Il y a des livres qui t’appellent, celui-ci en fait partie. Je savais déjà qu’il finirait sur mon étagère avant même qu’il ne sorte. Pendant le confinement, au hasard d’un vagabondage facebookesque, j’étais tombée sur l’encart de présentation fait par les éditions J-C Lattès, Olivia Ruiz en lisait un extrait. J’achète rarement des livres en grand format neufs. J’attends leur sortie en poche, je les achète d’occasion ou je les prends à la bibliothèque. J’aime beaucoup l’univers de l’autrice, les textes de ses albums et la jolie voix qu’elle pose sur le personnage de Miss Acacia dans Jack et la Mécanique du coeur de Mathias Malzieu. Pour ce bouquin là, j’étais donc prête à faire une entorse à tous mes principes de minimalisme littéraire.
Voilà le résumé :
« A la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l’intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d’une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours. La commode aux tiroirs de couleurs signe l’entrée en littérature d’Olivia Ruiz, conteuse hors pair, qui entremêle tragédies familiales et tourments de l’Histoire pour nous offrir une fresque romanesque flamboyante sur l’exil. »
Avant de me ruer en librairie en librairie, j’ai attendu d’avoir quelques avis et critiques. Toutes sont unanimes, ce livre est un bijou. À plusieurs reprises, il a joué le jeu de la séduction, m’appelant tout doucement pour que je le glisse dans mon panier, et moi essayant de ne pas céder dès la première rencontre. J’ai donc attendu quelques semaines avant de me le procurer. À peine acheté, j’ai voulu commencer ma lecture dans le métro, ce n’était vraiment pas une bonne idée, j’ai dû me cacher derrière mon nouveau précieux pour essuyer mes premières larmes. Il faut dire qu’elle y va fort Olivia. Dès les premières pages, l’évocation de l’Abuela, fraîchement décédée est pleine d’émotions.
Ce roman est plein de tendresse, l’Abuela, avec son sacré caractère nous fait retraverser l’Histoire de ce vingtième siècle et les tragédies de la dictature espagnole. Derrière chaque tiroir se cache un objet, accompagné d’un petit morceau de l’histoire de cette femme, que la vie n’a pas épargnée. Tout au long de ma lecture, je n’ai pu m’empêcher d’imaginer la voix d’Olivia Ruiz posée sur ses mots, c’est une histoire faite pour être lue à voix haute, comme on raconte les histoires de famille le soir au coin du feu. Dans cette histoire de femmes, les mots sont parfois sucrés, parfois amers, ils ont parfois le goût du sang et des larmes mais ils sont toujours beaux et justes.
C’est vertigineux et merveilleux de sentir naître cela en soi. Donner la vie, c’est prendre un énorme pavé en pleine figure. Le plus beau des pavés du monde, lancé du plus bel élan, du plus beau geste… mais en pleine figure tout de même.
Olivia Ruiz, La commode aux tiroirs de couleurs.
Ce livre je l’ai aimé d’autant plus qu’il m’a fait voyager au coeur de lieux qui me sont chers, Narbonne, Toulouse, l’Espagne d’où viennent un partie de mes origines et d’une thématique qui est très importante pour nous, celle de la transmission et de la mémoire familiale.
J’ai souri, souvent comme on sourit de tendresse. J’ai eu la larme à l’oeil, parfois, j’ai même été bouleversée par endroits. J’ai trainé, plusieurs soirs, j’ai fermé le livre alors que je n’avais pas sommeil pour rester un peu plus longtemps près de la jeune fille et faire durer le plaisir des révélations des secrets de l’Abuela mais il a fallu tourner la dernière page.
Comme tu as pu le comprendre, j’ai été conquise par ce roman, dont on ne sait jamais quelle est la part d’autobiographie et quelle est la part de fiction. Il fait partie des rares que je garderai dans ma bibliothèque et de ceux que j’offrirai sans hésiter à mes copines.
J’espère t’avoir donné envie de découvrir cette petite pépite.
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Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.
Thème du jeudi 9 juillet : Artiste
Pas de difficulté cette semaine, le thème s’annonçait trop fastoche, des biographie d’artistes, ou des auteurs-artistes, j’en ai plein ma bibliothèque…
J’ai d’abord pensé choisir l’une des multiples biographie de Dora Maar, muse de Picasso, que j’ai dans ma bibliothèque, mais en parcourant mon fil d’actualité Facebook et mes multiples groupes de partage de bouquins, je suis retombée sur La part de l’autre, d’Eric Emmanuel Schmitt.
J’ai dû lire ce bouquin il y a pendant un été, il y a déjà plus de 10 ans (ça nous rajeunit pas tout ça), mais je l’avais dévoré et adoré.
On y découvre deux récits parallèles, la biographie d’Adolf Hitler, tel qu’on le connait et celle d’Adolf H., la même personne, si elle avait été acceptée à l’Académie des Beaux Arts de Vienne.
À l’époque, je me souviens que j’avais trouvé le parti pris de départ plutôt osé. Je n’imaginais pas vraiment Hitler nous la jouer « J’aurais voulu être un artiiiiiiiiste » à la manière du businessman de Starmania. J’avais cependant trouvé le résultat plutôt bien fait car ce bouquin nous interroge profondément sur ces moments charnières de notre existence, nos rêves, notre capacité de résilience, notre façon de dépasser nos échecs et d’en faire des forces ou des plaies ouvertes qui pourraient nous transformer en monstre.
Une parfaite application de la théorie du battement d’aile du papillon.
Et vous quels sont ces artistes qui vous inspirent en ce Throwback Thursday ?
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Thème du jeudi 2 juillet : illustré
Quand j’ai vu le thème du jour, j’ai commencé par me dire, « oh misère ! » Lisant rarement, BD, manga, et autre bouquins illustrés car j’aime beaucoup me faire mes propres images, je sentais venir l’angoisse de la page blanche. Et puis, je me suis dis que pour aujourd’hui, j’irai taper dans la bibliothèque des Schtroumpfs, que je nourris aussi par mes coups de coeur de grande enfant.
Du coup je me suis de nouveau dit : « Oh misère ! » En fait, je n’ai que l’embarras du choix… Et quel choix ! Entre nos albums et romans illustrés, en vérité, le choix est particulièrement difficile.
J’aurai l’occasion, cette été, quand j’aurai un peu plus de temps d’accorder quelques chroniques à nos livres chouchous.
Mais celui que j’ai choisi aujourd’hui, est l’un de mes préférés, que j’ai lu il y a plusieurs années, et que je relis régulièrement avec un oeil différent et donc je guette chaque adaptation en livre et au cinéma, le bien nommé, Magicien d’Oz de L. Frank Baum. Je l’avais d’ailleurs chroniqué aux tous débuts du blog.
J’ai lu la version de Folio, celle des éditions Lire c’est partir, et dernièrement j’ai beaucoup aimé le livre CD de Didier Jeunesse.
Comme tous les albums CD de cette maison d’édition, c’est vraiment un très bel objet livre, à s’offrir et à offrir. Le texte est adapté, les épisodes clés ont été résumés et les noms des différents peuples sont différents des traductions habituelles, ce qui n’a pas été sans me laisser perplexe.
J’ai cependant beaucoup aimé la douceur des illustrations et la voix de Nathalie Dessay posée sur ce texte si familier avec en prime les musiques du film pour initier les enfants à ce monument du cinéma.
Et vous où vous mène votre voyage dans le temps cette semaine ?
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Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane.Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes vous en train de lire ?
Que lirez-vous après ?
Alors ? Ready ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Cette semaine, nous avons assez peu lu. En ce qui me concerne, j’ai été assez prise par le boulot, du coup, à part des bouquins de pédagogiques et des catalogues de fournitures, mon temps de lecture a été assez limité.
Les chouchous eux, ont été assez inspiré. Ils ont eu un coup de coeur pour la version BD des Royaumes de Feu. Je crois que nous sommes quittes pour démarrer une nouvelle série.
Qu’êtes vous en train de lire?
Pour ma part, j’ai craqué, ça y est, après presque un mois à me raisonner à chaque visite en librairie, j’ai finalement acheté La commode aux tiroirs de couleurs d’Olivia Ruiz. Je pense que j’y consacrerai un article plus long quand je l’aurai terminé, ce livre est une vraie pépite.
Grand chouchou lui a enfin démarré le second tome de la série Poules, Renards, Vipères de Paul Ivoire, dédiée à Zora, la renarde. On y suit toujours les aventures de notre poussin, notre renarde et notre vipéreau et de leur alliance pour empêcher la guerre entre leurs peuples. C’est toujours aussi chou.
Que lirez-vous après ?
Grande question, les vacances arrivent et avec elle beaucoup de temps. Ça tombe bien ma pile à lire est assez costaud. On verra bien, j’aimerais bien me lancer dans un Summer reading Bingo en famille avec les enfants.
Et vous, que lisez-vous en ce lundi ?
En attendant la prochaine semaine livresque, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
Nous voilà prêts pour cet avant dernier épisode de notre carnet de voyage cubain. Après 4 jours et 3 nuits dans la merveilleuse Trinidad. Nous avons pris la route dans un taxi collectif pour une micro-étape d’une nuit à Cienfuegos, la ville de Benny Moré. Au programme de cette toute petite étape, un patrimoine magnifique, encore de la musique et de la danse et de très belles découvertes en matière d’art contemporain cubain. Tu es prêt ? Allez le taxi collectif nous attend, on charge les valises et on y va… Dans ta radio, mets un peu de Benny Moré, le régional de l’étape pour te mettre dans l’ambiance, avant d’aller poser avec sa statue sur le Paseo del Prado.
Ça y est on est tous dans le taxi, 7 personnes, dans une vieille américaine de la fin des années 50 plus vieille R. que son propriétaire. Tous les quatre serrés à l’arrière et devant un couple de retraités danois. Une heure et demie de voyage en anglais cette fois-ci, pendant laquelle on voit défiler le paysage et l’on passe des montagnes du parc nacional de Topes de Collantes au bord de mer de Cienfuegos. Quelque part dans ces montagnes se cachent les merveilleuses cascades del Nicho que nous avaient conseillées A. à Remedios et leur odeur d’eucalyptus, mais nous n’aurons malheureusement pas l’occasion d’y passer (c’est la bonne excuse pour revenir à Cuba 😉 ).
À l’approche de Cienfuegos, la végétation est totalement différente. On a des manguiers à perte de vues. Et quelles mangues !!! Ne pense pas à nos mangues qui arrivent dure comme la pierre par bateau ou pas avion, celles là sont juste waouh !
À Cuba, il y a très peu de GPS et le plan de Cienfuegos est très géométrique. Aussi, nous voilà pris dans une démonstration de GPS cubain. Le principe ? Siffler ou héler le premier passant dans la rue : ¡ Niño ! ¿ Donde està la avenida 38 ?
Une fois arrivés à destination, nous découvrons notre hébergement pour cette nuit, la Casa Buenavista. Située avenida Argueles 4312, cette casa est tenue par deux jeunes femmes très actives dans le monde de l’art contemporain et dans la protection animale. L’esprit de la maison ressemble un peu à ce que nous avions pu trouver à Malecòn 663 : une déco joliment chinée et des fresques d’artistes cubains locaux ou exilés, un bassin avec des carpes qui ont attiré les chouchous comme un aimant. Nous passerons la nuit dans la chambre familiale en duplex qui se situe à l’entrée de la casa.
Après avoir pris possession des lieux, nous partons à la recherche d’un restaurant où déjeûner ce midi. C’est au Bouyon 1825, trouvé dans le guide que nous nous installons, la cuisine est bonne et les prix sont assez corrects pour 4.
Une fois sortis du resto, après avoir trouvé le taxi qui nous conduira le lendemain à Playa Larga, nous partons à la découverte de la ville et de son architecture. Construite par un architecte français au début du XIXème siècle, pour attirer des colons blancs sur l’île, Cienfuegos a connu ses heures de gloire au milieu du XIXème, jusqu’à devenir la perle du Sud.
Non loin du Parque José Martì, nous poussons une nouvelle fois la porte de la Casa de cultura, quelques expositions y ont lieu et des jeunes s’entraînent à faire quelques passes de rueda de casino, on se croirait dans un épisode de la série Un, dos, tres. Ils nous permettent d’assister à leur session et nous proposent de nous joindre à eux… Tu parles d’une chance, il n’en faut pas beaucoup plus pour que l’on pose nos sacs à dos et qu’on les rejoigne sur le dancefloor. On passe vraiment un chouette moment avec eux avant de nous remettre à la découverte de la ville.
Nous passons devant la façade remarquable du Teatro Tomas Terry, de la maison de Louis de Clouet, le fondateur de la ville et du Palais du gouvernement avant de prendre El Bulevar, l’artère commerçante de la ville. L’une des rares du pays où faire du shopping. L’espace de quelques mètres, on n’a plus vraiment l’impression d’être à Cuba.
Au bout de la rue, la musique nous arrête à nouveau. Un attroupement de personnes de tous âges et de toutes origines, se sont posés pour assister un concert improvisé. Un groupe joue des classiques de salsa des années 70 – 80 et c’est avec grand plaisir que l’on retrouve des morceaux qui nous ont souvent fait vibrer sur les pistes européennes. Je ne sais pas combien de temps on a pu passer à regarder ces musiciens, et voir quelques vieux rumberos danser nonchalamment au rythme de Los Van Van. Surement plus d’une heure, avant de nous lancer sur la piste à notre tour sur la piste.
On s’est tellement attardés, qu’on en a oublié de visiter la ville. Un petit tour sur le Paseo del Prado à la recherche de la statue de Benny Moré et nous voilà prêts à retourner à la casa où nos hôtesses nous ont préparé un excellent repas à base de langouste et de fruits de mer pour nous et de poulet pour les garçons. Dans le patio, on peut observer les étoiles qui commencent à sortir.
Notre journée à Cienfuegos, s’achève. Assez loin des circuits touristiques, vécue à la cubaine, cette après midi dans la perle du Sud fera partie de l’un de nos meilleurs souvenirs. Une chose est sûre, si nous devions repasser dans le coin, nous accorderions plus de jours à la visite de la ville et de ses environs.
Demain, nous mettrons le cap sur Playa Larga et la baie des cochons pour la dernière étape de notre séjour.
J’espère que cette visite express t’aura plu et te donnera envie de découvrir cette très jolie ville.
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Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane.Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes vous en train de lire ?
Que lirez-vous après ?
Alors ? Ready ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Petits plaisirs perso
Toujours dans les tribulations de mon couple d’anglais fraichement installés en Provence…
Lectures familiales
Ça y est nous avons liquidé le premier tome d’Harry Potter. Loulou a aussi fait sa fête à un tome de Pokemon XYZ de la bibliothèque verte. Nous avons aussi partagé un joli moment autour de l’album Une nuit, un chat d’Yvan Pommeau. Il raconte l’histoire de la première sortie nocture d’un jeune chat, son excitation, les angoisses parentales, il est assez chouette. On connaissait déjà l’histoire car elle fait partie du paquet d’histoires Quand on est petit tout est permis de la Lunii.
Qu’êtes vous en train de lire ?
Ayant terminé ma lecture assez tard, je n’ai rien commencé de nouveau pour ma part.
Avec les loulous par contre, notre lecture relais du soir du moment c’est le Journal de Gurty, Printemps de chien. On commence par le tome 4, mais c’est pas grave, on adore ! Moi j’y retrouve l’esprit décalé du cultissime journal d’un chat assassin et les garçons se poilent comme pas permis… Je pense qu’on est quittes pour démarrer une nouvelle série…
Que lirez-vous après ?
Ouf ce n’est pas ce qui manque, entre le raid de la semaine dernière à la bibliothèque et les dernières trouvailles à la boite à livres, on a de quoi faire… Mais une chose est sûre j’ai envie d’un bouquin que se lise vite…
Et toi ? que lis-tu ?
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Thème du jeudi 18 juin : combat
Argh !!!! Le choix est trop difficile ! J’avais deux chouchous dans les starting blocks. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, d’Harper Lee et L’arbre monde de Richard Powers. Mais ça fait tellement longtemps que j’avais envie de vous parler du deuxième que je saute sur l’occasion parce que le thème combat s’y prête à merveille.
Aussi, aujourd’hui je te présente, l’Arbre Monde, de Richard Powers. Entre ce bouquins est moi, tout à commencé par une chronique sur France Inter qui l’a fait aussitôt grimper au top de ma wishlist du moment, présentant ce bouquin comme une ode symphonique pour la nature. À vrai dire, je l’avais pris à la bibliothèque pour que Wanderlustdad le lise vu qu’il se passionne pour la vie secrète des arbres en ce moment et puis finalement, quand il a vu le pavé, il a pris peur et j’en ai profité pour le lui piquer. Et juste waouh !!!! Il faut s’accrocher, les débuts sont un peu lents mais le message est tellement beau et fort qu’une fois la galerie de portraits passés, l’enchaînement des événements est tel qu’on ne peut plus le lâcher.
On y suit les existences de personnes que rien ne pourrait lier de prime abord et qui se retrouvent à défendre ensemble les mêmes idéaux, sauver des arbres séculaires menacés d’abattage à la lisière des parcs nationaux américains et préserver la biodiversité végétale à travers le monde. Chacun des personnages est profondément lié à un arbre dans son caractère ou dans ces traits physiques et on a parfois du mal à dissocier l’être humain du végétal.
Au fil des pages, on s’attache à ses personnalités cabossées par la vie qui, par au contact de ces maîtres de la forêt parviennent à se redresser et à retrouver la lumière de la canopée.
Une chose peut voyager partout rien qu’en restant immobile.
Les arbres s’abattent dans un fracas spectaculaire. Mais, le semis est silencieux, la croissance est invisible.
L’arbre monde, R. Powers
Le combat est rude, c’est contre l’humain qui instrumentalise la nature à des fins de profit qu’il se joue. On ne peut s’empêcher de penser à l’Amazonie, aux forêts de Sumatra et toutes ses forêts primaires devenues des hectares de monoculture. Mais malgré tout, c’est un livre plein d’espoir, qui donne redonne foi en l’humain et vous donne une envie folle de vous reconnecter à la nature et d’aller faire une balade en forêt.
Voilà, j’espère que mon petit voyage dans le temps de mes lectures t’aura plu.
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Alors ? Ready ?
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Petits plaisirs perso
Voyant que je n’avançais pas au rythme escompté, j’ai décidé d’abandonner momentanément, à regrets mon bouquin de Tesson. J’ai donc attaqué le livre de Peter Mayle, une année en Provence, que je suis en train de lire en ce moment. Le ton est plus léger, il se lit plutôt bien pour l’instant.
Et sinon, comme le rythme est à l’organisation des vacances, j’ai aussi potassé pas mal de guides touristiques sur le sud de la France.
Lectures familiales
On avance toujours tout doucement sur la lecture du premier tome d’Harry Potter. On touche presque au bout, forêt interdite, sang de licorne, ça te parle? Les garçons prennent conscience de la différence entre le livre et le film qu’ils ont déjà vu plusieurs fois. C’est plutôt cool.
Cette semaine j’ai aussi eu un coup de coeur pour une série de bouquins d’Emilie Vast, les herbiers et Plantes vagabondes. Il faudra que je t’en parle plus largement dans une vraie chronique, c’est un vrai bijou.
Que lirez-vous ?
Samedi j’ai retrouvé la bibliothèque, je te raconte pas le raid que j’y ai fait. Ayant retrouvé pas mal de bouquins de ma wishlist, l’ordre de mes plans a un peu été chamboulé. J’ai donc l’embarras du choix, entre me replonger dans une ambiance cubaine avec Poser nue à La Havane de Wendy Guerra, goûter à la tranquillité cévenole d’un voyage à pieds avec Voyage avec un âne dans les Cévennes de Stevenson, ou découvrir l’univers d’Isabelle Carré avec Les rêveurs ou faire un tour chez Aladin dans le twisted tale Ce rêve bleu de Liz Braswell Tu connais ces titres ? Lequel lirais-tu en premier ?
Chez les titis, après Harry Potter, le choix se portera sur le tome 2 de la série Poules, Renards, Vipères de Paul Ivoire et sûrement sur Le journal de Gurty qui a l’air tordant.
Et vous ? Que lisez-vous ce lundi ?
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Aujourd’hui, je t’emmène avec nous découvrir Trinidad. Pour te mettre dans l’ambiance je te propose cette petite merveille que j’avais en tête tout au long de nos trois jours là-bas. En vérité, ce n’est pas de la Trinidad de Cuba que l’on parle mais de Trinidad et Tobago mais j’adore cette chanson, dans toutes ses versions et en plus, je trouve qu’elle va à merveille avec l’esprit de la ville et son charme désuet.
Comme je te le disais dans l’article précédent, Trinidad, est l’une des immanquables du séjour. Avec ses parcs naturels, son architecture coloniale classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO et son ambiance festive, elle avait tous les ingrédients pour nous ravir… Et sans vouloir spoiler, nous n’avons pas été déçus. Je me suis rendu compte que l’article sur La Havane avait été particulièrement long car j’avais voulu d’embarquer avec nous dans un résumé détaillé des trois jours que nous y avions passé mais je me suis laissée emportée.
Aussi pour ce nouvel article, je tiens à préserver l’esprit carnet de voyage mais je vais essayer d’être plus brève.
Dimanche 14 avril : à la découverte de Trinidad
Après un dernier petit tour dans Remedios, nous sommes heureux de retrouver notre chauffeur et de partir enfin à la découverte de Trinidad. Je crois que c’est l’une des premières villes pour laquelle j’ai eu un coup de coeur à Cuba. L’ambiance que j’y voyais sur les photos me faisait penser à une vieille saga de l’été que j’avais regardé quand j’étais petite, je ne sais pas si tu te souviens, ça s’appelait Terre Indigo. Je te vois déjà prêt à me chambrer sur mes coups télévisuels vintage, mais j’assume… J’étais déjà amoureuse avant d’y aller de ses couleurs et de son ambiance hors du temps.
C’est par la montagne que nous avons accédé à la ville. La route n’est pas dans un état formidable, mais on y a rencontré tout un tas de marchands qui vendent leurs récoltes de fruits sur le pas de leur porte. Et ce matin, C. a décidé de nous faire faire le plein de vitamines siffle les vendeurs pour pour acheter des bananes directement prélevées de leur régime et nous faire découvrir le namey. C’est un gros fruit à la chair orange, qui ressemble un peu à une mangue. La graine est énorme, on l’a gardée en souvenir dans notre boite à trésors du voyage en souvenir de ces arrêts improvisés.
Sur le chemin, nous avons aussi fait un arrêt à Mañaca Iznaga. Postée à quelques pas de la voie ferrée, aujourd’hui empruntée par le petit train touristique, une grande tour y surplombe toute la Valle de Los Ingenios. Dans le temps, elle servait à surveiller les esclaves dans les plantations de canne à sucre. Aujourd’hui, elle offre toujours un panorama à couper le souffle sur la vallée et accueille un charmant marché artisanal, où tu pourras trouver les fameux colliers de graines, mais aussi de très belles nappes, petits hauts brodés et de délicieuses petites robes pour les petites filles. Ne pars pas de là sans goûter au guarapo, le jus extrait de la canne à sucre, qui te laisse une moustache toute blanche. Si tu arrives à l’heure du repas, tu trouveras aussi un restaurant où déjeûner mais je ne pourrais pas t’en dire plus car nous n’y avons pas mangé.
Pour les 4 prochains jours, nous séjournerons à la Casona. Cette maison de maîtres sur les hauteurs de Trinidad dispose d’un grand parc arboré où se baladent des caméléons, une écurie, un potager, et ce qui était avant une piscine, fermée dorénavant car les casas particulares n’ont plus le droit d’offrir cette prestation à leurs clients. C’est donc là que nous disons au revoir à C. que nous retrouverons en fin de semaine pour nous reconduire à l’aéroport.
Après un cocktail de bienvenue, nous allons déposer nos valises et nous partons explorer le parc. Malgré la chaleur ambiante, il fait relativement frais sous les arbres du parc et les garçons se prennent à jouer les photographes animalier et à shooter sous tous les angles les caméléons du parc.
La fin d’après midi est consacrée à l’organisation des excursions des prochains jours, la Valle de los Ingenios et la visite du Parc de Topes de Collante et à la découverte de la ville, de ses façades colorées, ses balustrades ouvragées, ses petits stands d’artisanat.
Mais qui dit Trinidad, dit salsa, encore plus qu’à la Havane, les rues sont pleines de musique, de la Casa de Cultura – où l’on s’est littéralement fait hâper par des petits vieux pour assister au balleti comme on dit chez nous du dimanche après midi, et après l’épisode endiablé de la veille où Wanderlustdad s’est retrouvé en dieu de la piste, c’est à mon tour d’honorer un gentil cavalier – en passant par les restos et la mythique, Casa de la Musica, où tout le monde se mélange pour écouter sur les marches, des groupes qui se succèdent du milieu de l’après midi jusqu’à tard dans la soirée.
Elle nous a longtemps fait rêver cette Casa de la Musica, on appréhendait un peu d’y aller avec les enfants mais c’est vraiment très familial, un endroit vraiment sympa où se poser pour simplement écouter de la musique ou si le coeur d’en dit commencer à danser. Il n’y a pas un soir, où l’on y est pas passé et l’ambiance de la salsa en live ! Comment te dire ? Magique !
Lundi 15 avril : la Valle de los Ingenios
Après une nuit marquée par une chasse au crabe de terre dans les chambre des garçons, (heureusement qu’ils dormaient à ce moment là et qu’ils ne se sont pas réveillés, on les aurait entendus hurler jusqu’en Chine je crois), on se lève très enthousiastes à l’idée de l’aventure qui nous attend. Aujourd’hui, nous allons visiter la Valle de los Ingenios à cheval. Je te passe encore une fois le petit déjeûner gargantuesque, tu commences à y être habitué mais la Casona fait partie du top 3 des petits déjeûners cubains que nous avons pu prendre.
Rendez-vous est donné à 10h00, devant notre terrasse qui donne sur les écuries pour partir à la découverte de la Valle. Contrairement à Viñales où on avait monté nature peinture, ici notre guide tient à nous équiper de pied en cap. Autant je valide l’aspect sécuritaire, autant quand il fait 40°, avec les chaps, liposuccion lowcost du mollet garantie et sous la bombe, il y a des chances que ta cervelle fonde…
À la sortie de la casa, on continue notre découverte des ruelles de Trinidad, hors du centre historique et touristique, la pauvreté est partout et on ne se sent pas toujours très à l’aise. Pas parce que l’on s’y sent en insécurité mais plutôt parce que l’on se prend vraiment la misère dans la figure lorsque l’on sort de notre « cage dorée ». On a l’impression que le temps s’est arrêté, un cordonnier tient boutique devant sa porte. Très vite, on arrive à la sortie de la ville. La rupture est très nette, dès le passage des deux obélisques qui marquent l’entrée de Trinidad, on est immergés en pleine campagne. Inutile de te dire qu’on est pas les seuls. C’est un peu l’autoroute du cheval à cet endroit là. De nombreux groupes attendent de pouvoir descendre dans la vallée.
Heureusement que l’itinéraire que nous fait emprunter J.C notre guide est plus tranquille. On y croise de petites maisons, des vaches qui broutent, des papillons de toutes les couleurs et on goûte au calme de la verdure. C’est encore mieux que ce qu’on avait pu voir sur les guides. Au bout d’une bonne petite heure, nous descendons de nos montures, payons les quelques CUC demandés pour l’accès au sentier et nous finissons le chemin à pied, nous arrivons à une cascade où nous pouvons faire une pause baignade pour nous rafraîchir. Là encore, nous ne sommes pas les seuls, ça crie, ça plonge, ça fait des bombes dans toutes les langues possibles pendant que les cowboys patientent à la buvette en échangeant sur leurs groupes respectifs. Cette petite parenthèse aquatique, bien que fréquentée est très agréable pour affronter ensuite le retour sous le soleil du début d’après midi.
Et oui, parce qu’une chose est sûre : sortir de l’eau, te rhabiller et remonter en salle, sous la chaleur, je te raconte pas le choc thermique. Le retour est assez long et gourmand en eau. Malgré le plaisir d’être toujours immergé dans le vert, on a hâte de rentrer parce que le soleil ne pardonne pas. Petit conseil, si tu dois planifier ce genre d’excursion, privilégie la fin d’après midi. Ce sera sûrement plus agréable.
C’est aussi rouges que le crabe de terre qui s’est invité pendant la nuit que l’on arrive à l’hôtel et que l’on file prendre une douche et faire une sieste bien méritée.
Pour la fin de l’après-midi, on décide d’aller se renseigner à la gare pour notre transfert vers Cienfuegos et tester la balade photo proposée dans le Lonely Planet. L’idée c’est d’aller se perdre dans les ruelles derrière la Plaza Mayor, jusqu’au Barrio Los Tres Cruces.
Le quartier est plutôt modeste et entre deux scènes de vie quotidienne, c’est souvent que l’on nous arrête pour nous demander si on n’a pas un peu de savon, des vêtements pour les enfants dont on voudrait se débarrasser. Si tu prévois d’aller à Trinidad, penses à récupérer les savonnettes et les shampooings dans les hôtels et à les glisser dans ton sac, tu feras sûrement des heureux, au fil des rues…
Le tour se finit par le temple de Yemaya, puis on file manger à la Terraza Colonial, où on est les premiers clients de la soirée. C’est un chouette petit resto, la cuisine y est bonne et les prix sont raisonnables.
La soirée se termine par un peu de musique à la Casa de la Musica et une canchanchara, cocktail emblématique de Trinidad à base de Rhum vieux, limonade citron et miel et qui à notre humble avis dépasse très largement le mojito mais elle est abrégée par une averse tropicale. Croisons les doigts pour le temps soit clément demain…
Mardi 16 avril : Topes de Collante et Vegas Grande
Aujourd’hui au petit déj’ on retrouve nos voisins de l’avion, comme quoi l’ile est vraiment toute petite… C’est chouette d’échanger nos impressions de voyage, d’autant que l’on a pas eu les mêmes itinéraires.
Le déjeûner est assez rapide car nous avons rendez-vous assez tôt et assez loin de la casa pour le départ de notre excursion. C’est l’une des seules que nous avons réservé avec cubanacan, nous nous sommes toujours débrouillés avec nos hôtes ou par nous même jusqu’à présent.
Le programme, choisi par les garçons, la visite du parc de Topes de Collante en camion soviétique avec repas inclus pour une trentaine de CUC par adulte et la moitié pour les enfants de mémoire. Une journée placée sous le signe de l’aventure, d’autant que notre guide ressemble à s’y méprendre à Dwayne Johnson, ils ont l’impression d’avoir entamé une partie de Jumanji. Espérons, que les éléments ne se déchaînerons pas contre nous aujourd’hui. Après une pause pipi et un arrêt au musée du Café où l’on retrouve tout ce que l’on a appris à Viñales lors de notre visite à la finca l’Armonia, (tu te souviens ? j’en avais parlé ici) on remonte dans notre camion pour une espèce de Space Mountain à travers les routes à lacets jusqu’à l’entrée du sentier de Vegas Grande (à savoir si tu souhaites t’y rendre par tes propres moyens que l’accès au sentier est payant entre 6 et 10 CUC par personne de mémoire).
La randonnée est accessible pour les enfants bien qu’un peu rude sur à la remontée. On a pu y voir des colibris, des tokororos, l’oiseau emblématique de Cuba avec ses plumes aux couleurs du drapeau. C’était assez sympa pour eux de se perdre au milieu de la jungle, quant à la cascade de Vegas Grande, elle est très impressionnante et plutôt fréquentée pour la baignade en fin de matinée. Contrairement aux autres excursions que l’on a pu faire, celle-ci est minutée, 1h00 pour la baignade, un horaire prévu pour le repas, un temps prévu pour l’observation du panorama, monte du camion, descend du camion. Pour nous qui n’avons pas l’habitude des voyages organisés, c’est assez déconcertant. Ça passe sur une journée mais je ne m’imagine pas faire ça sur plusieurs jours. Le restaurant Mi restauro, en bord de route avant l’entrée du parc de Topes de Collante, propose un repas correct pour être compris dans le prix de l’excursion mais ce n’est pas non plus la folie culinaire, on a connu des jours meilleurs…
Débarqués du camion à Trinidad, on profite pour visiter l’église San Francisco de Paula, puis on remonte en direction de la casa pour aller se reposer un peu avant notre dernière soirée à la casa de la musica de Trinidad. Ce soir encore ce sera glace, pizza et canchanchara pour les grands et piña colada sans alcool pour les enfants, dans l’une des tavernes du centre. Les groupes se suivent et ne se ressemblent pas mais on apprécie ce soir encore la fraîcheur des escaliers, la musique live et la danse…
Bref, on a adoré Trinidad, sa nature verdoyante, son histoire et sa musique, mais l’aventure ici se termine. Demain nous mettons le cap sur Cienfuegos, autre bijou du Sud et ville hautement musicale, mais je t’en dirai plus la prochaine fois. Pour terminer cet article je te laisse avec cette session live d’Alexander Abreu qui rend tellement bien l’esprit de la Casa de la Musica de Trinidad. Mes pieds bougent déjà, je vais faire deux ou trois pas de rumba avant de m’échauffer pour écrire le prochain article sur Cienfuegos.
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Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.
Thème de la semaine : Maman
Dimanche c’était la fête des mères. Le thème du jour se propose donc de leur rendre hommage. J’ai lu quelques jolis bouquins avec de beaux portraits de mamans ces dernières années, mais s’il y en a un qui m’est venu tout de suite à l’esprit c’est celui-ci.
Et oui, aujourd’hui j’ai envie de te reparler d’un livre que j’ai lu l’été dernier et qui m’a laissé complètement chamboulée. J’en avais déjà fait un petit teaser dans ma booklist finlandaise mais je l’ai trouvé tellement magnifique que j’en remets un petit coup ici.
Tout y est beau des paysages scandinaves enneigés à la dévotion de cette mère courage qui finit par tout plaquer, malgré les dettes, les huissiers et tout le reste pour aller voir les aurores boréales avec le camping car de son père et se retrouver ses filles.
C’est le camping car sur la couverture et l’idée de repartir en dans le Grand Nord qui avait fait acheter ce bouquins et le portait de cette maman et de sa grand-mère m’ont littéralement bouleversée.
Emotions, éclats de rire, émerveillement, tout y est… Et le livre tient les promesses de son titre, rallumer les étoiles dans tes yeux le temps d’une lecture et plus si affinités.
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