-bas, on était un peu déçus qu’ils n’aient pas apprécié la visite. À ne pas manquer, l’église et la boutique La Grange au thé dont je te parlerai tout à l’heure dans la partie shopping.
  • Faire du cheval à Saint Chély d’Aubrac : j’avais découvert cette ferme équestre en cherchant un camping à la ferme et j’avais été charmée par l’esprit de l’endroit. Étant complet pour l’hébergement, nous avons tout de même eu la possibilité d’aller y faire une balade. Les garçons ont pu faire une initiation au poney avec Mathilde et nous les avons suivi à pieds à travers la forêt. C’était vraiment un moment très agréable et nous espérons pouvoir y retourner pour profiter d’une expérience complète comprenant hébergement en roulotte, et balade équestre en famille cette fois-ci.
De Saint Chély d’Aubrac à Conques

Mathilde, de la ferme équestre les Esprits sauvages de Saint Chély d’Aubrac, nous a laissés avec tout un tas d’idées de visites et d’explications sur le passé templier et hospitalier de l’Aubrac. Alors avant d’arriver à Conques, notre route nous a conduits à :

  • Passer par Espalion et Saint Côme d’Olt et ne pas faire comme nous, s’y arrêter pour de vrai… Je n’ai d’Espalion que des souvenirs de vacances de petite fille mais je me rappelle de parties de pêche au bord de la rivière. Donc si vous aimez taquiner le goujon, pensez à prendre vos équipements et vos cartes de pêches…
  • Visiter Estaing : autre étape du chemin de Compostelle, avec son château, son église, ses ruelles, ses maisons à colombages, ses ponts et les bords du Lot et de la Coussanne, dans laquelle les garçons ont adoré patauger. La ville d’Estaing a été un vrai coup de coeur pour WanderlustDad, je crois qu’il aurait pu y rester des heures si nous n’avions pas dû reprendre la route pour arriver à Conques.
Conques

Nous voilà donc à Conques, après avoir traversé des merveilles du Moyen-Âge, nous arrivons enfin au coeur du Rouergue. Lorsque l’on a fait le parcours de ce road trip, elle faisait partie des incontournables avec son abbatiale. Il faut dire que chaque année, WanderlustDad fait découvrir à ses élèves ce joyau classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Il était temps qu’il vienne l’admirer ailleurs que sur le papier glacé de son livre d’histoire.

  • Monter au village par la rue Charlemagne : nous avons préféré laisser notre voiture stationnée au camping, c’est donc à pieds que nous sommes partis à la découverte de Conques. On avait déjà l’air de petits joueurs par rapport aux pèlerins qui marchaient depuis des jours et qui avaient le plaisir de découvrir le village comme une récompense alors, il fallait bien un peu d’efforts avant de se mettre en condition pour profiter du spectacle. La rue Charlemagne, toute en montée, est bordée de vieilles maisons à colombages, de fontaines et de jolis rosiers.
  • La chapelle Saint Roch : au tout début de la rue Charlemagne, ne manque pas la bifurcation pour la chapelle Saint Roch. Elle était fermée et nous n’avons pas pu la visiter mais le panorama sur la vallée du Dourdou est magnifique.
  • L’abbatiale : après cette montée d’une dizaine de minutes par la rue Charlemagne, la voilà qui se dresse majestueuse, l’abbatiale. Ce chef d’oeuvre de l’art roman construit entre le XI et le XIIè siècle est consacré à Sainte-Foy. Sur le tympan, sont sculptés et représentés de nombreux passages de la bible, témoins de ce temps où les églises représentaient les livres de pierre à l’intention de ceux qui ne savaient pas lire. À l’intérieur, les vitraux, contemporains et minimalistes sont signés Pierre Soulages dont on peut visiter le musée à Rodez.
  • Le cloître : dans le cloître, se poursuit le mariage entre architecture médiévale et art moderne.
  • Le trésor : c’est là que tu retrouveras entre autres le reliquaire de Sainte Foy. Comme le tympan, il est la grande star des livres d’histoire. 85 cm de bois recouvert d’or, c’est au XIIIè siècle, après plusieurs évolutions dans sa structure qu’elle prend la forme qu’on lui connait aujourd’hui.
  • Le musée Joseph Fau : son entrée est couplée au billet pour le trésor. Tu y découvriras de l’art lapidaire ainsi que des tapisseries et autres pièces de mobilier.
  • Les ruelles du villages et leurs artisans : Conques met un point d’honneur à valoriser les savoir-faire anciens et les artisans. Tu trouveras dans ses rues des maroquiniers, un enlumineur-miniaturiste (avec qui nous avons passé un moment remarquable, si vous avez l’occasion de passer par Conques, n’hésitez pas à aller visiter son atelier, elle est très pédagogue et disponible pour vous parler de son art), des créateurs de bijoux, des couteliers, des potiers, des sculpteurs, des artistes des mots, une toute petite librairie avec une sélection vraiment très chouette…
  • Le pont roman : Sur le chemin par lequel les pèlerins quittent Conques, il enjambe le Dourdou. La vue en contre-plongée sur la ville y est très sympa.
  • Entraygues sur Truyère : un peu plus loin, en voiture, à la recherche d’une superette pour se ravitailler et d’un endroit où faire l’essence, nous avons découvert cette petite ville située au confluent de la Truyère et du Lot. L’office du tourisme propose un petit parcours de découverte de la ville à travers les petites rues jusqu’à la confluence. Tu pourras aussi, si tu t’y prends suffisamment à l’avance, réserver pour une après-midi de kayak dans les environs.
De Conques à Camarès

Après avoir baigné dans le Moyen-Âge à Conques, nous avons repris la route. Ce jour-là, la route s’est apparentée à un grand n’importe quoi… Concrètement, on s’est arrêtés à peu près à toutes les pierres. Le seul endroit que l’on se soit épargné sont les caves de Roquefort mais nous ne sommes pas vraiment fan… Voilà donc les villages et les villes que nous avons traversé en cette journée chemin des écoliers.

  • Salles-la-Source : c’est Mathilde des Esprits sauvages qui nous avait conseillé de nous y arrêter et on ne l’a vraiment pas regretté. Avec sa cascade qui coule au milieu du village. C’est un endroit vraiment particulier qui mérite un détour un peu plus approfondi que ce que nous avons pu lui consacrer. En effet, si tu as envie de faire une petite randonnée, la forêt abrite un site mégalithique, accessible sur un circuit d’une dizaine de kilomètres.
  • Bozouls et son canyon : nous avons continué notre route avec un autre site naturel, le canyon de Bozouls. Lui aussi faisait partie de mes vacances de petite fille, sauf qu’à l’époque l’appelait le « Trou de Bozoul » ça fait moins grands espaces américains, et plus campagne française. Nous on a choisi l’option descente à pieds, avec la chaleur de ce jour-là, on a clairement été des grands malades parce qui dit canyon dit descente une première fois, puis remontée de l’autre côté, puis redescente et remontée pour regagner le parking et ta voiture. Si tu es donc plutôt tranquille, le petit train touristique de permettra de découvrir le site. Si au contraire, tu es comme on dit chez nous en mode craint degun et que le vide ne te fait pas peur, il existe une tyrolienne qui passe au dessus de la rivière… Nous, on a préféré laisser mesurer les autres…
  • Laissac : à quelques kilomètres de Bozouls, tu trouveras Laissac et son traditionnel marché au bestiaux du mardi. Nous on y est pas passé un mardi, c’était simplement un retour aux sources familiales pour saluer de lointains cousins et marcher dans les pas des arrières grands parents, des grands parents et de ma mère dont c’était le fief estival.
  • Observer de loin de viaduc de Millau
  • Découvrir les paysages des Rouguiers autour de Camarès.
  • Faire le tour de Sylvanès : attention coup de coeur, résumer cette visite en quelques lignes ne lui rendrait pas justice. Je te prépare pour cette randonnée un article complet avec trace, photos et conseils pratiques…
Le Larzac

Quand j’en ai marre de ma vie de citadine marseillaise, je dis souvent que j’irais bien élever des chèvres sur le plateau du Larzac. Alors du coup c’était le petit bonus de cette escapade aveyronnaise. Pas du tout prévu au programme, il a été décidé sur un coup de tête, quand nous nous sommes rendus compte que nous devions reprendre le chemin du retour un samedi classé noir par bison futé. On a donc préféré découvrir le patrimoine templier du Larzac plutôt que d’aller s’enfermer dans la voiture en pleine canicule. Bon en fait, le Larzac, en pleine canicule, c’est une fausse bonne idée. Étant un plateau assez sec, il y a relativement peu d’ombre et de fraicheur. Wanderlust ne valide donc pas du tout mon projet d’élevage de chèvres dans une autre vie… Blagues mises à part au cours de notre bref passage sur le plateau du Larzac, nous avons

  • Visité la Cité médiévale de la Couvertoirade : Beaucoup plus petite que son homonyme audoise, elle est cependant classée parmi les plus beaux villages de France. Au coeur de ses remparts, du trouveras de nombreux artisans, un château templier, une église médiévale, un cimetière avec quelques tombes rapatriées depuis d’autres sites. À l’extérieur, l’été, tu pourras profiter d’un spectacle de fauconnerie (payant) et d’animations tir à l’arc. Ne manque pas la vue depuis le moulin, elle est vraiment exceptionnelle.
  • Le village de Nant : lui aussi sur la route des templiers, tu y trouveras de jolies ruelles, un pont médiéval et un rocher qui ressemble un peu à un troll d’après les garçons…

Où faire du shopping ?

Renouveler nos gardes robes n’était clairement pas prévu au programme. Quoi qu’après tout le shopping gourmand que l’on a pu faire, cela s’est imposé au retour. Avec ses marchés de producteurs, ses fromages, ses charcuteries et ses douceurs, ses brasseries artisanales difficile de ne pas repartir avec son panier plein.

Au Puy en Velay
  • Les dentelles du Puy : tu en trouveras dans toutes les boutiques du centre ville
  • Les lentilles et la verveine : qui dit Puy en Velay dit lentilles et verveine. Côté spécialités je te conseille d’aller faire un tour au marché du samedi, de passer chez Sabarot et de balader dans les halles.
Autour de Laguiole
  • La coopérative Jeune Montagne (Laguiole) : si ma parodie de la reine des neiges t’a donné une folle envie de goûter à l’aligot ou à la truffade, tu ne résisteras pas à ton passage par la boutique de la coopérative.
  • La coutellerie Honoré Durand (Laguiole) : en boutique au village elle nous avait paru moins chère que la forge de Laguiole, c’est pourquoi on a choisi de la visiter. On en est ressortis avec deux couteaux dont on a fait graver la lame avec des motifs personnalisés.
  • La grange au thé (Nasbinals) : comme je te le disais plus haut, Nasbinals nous a accueillis sous des trombes d’eau mais, avant de repartir, j’avais tout de même très envie de découvrir ce magasin avec sa devanture décorée de fleurs en train de sécher. Et quelle découverte ! La grange au thé représente vraiment ce qu’il me plait de découvrir en vacances, un lieu, des traditions et des gens passionnés. La grange au thé, c’est l’histoire d’une fleur, appelée le thé d’Aubrac, au goût mentholé, qui était utilisé par les anciens en infusion digestive. Tombée en désuétude, elle a failli disparaître du plateau. Mais c’était sans compter sur quelques passionnés qui ont décidé de la faire pousser dans leurs jardins et la contribution de partenaires et d’artisans locaux comme les lycées agricoles et autres pâtissiers et confiseurs mobilisés dans la transformation des produits. Au final, ça donne : des sirops, des herbes séchées, des confiseries, des produits de slow cosmétiques et ça j’adore !!!
Conques
J’ai été super sage 😇
  • La librairie Chemins d’encre : si tu commences à nous connaître tu sais qu’il ne fait pas bon me laisser entrer dans une librairie. J’ai toujours du mal à en sortir les mains vides. Celle-ci n’a pas fait exception. Il faut dire à ma décharge, qu’elle avait une très belle sélection de livres autour du Chemin de Compostelle et un livre que j’avais rencontré au cours de ma lecture des Carnets de Sylvain Tesson que je ne trouvais nulle part et de nombreux livres de la maison d’édition locale, les Editions du Rouergue dont j’aime beaucoup les albums jeunesse. Même si elle est toute petite, elle a vraiment tout d’une grande.
  • L’atelier l’Appel du Chemin : je t’en parlais tout à l’heure, l’Appel du Chemin est l’atelier de Valérie, enlumineur-doreur qui a depuis peu posé son sac à dos dans les rues de Conques après avoir à deux reprises fait le Chemin de Compostelle. Dans cette petite boutique, tu trouveras des cartes postales, des marques pages et des carnets qui reproduisent le travail de son chef d’oeuvre qu’elle a eu la gentillesse de nous faire découvrir dans son intégralité. Avec beaucoup de patience et de pédagogie, elle a expliqué aux garçons, qui buvaient ses paroles, son travail et son parcours. Nous avons vraiment eu un coup de coeur pour cette toute petite boutique. Attention toutefois, elle ne prend pas la carte bleue.

Où manger / où boire un coup

Pour ces vacances, nous avons préféré consacré notre budget aux activités plutôt qu’aux restos… Nous avons donc peu de coup de coeur à te conseiller.

  • L’hôtel restaurant Gilles Moreau à Laguiole : alors l’idée de départ c’était de manger un aligot fermier, un peu comme mon Elsa dans la Reine des Neiges vois-tu. Sauf que la ferme que nous avions repérée était fermée le lundi midi et que ce soir là, l’orage s’est déchaîné. Impossible de manger sous la tente (les joies du camping) et restriction covid oblige, capacité des salles des brasseries réduites. Nous avons donc poussé la porte de ce restaurant des Logis de France sans ce douter que l’on arrivait dans un semi gastronomique. Alors certes, tout était très bon mais l’aligot a franchement eu un goût de trop peu.
  • Au parvis à Conques : si tu veux manger pour un petit budget à Conques avec l’abbatiale en face de toi, c’est là qu’il te faut aller. Cette crêperie propose des galettes à base de produits locaux. Attention toutefois à réserver à l’avance si tu veux manger en terrasse.

Voilà pour ce dernier article de l’été, resté dans les tiroirs avec l’approche de la rentrée. Si tu nous suis sur Insta ou FB, je vais essayer de consacrer plusieurs publications à ce road trip… Cet automne, j’ai bien envie de t’emmener hors de nos frontières. Je réfléchis encore à la destination… J’espère t’avoir en tous cas donné envie de découvrir quelques unes de nos belles régions et te remercie de nous avoir suivis dans nos aventures.

À bientôt 😉

Cet été, on visite la France #1

D’ordinaire, nous prenons nos quartiers d’été, dès le début des vacances scolaires dans le Sud de l’Italie où nous allons retrouver, la famiglia. Cet été, coronacaca oblige, nous avons fait le choix pas forcément évident de rester dans l’hexagone et de (re)découvrir quelques unes de nos belles villes et / ou régions. Ceux qui nous suivent sur Instagram ont peut-être vu passer la photo de notre arrivée en mode warrior family à la Cité de Carcassone. Pour ce premier article de cette série, je vais te parler de notre folle aventure à pieds le long du Canal du Midi de Toulouse à Carcassonne.

Le Canal du Midi

Il était un voyage…

Comme je te disais dans l’intro, on a longtemps tergiversé pour savoir si oui ou non, nous prendrions la route pour l’Italie. Une fois acquis le fait que nos deux mois d’été se feraient en France, il a donc fallu chercher quelles seraient nos destinations. Le confinement ayant activé pas mal de réflexions en matière de voyage, nous avions envie de mettre en pratique nos réflexions en matière de slow travel. Tu te souviens, j’en avais parlé dans cet article, il y a quelques temps ?

On aime beaucoup le Sud Ouest et les alentours de Toulouse et le Canal du midi nous faisait de l’oeil depuis quelques temps. Après avoir écarté l’opportunité de louer une péniche, assez cher en cette saison, et celle de le faire à vélo car nous n’avions pas l’équipement adéquat, nous avons donc décidé de prendre nos courage à deux mains (enfin, plutôt à deux pieds), d’enfiler nos chaussures de marche et de nous lancer dans une randonnée au bord de l’eau entre Toulouse et Carcassonne.

Avant de partir

Livres, applis et compagnie pour préparer notre périple

Sauf que voilà, 120 kilomètres de marche avec des enfants de 6 et 8 ans, même bons marcheurs, ça ne s’improvise pas. Lorsque l’on a commencé à en parlé autour de nous, on nous a un peu regardé comme des hurluberlus de nous lancer dans un tel projet. Alors, nous avons commencé par potasser un peu la littérature sur le sujet. Par chance, à la bibliothèque, j’ai trouvé Canal du Midi, Guide du randonneur, à moins que ce ne soit lui qui nous ait trouvé…

Le guide est un peu vieux, et a priori épuisé aujourd’hui, mais il nous a été très utile pour construire l’itinéraire et choisir les lieux dans lesquels nous allions nous arrêter. En effet, contrairement à Google Maps ou à Maps sur iPhone qui ne reconnaissent pas les abords du canal comme une route, les cartes de ce petit guide donnent le kilométrage réel du chemin de halage.

Pour les plus technologiques, l’application Canal du Midi, le guide pratique de vos balades vélo et rando nous a été fort utile pour voir quels étaient les chambres d’hôtes et services aux alentours des lieux où nous voulions faire étape. Dans le même esprit, j’avais aussi téléchargé une autre appli GéoCanalMidi dont nous ne nous sommes finalement pas servis.

Enfin, dernier super assistant de la préparation de ce voyage, le groupe Facebook, Evasions et Micro aventures. Ce petit groupe est une mine d’or. Je l’ai découvert pendant le confinement alors que j’étais à la recherche de groupes de voyageurs pour échanger nos expériences. Il y règne un esprit bienveillant qui invite à voyager sans partir loin et partir à l’aventure près de chez soi. Les membres, venus de partout en France y postent des photos pour faire découvrir leur régions et leurs coup de coeur. On nous y a donné de précieux conseils pour l’organisation de ce voyage. Si vous ne le connaissez pas, allez y faire un tour, vous ne serez pas déçus.

Equipement

Qui veut voyager loin ménage sa monture comme on dit, surtout quand la monture en question s’avère être toi et ton joli petit dos. Dans la famille, nous avons tendance à charger nos valise au cas où… Cas qui en fin de compte ne se présente jamais bien entendu. Cette expérience nous a donc amenés à réfléchir sur ce qui était vraiment nécessaire pour le bon déroulement du trajet. Voilà ce que nous avons finalement embarqué :

Pour tout le monde

  • Nos deux fidèles sacs Andina 40 de GoSport achetés il y a une dizaine d’années et toujours opérationnels.
  • Les deux EastPack des garçons
  • 1 grande serviette
  • 4 gourdes zéro plastique + 2 bouteilles
  • Crème solaire
  • Beurre de Karité pour les coups de soleils et les irritations
  • Arnica en gel et granules
  • Chargeurs portables + batteries externes
  • Lotion anti-moustiques
  • Désinfectant
  • Pansements anti-ampoules et classiques
  • Pince à épiler
  • Coupe ongles
  • Un pain de savon de Marseille pour les lessives et la douche
  • La trousse de toilette classique + pharmacie de base
  • L’aspi venin
  • 1 cintre pour faire sécher du linge
  • 1 tote bag pour des courses éventuelles
  • 1 canif
  • Des pastilles pour désinfecter l’eau (qui n’ont finalement pas servi)

Pour chacun

  • 2 shorts
  • 4 T-shirts
  • 4 sous vêtements chacun
  • 4 paires de chaussettes
  • 1 bonne paire de chaussures de marche
  • 1 casquette
  • 1 pyjama
  • 1 veste à manches longues

L’itinéraire

Pour cette première expérience, il n’était pas question de trouver les hébergements en cours de route. Je voulais éviter le risque, après 15 kilomètres de marche de se retrouver sans hébergement et de devoir aller jusqu’au village suivant. L’aventure a une limite quand on part avec des enfants de 6 et 8 ans. Voilà donc les étapes que nous avons choisi de faire

Jour 1 et 2 : Toulouse

Jour 3 : Trajet en TER jusqu’à Avignonet Lauragais – jusqu’à Mas Saintes Puelles et la maison d’hôtes La bonne planque. L’étape était assez longue mais l’arrivée en valait la peine. 15 km depuis le début du Canal auxquels il a fallu ajouter le trajet depuis notre logement toulousain à la gare de Matabiau et de la gare d’Avignonet au Canal.

Jour 4 : Mas Saintes Puelles – Castelnaudary. Cette micro étape de 8 kilomètres nous a permis de profiter pour visiter la ville du cassoulet. Nous avons trouvé un hébergement très chouette sur airbnb.

Jour 5 : Castelnaudary – Villepinte. Une étape un peu plus longue autour des 12 km. Nous avons trouvé notre logement sur airbnb, situé à l’extérieur du chemin de halage et à quelques kilomètres du Canal du Midi. Il était correct mais pas le meilleur du séjour.

Jour 6 : Villepinte – Alzonne une douzaine de kilomètres encore. Là encore, il a fallu s’éloigner pour trouver un logement mais nous avons trouvé sur booking une perle de chambre d’hôtes que l’on vous recommande chaleureusement.

Jour 7 : Alzonne – Pezens : elle tient la palme de l’étape la plus longue du parcours. Km effectués 19 – Km ressentis 60. Cette partie du Canal est très peu ombragée. Elle mérite clairement d’être coupée en deux. Là encore, nous avons trouvé une petite maison très chouette sur airbnb où nous avons pu cuisiner mais il a fallu s’éloigner du Canal.

Jour 8 : Pezens – Carcassonne pour cette dernière étape, assez courte grâce au raccourci à travers champs de WanderlustDad pour regagner le chemin de halâge. Nous avons parcouru une douzaine de kilomètres avant d’arriver. Pour cette étape nous avions d’abord eu un coup de coeur pour une annonce de cabane dans les arbres le long du Canal sur l’épanchoir de Foucault, avant de céder à la raison et de réserver un logement à un quart d’heure à pieds de la Cité, plus accessible pour les petits en cas de fatigue.

Jour 9 : Retour au bercail

En chemin

À voir / à faire

  • Visiter Toulouse. Je resterai très vague sur le sujet pour l’instant, je ménage mon suspens car je rendrai ses honneurs à la ville rose dans un article spécifique.
  • Faire un tour à Avignonet Lauragais. Avec son passé médiéval, son église et ses remparts, c’était une belle façon de commencer notre randonnée
  • Observer les champs : en ce mois de juillet, c’était une véritable explosion de couleur entre les blés prêts à être moissonnés ou les tournesols
  • Regarder en l’air, à la recherche d’oiseaux ou d’écureuils. Les oiseaux nous ont accompagné tout au long de notre marche.
  • Faire une petite cueillette : aux abords du Canal nous avons trouvé fréquemment de l’origan, des mirabelles et des mûres. Excellent moyen de distraire nos petits marcheurs.
  • Faire coucou aux péniches
  • Faire la sieste sous les saules pleureurs : paysage romantique par excellence, nous aurions pu passer des heures sous les saules pleureurs. Mention spéciale à l’écluse de Béteille. Absolument magnifiques
  • Chercher des grenouilles ou sursauter en les entendant fuir sur ton passage
  • S’arrêter pour discuter avec les éclusiers, les marcheurs ou cyclistes : le long du canal est propice aux rencontres et aux échanges.
  • Manger une glace à l’écluse de la Planque : elles sont exceptionnelles avec leurs parfums naturels, leurs ingrédients locaux et de qualité. On aurait volontiers testé tous les goûts de l’ardoise.
  • Manger un cassoulet à Castelnaudary
  • Visiter la Collégiale de Saint Michel et le moulin de Cugarel à Castelnaudary
  • Flâner le long de la Vernassonne à Alzonne et emprunter le sentier pédagogique réalisé par les écoliers de la commune
  • Passer une journée à Carcassonne, visiter la Cité et se prendre pour un chevalier. Là encore je ne m’étendrai pas, je pense réserver un article à Carcassonne dans cette nouvelle série.
  • Admirer les chefs d’oeuvres de conception de Pierre-Paul Riquet, les jolies maisons éclusières et leurs jardinières fleuries. Ne pas manquer l’Ecluse Saint Roch de Castelnaudary.
  • Faire quelques pas sur le mythique Chemin de Compostelle
  • Jouer les chercheurs de trésors grâce à l’application Geocaching…

Où manger / Où boire un coup ?

À pieds, le long du Canal, tu trouveras quelques points où te restaurer. Si toutefois tu es piéton, tu devras bien souvent t’éloigner du chemin de halage pour aller te restaurer. Pour notre part, afin d’éviter que le budget de ces slow-vacances atteigne la voix lactée. Nous avons fait le choix de faire quelques courses dans les épiceries des villages le matin avant de partir pour pouvoir manger une salade ou un sandwich sur le pouce et quand nous en avions l’occasion, le soir, nous faire une assiette de pâtes.

  • Mas Saintes Puelles : l’écluse de la Planque assure un service de Snack avec un plat du jour. Au programme, produits locaux et de qualité. Nous nous sommes régalés de la planche de fromages et charcuterie. N’hésitez pas à aller voir leur page facebook pour la carte.
  • Castelnaudary : si vous passez par notre hôtesse d’airbnb, n’hésitez pas à lui réserver le dîner. C’est une fine cordon bleue, nous nous sommes vraiment régalés.
  • Ecluse de la Peyruque : Vous y trouverez une petite boutique de produits locaux et d’artisanat ainsi que des boissons
  • Epanchoir de Foucault : je t’en ai parlé plus haut pour les hébergements. Situé à 3,4 km en amont de l’écluse de Carcassonne, l’épanchoir de Foucault fait aussi Snack et Café. L’endroit est vraiment très agréable avec son petit jardin, et ses chaises longues. Un lieu idéal pour faire une pause avant d’attaquer les derniers kilomètres qui te séparent de la Cité.
  • Carcassonne : Trip advisor sera sûrement ton ami pour trouver le restaurant qui conviendra à toute la famille. Pour notre part, nous avons fait le choix de manger à l’appartement. Nous avons toutefois mangé une très bonne glace à L’art gourmand, dans la Cité, tout près du Château Comtal.

Conseils pratiques

Comme je te le disais dans la rubrique précédente, les points d’eau et les lieux de restauration sont relativement peu nombreux le long du Canal. Si tu ne souhaites pas t’éloigner, pense à faire tes réserves d’eau et de nourriture à l’avance. Les applications ainsi que le guide te signalent les points d’eau à proximité mais ils ne sont pas très nombreux. Certaines parties du Canal, moins ombragées, comme c’est le cas après Castelnaudary, et entre Alzonne et Pezens sont beaucoup plus gourmandes en eau et particulièrement éprouvantes avec la chaleur de l’été.

Bilan

Plus de 130 km à pieds ! Ça use un peu les souliers mais pas notre enthousiasme. L’aventure est terminée et nous voilà de retour à la maison. Il est temps de faire un petit bilan.

En nous lançant dans cette expérience, toute nouvelle pour nous, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Nous avions préféré jouer la sécurité avec des étapes assez courtes et des hébergements réservés à l’avance ce qui était très bien. Les enfants ayant marché toute la journée étaient contents de retrouver un peu de confort moderne (comprendre dans leur langage, une télé…) en arrivant le soir.

Nous savions que les enfants étaient de bons marcheurs sur des randonnées à la journée. Nous nous sommes découvert une endurance que nous ne nous connaissions pas. Nous savons maintenant que nous pourrons nous engager sur de nouveaux sentiers qui nous font de l’oeil comme le Chemin Stevenson ou celui de Compostelle. Toutefois, nous privilégierons à l’avenir le printemps et l’automne car même si le Canal est relativement frais, certaines portions ont été assez difficile à traverser sous la chaleur du mois de juillet.

Concernant l’équipement, nous avions emporté ce qui nous semblait être le strict nécessaire mais les sacs étaient encore assez lourds pour les adultes. Pour certaines étapes assez longues, le poids des sacs a été une difficulté supplémentaire à gérer. Nous réfléchissons à investir dans un charriot de randonnée et dans un saladier pliable pour éviter d’acheter des salades préparées et être plus alignés avec notre engagement de réduction des déchets.

Nous avons pris ces vacances un peu comme un défi. Regardés parfois curieusement par notre entourage qui s’est dit qu’on était un peu dingos de vouloir se lancer dans une pareille aventure. Nous avons été conquis par ce mode de tourisme lent. On validait déjà l’idée de voyager en se reconnectant à l’environnement et à la nature, mais on a approuvé encore plus celle de se déplacer à notre vitesse naturelle, de ralentir et d’observer ce qui se passer autour de nous et de prendre le temps de nous reconnecter à nous, et à la nature.

À l’arrivée, au plaisir de découvrir la Cité de Carcassonne se sont mêlés le sentiment de fierté de nous être dépassés nous-mêmes, d’avoir réalisé une expérience rare et précieuse à ranger dans nos trésors de voyage familiaux, la satisfaction d’avoir réussi un voyage qui correspond à nos convictions et qui était aligné avec nos valeurs, l’émerveillement devant des paysages qui nous ont donné tour à tour l’impression d’être en Amazonie, dans un film des fresques Cohen ou « dans un tableau de Van Gogh en plus beau » comme le dit Rascal dans son merveilleux album Le voyage d’Oregon. Nous avons rencontré de belles personnes, eu de belles discussions en famille, les garçons se sont tour à tour imaginés sorciers, ninja et chevaliers avec les bâtons trouvés sur le bord du chemin. On n’était pas des aventuriers prêts pour la Spartan Race, mais on l’a fait !!! Et on ne peut que vous conseiller d’oser vous lancer…

Et toi ? tenté par cette expérience, à pieds, en vélo ou en péniche ? L’as-tu déjà vécue ?

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À bientôt 😉

Et si on allait se faire une petite cueillette ?

Photo de Maria Lindsey Multimedia Creator sur Pexels.com

Activité nature, zéro déchet et hautement pédagogique, si il est une sortie qui ne coûte pas cher mais qui peut rapporter gros comme dirait l’autre, c’est bien la randonnée cueillette…

Bien plus motivante pour nos bouts de choux que la randonnée classique pendant laquelle tu entends à chaque fois au bout de quelques minutes de marche les sempiternels : « Je suis fatigué(e) ! » « J’ai faim ! » « Maman quand est-ce qu’on arrive ? » et pour les plus petits, le merveilleux « Ze veux les bras ! », elle s’adapte à tous les âges et à toutes les saisons et qu’elle permet de voir la nature évoluer tout au long de l’année. Et ça, comme dirait Jean-Marc Généreux « j’achète ! ».

Alors tu vas me dire que c’est peut être compliqué, que tu ne connais, rien aux plantes, que tu vis en ville et que la campagne n’est pas accessible pour toi… Dans cet article nous te proposons donc quelques conseils pour démarrer des petites cueillettes en famille.

Avant de partir à l’aventure

Prépare le terrain

Si on pouvait interviewer nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs, ils nous diraient que la cueillette peut être une activité à risque. Et je ne parle même pas des champignons, avec lesquels je ne m’aventure pas, puisque je ne les connais pas. En effet, certaines plantes peuvent se ressembler comme deux gouttes d’eau mais avoir des propriétés radicalement différentes. Aussi, si tu ne veux pas faire la une des faits divers et te la jouer comme Christopher McCandless dans Into the wild ou être quitte pour une bonne intoxication alimentaire, renseigne-toi en amont sur ce que tu peux trouver sur les chemins de ta région.

Tu trouveras sûrement un site internet qui fait état des plantes comestibles que tu peux trouver près de chez toi. Sinon, il existe de nombreux petits guides ou applications qui t’apprendront par le biais de photos à reconnaître les plantes et baies que tu pourrais rencontrer.

Chez nous, on utilise pour la version papier, Cueillette en famille de Dave Hamilton. Il est assez bien fait pour une première approche de la cueillette. Après une première partie pleine de conseils pratiques, il propose un guide des plantes au fil des saisons, des idées de recettes et des conseils pratiques pour reconnaître chacune d’elles et éviter les faux-amis. Tu peux aussi utiliser un guide d’herboristerie ou un herbier, qui te donnera, en plus de la description précise des plantes, un aperçu de leurs propriétés. En général, les rayons des libraires et des bibliothèques sont assez bien fournies sous cet aspect là.

Wanderlustdad plus high-tech que moi s’est aussi abonné à un certain nombre de chaînes YouTube, avec des tutos pour reconnaître les plantes dans leur environnement. Son chouchou, le chemin de la nature et sa chaîne.

Pour la version numérique, carrément plus pratique à avoir dans ta poche pendant ta balade, tu peux faire confiance à iNaturalist, Plantenet ou Seek.

Le principe est simple, tu trouves une plante, tu la prends en photo dans l’application et elle recherche celle qui pourrait être l’heureuse élue dans sa base de données. Veille à prendre ta photo de suffisamment près pour que les détails apparaissent mais avec suffisamment d’informations sur le feuillage par exemple pour permettre au logiciel d’éliminer les sosies. Des suggestions te seront proposées, classées par ordre de probabilité, regarde bien les deux ou trois premières et informe toi sur chacune d’elle et pense à vérifier aussi les origines des suggestions pour éliminer de fait celles qui ne peuvent pas se trouver par chez toi. Quoi qu’il en soit, garde toujours à l’esprit la règle d’or :

si tu as le moindre doute, surtout ne touche pas !

Choisis bien ton lieu

On peut faire de la cueillette partout, en ville comme à la campagne ou en montagne. L’essentiel étant de bien choisir ton spot comme disent les surfeurs. Avant de partir, vérifie que la cueillette est autorisée sur le lieu où tu envisages d’aller. Pas de cueillettes dans les zones protégées. Si tu as le feu vert des autorités pour prélever des végétaux, veille à ce que l’endroit où tu cueille ne soit pas trop près de la route, que les animaux ne soient pas trop nombreux à venir y faire leurs besoins et que les sources de pollutions soient plutôt loin et puis lance toi allègrement seul ou avec ta tribu.

Fais un point sur tes besoins

Maintenant que tu sais reconnaître quelques plantes, fais un point sur celles dont tu pourrais avoir besoin, envie, pour tes tisanes, tes petit-déjeûner, tes desserts, pour tes salades ou tes omelettes. Partir en cueillette sans avoir forcément une idée en tête, c’est prendre le risque de s’éparpiller et de confier aux enfants une mission trop large pour laquelle ils seront perdus. Mieux vaut partir à la recherche d’une ou deux plantes qu’ils sauront vite reconnaître que d’essayer de les sensibiliser à la diversité de la forêt… C’est déjà compliqué de tout retenir quand on est adultes, alors pour eux, c’est encore pire.

Prépare ton matériel

La checklist pré départ est presque finie. Tu as mis tes baskets et il ne te reste plus qu’à préparer le matériel.

  • Un petit panier pour chaque enfant, ça évitera les disputes…
  • Des petits sacs en papier kraft ou en tissu pour partager les récoltes
  • Un grand panier
  • Un petit couteau ou des ciseaux
  • Ton guide de cueillette ou ton portable avec les applis dont on a parlé plus haut
  • Pourquoi pas une loupe
  • De bonnes chaussures pour patauger dans la gadoue
  • Et tout ce que tu as l’habitude de prendre en temps normal lorsque tu pars en randonnée…

Sur place

Raconte leur les plantes

Malheureusement, de nos jours, les enfants reconnaissent plus vite les logos des marques que les plantes et leurs fruits. Ayant accompagné de nombreux enfants en plus des nôtres dans la nature, je peux te dire que j’ai pu avoir quelques surprises, comme la fois où, en pleines collines marseillaises, un petit bouchon de 5 ans m’appelle tout excité en criant : « regarde, j’ai trouvé une noix de coco », la noix de coco en question était en fait une pigne de pin, je te rassure malgré le réchauffement climatique, les cocotiers ne poussent pas encore sous mes latitudes… Je t’avoue avoir eu envie de m’asseoir par terre et de pleurer, parce que nous n’étions pas loin de chez lui, et que personne jusqu’à présent n’avait pris le temps ou la peine de lui montrer ce qu’était une pigne de pin.

En ce qui nous concerne, même si ils commencent à bien connaître les plantes et qu’ils nous interrogent volontiers sur elles, on prend toujours le temps avant de commencer une cueillette de leur rappeler leur mission spéciale du jour et de faire un arrêt devant ladite plante pour rappeler comment on la reconnait,

  • Observer la plante, ses feuilles, ses fleurs, ses branches : quelles sont leurs formes ? leurs couleurs ? sont-elles lobées ? ont-elles des rainures ? Comment sont les nervures ? Mes amies enseignantes en maternelle vous remercieront de cet apport de vocabulaire parce que clairement là-dessus, elles ont souvent des moments de solitude lorsqu’elles abordent la croissance des végétaux avec leurs piou-pious.
  • La toucher : est-ce qu’elles piquent, est-ce qu’elles sont douces ? ont elles des poils ? quelle sensation a-t-on quand on les froisse ?
  • La sentir : c’est aussi super important d’apprendre aux enfants à utiliser leur nez pour dissiper leurs doutes en matière de cueillette pour les aromatiques notamment
  • Ecouter son bruit : quand on la froisse, quand on la touche…

quelle partie on va prélever et les règles de cueillette.

  • Ne pas abîmer
  • Ne pas arracher la racine pour permettre à la plante de se régénérer
  • Ne cueillir que ce dont on a besoin, inutile de préléver des fruits trop petits ou pas mûrs, des fleurs qui ne sont encore que des bourgeons…
  • Ne pas cueillir dans les lieux où c’est interdit
  • Ne pas ramasser ni toucher ce que l’on ne connaît pas (ce serait dommage de gâcher la journée pour une imprudence…)

Et avec des enfants, on cueille quoi alors ?

J’ai envie de te dire, tout dépend de la saison, du lieu où tu cueilles et de ce que tu veux de ta récolte… Toutefois, il existe des plantes et des petites baies faciles à reconnaître que tu pourras facilement tranformer en rentrant à la maison.

  • Les pâquerettes : ils adorent en faire des petits bouquets et si tu es comme moi, tu as sûrement une collection de pâquerettes séchées ramassées par les loulous là où tu ranges les photos dans ton portefeuille, dans tes livres ou carnets. Mais savais-tu que tu peux en faire un macérat huileux qui rendra ta peau toute douce ? Tu trouveras une recette ici.
  • Les pissenlits : là encore, pas besoin d’un cours de 3h sur la reconnaissance du pissenlit, en général ils gèrent et ils te ramènent ça avec leurs petits doigts comme si ils te ramenait un bouquet de roses pour la St Valentin. Avec le pissenlit, c’est all inclusive, les feuilles en salade, les fleurs en cramaillotte ou miel de pissenlit. Tu trouveras des tas de recettes sur le net.
  • Les coquelicots : avec son joli rouge, il est la star du printemps et les enfants le reconnaissent en général assez facilement, si tu en trouves en quantité suffisante, tu peux tester la gelée de coquelicots, elle est très bonne.
  • Les mûres, framboises, myrtilles et fraises des bois : avec elles, le risque c’est de ne pas réussir à ramener la récolte à la maison… Si jamais tu y arrives, à toi les confitures, sorbets et autres eaux fruitées.
  • Les fruits d’orme, les pommes de pin, les glands, les bogues de châtaignes et de marrons : pense à la déco de ta table d’automne ou de Noël.
  • de la mauve, avec ses jolies fleurs violette, celle que l’on prend souvent pour une mauvaise herbe, sera une jolie façon de décorer des sablés ou de faire des tisanes pour soigner la toux et le mal de gorge de l’hiver…

Avec des plus grands, au début du printemps, tu peux aussi tenter de chercher des asperges sauvages. La mission est plus compliquée, car il faut d’abord repérer la plante avant de trouver l’asperge qui pousse dans ses environs, mais une fois qu’ils y sont habitués, ils sont souvent très efficaces et quel plaisir de manger le soir une omelette ou des pâtes avec le fruit de sa cueillette !!!

Et la liste peut encore s’allonger au fur et à mesure de tes découvertes. De notre côté, on continue d’en apprendre chaque jour. Tu verras que si tu y prends goût, tu te rendras compte que tu peux te passer d’acheter en supermarché tout un tas de produits végétaux, de cosmétiques ou de produits d’entretien. Tu passeras d’agréables moments en famille dans la nature et en cuisine, parce que les schtroumpfs adorent aussi aider à la confection des confitures et autres préparations et tu seras bien content, comme la fourmi, de retrouver l’hiver venu le fruit de tes cueillettes passées.

Alors prêt à chausser tes bottes en caoutchouc et à prendre ton plus beau panier pour partir à la découverte de la forêt ?

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A bientôt 😉