Cet été je visite la France #6 : suivre le chemin de Compostelle, au départ du Puy en Velay

Un road trip médiéval en terres du milieu, du Puy en Velay à La Couvertoirade

Pour ce dernier article de cette série estivale, je te propose de nous suivre dans notre road trip cette fin d’été qui nous a menés sur les traces de pèlerins de Compostelle mais aussi sur les pas de nos ancêtres aveyronnais.

Il était un voyage

35° degré dans notre Provence, plages et rivières bondées, forêts fermées pour risque d’incendies, en ce début de mois d’août caniculaire sous nos latitudes, on n’avait qu’une seule envie, fuir. Fuir très vite vers un endroit où on aurait besoin d’une petite laine pour le soir, où les arbres ne tordraient pas de désespoir par manque d’eau et auraient gardé un semblant de vert sans forcément partir à l’autre bout de la France.

Les chemins de Compostelle et le GR Stevenson étant des destinations qui sont dans le tiroir à voyages depuis quelques temps. C’est assez naturellement que l’on a pensé au Puy-en-Velay et aux villages traversés par le chemin de Compostelle jusqu’à Conques pour ce road trip sous la tente, en attendant de se lancer dans la folle aventure de les parcourir à pieds.

Avant de partir

Guides et autres liens utiles

À part le Geoguide sur l’Auvergne emprunté à la bibliothèque et que l’on n’a quasiment pas ouvert, pour ce voyage, on a presque tout fait à l’ancienne. Le bouche à oreille des copains, lieux traversé par le chemin de Compostelle et l’histoire familiale ont naturellement tracé notre parcours. Toutefois, si tu as besoin d’infos voici quelques sites qui pourront t’aider à t’organiser

https://www.auvergne-destination-volcans.com

https://www.tourisme-aveyron.com/fr

Itinéraire

Jour 1 : Marseille – Le Puy en Velay

Jour 2 : Le Puy en Velay

Jour 3 : Viverols (balade à la journée)

Jour 4 : Le Puy en Velay – Laguiole – l’Aubrac

Jour 5 : Laguiole – Nasbinals

Jour 6 : Laguiole – Saint Chely d’Aubrac – Estaing – Conques

Jour 7 : Entraygues sur Truyere – Conques

Jour 8 : Conques – Salles la source – Bozouls – Laissac – Camarès

Jour 9 : Sylvanes (rando à la journée)

Jour 10 : Le plateau du Larzac : La Couvertoirade – Nant

Jour 11 : retour

Transports

Pour cette aventure, nous avons choisi l’option voiture. Toutefois, si tu souhaites t’adonner au cyclotourisme ou à la grande randonnée, la région s’y prête facilement. Les voies vertes et les GR sont nombreux (Compostelle, Chemin Stevenson, Tour de l’Aubrac…).

Si tu souhaites visiter les étapes du Chemin de Compostelle ou du Chemin de Stevenson sans voiture mais sans marcher pour autant, des bus relient les différentes étapes quotidiennement.

Hébergements

Pour limiter les frais, nous avons décidé pour ce road trip de choisir l’option camping.

Voici donc ceux qui nous ont accueillis :

  • Le camping de Bouthezard : ce petit camping familial est situé à 15 minutes à pieds du centre du Puy en Velay. Nous y avons passé trois nuits tranquilles. Les équipements sont propres, récents et l’équipe y était très sympathique.
  • Le Camping des Monts d’Aubrac : c’est le camping municipal de Laguiole. Il est situé sur les hauteurs du village et on peut se rendre en centre ville à pieds. On y trouve les équipements de base. Seul bémol, pas de salle d’animation ou autre lieu pour s’abriter pour manger en cas de pluie.
  • Le Camping Beau Rivage : à une vingtaine de minutes à pieds du coeur de Conques, ce camping propose de nombreux équipements : aire de jeux pour les enfants, piscine, tables de ping pong…
  • Le camping de la résidence du Rouguier : la résidence du Rouguier propose dans le parc du château une vingtaine d’emplacements de camping. Le bloc sanitaire est équipé d’une machine à laver (gratuite). La piscine ainsi que les aires de jeux sont à disposition.
  • Le camping des Canoles : situé à quelques kilomètres en voiture du village templier de La Couvertoirade, cette aire de camping à la ferme a été le dernier camping de notre séjour. Si le site est très agréable avec ses formations karstiques, il est aussi un spot d’escalade et nous avons eu la surprise de voir des gens venir poser leurs tapis juste à côté de notre tente… Les équipements se résument au strict minimum (bloc sanitaire) et leur état laisse à désirer.

Sur place

À voir / À faire

Autour du Puy en Velay

3 jours pour découvrir les alentours du Puy en Velay étaient bien entendus trop courts. Nous avons beaucoup aimé la région, sa verdure, son histoire médiévale très forte.

  • Se recueillir dans la cathédrale du Puy en Velay : que l’on soit croyant ou pas, la cathédrale du Puy en Velay porte en elle une symbolique très forte. Point de départ de la via Podensis qui relie Le Puy en Velay à Saint Jean Pied de Port pour rejoindre ensuite le Chemin de Compostelle, elle accueille chaque jour de nombreux pèlerins sur le départ.
  • Flâner des les ruelles du centre historiques : regarder ses pieds et chercher les coquilles qui vous indiquent le chemin ou regarder en l’air à la recherche des statues, gargouilles et autres emblèmes, chacun son style… Mais la visite vaut clairement le détour. Si tu es adepte du geocaching, active ton plan, il y a quelques caches dans les parages.
  • Grimper jusqu’à la chapelle St Michel d’Aiguilhe : pas un séjour sans que l’on se retrouve d’une façon ou d’une autre en train de monter les escaliers interminables d’une tour ou d’un campanile. Cette fois-ci, c’est en plein air que nous avons grimpé, je ne sais pas combien de marches j’en arrêté de compter, pour aller visiter la Chapelle Saint Michel d’Aiguilhe. Mais, je vous garantis sur facture que ça en vaut la peine. Cette chapelle construite tout en haut de ce qui reste de la cheminée d’un volcan est une petite merveille avec ses fresques médiévales et ses vitraux. Surtout si comme nous, vous avez la chance d’être accueillis à votre arrivée par un concert de musique sacrée.
  • Le Puy de Lumières : chaque soir pendant l’été, à la tombée de la nuit, le Puy en Velay pare les façades de ces monuments de lumières. Pas juste trois petits spots comme à la Cité de Carcassonne vendus au prix de l’or (WanderlustDad n’avait toujours pas digéré la visite nocturne de la Cité de Carcassonne et là, ça a été le coup de grâce). Non messieurs, dames, c’est un vrai spectacle son et lumière et gratuit qui plus est, qui attend les visiteurs aux pieds des grands monuments de la ville. Un moyen de profiter autrement des grands sites du Puy en Velay et de découvrir de façon ludique la culture locale. Nous y sommes allés deux soirs. Toute la famille a beaucoup aimé déambuler dans les ruelles du centre historique au gré des spectacles et des animations. Ambiance magique garantie pour les petits comme pour les grands.
  • L’Hôtel des Lumières : on connaissait les Carrières de Lumières des Beaux de Provence et on avait entendu parler des Bassins de Lumières à Bordeaux… Dans la même famille, on a donc eu le plaisir de découvrir L’Hôtel des Lumières. Situé dans l’ancien Hotel-Dieu, juste à côté de la Cathédrale du Puy en Velay, ce centre d’art numérique propose deux salles d’expositions. Pour cette session, l’une était consacrée à un Voyage au centre de la Terre et l’autre aux peintres impressionnistes. Je peux te dire que toute la famille a beaucoup aimé cette visite. Les garçons ont été fasciné par cette plongée super immersive dans le centre de la planète avec ses volcans, ses océans, ses forêts et pour ma part j’ai trouvé la deuxième salle très belle avec ses multiples tableaux et son fond musical signé Satie, Gabriel Fauré et bien d’autres… Attention toutefois, si cette visite venait à faire partie des incontournables de ton futur séjour, pense à réserver à l’avance tes billets. Arrivés le jeudi, nous n’avons trouvé de la place pour visiter l’expo que le dimanche midi.

  • Faire du pédalo ou du paddle sur le lac du Bouchet : cet ancien cratère volcanique est aujourd’hui un lac aux eaux calmes dans lesquelles ont été aménagées une plage et une base nautique. Si tu as l’oeil et que tu y vas à la bonne saison, tu auras peut-être la chance de trouver dans la forêt des framboises et des fraises des bois…
  • Visiter les villages environnants : les alentours du Puy regorgent de villages de caractères, sur la route, nous avons beaucoup aimé le village de Cayre, celui de Craponnes et son marché du samedi.
  • Écouter les histoires de la bête du Gévaudan : c’était l’un des grand sujet d’interrogation des enfants (et aussi un peu de craintes en dormant sous la tente), pourquoi y a-t-il un loup dessiné ou sculpté de partout ? Est-ce qu’il va venir nous manger tous crus… Je t’avoue que l’on a très vite dû réviser nos classiques, sur wikipedia, pour leur raconter les grandes lignes de l’histoire et calmer leur imagination galopante. Note à toi, avant de partir, se faire un petit shot de Vincent Cassel et Monica Bellucci en regardant le Pacte des Loups.
  • Goûter aux spécialités locales : plutôt lentilles ou verveine ? Nous on a opté pour les deux. Confiture de verveine et lentilles vertes achetées à la boutiques Sabarot
Autour de Laguiole

Après trois jours en Haute-Loire, nous avons traversé le Cantal, la Lozère, pour nous rendre sur la partie aveyronnaise du plateau de l’Aubrac, à Laguiole. Connu pour ses ateliers de coutellerie, son taureau et son fromage, j’avais très envie de faire découvrir ce charmant village à mes trois hommes. Mais quoi voir et quoi faire dans le coin ?

  • Poser devant la statue du taureau : emblème de la ville, ses attributs sont aussi décolorés que le nez du sanglier de Florence ou le sein de Juliette à Vérone. Il semblerait donc cela porte bonheur…
  • Visiter des ateliers de coutellerie : Laguiole a bâti sa renommée à l’international sur la fabrication de couteaux, souvent contrefaits depuis la Chine, le Pakistan ou même la France. Si de nombreuses boutiques sont présentes au coeur du village, il n’y a sur place que deux sites de fabrication, la coutellerie Honoré Durand et la forge de Laguiole qui maîtrisent le processus de fabrication de A à Z puissent se visiter. Nous avons visité la première. Elle propose un temps d’explication et de présentation de l’histoire du couteau de Laguiole, un temps d’observation de l’art d’un coutelier, un petit musée, la visite de la forge et bien sûr une boutique. Si comme moi tes hommes sont branchés coutellerie, prends ton mal en patience et fais déjà une minute de silence pour ta carte bleue. Prix de départ 70 € jusqu’à plusieurs milliers d’euros. À noter pour une idée de beau cadeau (près de 400 € tout de même), la forge que nous avons visité propose aussi un stage de coutellerie à la journée à l’issue de laquelle les stagiaires repartent avec le fruit de leur travail.

Avant d’attaquer la suite je te propose un petit interlude musical, histoire de se mettre en appétit. Ne me remercie pas c’est cadeau !!!

  • Visiter la fromagerie de Laguiole : pour les gourmands, qui dit Aubrac dit aligot, et qui dit aligot dit fromage de Laguiole. J’espère que tu as aimé la petite vidéo, c’était un peu la bande son de nos vacances aveyronnaises entre charcut’, fromages et autres douceurs, ce n’est pas moi qui chante même si je chante aussi juste mais j’adore cette version… À l’entrée du village en venant de Chaudes Aigues, tu trouveras donc la coopérative Jeune Montagne où est fabriqué le fameux fromage. Si tu veux la voir en fonction, mieux vaut y aller le matin car l’après midi, tu ne verras que les machines et la boutiques. Après un bref film de présentation qui montre comment les vaches de l’Aubrac sont belles et font du bon lait (faut bien vendre le truc…), un guide t’explique le processus de fabrication du fromage de la récolte du lait jusqu’à l’affinage. Ce n’est qu’après cela que l’on passe aux choses sérieuses avec la dégustation et bien sûr le passage en boutique.
  • Profiter des eaux thermales de Chaudes Aigues : comme son nom l’indique, le village abrite des sources chaudes connues depuis l’Antiquité. Si tu es adepte du thermalisme ou que tu as simplement envie de te faire chouchouter, tu trouveras donc de quoi faire. Si le temps le permet et que tu as envie de barboter en famille, le parc de la piscine dispose d’une grande piscine en plein air et ainsi que de nombreuses installations sportives.

  • Saluer les vaches : elles sont vraiment belles ces vaches de l’Aubrac avec leur couleur si caractéristique, alors n’hésite pas à t’arrêter en bordure de champ pour le faire un petit coucou.
  • Manger de la Fouace au petit déjeûner : cette brioche parfumée à la fleur d’oranger est la madeleine de Proust de mes vacances aveyronnaises de petite fille. J’ai essayé d’y convertir les garçons mais ils n’ont pas validé… Tant pis, il y en avait plus pour moi 😉
  • Visiter Nasbinals : à une vingtaine de kilomètres de Laguiole en passant par la station de ski, le village médiéval de Nasbinals est l’une des étapes de la Via Podensis. Nous n’avons malheureusement pu le visiter que très rapidement car le village nous a accueilli avec un orage de grêle puis une pluie battante. Nous qui avions décidé de venir saluer les ancêtres de ma famille qui venaient de là-bas, on était un peu déçus qu’ils n’aient pas apprécié la visite. À ne pas manquer, l’église et la boutique La Grange au thé dont je te parlerai tout à l’heure dans la partie shopping.
  • Faire du cheval à Saint Chély d’Aubrac : j’avais découvert cette ferme équestre en cherchant un camping à la ferme et j’avais été charmée par l’esprit de l’endroit. Étant complet pour l’hébergement, nous avons tout de même eu la possibilité d’aller y faire une balade. Les garçons ont pu faire une initiation au poney avec Mathilde et nous les avons suivi à pieds à travers la forêt. C’était vraiment un moment très agréable et nous espérons pouvoir y retourner pour profiter d’une expérience complète comprenant hébergement en roulotte, et balade équestre en famille cette fois-ci.
De Saint Chély d’Aubrac à Conques

Mathilde, de la ferme équestre les Esprits sauvages de Saint Chély d’Aubrac, nous a laissés avec tout un tas d’idées de visites et d’explications sur le passé templier et hospitalier de l’Aubrac. Alors avant d’arriver à Conques, notre route nous a conduits à :

  • Passer par Espalion et Saint Côme d’Olt et ne pas faire comme nous, s’y arrêter pour de vrai… Je n’ai d’Espalion que des souvenirs de vacances de petite fille mais je me rappelle de parties de pêche au bord de la rivière. Donc si vous aimez taquiner le goujon, pensez à prendre vos équipements et vos cartes de pêches…
  • Visiter Estaing : autre étape du chemin de Compostelle, avec son château, son église, ses ruelles, ses maisons à colombages, ses ponts et les bords du Lot et de la Coussanne, dans laquelle les garçons ont adoré patauger. La ville d’Estaing a été un vrai coup de coeur pour WanderlustDad, je crois qu’il aurait pu y rester des heures si nous n’avions pas dû reprendre la route pour arriver à Conques.
Conques

Nous voilà donc à Conques, après avoir traversé des merveilles du Moyen-Âge, nous arrivons enfin au coeur du Rouergue. Lorsque l’on a fait le parcours de ce road trip, elle faisait partie des incontournables avec son abbatiale. Il faut dire que chaque année, WanderlustDad fait découvrir à ses élèves ce joyau classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Il était temps qu’il vienne l’admirer ailleurs que sur le papier glacé de son livre d’histoire.

  • Monter au village par la rue Charlemagne : nous avons préféré laisser notre voiture stationnée au camping, c’est donc à pieds que nous sommes partis à la découverte de Conques. On avait déjà l’air de petits joueurs par rapport aux pèlerins qui marchaient depuis des jours et qui avaient le plaisir de découvrir le village comme une récompense alors, il fallait bien un peu d’efforts avant de se mettre en condition pour profiter du spectacle. La rue Charlemagne, toute en montée, est bordée de vieilles maisons à colombages, de fontaines et de jolis rosiers.
  • La chapelle Saint Roch : au tout début de la rue Charlemagne, ne manque pas la bifurcation pour la chapelle Saint Roch. Elle était fermée et nous n’avons pas pu la visiter mais le panorama sur la vallée du Dourdou est magnifique.
  • L’abbatiale : après cette montée d’une dizaine de minutes par la rue Charlemagne, la voilà qui se dresse majestueuse, l’abbatiale. Ce chef d’oeuvre de l’art roman construit entre le XI et le XIIè siècle est consacré à Sainte-Foy. Sur le tympan, sont sculptés et représentés de nombreux passages de la bible, témoins de ce temps où les églises représentaient les livres de pierre à l’intention de ceux qui ne savaient pas lire. À l’intérieur, les vitraux, contemporains et minimalistes sont signés Pierre Soulages dont on peut visiter le musée à Rodez.
  • Le cloître : dans le cloître, se poursuit le mariage entre architecture médiévale et art moderne.
  • Le trésor : c’est là que tu retrouveras entre autres le reliquaire de Sainte Foy. Comme le tympan, il est la grande star des livres d’histoire. 85 cm de bois recouvert d’or, c’est au XIIIè siècle, après plusieurs évolutions dans sa structure qu’elle prend la forme qu’on lui connait aujourd’hui.
  • Le musée Joseph Fau : son entrée est couplée au billet pour le trésor. Tu y découvriras de l’art lapidaire ainsi que des tapisseries et autres pièces de mobilier.
  • Les ruelles du villages et leurs artisans : Conques met un point d’honneur à valoriser les savoir-faire anciens et les artisans. Tu trouveras dans ses rues des maroquiniers, un enlumineur-miniaturiste (avec qui nous avons passé un moment remarquable, si vous avez l’occasion de passer par Conques, n’hésitez pas à aller visiter son atelier, elle est très pédagogue et disponible pour vous parler de son art), des créateurs de bijoux, des couteliers, des potiers, des sculpteurs, des artistes des mots, une toute petite librairie avec une sélection vraiment très chouette…
  • Le pont roman : Sur le chemin par lequel les pèlerins quittent Conques, il enjambe le Dourdou. La vue en contre-plongée sur la ville y est très sympa.
  • Entraygues sur Truyère : un peu plus loin, en voiture, à la recherche d’une superette pour se ravitailler et d’un endroit où faire l’essence, nous avons découvert cette petite ville située au confluent de la Truyère et du Lot. L’office du tourisme propose un petit parcours de découverte de la ville à travers les petites rues jusqu’à la confluence. Tu pourras aussi, si tu t’y prends suffisamment à l’avance, réserver pour une après-midi de kayak dans les environs.
De Conques à Camarès

Après avoir baigné dans le Moyen-Âge à Conques, nous avons repris la route. Ce jour-là, la route s’est apparentée à un grand n’importe quoi… Concrètement, on s’est arrêtés à peu près à toutes les pierres. Le seul endroit que l’on se soit épargné sont les caves de Roquefort mais nous ne sommes pas vraiment fan… Voilà donc les villages et les villes que nous avons traversé en cette journée chemin des écoliers.

  • Salles-la-Source : c’est Mathilde des Esprits sauvages qui nous avait conseillé de nous y arrêter et on ne l’a vraiment pas regretté. Avec sa cascade qui coule au milieu du village. C’est un endroit vraiment particulier qui mérite un détour un peu plus approfondi que ce que nous avons pu lui consacrer. En effet, si tu as envie de faire une petite randonnée, la forêt abrite un site mégalithique, accessible sur un circuit d’une dizaine de kilomètres.
  • Bozouls et son canyon : nous avons continué notre route avec un autre site naturel, le canyon de Bozouls. Lui aussi faisait partie de mes vacances de petite fille, sauf qu’à l’époque l’appelait le « Trou de Bozoul » ça fait moins grands espaces américains, et plus campagne française. Nous on a choisi l’option descente à pieds, avec la chaleur de ce jour-là, on a clairement été des grands malades parce qui dit canyon dit descente une première fois, puis remontée de l’autre côté, puis redescente et remontée pour regagner le parking et ta voiture. Si tu es donc plutôt tranquille, le petit train touristique de permettra de découvrir le site. Si au contraire, tu es comme on dit chez nous en mode craint degun et que le vide ne te fait pas peur, il existe une tyrolienne qui passe au dessus de la rivière… Nous, on a préféré laisser mesurer les autres…
  • Laissac : à quelques kilomètres de Bozouls, tu trouveras Laissac et son traditionnel marché au bestiaux du mardi. Nous on y est pas passé un mardi, c’était simplement un retour aux sources familiales pour saluer de lointains cousins et marcher dans les pas des arrières grands parents, des grands parents et de ma mère dont c’était le fief estival.
  • Observer de loin de viaduc de Millau
  • Découvrir les paysages des Rouguiers autour de Camarès.
  • Faire le tour de Sylvanès : attention coup de coeur, résumer cette visite en quelques lignes ne lui rendrait pas justice. Je te prépare pour cette randonnée un article complet avec trace, photos et conseils pratiques…
Le Larzac

Quand j’en ai marre de ma vie de citadine marseillaise, je dis souvent que j’irais bien élever des chèvres sur le plateau du Larzac. Alors du coup c’était le petit bonus de cette escapade aveyronnaise. Pas du tout prévu au programme, il a été décidé sur un coup de tête, quand nous nous sommes rendus compte que nous devions reprendre le chemin du retour un samedi classé noir par bison futé. On a donc préféré découvrir le patrimoine templier du Larzac plutôt que d’aller s’enfermer dans la voiture en pleine canicule. Bon en fait, le Larzac, en pleine canicule, c’est une fausse bonne idée. Étant un plateau assez sec, il y a relativement peu d’ombre et de fraicheur. Wanderlust ne valide donc pas du tout mon projet d’élevage de chèvres dans une autre vie… Blagues mises à part au cours de notre bref passage sur le plateau du Larzac, nous avons

  • Visité la Cité médiévale de la Couvertoirade : Beaucoup plus petite que son homonyme audoise, elle est cependant classée parmi les plus beaux villages de France. Au coeur de ses remparts, du trouveras de nombreux artisans, un château templier, une église médiévale, un cimetière avec quelques tombes rapatriées depuis d’autres sites. À l’extérieur, l’été, tu pourras profiter d’un spectacle de fauconnerie (payant) et d’animations tir à l’arc. Ne manque pas la vue depuis le moulin, elle est vraiment exceptionnelle.
  • Le village de Nant : lui aussi sur la route des templiers, tu y trouveras de jolies ruelles, un pont médiéval et un rocher qui ressemble un peu à un troll d’après les garçons…

Où faire du shopping ?

Renouveler nos gardes robes n’était clairement pas prévu au programme. Quoi qu’après tout le shopping gourmand que l’on a pu faire, cela s’est imposé au retour. Avec ses marchés de producteurs, ses fromages, ses charcuteries et ses douceurs, ses brasseries artisanales difficile de ne pas repartir avec son panier plein.

Au Puy en Velay
  • Les dentelles du Puy : tu en trouveras dans toutes les boutiques du centre ville
  • Les lentilles et la verveine : qui dit Puy en Velay dit lentilles et verveine. Côté spécialités je te conseille d’aller faire un tour au marché du samedi, de passer chez Sabarot et de balader dans les halles.
Autour de Laguiole
  • La coopérative Jeune Montagne (Laguiole) : si ma parodie de la reine des neiges t’a donné une folle envie de goûter à l’aligot ou à la truffade, tu ne résisteras pas à ton passage par la boutique de la coopérative.
  • La coutellerie Honoré Durand (Laguiole) : en boutique au village elle nous avait paru moins chère que la forge de Laguiole, c’est pourquoi on a choisi de la visiter. On en est ressortis avec deux couteaux dont on a fait graver la lame avec des motifs personnalisés.
  • La grange au thé (Nasbinals) : comme je te le disais plus haut, Nasbinals nous a accueillis sous des trombes d’eau mais, avant de repartir, j’avais tout de même très envie de découvrir ce magasin avec sa devanture décorée de fleurs en train de sécher. Et quelle découverte ! La grange au thé représente vraiment ce qu’il me plait de découvrir en vacances, un lieu, des traditions et des gens passionnés. La grange au thé, c’est l’histoire d’une fleur, appelée le thé d’Aubrac, au goût mentholé, qui était utilisé par les anciens en infusion digestive. Tombée en désuétude, elle a failli disparaître du plateau. Mais c’était sans compter sur quelques passionnés qui ont décidé de la faire pousser dans leurs jardins et la contribution de partenaires et d’artisans locaux comme les lycées agricoles et autres pâtissiers et confiseurs mobilisés dans la transformation des produits. Au final, ça donne : des sirops, des herbes séchées, des confiseries, des produits de slow cosmétiques et ça j’adore !!!
Conques
J’ai été super sage 😇
  • La librairie Chemins d’encre : si tu commences à nous connaître tu sais qu’il ne fait pas bon me laisser entrer dans une librairie. J’ai toujours du mal à en sortir les mains vides. Celle-ci n’a pas fait exception. Il faut dire à ma décharge, qu’elle avait une très belle sélection de livres autour du Chemin de Compostelle et un livre que j’avais rencontré au cours de ma lecture des Carnets de Sylvain Tesson que je ne trouvais nulle part et de nombreux livres de la maison d’édition locale, les Editions du Rouergue dont j’aime beaucoup les albums jeunesse. Même si elle est toute petite, elle a vraiment tout d’une grande.
  • L’atelier l’Appel du Chemin : je t’en parlais tout à l’heure, l’Appel du Chemin est l’atelier de Valérie, enlumineur-doreur qui a depuis peu posé son sac à dos dans les rues de Conques après avoir à deux reprises fait le Chemin de Compostelle. Dans cette petite boutique, tu trouveras des cartes postales, des marques pages et des carnets qui reproduisent le travail de son chef d’oeuvre qu’elle a eu la gentillesse de nous faire découvrir dans son intégralité. Avec beaucoup de patience et de pédagogie, elle a expliqué aux garçons, qui buvaient ses paroles, son travail et son parcours. Nous avons vraiment eu un coup de coeur pour cette toute petite boutique. Attention toutefois, elle ne prend pas la carte bleue.

Où manger / où boire un coup

Pour ces vacances, nous avons préféré consacré notre budget aux activités plutôt qu’aux restos… Nous avons donc peu de coup de coeur à te conseiller.

  • L’hôtel restaurant Gilles Moreau à Laguiole : alors l’idée de départ c’était de manger un aligot fermier, un peu comme mon Elsa dans la Reine des Neiges vois-tu. Sauf que la ferme que nous avions repérée était fermée le lundi midi et que ce soir là, l’orage s’est déchaîné. Impossible de manger sous la tente (les joies du camping) et restriction covid oblige, capacité des salles des brasseries réduites. Nous avons donc poussé la porte de ce restaurant des Logis de France sans ce douter que l’on arrivait dans un semi gastronomique. Alors certes, tout était très bon mais l’aligot a franchement eu un goût de trop peu.
  • Au parvis à Conques : si tu veux manger pour un petit budget à Conques avec l’abbatiale en face de toi, c’est là qu’il te faut aller. Cette crêperie propose des galettes à base de produits locaux. Attention toutefois à réserver à l’avance si tu veux manger en terrasse.

Voilà pour ce dernier article de l’été, resté dans les tiroirs avec l’approche de la rentrée. Si tu nous suis sur Insta ou FB, je vais essayer de consacrer plusieurs publications à ce road trip… Cet automne, j’ai bien envie de t’emmener hors de nos frontières. Je réfléchis encore à la destination… J’espère t’avoir en tous cas donné envie de découvrir quelques unes de nos belles régions et te remercie de nous avoir suivis dans nos aventures.

À bientôt 😉

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Finlande du Sud au Nord : nos 10 coups de coeur

Dans un précédent article, je te racontais à quel point la Finlande avait été une destination qui était restée dans le coeur de notre famille comme une parenthèse enchantée. Au cours de notre road trip, nous avons dans un premier temps visité le Sud Ouest du pays et la capitale avant de nous envoler vers le grand Nord pour quelques jours et terminer notre voyage dans le Sud Est. Aujourd’hui, je vais essayer de me prêter à l’exercice périlleux du Top 10 partager avec toi les 10 expériences préférées de notre famille. Le choix a été difficile, tant dans la sélection des 10 heureux élus que dans l’ordre dans lesquels les placer mais on y est arrivé. Prêt pour notre top 10?

10 – Linnanmaki

Un peu comme Tibidabo à Barcelone, Linnanmaki est un parc d’attractions juché sur les hauteurs d’Helsinki. L’ambiance bonne enfant est à mi-chemin entre celle d’une fête foraine et d’un parc d’attraction et les bénéfices du lieu vont au profit d’une association de protection de l’enfance.

Pour le visiteur, plusieurs options possibles : la visite journée où tu paies ton entrée comme dans tout autre parc d’attractions et tu profites de la totalité des attractions à volonté ou le carnet de tickets qui te permet d’accéder à une dizaine d’attractions, un peu comme à la fête foraine.

L’entrée à la journée étant assez chère, nous avons choisi la deuxième option et nous y avons passé le début de soirée. Les garçons ont pu faire du manège, et en famille, nous avons bien ri dans le train fantôme et sur le monorail qui fait le tour du parc. Personnellement, j’ai adoré la déco un peu vintage…

9 – Découvrir la ville de Sipoo

Rien ne nous prédestinait à visiter cette ville. Quelques maisons isolées, 2 églises qui se faisaient face, ce matin-là, sur la route de Porvoo, on avait le temps, on avait fait les courses et on était en mode, on va à Porvoo mais si on trouve quelque chose de sympa sur la route, pourquoi ne pas faire un détour. On profitait de la campagne du Sud en se disant que la parenthèse aller bientôt s’achever, quand on a vu sur la route un groupement de maisons et le panneau en finnois Sipoo Vanha Kirkko. Au bout de presque 10 jours en Finlande à visiter des vieilles villes notre piètre finnois nous permet quand même de comprendre qu’en suivant cette direction, on arriverait devant une vieille église. Et on n’a pas été déçu… L’une des plus vieilles de Finlande, fin du XIVè siècle, elle est juste sublime ! Sereine, elle a la classe et l’élégance de ces vieilles dames ridées dont le regard est plein de sagesse. On y est les seuls touristes et double effet Kiss Cool, de l’autre côté de la route, la nouvelle église nous attend. Les jardins des églises étaient tellement jolis qu’on en a profité pour s’y poser et pique niquer…

8 – Porvoo

C’est la jolie carte postale du Sud Est de la Finlande avec ses maisons rouges sur le bord de la rivière, ses boutiques de créateurs, ses cafés coquets et ses antiquaires, son église avec ses ex-votos. La ville est assez touristique et nous n’étions pas seuls mais nous avons adoré l’ambiance lacustre du village.

En reprenant la voiture, nous avons fait un détour dans la lagune, le long du sentier ornithologique. Paysages sauvages et remplissage de mirettes garanti !

7 – Rencontrer le Père Noël

Impossible de partir de Laponie sans aller rendre visite au Vieux Barbu… Pour les garçons c’était LEUR passage obligé et sûrement le souvenir qui les a le plus marqué du voyage.

Il faut dire que même si l’extérieur manque cruellement de magie en cette fin d’été avec ses boutiques à souvenirs made in China, ses rennes parqués et ses allées goudronnées, le bureau du Père Noël est particulièrement joli et son occupant très élégant dans son costume de travail.

Je ne saurais pas te dire ce qu’il s’est passé dans leurs petites têtes de wanderlustschtroumphs lorsqu’ils ont passé la porte et qu’ils l’ont découvert. Tout ce que je sais, c’est que mes garçons, pourtant d’ordinaire pas timides se sont faits tout petits devant ce grand bonhomme. Ils ont tout de même réussi à le faire tourner en bourrique à ne plus savoir quelle langue parler en lui parlant à moitié en français, à moitié en italien. Tempête de poussière de fée dans leurs petits yeux et taux d’humidité dans les yeux de maman : 100 %.

6 – Rauma

Rauma est une petite ville du Sud Ouest de la Finlande. Si la partie moderne de la ville n’a pas un grand intérêt, nous avons adoré la visiter la vieille ville avec ses maisons de bois aux façades pastels.

Dans mon précédent article sur la Finlande, je te disais que j’avais trouvé que cela ressemblait à Disneyland, sans Mickey. À Rauma, cela m’a fait l’effet de visiter un village de contes de fées. Une petite place du marché, des jolies maisons aux belles couleurs, des boutiques dédiées à la spécialité locale : la dentelle. Tu t’attendrais à voir une princesse sortir en poussant la chansonnette pour t’expliquer à quel point son monde est merveilleux à tous les coins de rues. La mignonnerie à l’état pur ! Et un calme et une sérénité ! Le radar à compatriotes de wanderlustdad nous a conduit tout droit à la seule pizzeria de la ville tenue par un italien qui nous a suggéré notre visite de l’après-midi dans un petit coin de bord de mer fort sympathique.

5 – Rechercher des améthystes

Dans la série des visites sympas que nous avions glanées dans les guides touristiques sur la Laponie, il y avait la possibilité de visiter la mine d’améthystes de Pyha Luotso. En lisant ça, on s’est tout de suite vus se la jouer Grincheux, Prof, Atchoum et cie chantant Hey Ho ! à tue-tête à la recherche de petites pierres violettes.

Sur place, nous avons passé une agréable journée. La mine, contrairement à l’image qu’on peut s’en faire n’est pas sous terre mais en haut d’une montagne. L’été, on y acccède par un joli sentier de randonnée, raisonnablement fréquenté, l’hiver des navettes chasse-neige font des allers-retours entre le parking et le refuge qui sert aussi de billeterie.

Comme tout en Finlande, la visite est assez chère mais elle est plutôt pédagogique. Après une tisane de mûres polaires de bienvenue prise dans des tasses en bois, notre guide nous a rapidement présenté l’améthyste d’un point de vue géologique puis nous avons pu nous mettre dans la peau des mineurs et creuser à la recherche de la pièce que l’on pourrait ramener à la maison.

C’est pas avec les petits cailloux que l’on a trouvé que l’on a réussi à retrouver notre chemin, mais l’espace d’une journée, jouer les chercheurs d’or comme dans les romans de Jack London, c’était vraiment chouette. ❤

4 -Avoir les mains bleues à force de cueillir des myrtilles

Dans la famille on adore cueillir des baies : mûres, framboises, fraises des bois. Toutes les balades en forêt sont bonnes pour faire de la cueillette et préparer des confitures mais il y en a une qui ne pousse pas vraiment sous nos latitudes c’est la myrtille. Alors quand on s’est rendu compte qu’elle poussait juste au pied de notre chalet et qu’il y en avait des parterres entiers, il n’en a pas fallu beaucoup pour nous mettre à l’oeuvre. Les wanderlustschtroumphs armés de leur petits seaux sont immédiatement passés à l’action. Un peu dans le seau, beaucoup dans la bouche directement du producteur au consommateur, un peu dans les yaourts, au bout de 4 jours en Laponie, avec les mains bleues, il nous restait encore 800 grammes de myrtilles qui ne pouvait pas prendre l’avion… Qu’à cela ne tienne, même au Pôle Nord, on a fait des confitures, et lorsque l’on ouvre les pots, on retourne en Laponie par la pensée.

Attention chez lecteur nous voilà arrivés sur le podium !

3 – Fiskars

Pour moi, avant de découvrir la Finlande, Fiskars, c’était une marque de ciseaux, tu sais ceux avec les trous orange pour mettre les doigts et qui coûtent le prix d’une Rolls Royce… Tu vois ? Sur le coup, ça ne m’inspirait pas le comble du kif touristique, visiter un site industriel, ouais bof… Jusqu’à ce que je tombe sur ça…

Une rivière, des arbres, de jolies bâtisses en briques… Il en a pas fallu beaucoup plus pour que je fasse des pieds et des mains pour qu’on l’inclue dans notre circuit… Une fois sur place, ajoute à cela de jolies petites boutiques de créateurs, un artisan forgeron qui a expliqué aux garçons comment il travaillait à l’ancienne, une micro-brasserie et l’impression que le temps s’est arrêté et nous avons tous été conquis par la magie de la marque orange au nom difficile à prononcer.

2 – Pouvoir approcher des rennes

En arrivant à Helsinki, on s’était dit que ce serait génial si on arrivait à voir des rennes pendant notre voyage. Si ils ont été plutôt discrets pendant tout le temps que nous avons passé dans le Sud, à peine débarqués à Rovaniemi, au portes du Cercle Polaire, nous avons eu l’occasion de constater que le panneau attention traversée de rennes n’était pas une légende urbaine. Au milieu de la route, au bord des chemins et même parfois sur les parkings, se sont des troupeaux entiers que nous avons pu approcher et observer en essayant de les déranger le moins possible. Nous avons même eu la chance de rencontrer un renne blanc. Je te laisse imaginer l’excitation des wanderlustschtroumphs de rencontrer le même renne blanc que dans leur boite de playmobils 😉

Nous voilà arrivés à la fin de ce classement. Quelle est donc l’expérience qui a le plus marqué notre voyage ?

1 – Dormir dans un mokki

Très tôt dans l’organisation du voyage, l’idée de dormir dans un chalet traditionnel en Laponie était apparue à tout le monde comme un incontournable. En la matière, tu peux trouver de l’attrape touristes comme du lieu beaucoup plus familial.

Après une soirée passée sur un site de location entre particuliers qui commence par un A et qui finit par un B, je suis finalement tombée sur une annonce complètement atypique. Un groupe de cabanes traditionnelles, sans eau courante (mais avec l’électricité quand même), toilette sèche et sauna traditionnel pour un prix par nuit si peu cher que tu es obligé de te frotter les yeux pour vérifier que tu ne te trompes pas.

Nos hôtes ne parlaient pas un mot d’anglais et nous, tu imagines que pour le finnois c’était la même… Mais on s’est débrouillés et vraiment, on a passé trois jours magiques au contact de la nature et de la vie traditionnelle finlandaise à l’issu desquels il a été difficile de reprendre la route pour poursuivre notre route. J’espère vraiment de tout coeur qu’un jour, nous aurons l’occasion d’y retourner.

Voili voilou, si l’article t’a plu n’hésite pas à commenter et à t’abonner…

À bientôt 😉