Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Cette semaine, je t’emmène…
En Laponie finlandaise. Aujourd’hui, j’ai envie de te faire découvrir la nature sauvage, le soleil de minuit et la beauté de ses paysages aux couleurs de l’été indien (ne me remercie pas, moi aussi j’ai Joe Dassin dans la tête maintenant, c’est cadeau…). L’expérience que nous avons vécue là-bas nous est à jamais restée dans le cœur et qui fait partie de l’un de nos plus beaux voyages. Si beaucoup se pressent pour y aller l’hiver pour assister aux aurores boréales et profiter des activités sous la neige, pour ma part, je ne regrette en rien notre visite en plein été. Nous étions quasiment seuls au monde à cette période de l’année et nous avions la sensation que la Laponie nous appartenait, on avait frais juste ce qu’il faut, c’était parfait… J’avais raconté ce voyage dans un article au tout début du blog.
J’ai choisi ce lieu car…
Cette année là, on avait tout fait pour fuir la chaleur écrasante du Sud de l’Italie. En débarquant à Helsinki, on a tout de suite perdu 20°. On n’avait rien à envier à l’équipe de bobsleigh de Jamaïque quand elle arrive à l’aéroport de Calgari. On a goûté au luxe de remettre des pantalons et des blousons alors qu’on n’avait pas passé la mi-août. Quel bonheur ! Et puis cette émotion de traverser le cercle polaire… Dit comme ça, t’as l’impression d’être Jack London, ou Chris McCandless dans Into the Wild… En vérité, tu le traverses en voiture et sans la neige c’est quand même vachement moins l’aventure, ça fait beaucoup moins Nicolas Vannier, mais ce sont des coordonnées mythiques qui font rêver.
On a passé 10 jours en Finlande, dont 5 en Laponie. J’ai ressenti dans assez peu d’endroits au monde cette sensation de bien être et de ne faire qu’un avec la nature, c’était extrêmement ressourçant et inspirant… En 5 jours dans le grand nord, on a vécu dans des cabanes traditionnelles sans eau courante (avec l’eau du puits), goûté au sauna traditionnel, cueilli tellement de myrtilles qu’on a dû en faire de la confiture avant de reprendre l’avion, cherché des améthystes, rencontré le Père Noël dans son costume d’été, cuisiné dans un fumoir traditionnel et fait griller des chamallows, rencontré tellement de rennes au bord des routes qu’on en a perdu le compte… Bref on a vécu une parenthèse enchantée qui nous a vraiment donné très envie de découvrir le reste de la Scandinavie, qui sait pourquoi pas un jour pousser l’aventure jusqu’au Cap Nord.
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu, laquelle choisirais tu ?
En choisissant la Laponie, je ne me suis pas fait un cadeau, pour cette dernière question. On a pris un nombre incalculable de photos. J’ai shooté tous les rennes qui passaient comme si j’étais un photographe de NatGeo Wild… (l’espoir fait vivre…). Mais le cliché qui résume le mieux l’état d’esprit du lieu et le nôtre, c’est cet arc-en-ciel, sur fond de champs. WanderlustGrandSchtroumpf avait eu la merveilleuse idée d’oublier sa veste dans notre ancien hébergement et nous avions dû faire un détour de plus de 200 km pour retourner la chercher car il n’en avait pas d’autres. Les enfants ne sont ils pas formidables ? Sur le chemin, nous sommes passés par tous les temps possibles, soleil radieux, vent en rafale, orage, jusqu’à ce merveilleux arc-en-ciel. Cet épisode, la veille de notre retour pour Helsinki, nous a rappelé à quel point, malgré sa beauté, la Laponie peut-être une terre sauvage et indomptable.
Et vous, que vous inspire ce thème fraîcheur ? Faites-moi rêver j’ai trop chaud !!!
Semaine du 19 août : face à la mer
Semaine du 26 août : votre lieu kidsfriendly préféré
En attendant le prochain rendez-vous au café des voyageurs, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
La semaine dernière, j’avais proposé un sondage sur Instagram pour savoir où vous souhaitiez aller. Vous m’avez répondu à la très grande majorité que vous vouliez partir en Provence. Alors ! Zou ! Allons-y ! Je t’emmène avec nous pour une petite journée Road trip dans le Luberon.
Il était un voyage
Pour le pont de l’Ascension, nous avions prévu un week-end en amoureux à Londres pour fêter nos 10 ans de mariage. Le Covid en ayant décidé autrement, les enfants étant tout de même chez Mamie et Papi, nous en avons profité pour nous octroyé une journée de road trip en amoureux à travers les villages de charme du Luberon.
Avant de partir
Guides et liens utiles
Nous n’avons pas spécialement de guide en ce qui concerne notre région. On fonctionne essentiellement à l’instinct. Toutefois, pour se donner des idées de visites, les groupes de partages de photos autour de la Provence sur Facebook sont une mine d’idées pour découvrir jolis villages et nouveaux paysages. En voilà quelques uns…
Fréquentation
Nous avons eu la chance de faire ce micro-voyage à une période assez étrange. Les hôtels et restaurants étaient encore fermés et les touristes français et étrangers qui arrivent en général en même temps que les cigales dès les premiers rayons de soleil n’étaient pas encore là.
C’était une ambiance assez particulière, certains sites étaient fermés, les rues si animés étaient vides… Bref, rien à voir avec ce que l’on connaît de l’image de la Provence pendant l’été.
Je te rassure, pour y être retournée il y a peu, la vie a repris ses droits, les touristes sont revenus et si certains sites sont fermés. Ce n’est pas pour des raisons sanitaires mais de sécurité incendie. Pense donc à contrôler sur le net ou à appeler les billetteries des sites naturels avant de te déplacer car en cas de forts vents et de canicule certains d’entre eux sont fermés. Nous en avons fait l’expérience il y a peu à Rustrel…
Transport
Difficile de relier les différents villages autrement qu’en voiture. Évidemment, l’été les parkings sont payants et les tarifs sont plutôt salés. N’oublie pas d’envisager cette entrée dans ton budget car tu pourrais à la longue avoir des surprises.
Au printemps, nous avons croisé beaucoup de cyclistes le long de la velo-route qui relie de nombreux sites du Luberon. Personnellement nous n’avons pas tenté, nous ne nous sommes pas sentis aussi courageux. Notre virée à vélo, compte tenu de notre piètre entraînement, aurait fini par ressembler à celle que raconte Peter Mayle dans Une année en Provence… On a donc préféré laisser la petite reine au pros.
Si tu décide de faire ce road trip en van ou camping car, attention, de nombreux sites ou villages interdisent le camping sauvage. Jette donc un coup d’oeil sur Park4Night avant de t’installer ou préfère les campings et aires de stationnement…
Hébergement
D’ordinaire, je réserve une partie de chaque article pour te décrire un lieu que nous avons apprécié pour y dormir. Ici ayant fait ce petit tour dans la journée, je n’ai malheureusement aucune adresse à te mettre sous la dent. Compte tenu de l’offre pléthorique de la région, je ne doute pas du fait que tu trouves sans peine l’hôtel de charme, le camping de tes rêves ou le spot parfait en cherchant sur les sites spécialisés.
En général, lorsque l’on décide de ce genre de journée, on choisit un lieu que l’on a très envie de visiter. C’est celui-ci que l’on rentre sur le GPS, en prenant soin d’activer avant de démarrer l’option « Eviter les autoroutes », « Eviter les péages ». On sait qu’en passant par la nationale, on peut trouver entre temps une petite merveille, un village inattendu, un arrêt dans un super petit café ou une rencontre que l’autoroute ne nous offrirait pas. Ce jour-là, nous avions choisi Ménerbes, mais nous avons découvert en prime, Lourmarin, Lacoste et Roussillon.
Lourmarin
Pas du tout prévu au programme, nous avons donc eu le plaisir de découvrir Lourmarin par les hasards du GPS. En apercevant son château depuis le bord de la route, nous avons décidé de nous y arrêter pour une petite balade.
Nous ne l’avons malheureusement visité que de l’extérieur, car les animaux n’y sont pas admis et nous avions ce jour-là embarqué avec nous notre WanderlustDog unique et préféré et visiter la château à tour de rôle avec un chien aux tendances abandonniques qui se met à gémir dès que l’un de nous s’éloigne quand on part en vacances, c’était tout simplement no way.
Du coup, on a visité le village, ses ruelles coquettes, ses fontaines qui crachent des plantes, ses petites boutiques de créateurs. C’était vraiment très chouette comme petite visite histoire de se mettre en jambes avant d’arriver au clou de la journée, Ménerbes.
Ménerbes
Cela faisait très longtemps que j’avais envie d’aller visiter Ménerbes. Et quand par un moment de fulgurante transmission de pensées, WanderlustDad m’a proposé d’aller y passer cette journée en amoureux, j’étais aussi excitée qu’une puce sous extasy…
Pourquoi donc me diras-tu, ce paisible petit village provençal te fait-il cet effet-là ? Et bien très cher lecteur, parce qu’aller à Ménerbes, c’était un peu comme aller en pèlerinage. Certains font des fan tours d’Harry Potter, ou de Game of Thrones. Moi, mon kiff c’était d’aller marcher sur les traces de Dora Maar une artiste que j’admire depuis que je suis ado et dont j’ai lu à peu près toutes les biographies existantes. La résumer à son seul statut de maîtresse de Picasso et de femme qui pleure serait réducteur compte tenu de son histoire et de son travail de photographe et Ménerbes n’est pas le lieu dans lequel elle a vécu les années de sa vie les plus roses.
La maison Dora Maar, est aujourd’hui fermée au public, elle abrite une fondation et une résidence d’artistes, qui n’ouvre au public que sur invitations lors d’événements annoncés sur sa page Facebook. On arrive toutefois depuis la grille à apercevoir les merveilleux jardins.
Dora n’était toutefois pas cloîtrée chez elle, bien qu’elle menait lors de ses venues au village une existence plutôt retirée. Elle allait très souvent à l’église et se rendait voir des amis artistes avec sa mobylette. Tu te souviens tout à l’heure quand je te parlais de te mettre en jambes ? Ben voilà, c’est le moment. Après avoir monté une belle côte pour arriver jusqu’à la fameuse maison, tu continues à grimper pour arriver jusqu’à l’église et au cimetière. L’église n’est pas toujours ouverte et je n’ai pas pu continuer mon fan tour comme je l’aurais voulu mais le panorama sur la vallée est absolument exceptionnel et vaut bien l’effort pour y arriver. Nous avons toute de même visité le Castelet, Belvedère et la Porte Saint Sauveur afin que notre estomac commence à crier famine.
Pour manger, nous avons testé le Café du progrès à emporter, covid oblige, pour un pique-nique dans le petit jardin dont j’ai oublié le nom désolée situé juste en face de la Maison de Dora Maar. Vue sur la vallée d’un côté, vue sur la Maison et le passage Dora Maar de l’autre, jolies roses et tables en pierre au charme so british on n’aurait pu rêver mieux pour ce repas complètement improvisé.
Lacoste
Une fois l’estomac plein et le pèlerinage terminé, nous avons repris la route pour Lacoste. Ce village perché est connu pour abriter le château du Marquis de Sade. La route pour y arriver est une bonne vieille route en lacets comme nos voitures les adorent. Quelques semaines plus tard, quand j’ai lu dans le bouquin de Peter Mayle, Une année en Provence le récit de leur virée à vélo, le fameux épisode dont je t’ai parlé en début d’article, je n’ai pas pu m’empêcher de lui lancer par la pensée un salut à la Hunger Games. Respect Mr and Mrs Mayle !!!
Bon blague à part, à la période étrange où nous y sommes allés, Lacoste m’a un peu fait l’effet d’un village fantôme. Les rues étaient désertes et les seules personnes que nous avons croisées étaient des touristes qui comme nous, aller voir le château dont le portail était désespérément fermé. Il a depuis rouvert au public et si tu souhaites découvrir ce lieu à dont la réputation n’est plus à faire tu trouveras toutes les informations ici et les chiens sont admis.
Attention message pour toi madame : si tu envisages de venir à Lacoste dans l’idée de faire des photos super instagramables (je te comprends, le site est superbe), fais attention à ce que tu mets aux pieds. Les rues sont pavées et glissantes, donc exit les talons (désolée pour les louboutrucs), même mes fidèles ballerines se sont révelées d’infâmes traîtresses qui menaçaient de te faire tomber aussi sûrement qu’une peau de banane. Pour éviter d’alimenter la section bêtisier des vacances, j’ai donc fait la descente pieds-nus, chaussures à la main, et je n’étais pas la seule…
Roussillon
Au même titre que Rustrel et son Colorado Provençal, le village de Roussillon est connu pour ses carrières d’ocres et ses façades colorées allant du jaune au rouge.
Pour cette dernière étape de notre road trip, nous n’avons pas pu visiter le sentier des ocres qui était encore fermé. Si tu y vas après avoir lu cet article, pense à appeler avant en cas de vent ou de fortes chaleur, car comme je te le disais dans la section avant de partir, tu risquerais de trouver porte close en cas de risque accru d’incendie. Le prix de la visite est très raisonnable et le site est dogfriendly. Il ne reste plus qu’à trouver un créneau pour y retourner…
Le sentier fermé n’était pas une raison pour partir tout de suite. Nous avons profité des belles couleurs des ruelles du village, admiré les céramiques et les petites boutiques d’artisanat avant de reprendre la route pour rentrer à la maison.
Itinéraire 2 : Fontaine de Vaucluse – L’Isle-sur-la-Sorgue
Quelques jours avant, avec des copains, nous avions profité de la fraîcheur de Fontaine de Vaucluse et des rues désertes de L’Isle-sur-la-Sorgue. Il y en aurait des tas d’autres visiter, tous aussi beaux les uns que les autres, mais il y a déjà fort à dire sur ceux-là… Ce sera l’occasion d’un nouvel article…
Fontaine de Vaucluse
Rien que le nom déjà, et tu respires de fraîcheur… Fontaine de Vaucluse, outre le fait d’être un site naturel exceptionnel qui voit les eaux des montagnes environnantes se réunir pour donner naissance à la Sorgue, c’est aussi le lieu qu’a choisi Francesco Petrarca, l’un des trois grands auteurs de la littérature italienne médiévale pour venir noyer son chagrin après avoir été éconduit par la belle Laure. Il y a écrit ses plus belles lignes et un musée lui est aujourd’hui consacré. Ça a rappelé à WanderlustDad ses années de lycée…
Sur le chemin qui mène à la source, tu trouveras de nombreux petits restaurants fort charmants en bord de Sorgue, malheureusement, ils étaient tous fermés quand nous nous y sommes arrêtés.
Tu trouveras aussi le Moulin à Papier. Après avoir traversé une galerie avec de petits artisans et vendeurs de souvenirs, tu pourras accéder à cette fabrique artisanale de papier qui utilise l’énergie de la Sorgue pour faire fonctionne le moulin et les machines qui fabriquent la pâte à papier. La visite est assez intéressante à faire avec des enfants, l’entrée est libre et gratuite aux horaires d’ouverture et si tu aimes l’écriture et le beau papier, tu trouveras là-bas de magnifiques pièces. Si tu souhaites en savoir plus sur la fabrication du papier ou si tu désires en apprendre davantage sur la géologie du lieu, tu peux aussi réserver une visite payante du Moulin à papier et du monde souterrain. Plusieurs formules sont proposées allant de la simple visite commentée à l’atelier où tu pourras toi-même fabriquer ta feuille de papier.
L’Isle-sur-la-Sorgue
Ce charmant village, au-delà de ses canaux et son ambiance de petite Venise vauclusienne, est particulièrement connu pour les nombreux antiquaires qui ont pris leurs quartiers le long de la Sorgue. Roues à aubes, petits canards, jolies rues commerçantes, et restos au bord de l’eau c’est un lieu très agréable pour une escapade romantique.
Dans la famille, nous avons tous un penchant pour les vieux objets, qui pour les appareils photos, les machines à écrire et les livres vintage, qui pour les monnaies, qui pour les vinyles des années 60 ou les vieux jouets. En arrivant à L’Isle-sur-la-Sorgue on a un peu l’impression d’arriver dans le Disneyland des brocanteurs, le doux welcome des tourniquets et les décors en carton pâte en moins. Les pièces dans les vitrines sont toutes plus belles les unes que les autres. Ici, tu ne te rêves pas princesse ou super héros mais dans une grande et belle maison remplie d’objets chargés qui ont traversé les années. Heureusement que la taille de notre maison et celle de notre compte en banque bride notre tendance à faire des folies et caresse dans le sens du poil notre envie d’aller dans le sens d’une vie plus minimaliste, sinon il y a bien longtemps que l’on se serait retrouvés avec un hangar ressemblant à s’y méprendre à ceux que l’on voit dans American Pickers. Mais jusqu’à preuve du contraire, rêver ne coûte rien et si tu aimes prendre des photos, balader entre les rayons te permettra de trouver de beaux sujets de natures mortes.
Si tu aimes lire, tu trouveras une petite librairie trop mignonne, Le passeur de l’Isle, place de la liberté.
A noter, le premier dimanche du mois d’août la ville s’anime d’un marché flottant. On avait sauté sur l’occasion cette année, pour en profité mais il a été annulé, on a donc fait comme les petites marionnettes, trois petits tours et puis s’en vont… On espère pouvoir assister à la manifestation une autre fois.
Bien sûr, si tu fais comme nous le choix d’y aller avec des Schtroumpfs qui ont la douceur et la délicatesse d’éléphants dans un magasin de porcelaine, tu peux te faire quelques frayeurs à moins d’aller les épuiser avant dans l’herbe du parc Gautier. Le jardin de cet hôtel particulier est vraiment très agréable pour y faire une pause ou pique niquer.
Voilà, j’espère que ces deux escapades au cœur du Luberon ont été à ton goût.
Je te souhaite une belle semaine. La semaine prochaine, retour en ville pour une visite de Lyon avec les enfants.
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On se retrouve pour cette onzième édition de c’est lundi que lisez-vous ? Cette semaine au programme, l’intégrale de Serena Giuliano, et un bouquin gardé pour un escapade en pleine nature… Le rythme était moins soutenu que la semaine dernière j’étais en pleins préparatifs de notre road trip dans les terres du milieu entre le Puy en Velay et Sylvanès. La présentation ne sera pas aussi soignée que d’habitude, désolée, mais je t’écris depuis mon portable.
Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane.Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Chez maman
Cette semaine j’ai enchaîné les feel-good books des deux copines Serena Giuliano et Virginie Grimaldi
Je t’avais laissé lundi dernier alors que je venais de commencer Ciao Bella de Serena Giuliano. Une vraie claque. J’ai mis deux jour à m’en remettre. Je l’ai vraiment adoré et tu pourras retrouver ma chronique ici.
J’ai continué sur ma lancée avec Mamma Maria qui m’a tendu les bras à la bibliothèque. Le ton est moins personnel que le premier, il m’a moins pris aux tripes mais j’ai trouvé cette lecture agréable. Je lui ai consacré un petit article par là.
Enfin, j’ai terminé ma semaine à la maison de retraite des Tamaris avec Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi. L’histoire est très chouette mais mon préféré reste sans conteste pour l’instant Il est grand temps de rallumer les étoiles.
Chez les Schtroumpfs
Grandschstroumpf a enfin terminé sa saga Poules, renards, vipères et son dernier tome Celis. C’est la première fois que je le voyais autant happé par une histoire. Il a découvert avec cette petite série de romans forts sympathiques le plaisir de lire. Il avait à la fois hâte de connaître la fin et il était triste de quitter les 3 héros de cette aventure.
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Chez maman
J’ai enfin commencé Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa. Je l’ai longtemps regardé sur les étals des librairies, puis j’ai fini par craquer et l’acheter mais il ne faisait pas partie des livres que je voulais garder pour l’intimité de la maison, ce livre j’avais envie de le commencer au grand air au milieu de grands espaces. Ça vous arrive ?
Chez les Schtroumpfs
Grandschtroumpf a demarré la lecture de trilogie SOS créatures fantastiques de Tui T. et Kari Sutherland, l’auteur des Royaumes de Feu. Il dévore cette histoire qui parle d’amitié et de protection des animaux fantastiques.
Minischtroumpf lui s’attèle à la lecture d’un petit bouquin de la bibliothèque verte sur les éléphants qu’il est content de lire comme un grand.
Ensemble, nous somme toujours sur Les lapins de la couronne d’Angleterre. On a hâte de retrouver chaque soir les aventures de Timmy-Poil-Fauve.
Que lirez-vous après ?
Dans mon sac de campeuse j’ai embarqué un livre dont je ne connaissais ni le titre ni l’auteur, Le pèlerin désorienté qui cherchait Kyoto à Compostelle de Gideon Lewis Kraus et le tome 1 de les Royaumes de feu en roman cette fois-ci, histoire de découvrir cette saga qui rend mes fils gagas.
Et vous ? Que lisez-vous ce lundi ?
En attendant la prochaine semaine livresque, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
Et si on partait voyager à travers l’Europe. En ces temps où réserver un billet d’avion et arriver à destination s’avère être une aventure digne de l’un des plus grand Stephen King, ma copine blogueuse des Voyages de K. nous propose de nous embarquer dans un tour d’Europe livresque. L’idée voyager à travers l’Europe pendant un en postant une chronique par mois, ça me fait penser à ce que propose Lonely Planet dans l’Art de voyager sans partir loin. 12 mois – 12 livres – 12 pays… Moi ça me dit, alors j’embarque avec grand plaisir et je t’emmène là où normalement je devrais être à cette période de l’année, en Italie avec Mamma Maria de Serena Giuliano.
Etape n°1 : Italie
Il était une rencontre
Tout juste sortie de la lecture de Ciao Bella qui m’avait profondément émue et bouleversée au point d’écrire dans la foulée une chronique et d’envoyer un message à l’auteur via Facebook. J’avais noté Mamma Maria dans ma wishlist espérant le trouver à la bibliothèque.
Hier en allant faire le stock de bouquins pour les vacances à la bibliothèque, il était là, me tendant les bras, en tête de gondole avec sa belle étiquette « Nouveauté 3e trimestre 2020 ». Inutile de te dire qu’on s’est claqué la bise comme de vieilles copines contentes de se retrouver et qu’il a immédiatement sauté dans mon super totebag made in Bookfairies.
Revenue avec une pile haute comme l’Himalaya postée sur FB, Mamma Maria est apparu assez vite comme l’un des trois coups de cœur du groupe Lire c’est rêver les yeux ouverts… Sauf que quand tu pars en camping, tu essaies de voyager léger et de prendre des livres dont tu sais qu’ils te tiendront plus qu’une soirée… Mais d’un autre côté, l’envie était trop forte.
Une fois les valises terminées, je me suis donc servie une limonade et je me suis installée dans ma chilienne sur mon balcon pour goûter à un répit bien mérité et découvrir cette histoire à deux voix racontée par Maria et Sofia (avec l’accent sur le i s’il te plaît et pas sur le dernier a)
Alors bienvenue chez Mamma Maria et en musique en prime !
« Ciao, Sofia ! Qu’est ce que je te sers ? Comme d’habitude ? Et j’ajoute un cornetto parce qu’il faut manger, ma fille.
– Oui, merci, Maria.»
Je m’installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin, depuis que je suis de retour en Italie. J’aime bien travailler au son des tasses qui s’entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j’ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir des glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout mes partenaires de scopa.
Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude, écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j’ai bien fait de quitter Paris… et l’autre abruti.
Il fait quand même meilleur ici.
Et puis on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette.
Bref, j’ai retrouvé mon village paisible.
Enfin, paisible, jusqu’au jour où…
Mon avis
Ce deuxième roman, est beaucoup moins personnel et beaucoup plus politique. Dans Ciao Bella j’avais eu beaucoup de mal à démêler la réalité de la fiction, la part d’histoire personnelle dans le romancé. Ici, il est plus facile de faire la part des choses.
À chaque chapitre s’alternent les points de vue de Maria et Sofia pour une narration croisée d’une histoire qui redonne foi en l’humanité. Comme je te le disais, le sujet est éminemment plus politique que dans son premier roman.
Ici il est question d’émigration, d’immigration, de la montée de l’extrême droite sur fond de question méridionale. À travers l’histoire de Souma et Mustafa, arrivés de Libye clandestinement et que Franco, veuf sans enfants de 82 ans trouve un beau matin cachés au fond de son poulailler et qui réveille dans le village un vent d’angoisse largement amplifié par les discours des médias et du ministère de l’Intérieur.
Il est aussi question de la situation du Sud de l’Italie et de ses jeunes, toujours plus nombreux à quitter leur terre après avoir fait de longues études pour aller tenter leur chance au Nord ou à l’étranger par manque d’opportunité de travail. De ses mamma qui part peur que leurs enfants ne meurent de faim à force de ne plus manger de ragù ou de parmiggiana envoie chaque semaine il pacco da giù. Je pense tout de suite à CasaSurace, un groupe de comiques originaire de Campanie qui fait des vidéos très drôles sur Facebook, si tu parles italien, je te conseille d’aller les voir c’est très drôle.
C’est le deuxième livre que je lis sur le sujet après Les aventuriers du Cilento de Michel Quint, qui abordait lui aussi la situation des migrants en Campanie mais sous un aspect plus dramatique. Je t’en parlerai bientôt.
Avec tous les livres que je lis en ce moment sur le Sud de l’Italie, je pense avoir assez de matière pour faire bientôt une book list.
Mamma Maria est à l’image du Sud de l’Italie, il est comme la rivière tumultueuse.
Comme dit avec sagesse ma belle mère,
Al fiume cittu’ t’annechesse.
Quand la rivière est silencieuse tu te noies. Ici ça crie, ça parle fort avec les mains souvent on n’est pas d’accord et on s’envoie promener avec gentillesse et bienveillance, comme le personnage de Maria, véritable archétype du Sud. Humaine et généreuse.
Car malgré l’info en continue, malgré les préjugés, le Sud de l’Italie garde en lui cette part d’humanité qui fait que l’on accueille avec bienveillance celui qui a fait un long voyage.
Franco, aurait pu être Zio F. qui a consacré sa vie à ses terres et t’ouvre toujours la porte de sa cave pour te faire goûter son merveilleux fragolino, son vin au goût de fraise. Dans Sofia et Lella, leur humanité et leur détermination, j’ai retrouvé la foi qui anime ma belle-sœur dans son travail de journaliste engagée qui n’hésite pas à parcourir chaque jour des centaines de kilomètres pour mettre un visage sur les mille galères du Sud et changer le monde avec douceur et une inégalable pugnacité. Dans le personnage de Luca, j’ai reconnu l’histoire de tellement de copains, qui ont quitté leur village dans l’espoir un avenir meilleur mais qui gardent en eux la nostalgie.
Je ne t’en dirai pas plus, pour te laisser le plaisir de la découverte. J’ai encore une fois passé un excellent moment en compagnie de Serena Giuliano et de ce roman délicieux à lire et à écouter avec en bonus sa playlist Celentano made in Maria et qui a en plus remporté le prix Babelio cette année.
Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.
Thème fantastique
Quand j’y vu le thème de la semaine j’étais à deux doigts de passer mon tour… Ayant la fâcheuse manie de sursauter devant Derrick, je lis relativement peu de thriller ou de science fiction, quant à l’héroïc fantasy j’ai beaucoup de mal à rentrer dedans. J’ai décroché au premier tome du Trône de Fer, je me suis endormie devant le Seigneur des anneaux. Bref, et les histoires extraordinaires d’Edgar Poe me déclenchent des crises de larmes irrépressibles.
Bref, c’était pas gagné… En cherchant bien, j’ai toutefois réussi à trouver une histoire fantastique, que j’ai lue, relirai et reverrai avec un plaisir toujours intact. Alors voilà, tu es prêt ? Nous partons pour le pays imaginaire !
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu’au matin
J. M. Barrie
Et oui je saurais résister à l’appel de ce merveilleux voyage…
J’ai toujours eu une affection particuliere pour Wendy Moira Angela Darling. Aujourd’hui, j’ai envie de te parler non pas du roman, mais de son adaptation en album sonore chez Didier Jeunesse.
Lors d’un récent Throwback Thursday sur le thème illustré, je t’avais parlé de cette collection d’albums CD que je trouvais absolument magnifique. Peter Pan et Wendy ne fait pas exception. C’est un très bel objet livre. Les illustrations d’Ilya Green, toujours aussi douces et poétiques, cohabitent à merveille avec la musique de Charles Mingus et la voix d’Eric Pintus.
Voilà donc une excellente façon de (re)découvrir ce monument de la littérature jeunesse avec des plus petits qui apprécieront par la suite de découvrir l’original avec les mots de Barrie.
Et vous qu’avez vous choisi pour ce thème ?
En attendant la prochaine semaine livresque, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
Aujourd’hui, c’est avec un mélange d’appréhension et d’excitations que je m’apprête à ouvrir le rideau de ce premier café des voyageurs. On se croirait une veille de rentrée. Vais-je retrouver mes copines ? Est-ce qu’il y aura des nouveaux. Serons-nous quelques fidèles qui nous retrouverons dans une atmosphère intimiste autour d’anecdotes que l’on a déjà évoqués sur nos blogs respectifs et que l’on appréciera de partager à nouveau ? Serons-nous au contraire plus nombreux, envahissant l’espace de ce doux brouhaha des cafés de gare ou d’aéroport ? Voilà, le rideau est levé, c’est à vous, partagez dans les commentaires le lien de votre article et faites nous rêver… Belle journée ! 😉
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Cette semaine, je t’emmène…
En ce qui me concerne, je te propose d’aller faire un tour sur le premier article de ce blog. Dans cet article, je t’expliquais pourquoi j’avais choisi ce nom à la consonance bizarre et pas toujours facile à prononcer et je présentais notre petite famille voyageuse. Tu trouveras l’article complet ici…
J’ai choisi article parce que
Même si la section présentation du blog s’est enrichie depuis d’un tag voyage et que d’autres viendront ensuite, cet article a une valeur particulière car il est le tout premier, celui par lequel tout a commencé, qu’il a été tourné, retourné, écrit, réécrit de nombreuses jusqu’à en arriver la version en ligne et qu’il m’a fallu un certain courage pour appuyer pour la première fois sur le bouton publier.
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour choisir ce lieu ?
Je reprendrais toujours la même, la photo d’une pancarte prise dans la mine d’Améthyste de Lampivaara en Laponie, l’un de nos plus beaux voyages. L’un de ceux qui a été le déclic pour commencer à écrire ce blog.
Et vous ? Où allez-vous m’emmener cette semaine ? Qui vais-je découvrir ou redécouvrir ?
Thèmes du mois d’août
Semaine du 12 août : fraîcheur
Semaine du 19 août : face à la mer
Semaine du 26 août : votre lieu kidsfriendly préféré
En attendant le prochain rendez-vous au café des voyageurs, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
Nous revoilà cette semaine pour un dernier petit tour dans le Sud Ouest. Après le Canal du Midi et Toulouse, on t’emmène passer deux jours à Carcassonne visiter sa majestueuse Cité et les abords du Canal. Pas de playlist, cette fois… Pas que j’ai pas trouvé mais avec ce qui me vient à l’esprit, tu risques de me jeter des cailloux.
Il était un voyage
Notre passage estival à Carcassonne, n’est pas le premier. Si tu as suivi notre périple le long du Canal du Midi, c’est en mode famille tortue, avec notre maison sur le dos que nous sommes arrivés aux pieds de la Cité et je peux t’assurer que c’était à la fois super émouvant et un grand moment de kif comme disent les schtroumpfs.
Arriver à pieds par le Canal, nous a permis de découvrir la ville en dehors de la Cité, bien fréquentée en cette période et on a beaucoup aimé sortir des sentiers battus. Bref si comme nous vous êtes passionnés d’histoire et de culture médiévale, vous allez sûrement adorer.
Avant de partir
Guides et liens utiles
Pour le coup, on est partis en freestyle, sans guide et sans même aller faire un tour à l’office du tourisme pour partir à l’assaut de la Cité. Tu trouveras toutefois, pas mal d’informations sur les incontournables et les horaires de visites sur le site de l’office du tourisme de Carcassonne.
Fan d’énigmes et de chasses au trésor ? N’oublie pas de te localiser sur Geocaching pour partir à la découverte des caches disséminées dans la ville et va faire un tour sur le site chasseurs de trésors, on a découvert qu’après coup qu’ils avaient une édition spéciale Carcassonne mais on avait bien aimé celle qu’ils proposaient à Collioure.
Fréquentation
Nous avions tablé sur une arrivée le 14 juillet, non pas pour nous la jouer version arrivée du Tour de France sur les Champs Elysée, mais parce que nous espérions pouvoir assister à l’embrasement de la Cité qui bien sûr, crise sanitaire oblige, a été annulé. Nous avons donc visité la Carcassonne en ce jour de fête nationale et inutile de te dire que l’on était pas les seuls.
Donc si tu préfères visiter des endroits peu fréquentés cette année, peut-être vaudra-t-il mieux remettre ta visite à plus tard, ou garder ton masque tout au long de la visite même à l’extérieur car on croise beaucoup de monde dans les ruelles étroites.
Transports
Tu peux arriver et partir de Carcassonne de toutes les façons possibles.
En voiture
Tu trouveras de nombreux parkings où te garer. Les parkings proches de la Cité sont assez chers au delà de la première demi-heure. Si tu n’as rien contre le fait de marcher, jette un petit coup d’oeil au dépliant stationnement de la ville de Carcassonne, tu pourras sûrement économiser, sur la journée de quoi acheter une glace ou boire un coup, en t’éloignant de quelques minutes et tu pourras du même coup visiter le reste de la ville.
En vélo
Étape phare du parcours le long du Canal du Midi, tu trouveras à Carcassonne des loueurs de cycles pour t’aventurer à la journée ou à la semaine le long du chemin de halage.
A pieds
Outre sa proximité au Canal du Midi, Carcassonne est une étape du chemin de Compostelle par le sentier du piémont pyrénéen. Nous avons croisé sur les murs quelques unes des coquilles qui guident les pèlerins le long du GR78 qui les conduira à Saint Jean Pied de Port. Carcassonne est une ville dans laquelle se balader à pieds, sac sur le dos ou pas est très agréable.
En péniche
Que tu souhaites simplement faire un tour le long du Canal ou louer une péniche pour te la couler douce le long des écluses. Tu trouveras au port, toutes les options qui peuvent te convenir, de l’excursion à la journée à la location pour le week-end, à la semaine ou plus si affinités.
Comme toute ville hautement touristique, Carcassonne propose une profusion d’hébergement. Nous ne nous prétendons pas conseiller tel ou tel type d’hébergement. Tu trouveras sur TripAdvisor, et autres sites spécialisés tout un tas d’avis et de sélections d’utilisateurs en fonction de tes envies.
En ce qui nous concerne, je peux toutefois partager deux annonces sympas sur airbnb. La première proche de la Cité, est l’hébergement dans lequel nous avons dormi. Un appartement à 15 minutes de la Cité avec la possibilité de cuisiner et pouvant accueillir 4 personnes de façon confortable.
La seconde est celle que l’on aurait choisi si l’on avait pas été à pieds et si l’on avait pas dû faire l’aller retour avec les schtroumpfs depuis la Cité. Situé à l’épanchoir de Foucault, ce sont des cabanes dans les arbres. On y est passé devant, et on s’est arrêtés y boire un café, et on s’est juré d’y dormir une prochaine fois.
Visites
En ce qui nous concerne on est arrivés en mode va où ton coeur te porte, sans vraiment planifier de visites à l’avance. Nous avons facilement réussi à trouver de la place pour la visite du Château Comtal en nocture et je ne pense pas qu’il soit vraiment nécessaire de réserver en amont pour la Maison Hantée ou le Musée de la Torture. Bref, si tu prévois des activités payantes, hormis pour éviter de faire la queue, pas besoin d’anticiper trop longtemps à l’avance.
Sur place
A voir / à faire
Au coeur de la Cité
Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Cité abrite un ensemble architectural unique avec ses remparts, sa cathédrale et ses ruelles du XIIIè siècle. Longtemps abandonnée, puis restaurée au XIXè siècle, elle nous propose un véritable voyage dans le temps. De quoi faire laisser rêveurs petits et grands.
Flâner dans les ruelles de la Cité, faire les boutiques d’artisanat et de souvenirs et profiter des spectacles des artistes de rue.
Saluer la statue de Dame Carcas : située à la porte Narbonnaise, dame Carcas elle celle qui selon la légende aurait donné son nom à la ville. Femme du prince Ballak, elle aurait usé de la ruse pour repousser les soldats de Charlemagne. Alors que la ville était assiégée et en manque de nourriture, celle-ci a fait nourrir un porc avec un sac de grain, qu’elle a ensuite jeté par dessus les remparts afin de faire croire que la Cité nageait encore dans l’opulence. Le stratagème a visiblement fonctionné puisque les troupes de l’Empereur ont quitté les lieux au son des cloches de la ville.
Visiter le Château Comtal : Pour visiter le Château, deux options s’offrent à toi, la version diurne et la version nocturne. En ce qui nous concerne, nous avions choisi de profiter du spectacle le Diamant de Pierre et nous avons été assez déçus. La visite est plutôt chère. 48 € pour 3 personnes, le dernier schtroumpf étant encore en gratuité, pour un résultat qui ne ressemble pas vraiment à celui des visuels publicitaires que l’on peut voir à l’entrée de la billetterie et sur le net. On s’attendait franchement à mieux pour un édifice dépendant de la réunion des musées nationaux. Le tour est fait relativement vite, et à la sortie, les avis étaient plutôt mitigés. Donc si tu veux visiter la Cité sans te ruiner, profite de la journée…
Visiter le musée de l’Inquisition : Ce musée fait de l’oeil depuis plusieurs visites à WanderlustDad qui cherche désespérément un acolyte pour l’accompagner mais entre moi qui sursaute devant Derrick et les garçons qui font des cauchemars après un épisode de Scooby-Doo, il a encore une fois passé son tour.
Se faire peur à la maison hantée : là encore, personne dans la famille ne s’est bousculé au portillon pour y entrer mais si tu as envie de te faire peur, c’est l’un des endroits où aller.
La basilique Saint-Nazaire : cette simple église romane, construite à partir du XIè siècle est devenue au fil des siècles et de ses modifications l’un des hauts lieux de la chrétienté en pays cathare. Cathédrale jusqu’en 1802, elle a ensuite été délaissée au profit de l’église Saint-Michel située dans la bastide Saint Louis.
Jouer à la marelle et visiter le musée de l’école : elle vous a manqué pendant ce confinement ? Vous avez envie d’y retourner ? Pour 4 € par personne, le musée propose de se replonger dans l’ambiance de l’école du XIXème au milieu du XXè siècle. Allez ! Au tableau !
À l’extérieur des remparts
Balader autour du Pont-Vieux : ce pont qui enjambe l’Aude est le plus ancien des ponts de la ville. Il était au Moyen-Age le seul moyen d’accéder à la Cité depuis la ville basse. Il offre un merveilleux panorama sur les remparts.
La chapelle Notre Dame de Santé : cette minuscule chapelle, posée sur les contreforts du Pont-Vieux fait partie des passages obligés des pèlerins de Compostelle.
Le Square Gambetta : avec ses statues, ses fontaines et son jardin d’enfants, le square est l’endroit idéal pour se poser quelques minutes et permettre aux schtroumpfs de se dégourdir les pattes.
Se balader à l’ombre des parapluies dans les rues commerçantes de la ville
Visiter la Bastide Saint Louis
Visiter la Cathédrale Saint Michel
Se reposer dans le jardin des plantes
Flâner le long du Canal du Midi : les abords du Canal en remontant vers Toulouse sont ombragés et très frais. C’est vraiment super pour s’y ressourcer. Si les kilomètres ne vous font pas peur, allez faire un tour jusqu’à l’épanchoir de Foucault. Le coin est très beau.
Où manger une bonne glace ?
Lors de notre dernier passage, nous avons fait le choix de cuisiner à l’appartement afin de profiter de la visite de la Cité en nocturne. La partie suggestion gastronomique se limitera donc à notre expérience du goûter.
Nous avons pris les nôtres chez l’Art Gourmand, rue Saint Louis. Elles étaient très bonnes. Le magasin propose une sélection de parfums bio et locaux plutôt chouettes.
Où faire du shopping ?
Clairement, partout… La Cité de Carcassonne est pleine de petits magasins de souvenirs, de boutiques vendant des couteaux, épées, articles d’inspiration médiévale…
Touk-touk : rue du Grand-Puits, tu trouveras une jolie collection de bijoux en argent et pierres semi-précieuses au poids.
Thé à la Cité : 4, place du Grand Puits, envie de ramener des gourmandises ou du thé de ta visite ? Voilà un endroit qui saura te charmer avec ses jolies boites en biscuits métalliques, sa jolie porcelaine et ses délicates odeurs de thé.
Chez Sourou : rue Cros Mayrevieille, les garçons ont trouvé de supers figurines chevaliers en résine peintes à la main dans le style des Schleich ou Papo. Autant te dire que leur imaginaire est reparti de plus belle en mode chevaliers, châteaux forts dragons et créatures mythologiques. Les prix ne sont pas gonflés par rapport à ceux que tu peux trouver dans les magasins de jouets.
Librairie Mots et Cie : 37 rue Georges Clémenceau, WanderlustDad a failli déclencher l’alerte enlèvement ne nous voyant pas ressortir de cette petite librairie fort sympathique. À l’entrée, un coin est dédiés à la littérature et au tourisme local avec une sélection jeunesse plutôt pas mal. Un bel endroit où aller flâner si tu es en panne de lecture.
Voilà j’espère que cette virée à Carcassonne aura été à ton goût…
Sur Instagram vous avez été nombreux à voter dans le sondage proposé en story. La semaine prochaine, direction le Luberon pour une visite des villages perchés provençaux.
D’ici là prenez soin de vous…
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Voilà, j’ai encore cédé à un coup d’un soir ! En ce moment, les livres se succèdent au rythme de un par jour. Mais là, waouh, c’était puissant ! J’avais croisé plusieurs fois le livre sur les réseaux sociaux, j’avais lu des avis mitigés, j’ai résisté en le voyant dans la sélection de l’été chez Cultura puis je me suis finalement laissée tenter en le trouvant sur les rayons de la bibliothèque. On s’est rencontrés vers 22h00 et on s’est quittés vers 2h30 du matin. Entre temps, des rires, de l’émotion, un échange de souvenirs communs. Lorsque j’ai fermé la dernière page, j’ai eu l’impression de quitter une vieille connaissance que je n’avais pas vue depuis longtemps. J’étais tellement bouleversée que j’en ai eu du mal à m’endormir malgré l’heure tardive.
Le résumé
Voilà l’histoire :
Anna a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l’autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé… Et elle est enceinte de son deuxième enfant. Pour affronter cette nouvelle grossesse, elle décide d’aller voir une psy.
Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d’humour des morceaux de sa vie. L’occasion aussi, pour elle, de se replonger dans le pays de son enfance, l’Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu’à sa nonna chérie. C’est toute l’histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux.
À quel point l’enfance détermine-t-elle une vie d’adulte ? Peut-on pardonner l’impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir meilleur ?
Mon avis
Par où commencer ? Des sensations sûrement, une série de curieuses coïncidences. Une histoire qui commence le jour de la naissance de ma Bisnonna à moi, ma Mémé, comme le dit Anna. L’histoire d’un personnage qui me rappelle à de nombreux égards la mienne. Mes vacances d’adolescente dans le Sud de l’Italie. La rencontre d’un amoureux étranger, un 13 aussi (mais pas un vendredi), la cohabitation de deux cultures. Cette volonté de trouver une exutoire dans l’écriture d’un blog avec le passage à la trentaine…
Ce matin, j’ai comme une méchante gueule de bois littéraire après cette nuit à rire et à pleurer. Parce que clairement, je ne m’étais pas pris une claque émotionnelle pareille en lisant un livre depuis Il est grand temps de rallumer les étoiles de Virginie Grimaldi. J’ai appris en lisant le bouquin et les remerciements qu’elles sont bien copines toutes les deux. Je les soupçonne d’organiser des réunions Tupperware secrètes où elles s’échangent des secrets pour transformer de jeunes mères de familles respectables en pandas dégoulinants et reniflants jouant de la trompette avec leurs kleenex de la façon la plus stonnata qu’il soit (désolée pour l’italianisme mais c’est le seul mot français qui me vienne, dysharmonieuse, ferait trop pompeux…).
Bref voilà, j’ai encore perdu toute dignité en lisant un livre… Dieu merci ! WanderlustDad dormait déjà à l’heure à laquelle le drame est arrivé. Sinon, il se serait encore allègrement moqué de ma faculté à m’identifier tellement aux personnages que j’ai l’impression qu’ils font partie de ma famille ou qu’ils représentent une partie de moi. Il adore ça, traquer la première larme et éclater de rire en me traitant de ciotaredda, (comment le traduire celui-ci ? nounouille peut-être ?)
Ce matin, Georgette, la macchinetta(ça fait pas un peu titre de livre de la série pour enfants Les drôles de petites bêtes ?), ma cafetière italienne est mon amie… Et oui, certains trouvent raffiné de boire un café avec George, ses capsules qui coûtent un bras, et son What Else so sexy… Moi je préfère le boire avec Georgette, ses rondeurs, son petit bruit inimitable. Malgré son grand âge, rien ne pourrait remplacer l’odeur de son ristretto qui emplit la maison. Je repense avec nostalgie à ses vacances en Italie qui rythme mes étés depuis 25 ans maintenant, à ma belle-mère qui trouve toujours ses petits fils sciupati trop maigres à son goût, au caffè con la schiuma de Zia M., à Nonna A., son chignon et son sacré caractère, à Nonna M. qui nous délectait des histoires de sa jeunesse depuis sa chaise en plastique et parlait un dialecte tellement ancien que la comprendre était un défi digne des jeux olympiques lancé à mon italien scolaire, aux vecchiette d’Orsomarso, notre village d’adoption en Calabre, qui malgré le fait que j’y revienne tous les étés depuis une dizaine d’années, finissent toujours par céder à la curiosité, après m’avoir longuement observer et me demandent quand elles me croisent dans les ruelles du village « A cu’ si figghia ? » (De qui est tu la fille ?) ou « A cui appartenese ? » (À quelle famille tu appartiens ?) m’obligeant à remonter à la troisième génération de l’arbre généalogique de mon mari pour leur permettre de me raccrocher à une branche. À B. la voisine de ma belle-mère qui a développé des techniques de renseignements dignes de la Madame Raspail du sketch de Patrick Bosso et à tant d’autres.
En écrivant ses lignes, l’odeur de la pasta al forno du dimanche qui emplie les vanedde, les ruelles si serrées du village que seuls les humains et les ânes y passent, et les images des processions de la Santa Anna, patronne du village me revienne en mémoire. Anna, comme l’héroïne du livre… À Giulia, la soeur de l’héroïne qui porte le nom que j’aurais aimé donner à ma fille si j’en avais eu une… Hasards ou coïncidences, avec Ciao Bella, nous étions fait pour nous rencontrer.
Je vais m’arrêter là parce que je pourrais continuer à en parler encore des heures et je finirai par te spoiler le bouquin. Comme tu le sais peut-être, pour des raisons liées à notre envie de devenir minimalistes j’achète peu de livres pour moi, et j’en garde encore moins. Je pense cependant que Ciao Bella, fera partie des bouquins que j’offrirai avec plaisir et des rares livres que je finirai par acheter, mais pas tout de suite…
Lire ce livre en français, a été comme une délicieuse madeleine de Proust, mais il m’a manqué, la musique, la langue de Dante et la sonorité si particulière du dialecte napolitain, qui ponctue nos étés depuis 25 ans. Alors je l’achèterai, pour le relire, et perdre une nouvelle fois ma dignité, (tu me diras, on est plus à ça près…) le jour où une maison d’édition italienne offrira à Serena Giuliano le plaisir de déclarer son amour à sa Campanie natale dans la langue de ses origines. Affaire à suivre !!!
Serena, Grazie di cuore per questo bellissimo viaggio !
J’espère t’avoir donné envie de découvrir cette petite pépite. Et si tu l’as lu, n’hésite pas à laisser un commentaire pour me dire ce que tu en as pensé ?
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Pour cette dixième édition de C’est lundi que lisez-vous, voilà une semaine super chargée en terme de lectures.
Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane.Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Côté maman
Cette semaine, canicule oblige, nous avons passé une bonne partie de nos après midi enfermés à la maison. Ce qui s’est traduit par un rythme de lecture effréné. Je t’avais laissé alors que je venais de commencer Le bug humain de Sébastien Bohler que j’avais vu passer sur les réseaux sociaux et dont le titre m’intriguait beaucoup. J’ai donc délaissé les romans de ma pile à lire pour cet essai, dans lequel, de façon très pédagogique, Sébastien Bohler, nous fait l’histoire de l’évolution du cerveau humain des débuts de l’humanité à nos jours pour expliquer les contradictions qui secouent notre époque en prise de conscience de l’urgence climatique et inertie collective. Le livre est une véritable claque car il met à jour les mécanismes de nos propres incohérences et de la prison dans laquelle est en train de nous enfermer notre cerveau programmé pour en vouloir toujours plus.
Dans un tout autre registre, j’ai enchaîné avec Poser nue à La Havane de Wendy Guerra. J’avais découvert l’autrice l’an dernier lorsque je préparais notre voyage à Cuba en lisant en VO, Mère Cuba et Tout le monde s’en va. Deux ouvrages à large part autobiographiques. J’ai eu plaisir à la retrouver dans ce roman, que j’ai lu en français cette fois. Poser nue à La Havane, retrace le parcours d’Anais Nin à Cuba entre 1922 et 1923. Wendy Guerra nous livre un journal apocryphe, mêlé d’extraits originaux. On y découvre une jeune fille, tiraillée entre la volonté d’en apprendre plus sur les origines de sa famille et plus précisément de son père, qui a abandonné le foyer alors qu’elle n’avait que onze ans, sa volonté d’oublier sa situation sociale qui lui a valu d’être éconduite par son fiancé de l’époque et sa sensualité naissance fait d’elle l’égérie des étudiants de l’Académie des Beaux-Arts de La Havane, dont le fameux Wilfredo Lam.
J’ai apprécié me balader à nouveau dans les rues de La Havane, l’imaginant cette fois-ci, foisonnante de cette vie du début du XXème siècle et découvrir une Calle Obispo pleine de grands magasins et de lieux de prestige.
Changement de décor pour cette nouvelle lecture, après la chaleur cubaine, j’ai eu envie de fraîcheur. J’ai donc embarqué pour l’île de Skye, avec l’Ecossais, d’Anna Briac que j’avais vu passer il y a quelques temps sur un groupe de lectures sur Facebook. L’Ecosse étant dans notre tiroir à voyages depuis quelques temps, j’ai eu envie de découvrir cette comédie romantique bien sympathique.
Dès les premières pages, Anna Briac nous l’annonce, son héroïne, Alicia, poussée par sa meilleure copine Emilie, va vivre dans « un téléfilm de M6 ». Comme dans tout bon téléfilm de l’après-midi, on retrouve donc, une jeune maman célibataire dont la vie sentimentale se résume à des histoires sans lendemains car elle s’est jurée de ne plus croire en l’amour et qui voue toute son énergie à Samuel, son fils de 4 ans, une meilleure amie qui joue les tentatrices, l’envoyant sur un coup de tête louer un cottage dans un coin perdu de l’île de Skye et bien entendu mesdemoiselles, Liam un bel écossais au demeurant assez rustre et désagréable qu’elle croise à tous les coins de rue. Je vous laisse découvrir la suite, mais je pense que vous devez déjà avoir une idée de ce qui va se passer.
Pour ma part, j’ai trouvé cette lecture très rafraîchissante. J’ai beaucoup aimé parcourir les paysages des Highlands avec Alicia et rire de ses (més)aventures. Ce livre m’a un peu fait penser à The Holiday, ce film, où Kate Winslet et Cameron Diaz échangent leurs maisons pour oublier leurs chagrins d’amour respectifs et reprennent goût à la vie dans l’environnement de l’autre. Et puis avec cette chaleur, un peu de pluie, même si elle n’est que littéraire, m’a fait le plus grand bien…
Après l’Ecosse des années 2020, je suis retournée dans la France rurale des années soixante avec La police des fleurs des arbres et des forêts de Romain Puertolas. Lui aussi est une vieille connaissance, après avoir lu les tomes du Fakir qui voyageait dans une armoire Ikea, lorsque j’ai croisé la jolie couverture verte ainsi que le titre bucolique de ce nouveau roman dans la vitrine d’une librairie à Carcassonne, je me suis dit que cette lecture devait sauter très vite dans ma wishlist. Et bien, je dois t’avouer que j’ai été un peu déçue. Voilà l’histoire, un jeune inspecteur de police est envoyé à P. bourgade de province pour enquêter sur un meurtre sordide. La petite ville semble à la fois sous le choc mais aussi totalement indifférente. Il doit démêler cette sinistre affaire avec l’aide du garde champêtre et en l’absence de moyens de communication moderne, le téléphone ayant mystérieusement été coupé. À travers sa relation épistolaire avec Madame la Procureur de M., on avance donc avec lui jusqu’à faire toute la lumière sur l’auteur de cet affreux crime et sur la nature de la victime.
Pourquoi ai-je été déçue ? Sur le papier, le titre et le résumé vendaient du rêve. Dans les faits, je n’ai pas été conquise par le format de l’histoire, et clairement dès la page 50, j’avais compris où l’auteur voulait en venir sur l’identité de la victime. J’aurais aimé en savoir plus sur certains personnages qui m’ont laissée sur ma faim et j’ai trouvé le final un peu baclé et rapide. Bref ce n’est pas le coup de coeur escompté.
Il y a des livres qui te tombent dessus par le plus grand des hasards. Celui-ci, m’a trouvé, alors que j’étais en train de chercher des chiliennes sur vinted pour mon balcon. En tapant chilienne, je suis tombée sur plusieurs versions de La variante chilienne de Pierre Raufast. J’ai été intriguée par cette drôle de couverture faite de petits cailloux, mais je suis passée à autre chose. Mais le bougre, tenace, a refait surface quelques jours après sur Facebook, m’invitant à lire son histoire et son résumé. Une histoire de mémoire, de cailloux, de vacances et de rencontres. Mince, il fallait aller voir cela de plus près. J’ai donc sauté sur l’occasion de le prendre lorsque je l’ai vu dans le catalogue de la bibliothèque.
La variante chilienne c’est l’histoire émouvante d’un drôle de trio que le hasard de la vie réunit au milieu de nulle part. Un prof de littérature quinquagénaire, une jeune fille précoce qui ne s’est jamais remise de la mort de sa mère et un fumeur de pipe, qui suite à une lésion cérébrale a perdu la faculté de ressentir des émotions et qui conserve ses souvenirs en ramassant des petits cailloux qu’il collectionne dans des bocaux de verre. Réunis par le hasard de la vie, ces trois là se découvrent et d’anecdote en anecdote finissent par devenir inséparables et à trouver chacun la force de se reconstruire.
J’ai beaucoup aimé cette histoire et l’humanité qui se dégage des portraits de ces trois cabossés de la vie qui, en étalant leurs souvenirs parviennent à les apprivoiser, à vivre avec, à retirer leurs petits cailloux de leurs chaussures pour aller de l’avant. Cette histoire qui au calme du clair de lune et à la lumière des verts luisants, nous invite à réfléchir à ce qui fait notre essence même et ce que l’on choisi de garder lorsque finalement on en est privés.
Côté schtroumpfs
Chez les garçons aussi la semaine a été chargée en lecture. Cette semaine, nous avons eu le plaisir de ressortir la série complète des Dis Ours, de chez Little Urban. On avait découvert cette série dans le cadre du Prix du Livre de Jeunesse de la ville de Marseille et avec les histoires de Maman Oie dont je te parlais la semaine dernière, nous avions eu un coup de coeur pour ce couple de copains que tout oppose. Entre un ours solitaire qui rêve de tranquillité et un Canard lourdingue et envahissant mais tellement drôle qui n’aspire qu’à passer du temps avec son copain l’ours. Les illustrations sont très cocasses et pleines de détails, pour les petits comme pour les plus grands et le comique de répétition font de ces albums des incontournables d’une bibliothèque pour enfant. De plus, on a tenté l’expérience de les lire en VO aussi et ils sont tout à fait adapté pour sensibiliser nos têtes blondes à la langue de Shakespeare. J’y retrouve Jory John, le fameux auteur de Banquise Blues et Girafe Blues avec son humour totalement décalé. Bref, on ne peut que chaudement vous les recommander ces trois-là avant de mettre la main sur Dis ours, tu sors ?
Après avoir dévoré le Tome 1 de la BD des Royaumes de Feu, fait une bouchée du Tome 2, Grand Schtroumpf n’y tenait plus, il fallait lire le tome 3. Le suspens était insoutenable et comme tu peux l’imaginer, il a été lu aussi vite que les deux premiers. Mini schtroumpf du haut de ses six ans le lui a piqué à peine la dernière page terminée pour le lire comme un grand. Autant te dire que mon coeur de maman fond. Je n’y ai pas mis le nez dedans mais il m’a dit encore une fois avoir adoré cette histoire de Dragons. Le drame de leur vie, c’est que maintenant, il va falloir attendre la sortie du tome 4 en bande dessinée…A moins que nous ne nous lancions ensemble dans un relais lecture pour poursuivre les aventures des dragons mais dans la version roman.
Qu’êtes vous en train de lire ?
Côté Maman
Après l’Ecosse, le Sud de la France, Cuba, je poursuis mon tour du monde en Italie, avec Ciao Bella de Serena Giuliano. Je l’ai vu tourner pas mal sur le net depuis quelques temps et la chaleur du Sud et l’odeur du Limoncello me manquent un peu en cette année particulière, j’ai donc fait mes valises pour l’Italie…
Côté schtroumpfs
Après une semaine passée, très axée sur la BD et les albums, on passe cette semaine à des lectures plus romancées. Tous ensemble, en histoire du soir nous lisons Les lapins de la couronne d’Angleterre. L’un des trois romans 9-12 de Little Urban. J’ai craqué en voyant passer les illustrations sur Instagram. Je les ai trouvé tellement mignons avec leur charme à la Beatrix Potter et cette intrigue façon James Bond. L’objet livre, avec sa couverture au charme vintage a fini de m’achever lorsqu’on l’a trouvé en libraie. Nous n’en sommes qu’au tout début mais on est très curieux tous les trois de savoir où va nous mener le jeune Timmy.
Grand schtroumpf a enfin trouvé le tome 3 de Poules, renards, vipères et termine ainsi la saga qu’il avait commencé juste avant le confinement.
Que lirez-vous après ?
Ayant attaqué aussi vite et aussi fort qu’Attila, la pile à lire que je m’étais constituée lors de ma dernière visite à la bibliothèque, j’ai envie de te dire que je ne sais pas trop. Cela dépendra du mood du moment, il me reste encore, Les veilleurs de Sangomar de Fatou Diome, Tout le bleu du ciel de Melissa Da Costa, Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi. J’espère avoir le temps de faire quelques réserves avant de partir camper. Tu en connais quelques uns ? Par lequel commencerais-tu ?
Et vous ? Que lisez-vous ce lundi ?
En attendant la prochaine semaine livresque, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
Cela fait quelques temps que j’avais envie de lancer un rendez-vous hebdomadaire de partage autour du voyage, un peu à la manière du C’est lundi que lisez-vous ? ou du Throwback thursday livresque qui sont devenus des rendez-vous incontournables du blog. J’aime ces rendez-vous car ils permettent de découvrir des univers littéraires et des choix complètements différents sur un même thème. C’est très riche j’aurais aimé participer à ce genre d’échange autour du voyage mais je n’ai pas encore trouvé d’équivalent, alors je me jette à l’eau et je le crée.
Voilà donc le principe que je vous propose, chaque mercredi, réunissons nous autour d’un thème défini à l’avance. C’est comme chez Ronald, venez comme vous êtes, blogueur, youtubeur, photographe, vous avez envie de nous faire partager votre coup de coeur autour de ce thème, voilà ce que vous avez à faire.
Créer un article ayant pour titre Café des voyageurs # et le numéro de publication sur votre blog
Recopier l’en-tête suivante afin de permettre à certains de vos lecteurs qui le souhaiteraient de venir se joindre à nous.
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Ecrire le thème de la semaine et nous faire partager le lieu que vous souhaitez nous faire découvrir. À partir des trois amorces suivantes.
Cette semaine, je vous emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Si votre choix porte sur un article déjà publié, c’est l’occasion pour vous de mettre un lien pour nous amener un peu plus loin dans votre univers 😉
Ça vous tente ?
Pour cette première édition, je vous propose le thème : présentation, histoire d’apprendre à nous connaître et de commencer à découvrir l’univers des participants. À vos claviers… On se retrouve mercredi pour découvrir vos articles et vos liens ?
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