Et voilà !!! Avec cet article se termine nos de services presse sur les sorties de l’hiver de Little Urban. Au programme, une toute nouvelle série parmi la collection de romans 9-12 ans que l’on affectionne beaucoup. Après Les Lapins de la Couronne d’Angleterre tome 1 et 2, Maverick ville magique, Les temps des mitaines, j’ai eu le grand plaisir de découvrir avec les Schtroumpfs, le premier tome de la série Le poney volant intitulé La légende de Maurice et signé par Philip Reeve et illustré par Sarah Mc Intyre.

Résumé
Alors qu’une tempête magique fait rage dans les Lointaines Collines Pluvieuses de l’Ouest Sauvage, Maurice, un poney volant légèrement enrobé, s’écrase contre le balcon de Max.
Commence alors une aventure extraordinaire avec : des biscuits fourrés à la vanille, d’affreux Ouistitis des Mers, une grande soeur de mauvaise humeur, des sirènes malicieuses… et bien sûr, Maurice, le poney volant !
Notre avis
Grand Schtroumpf attendait la sortie de La légende de Maurice avec grande impatience. Il avait été charmé par sa couverture pleine de peps dans le catalogue d’automne de Little Urban. En effet, la sortie de ce dernier était prévue avant les fêtes de Noël mais avec le confinement et la fermeture des librairies, cette dernière a été repoussée à début janvier.
Nous avons donc découvert l’histoire délicieusement décalée de Maurice, un poney volant grassouillet, friand de biscuits à la vanille, qui par une nuit de tempête est arraché à ses Lointaines Collines Pluvieuses de l’Ouest Sauvage. Après une longue dérive à travers les airs, il s’écrase contre la fenêtre de Max, un jeune garçon dont le rêve le plus cher est d’avoir un animal de compagnie. Dans la collision, Maurice se blesse et Max décide de le recueillir pour la nuit afin de le soigner dès le lendemain matin. À leur réveil, Maurice va beaucoup mieux mais Bourberolles, la petite ville dans vivent Max et sa famille est sous les eaux, en proie à une crue historique. L’appartement, l’un des points les plus hauts de la ville devient petit à petit le lieu de ralliement des voisins dont les appartements ont été inondés…
La légende de Maurice nous offre une belle histoire d’amitié et de solidarité entre un poney venu de contrées lointaines, un petit garçon en manque d’attention et toute un ville qui se retrouve du jour au lendemain prise dans une catastrophe naturelle magique. Ses parents travaillent beaucoup et sa soeur, Marguerite, ne partage plus grand chose avec son petit frère.
La galerie de personnages que nous font découvrir les auteurs est à la fois attachante et complètement décalée. Entre des voisins farfelus, une grande soeur qui est tombée littéralement amoureuse de Dracula et a décidé de vivre dans le noir et de se faire appeler Morticia, des Ouistitis des mers qui sèment le chaos dans la ville déjà sans dessus dessous et terrorisent le pauvre directeur de l’école, des sirènes coquettes et Neville et Beyoncé, les cobayes qui dérivent depuis leur cage, l’humour est clairement au rendez-vous pour aider la communauté de Bourberolles à affronter l’adversité. Et puis il y a Maurice, seul poney volant de son espèce, il voue une passion aux biscuits, ce qui lui vaut un léger embonpoint qu’il assume parfaitement. Max quant à lui, a trouvé en Maurice un véritable ami et se raccroche à lui comme à une bouée de sauvetage.
Les illustrations toutes en nuances de bleu et de gris de Sarah Mc Intyre accompagnent avec humour les mots de Philip Reeve. Les schtroumpfs ont trouvé Maurice « rigolo et stylé ». Et le comique de situation est habilement mené. Certes la ville est inondée mais les habitants de Bourberolles ne manquent pas de créativité, à en juger par les embarcations de fortunes que l’illustratrice leur fait emprunter.
Voilà donc une histoire que l’on a été très contents de découvrir. Les garçons ont aimé les créatures fantastiques qui ont envahi la ville suite à l’inondation, les affreux Ouistitis des mers qui ne savent pas écrire, l’histoire d’amitié entre Max et Maurice et l’action des scènes de sauvetage. Ils ont trouvé plutôt drôle le penchant de Maurice pour les biscuits à la vanille. Nous avons toutefois failli frôler le drame avec la séquence émotions de la fin qui a beaucoup ému Mini-Schtroumpf, (j’ai l’espace d’un instant eu très peur que l’inondation qui a frappé Bourberolles se déplace chez moi…)
Pour ma part, j’ai trouvé super le côté body positive de l’histoire. Maurice assume sa gourmandise et ses rondeurs et il est tellement chou comme cela. Il pourrait avoir la classe de Pégase, montrant fièrement sa musculature en s’envolant dans les airs, mais il s’en moque il cultive son winter body à coup de biscuits à la vanille. Il s’aime comme il est et nous aussi. J’ai apprécié l’humour des auteurs. J’ai beaucoup ri en lisant le monologue dramatique de Marguerite alias Morticia. Quant à l’association d’idées entre Beyoncé et le un cobaye… Je crois que je ne verrais plus jamais Mme Jay Z de la même façon… J’ai aussi beaucoup aimé que les auteurs fassent de la solidarité dans l’épreuve un thème central du roman. Certes, l’inondation magique n’est que passagère mais la communauté de Bourberolles fait corps pour l’affronter aidée par Max et Maurice.
Si vous souhaitez prolonger le plaisir ou découvrir Le poney volant, vous trouverez sur le site de Little Urban un petit test qui vous permettra de savoir si vous aussi êtes une Légende Ordinaire et un tutoriel pour apprendre à dessiner Maurice et lui inventer de nouvelles aventures dans les Lointaines Collines Pluvieuses de l’Ouest Sauvage.
Et vous, vous l’avez lu ? Il vous donne envie de le découvrir ?
À bientôt 😉
Ce n’est pas un poisson qui s’appelle Maurice ? 😂
Je ne connais pas mais ton retour fait envie, juste pour rire 😉.
Merci pour ce partage.
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Il était très chou Maurice le poisson rouge de la pub des choco suiss’
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😂
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