Et si on partait voyager à travers l’Europe. En ces temps où réserver un billet d’avion et arriver à destination s’avère être une aventure digne de l’un des plus grand Stephen King, ma copine blogueuse des Voyages de K. nous propose de nous embarquer dans un tour d’Europe livresque. L’idée voyager à travers l’Europe pendant un en postant une chronique par mois, ça me fait penser à ce que propose Lonely Planet dans l’Art de voyager sans partir loin. 12 mois – 12 livres – 12 pays… Moi ça me dit, alors j’ai embarqué avec grand plaisir et après t’avoir emmené au mois d’août en Italie, je te propose de décoller pour les Highlands et l’Ecosse.
Etape n°2 : Ecosse
Il était une rencontre
Cela fait quelques années maintenant que l’Écosse fait partie des destinations chouchou de notre tiroir à voyages. Aussi dès que je vois passer un bouquin sur la destination, je saute sur l’occasion. Après avoir donc lu Une saison au bord de l’eau de Jenny Colgan, l’Ecossais d’Anna Briac, et avant de m’attaquer à la saga Outlander, j’ai encore craqué sur une histoire romantique avec ambiance kilt, cornemuse, ciré et mouton écossais avec Une rencontre au bord de l’eau…
L’histoire
La suite des aventures de Flora et des habitants sur l’île de Mure, qui, bousculés dans leur quotidien bien tranquille, ouvrent leur horizon culturel !
Flora MacKenzie a troqué sa vie londonienne pour ouvrir un charmant café au bord de l’eau sur l’île écossaise de Mure, où elle a retrouvé sa famille. Elle vit désormais avec Joel, son ancien patron au caractère bien trempé. Mais Flora va découvrir que la vie lui réserve de nouvelles surprises, comme ces baleines qui s’approchent de la plage. Est-ce un bon ou un mauvais présage ? Avec Lorna, sa meilleure amie institutrice sur l’île, elles vont au même moment découvrir l’histoire de Saïf, un médecin réfugié, qui va bouleverser les habitudes des habitants de la petite île.
Mon avis
J’aime bien retrouver les bouquins de Jenny Colgan, pour moi ce sont un peu des livres-bonbons, des petites douceurs à savourer avec des cookies et un chocolat chaud.
Le premier livre de cette série, Une saison au bord de l’eau, m’avait bien plu et j’avais laissée Flora sur son petit nuage, réconciliée avec elle-même, sa famille et sa terre, à la tête d’un café dans lequel elle prenait plaisir à ravir la petite communauté de Mure grâce aux recettes héritées de sa mère et dans les bras de son patron dont elle était secrètement amoureuse depuis des années.
Sauf que voilà, ça ne pouvait pas durer. Joël, le fameux patron est subitement envoyé à New York pour régler les affaires de Coltron Rodgers, le milliardaire qui possède la moitié de l’île et qui est aussi le futur beau-frère de Flora. Toujours aussi maladroit dans sa façon de gérer ses émotions et ses sentiments, et éloigné de Mure et de celle pour qui il a des sentiments qu’il peine à assumer, il se noie dans le travail.
Ce nouvel opus de la saga est, à mon sens, plus réussi que le premier. Moins centré sur la cuisine, même si les délices de Flora et ses nouvelles activités de traiteur sont encore largement évoqués, il laisse plus de place au couple de Fintan et Colton, aux personnages de Lorna, Saif, mais aussi de Mark et Joël qui, après s’être perdu dans le travail doit apprendre à faire face à son histoire et à ses sentiments. On y découvre aussi une Flora plus mature, bien décidé à s’affirmer et à sauver sa boutique, tout en maintenant l’éthique qui est la sienne depuis les débuts de la Seaside Kitchen.
Mure est aussi un personnage à part entière. Même si en vérité, elle n’existe que dans l’imagination de l’autrice, je me plais toujours à imaginer les personnages se promenant sur l’Infinie, la plage de l’île, battue par les vents et la pluie, à me dessiner les fermes et les maisons de pierres ainsi que ces paysages désertiques où paissent les moutons.
Bien sûr tout n’est pas rose. Jenny Colgan sait aussi aborder les difficultés liées à l’insularité. Mure doit affronter l’exode des jeunes qui préfèrent souvent partir pour l’île principale pour trouver du travail. Lorna, la meilleure amie de Flora et enseignante de la toute petite école, fait des pieds et des mains pour maintenir ses effectifs afin d’éviter la fermeture d’une classe. Saif, médecin réfugié politique syrien, quant à lui vient prêter main forte au généraliste pour éviter que l’île ne devienne un désert médical. Mais la solidarité, la bonne humeur et les traditions écossaises, ainsi que les légendes vikings ont toujours le dernier mot.
Et toi ? Tu l’as lu ? Qu’en as-tu pensé ? Quels sont tes coups de coeur si on te parle d’Ecosse ?
Et si on partait voyager à travers l’Europe. En ces temps où réserver un billet d’avion et arriver à destination s’avère être une aventure digne de l’un des plus grand Stephen King, ma copine blogueuse des Voyages de K. nous propose de nous embarquer dans un tour d’Europe livresque. L’idée voyager à travers l’Europe pendant un en postant une chronique par mois, ça me fait penser à ce que propose Lonely Planet dans l’Art de voyager sans partir loin. 12 mois – 12 livres – 12 pays… Moi ça me dit, alors j’embarque avec grand plaisir et je t’emmène là où normalement je devrais être à cette période de l’année, en Italie avec Mamma Maria de Serena Giuliano.
Etape n°1 : Italie
Il était une rencontre
Tout juste sortie de la lecture de Ciao Bella qui m’avait profondément émue et bouleversée au point d’écrire dans la foulée une chronique et d’envoyer un message à l’auteur via Facebook. J’avais noté Mamma Maria dans ma wishlist espérant le trouver à la bibliothèque.
Hier en allant faire le stock de bouquins pour les vacances à la bibliothèque, il était là, me tendant les bras, en tête de gondole avec sa belle étiquette « Nouveauté 3e trimestre 2020 ». Inutile de te dire qu’on s’est claqué la bise comme de vieilles copines contentes de se retrouver et qu’il a immédiatement sauté dans mon super totebag made in Bookfairies.
Revenue avec une pile haute comme l’Himalaya postée sur FB, Mamma Maria est apparu assez vite comme l’un des trois coups de cœur du groupe Lire c’est rêver les yeux ouverts… Sauf que quand tu pars en camping, tu essaies de voyager léger et de prendre des livres dont tu sais qu’ils te tiendront plus qu’une soirée… Mais d’un autre côté, l’envie était trop forte.
Une fois les valises terminées, je me suis donc servie une limonade et je me suis installée dans ma chilienne sur mon balcon pour goûter à un répit bien mérité et découvrir cette histoire à deux voix racontée par Maria et Sofia (avec l’accent sur le i s’il te plaît et pas sur le dernier a)
Alors bienvenue chez Mamma Maria et en musique en prime !
« Ciao, Sofia ! Qu’est ce que je te sers ? Comme d’habitude ? Et j’ajoute un cornetto parce qu’il faut manger, ma fille.
– Oui, merci, Maria.»
Je m’installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin, depuis que je suis de retour en Italie. J’aime bien travailler au son des tasses qui s’entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j’ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir des glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout mes partenaires de scopa.
Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude, écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j’ai bien fait de quitter Paris… et l’autre abruti.
Il fait quand même meilleur ici.
Et puis on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette.
Bref, j’ai retrouvé mon village paisible.
Enfin, paisible, jusqu’au jour où…
Mon avis
Ce deuxième roman, est beaucoup moins personnel et beaucoup plus politique. Dans Ciao Bella j’avais eu beaucoup de mal à démêler la réalité de la fiction, la part d’histoire personnelle dans le romancé. Ici, il est plus facile de faire la part des choses.
À chaque chapitre s’alternent les points de vue de Maria et Sofia pour une narration croisée d’une histoire qui redonne foi en l’humanité. Comme je te le disais, le sujet est éminemment plus politique que dans son premier roman.
Ici il est question d’émigration, d’immigration, de la montée de l’extrême droite sur fond de question méridionale. À travers l’histoire de Souma et Mustafa, arrivés de Libye clandestinement et que Franco, veuf sans enfants de 82 ans trouve un beau matin cachés au fond de son poulailler et qui réveille dans le village un vent d’angoisse largement amplifié par les discours des médias et du ministère de l’Intérieur.
Il est aussi question de la situation du Sud de l’Italie et de ses jeunes, toujours plus nombreux à quitter leur terre après avoir fait de longues études pour aller tenter leur chance au Nord ou à l’étranger par manque d’opportunité de travail. De ses mamma qui part peur que leurs enfants ne meurent de faim à force de ne plus manger de ragù ou de parmiggiana envoie chaque semaine il pacco da giù. Je pense tout de suite à CasaSurace, un groupe de comiques originaire de Campanie qui fait des vidéos très drôles sur Facebook, si tu parles italien, je te conseille d’aller les voir c’est très drôle.
C’est le deuxième livre que je lis sur le sujet après Les aventuriers du Cilento de Michel Quint, qui abordait lui aussi la situation des migrants en Campanie mais sous un aspect plus dramatique. Je t’en parlerai bientôt.
Avec tous les livres que je lis en ce moment sur le Sud de l’Italie, je pense avoir assez de matière pour faire bientôt une book list.
Mamma Maria est à l’image du Sud de l’Italie, il est comme la rivière tumultueuse.
Comme dit avec sagesse ma belle mère,
Al fiume cittu’ t’annechesse.
Quand la rivière est silencieuse tu te noies. Ici ça crie, ça parle fort avec les mains souvent on n’est pas d’accord et on s’envoie promener avec gentillesse et bienveillance, comme le personnage de Maria, véritable archétype du Sud. Humaine et généreuse.
Car malgré l’info en continue, malgré les préjugés, le Sud de l’Italie garde en lui cette part d’humanité qui fait que l’on accueille avec bienveillance celui qui a fait un long voyage.
Franco, aurait pu être Zio F. qui a consacré sa vie à ses terres et t’ouvre toujours la porte de sa cave pour te faire goûter son merveilleux fragolino, son vin au goût de fraise. Dans Sofia et Lella, leur humanité et leur détermination, j’ai retrouvé la foi qui anime ma belle-sœur dans son travail de journaliste engagée qui n’hésite pas à parcourir chaque jour des centaines de kilomètres pour mettre un visage sur les mille galères du Sud et changer le monde avec douceur et une inégalable pugnacité. Dans le personnage de Luca, j’ai reconnu l’histoire de tellement de copains, qui ont quitté leur village dans l’espoir un avenir meilleur mais qui gardent en eux la nostalgie.
Je ne t’en dirai pas plus, pour te laisser le plaisir de la découverte. J’ai encore une fois passé un excellent moment en compagnie de Serena Giuliano et de ce roman délicieux à lire et à écouter avec en bonus sa playlist Celentano made in Maria et qui a en plus remporté le prix Babelio cette année.
Dans un précédent article, je te racontais à quel point la Finlande avait été une destination qui était restée dans le coeur de notre famille comme une parenthèse enchantée. Au cours de notre road trip, nous avons dans un premier temps visité le Sud Ouest du pays et la capitale avant de nous envoler vers le grand Nord pour quelques jours et terminer notre voyage dans le Sud Est. Aujourd’hui, je vais essayer de me prêter à l’exercice périlleux du Top 10 partager avec toi les 10 expériences préférées de notre famille. Le choix a été difficile, tant dans la sélection des 10 heureux élus que dans l’ordre dans lesquels les placer mais on y est arrivé. Prêt pour notre top 10?
10 – Linnanmaki
Un peu comme Tibidabo à Barcelone, Linnanmaki est un parc d’attractions juché sur les hauteurs d’Helsinki. L’ambiance bonne enfant est à mi-chemin entre celle d’une fête foraine et d’un parc d’attraction et les bénéfices du lieu vont au profit d’une association de protection de l’enfance.
Pour le visiteur, plusieurs options possibles : la visite journée où tu paies ton entrée comme dans tout autre parc d’attractions et tu profites de la totalité des attractions à volonté ou le carnet de tickets qui te permet d’accéder à une dizaine d’attractions, un peu comme à la fête foraine.
L’entrée à la journée étant assez chère, nous avons choisi la deuxième option et nous y avons passé le début de soirée. Les garçons ont pu faire du manège, et en famille, nous avons bien ri dans le train fantôme et sur le monorail qui fait le tour du parc. Personnellement, j’ai adoré la déco un peu vintage…
9 – Découvrir la ville de Sipoo
Rien ne nous prédestinait à visiter cette ville. Quelques maisons isolées, 2 églises qui se faisaient face, ce matin-là, sur la route de Porvoo, on avait le temps, on avait fait les courses et on était en mode, on va à Porvoo mais si on trouve quelque chose de sympa sur la route, pourquoi ne pas faire un détour. On profitait de la campagne du Sud en se disant que la parenthèse aller bientôt s’achever, quand on a vu sur la route un groupement de maisons et le panneau en finnois Sipoo Vanha Kirkko. Au bout de presque 10 jours en Finlande à visiter des vieilles villes notre piètre finnois nous permet quand même de comprendre qu’en suivant cette direction, on arriverait devant une vieille église. Et on n’a pas été déçu… L’une des plus vieilles de Finlande, fin du XIVè siècle, elle est juste sublime ! Sereine, elle a la classe et l’élégance de ces vieilles dames ridées dont le regard est plein de sagesse. On y est les seuls touristes et double effet Kiss Cool, de l’autre côté de la route, la nouvelle église nous attend. Les jardins des églises étaient tellement jolis qu’on en a profité pour s’y poser et pique niquer…
8 – Porvoo
C’est la jolie carte postale du Sud Est de la Finlande avec ses maisons rouges sur le bord de la rivière, ses boutiques de créateurs, ses cafés coquets et ses antiquaires, son église avec ses ex-votos. La ville est assez touristique et nous n’étions pas seuls mais nous avons adoré l’ambiance lacustre du village.
En reprenant la voiture, nous avons fait un détour dans la lagune, le long du sentier ornithologique. Paysages sauvages et remplissage de mirettes garanti !
7 – Rencontrer le Père Noël
Impossible de partir de Laponie sans aller rendre visite au Vieux Barbu… Pour les garçons c’était LEUR passage obligé et sûrement le souvenir qui les a le plus marqué du voyage.
Il faut dire que même si l’extérieur manque cruellement de magie en cette fin d’été avec ses boutiques à souvenirs made in China, ses rennes parqués et ses allées goudronnées, le bureau du Père Noël est particulièrement joli et son occupant très élégant dans son costume de travail.
Je ne saurais pas te dire ce qu’il s’est passé dans leurs petites têtes de wanderlustschtroumphs lorsqu’ils ont passé la porte et qu’ils l’ont découvert. Tout ce que je sais, c’est que mes garçons, pourtant d’ordinaire pas timides se sont faits tout petits devant ce grand bonhomme. Ils ont tout de même réussi à le faire tourner en bourrique à ne plus savoir quelle langue parler en lui parlant à moitié en français, à moitié en italien. Tempête de poussière de fée dans leurs petits yeux et taux d’humidité dans les yeux de maman : 100 %.
6 – Rauma
Rauma est une petite ville du Sud Ouest de la Finlande. Si la partie moderne de la ville n’a pas un grand intérêt, nous avons adoré la visiter la vieille ville avec ses maisons de bois aux façades pastels.
Dans mon précédent article sur la Finlande, je te disais que j’avais trouvé que cela ressemblait à Disneyland, sans Mickey. À Rauma, cela m’a fait l’effet de visiter un village de contes de fées. Une petite place du marché, des jolies maisons aux belles couleurs, des boutiques dédiées à la spécialité locale : la dentelle. Tu t’attendrais à voir une princesse sortir en poussant la chansonnette pour t’expliquer à quel point son monde est merveilleux à tous les coins de rues. La mignonnerie à l’état pur ! Et un calme et une sérénité ! Le radar à compatriotes de wanderlustdad nous a conduit tout droit à la seule pizzeria de la ville tenue par un italien qui nous a suggéré notre visite de l’après-midi dans un petit coin de bord de mer fort sympathique.
5 – Rechercher des améthystes
Dans la série des visites sympas que nous avions glanées dans les guides touristiques sur la Laponie, il y avait la possibilité de visiter la mine d’améthystes de Pyha Luotso. En lisant ça, on s’est tout de suite vus se la jouer Grincheux, Prof, Atchoum et cie chantant Hey Ho ! à tue-tête à la recherche de petites pierres violettes.
Sur place, nous avons passé une agréable journée. La mine, contrairement à l’image qu’on peut s’en faire n’est pas sous terre mais en haut d’une montagne. L’été, on y acccède par un joli sentier de randonnée, raisonnablement fréquenté, l’hiver des navettes chasse-neige font des allers-retours entre le parking et le refuge qui sert aussi de billeterie.
Comme tout en Finlande, la visite est assez chère mais elle est plutôt pédagogique. Après une tisane de mûres polaires de bienvenue prise dans des tasses en bois, notre guide nous a rapidement présenté l’améthyste d’un point de vue géologique puis nous avons pu nous mettre dans la peau des mineurs et creuser à la recherche de la pièce que l’on pourrait ramener à la maison.
C’est pas avec les petits cailloux que l’on a trouvé que l’on a réussi à retrouver notre chemin, mais l’espace d’une journée, jouer les chercheurs d’or comme dans les romans de Jack London, c’était vraiment chouette. ❤
4 -Avoir les mains bleues à force de cueillir des myrtilles
Dans la famille on adore cueillir des baies : mûres, framboises, fraises des bois. Toutes les balades en forêt sont bonnes pour faire de la cueillette et préparer des confitures mais il y en a une qui ne pousse pas vraiment sous nos latitudes c’est la myrtille. Alors quand on s’est rendu compte qu’elle poussait juste au pied de notre chalet et qu’il y en avait des parterres entiers, il n’en a pas fallu beaucoup pour nous mettre à l’oeuvre. Les wanderlustschtroumphs armés de leur petits seaux sont immédiatement passés à l’action. Un peu dans le seau, beaucoup dans la bouche directement du producteur au consommateur, un peu dans les yaourts, au bout de 4 jours en Laponie, avec les mains bleues, il nous restait encore 800 grammes de myrtilles qui ne pouvait pas prendre l’avion… Qu’à cela ne tienne, même au Pôle Nord, on a fait des confitures, et lorsque l’on ouvre les pots, on retourne en Laponie par la pensée.
Attention chez lecteur nous voilà arrivés sur le podium !
3 – Fiskars
Pour moi, avant de découvrir la Finlande, Fiskars, c’était une marque de ciseaux, tu sais ceux avec les trous orange pour mettre les doigts et qui coûtent le prix d’une Rolls Royce… Tu vois ? Sur le coup, ça ne m’inspirait pas le comble du kif touristique, visiter un site industriel, ouais bof… Jusqu’à ce que je tombe sur ça…
Une rivière, des arbres, de jolies bâtisses en briques… Il en a pas fallu beaucoup plus pour que je fasse des pieds et des mains pour qu’on l’inclue dans notre circuit… Une fois sur place, ajoute à cela de jolies petites boutiques de créateurs, un artisan forgeron qui a expliqué aux garçons comment il travaillait à l’ancienne, une micro-brasserie et l’impression que le temps s’est arrêté et nous avons tous été conquis par la magie de la marque orange au nom difficile à prononcer.
2 – Pouvoir approcher des rennes
En arrivant à Helsinki, on s’était dit que ce serait génial si on arrivait à voir des rennes pendant notre voyage. Si ils ont été plutôt discrets pendant tout le temps que nous avons passé dans le Sud, à peine débarqués à Rovaniemi, au portes du Cercle Polaire, nous avons eu l’occasion de constater que le panneau attention traversée de rennes n’était pas une légende urbaine. Au milieu de la route, au bord des chemins et même parfois sur les parkings, se sont des troupeaux entiers que nous avons pu approcher et observer en essayant de les déranger le moins possible. Nous avons même eu la chance de rencontrer un renne blanc. Je te laisse imaginer l’excitation des wanderlustschtroumphs de rencontrer le même renne blanc que dans leur boite de playmobils 😉
Nous voilà arrivés à la fin de ce classement. Quelle est donc l’expérience qui a le plus marqué notre voyage ?
1 – Dormir dans un mokki
Très tôt dans l’organisation du voyage, l’idée de dormir dans un chalet traditionnel en Laponie était apparue à tout le monde comme un incontournable. En la matière, tu peux trouver de l’attrape touristes comme du lieu beaucoup plus familial.
Après une soirée passée sur un site de location entre particuliers qui commence par un A et qui finit par un B, je suis finalement tombée sur une annonce complètement atypique. Un groupe de cabanes traditionnelles, sans eau courante (mais avec l’électricité quand même), toilette sèche et sauna traditionnel pour un prix par nuit si peu cher que tu es obligé de te frotter les yeux pour vérifier que tu ne te trompes pas.
Nos hôtes ne parlaient pas un mot d’anglais et nous, tu imagines que pour le finnois c’était la même… Mais on s’est débrouillés et vraiment, on a passé trois jours magiques au contact de la nature et de la vie traditionnelle finlandaise à l’issu desquels il a été difficile de reprendre la route pour poursuivre notre route. J’espère vraiment de tout coeur qu’un jour, nous aurons l’occasion d’y retourner.
Voili voilou, si l’article t’a plu n’hésite pas à commenter et à t’abonner…