Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.
Thème fantastique
Quand j’y vu le thème de la semaine j’étais à deux doigts de passer mon tour… Ayant la fâcheuse manie de sursauter devant Derrick, je lis relativement peu de thriller ou de science fiction, quant à l’héroïc fantasy j’ai beaucoup de mal à rentrer dedans. J’ai décroché au premier tome du Trône de Fer, je me suis endormie devant le Seigneur des anneaux. Bref, et les histoires extraordinaires d’Edgar Poe me déclenchent des crises de larmes irrépressibles.
Bref, c’était pas gagné… En cherchant bien, j’ai toutefois réussi à trouver une histoire fantastique, que j’ai lue, relirai et reverrai avec un plaisir toujours intact. Alors voilà, tu es prêt ? Nous partons pour le pays imaginaire !
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu’au matin
J. M. Barrie
Et oui je saurais résister à l’appel de ce merveilleux voyage…
J’ai toujours eu une affection particuliere pour Wendy Moira Angela Darling. Aujourd’hui, j’ai envie de te parler non pas du roman, mais de son adaptation en album sonore chez Didier Jeunesse.
Lors d’un récent Throwback Thursday sur le thème illustré, je t’avais parlé de cette collection d’albums CD que je trouvais absolument magnifique. Peter Pan et Wendy ne fait pas exception. C’est un très bel objet livre. Les illustrations d’Ilya Green, toujours aussi douces et poétiques, cohabitent à merveille avec la musique de Charles Mingus et la voix d’Eric Pintus.
Voilà donc une excellente façon de (re)découvrir ce monument de la littérature jeunesse avec des plus petits qui apprécieront par la suite de découvrir l’original avec les mots de Barrie.
Et vous qu’avez vous choisi pour ce thème ?
En attendant la prochaine semaine livresque, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
Aujourd’hui, c’est avec un mélange d’appréhension et d’excitations que je m’apprête à ouvrir le rideau de ce premier café des voyageurs. On se croirait une veille de rentrée. Vais-je retrouver mes copines ? Est-ce qu’il y aura des nouveaux. Serons-nous quelques fidèles qui nous retrouverons dans une atmosphère intimiste autour d’anecdotes que l’on a déjà évoqués sur nos blogs respectifs et que l’on appréciera de partager à nouveau ? Serons-nous au contraire plus nombreux, envahissant l’espace de ce doux brouhaha des cafés de gare ou d’aéroport ? Voilà, le rideau est levé, c’est à vous, partagez dans les commentaires le lien de votre article et faites nous rêver… Belle journée ! 😉
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Cette semaine, je t’emmène…
En ce qui me concerne, je te propose d’aller faire un tour sur le premier article de ce blog. Dans cet article, je t’expliquais pourquoi j’avais choisi ce nom à la consonance bizarre et pas toujours facile à prononcer et je présentais notre petite famille voyageuse. Tu trouveras l’article complet ici…
J’ai choisi article parce que
Même si la section présentation du blog s’est enrichie depuis d’un tag voyage et que d’autres viendront ensuite, cet article a une valeur particulière car il est le tout premier, celui par lequel tout a commencé, qu’il a été tourné, retourné, écrit, réécrit de nombreuses jusqu’à en arriver la version en ligne et qu’il m’a fallu un certain courage pour appuyer pour la première fois sur le bouton publier.
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour choisir ce lieu ?
Je reprendrais toujours la même, la photo d’une pancarte prise dans la mine d’Améthyste de Lampivaara en Laponie, l’un de nos plus beaux voyages. L’un de ceux qui a été le déclic pour commencer à écrire ce blog.
Et vous ? Où allez-vous m’emmener cette semaine ? Qui vais-je découvrir ou redécouvrir ?
Thèmes du mois d’août
Semaine du 12 août : fraîcheur
Semaine du 19 août : face à la mer
Semaine du 26 août : votre lieu kidsfriendly préféré
En attendant le prochain rendez-vous au café des voyageurs, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
Nous revoilà cette semaine pour un dernier petit tour dans le Sud Ouest. Après le Canal du Midi et Toulouse, on t’emmène passer deux jours à Carcassonne visiter sa majestueuse Cité et les abords du Canal. Pas de playlist, cette fois… Pas que j’ai pas trouvé mais avec ce qui me vient à l’esprit, tu risques de me jeter des cailloux.
Il était un voyage
Notre passage estival à Carcassonne, n’est pas le premier. Si tu as suivi notre périple le long du Canal du Midi, c’est en mode famille tortue, avec notre maison sur le dos que nous sommes arrivés aux pieds de la Cité et je peux t’assurer que c’était à la fois super émouvant et un grand moment de kif comme disent les schtroumpfs.
Arriver à pieds par le Canal, nous a permis de découvrir la ville en dehors de la Cité, bien fréquentée en cette période et on a beaucoup aimé sortir des sentiers battus. Bref si comme nous vous êtes passionnés d’histoire et de culture médiévale, vous allez sûrement adorer.
Avant de partir
Guides et liens utiles
Pour le coup, on est partis en freestyle, sans guide et sans même aller faire un tour à l’office du tourisme pour partir à l’assaut de la Cité. Tu trouveras toutefois, pas mal d’informations sur les incontournables et les horaires de visites sur le site de l’office du tourisme de Carcassonne.
Fan d’énigmes et de chasses au trésor ? N’oublie pas de te localiser sur Geocaching pour partir à la découverte des caches disséminées dans la ville et va faire un tour sur le site chasseurs de trésors, on a découvert qu’après coup qu’ils avaient une édition spéciale Carcassonne mais on avait bien aimé celle qu’ils proposaient à Collioure.
Fréquentation
Nous avions tablé sur une arrivée le 14 juillet, non pas pour nous la jouer version arrivée du Tour de France sur les Champs Elysée, mais parce que nous espérions pouvoir assister à l’embrasement de la Cité qui bien sûr, crise sanitaire oblige, a été annulé. Nous avons donc visité la Carcassonne en ce jour de fête nationale et inutile de te dire que l’on était pas les seuls.
Donc si tu préfères visiter des endroits peu fréquentés cette année, peut-être vaudra-t-il mieux remettre ta visite à plus tard, ou garder ton masque tout au long de la visite même à l’extérieur car on croise beaucoup de monde dans les ruelles étroites.
Transports
Tu peux arriver et partir de Carcassonne de toutes les façons possibles.
En voiture
Tu trouveras de nombreux parkings où te garer. Les parkings proches de la Cité sont assez chers au delà de la première demi-heure. Si tu n’as rien contre le fait de marcher, jette un petit coup d’oeil au dépliant stationnement de la ville de Carcassonne, tu pourras sûrement économiser, sur la journée de quoi acheter une glace ou boire un coup, en t’éloignant de quelques minutes et tu pourras du même coup visiter le reste de la ville.
En vélo
Étape phare du parcours le long du Canal du Midi, tu trouveras à Carcassonne des loueurs de cycles pour t’aventurer à la journée ou à la semaine le long du chemin de halage.
A pieds
Outre sa proximité au Canal du Midi, Carcassonne est une étape du chemin de Compostelle par le sentier du piémont pyrénéen. Nous avons croisé sur les murs quelques unes des coquilles qui guident les pèlerins le long du GR78 qui les conduira à Saint Jean Pied de Port. Carcassonne est une ville dans laquelle se balader à pieds, sac sur le dos ou pas est très agréable.
En péniche
Que tu souhaites simplement faire un tour le long du Canal ou louer une péniche pour te la couler douce le long des écluses. Tu trouveras au port, toutes les options qui peuvent te convenir, de l’excursion à la journée à la location pour le week-end, à la semaine ou plus si affinités.
Comme toute ville hautement touristique, Carcassonne propose une profusion d’hébergement. Nous ne nous prétendons pas conseiller tel ou tel type d’hébergement. Tu trouveras sur TripAdvisor, et autres sites spécialisés tout un tas d’avis et de sélections d’utilisateurs en fonction de tes envies.
En ce qui nous concerne, je peux toutefois partager deux annonces sympas sur airbnb. La première proche de la Cité, est l’hébergement dans lequel nous avons dormi. Un appartement à 15 minutes de la Cité avec la possibilité de cuisiner et pouvant accueillir 4 personnes de façon confortable.
La seconde est celle que l’on aurait choisi si l’on avait pas été à pieds et si l’on avait pas dû faire l’aller retour avec les schtroumpfs depuis la Cité. Situé à l’épanchoir de Foucault, ce sont des cabanes dans les arbres. On y est passé devant, et on s’est arrêtés y boire un café, et on s’est juré d’y dormir une prochaine fois.
Visites
En ce qui nous concerne on est arrivés en mode va où ton coeur te porte, sans vraiment planifier de visites à l’avance. Nous avons facilement réussi à trouver de la place pour la visite du Château Comtal en nocture et je ne pense pas qu’il soit vraiment nécessaire de réserver en amont pour la Maison Hantée ou le Musée de la Torture. Bref, si tu prévois des activités payantes, hormis pour éviter de faire la queue, pas besoin d’anticiper trop longtemps à l’avance.
Sur place
A voir / à faire
Au coeur de la Cité
Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Cité abrite un ensemble architectural unique avec ses remparts, sa cathédrale et ses ruelles du XIIIè siècle. Longtemps abandonnée, puis restaurée au XIXè siècle, elle nous propose un véritable voyage dans le temps. De quoi faire laisser rêveurs petits et grands.
Flâner dans les ruelles de la Cité, faire les boutiques d’artisanat et de souvenirs et profiter des spectacles des artistes de rue.
Saluer la statue de Dame Carcas : située à la porte Narbonnaise, dame Carcas elle celle qui selon la légende aurait donné son nom à la ville. Femme du prince Ballak, elle aurait usé de la ruse pour repousser les soldats de Charlemagne. Alors que la ville était assiégée et en manque de nourriture, celle-ci a fait nourrir un porc avec un sac de grain, qu’elle a ensuite jeté par dessus les remparts afin de faire croire que la Cité nageait encore dans l’opulence. Le stratagème a visiblement fonctionné puisque les troupes de l’Empereur ont quitté les lieux au son des cloches de la ville.
Visiter le Château Comtal : Pour visiter le Château, deux options s’offrent à toi, la version diurne et la version nocturne. En ce qui nous concerne, nous avions choisi de profiter du spectacle le Diamant de Pierre et nous avons été assez déçus. La visite est plutôt chère. 48 € pour 3 personnes, le dernier schtroumpf étant encore en gratuité, pour un résultat qui ne ressemble pas vraiment à celui des visuels publicitaires que l’on peut voir à l’entrée de la billetterie et sur le net. On s’attendait franchement à mieux pour un édifice dépendant de la réunion des musées nationaux. Le tour est fait relativement vite, et à la sortie, les avis étaient plutôt mitigés. Donc si tu veux visiter la Cité sans te ruiner, profite de la journée…
Visiter le musée de l’Inquisition : Ce musée fait de l’oeil depuis plusieurs visites à WanderlustDad qui cherche désespérément un acolyte pour l’accompagner mais entre moi qui sursaute devant Derrick et les garçons qui font des cauchemars après un épisode de Scooby-Doo, il a encore une fois passé son tour.
Se faire peur à la maison hantée : là encore, personne dans la famille ne s’est bousculé au portillon pour y entrer mais si tu as envie de te faire peur, c’est l’un des endroits où aller.
La basilique Saint-Nazaire : cette simple église romane, construite à partir du XIè siècle est devenue au fil des siècles et de ses modifications l’un des hauts lieux de la chrétienté en pays cathare. Cathédrale jusqu’en 1802, elle a ensuite été délaissée au profit de l’église Saint-Michel située dans la bastide Saint Louis.
Jouer à la marelle et visiter le musée de l’école : elle vous a manqué pendant ce confinement ? Vous avez envie d’y retourner ? Pour 4 € par personne, le musée propose de se replonger dans l’ambiance de l’école du XIXème au milieu du XXè siècle. Allez ! Au tableau !
À l’extérieur des remparts
Balader autour du Pont-Vieux : ce pont qui enjambe l’Aude est le plus ancien des ponts de la ville. Il était au Moyen-Age le seul moyen d’accéder à la Cité depuis la ville basse. Il offre un merveilleux panorama sur les remparts.
La chapelle Notre Dame de Santé : cette minuscule chapelle, posée sur les contreforts du Pont-Vieux fait partie des passages obligés des pèlerins de Compostelle.
Le Square Gambetta : avec ses statues, ses fontaines et son jardin d’enfants, le square est l’endroit idéal pour se poser quelques minutes et permettre aux schtroumpfs de se dégourdir les pattes.
Se balader à l’ombre des parapluies dans les rues commerçantes de la ville
Visiter la Bastide Saint Louis
Visiter la Cathédrale Saint Michel
Se reposer dans le jardin des plantes
Flâner le long du Canal du Midi : les abords du Canal en remontant vers Toulouse sont ombragés et très frais. C’est vraiment super pour s’y ressourcer. Si les kilomètres ne vous font pas peur, allez faire un tour jusqu’à l’épanchoir de Foucault. Le coin est très beau.
Où manger une bonne glace ?
Lors de notre dernier passage, nous avons fait le choix de cuisiner à l’appartement afin de profiter de la visite de la Cité en nocturne. La partie suggestion gastronomique se limitera donc à notre expérience du goûter.
Nous avons pris les nôtres chez l’Art Gourmand, rue Saint Louis. Elles étaient très bonnes. Le magasin propose une sélection de parfums bio et locaux plutôt chouettes.
Où faire du shopping ?
Clairement, partout… La Cité de Carcassonne est pleine de petits magasins de souvenirs, de boutiques vendant des couteaux, épées, articles d’inspiration médiévale…
Touk-touk : rue du Grand-Puits, tu trouveras une jolie collection de bijoux en argent et pierres semi-précieuses au poids.
Thé à la Cité : 4, place du Grand Puits, envie de ramener des gourmandises ou du thé de ta visite ? Voilà un endroit qui saura te charmer avec ses jolies boites en biscuits métalliques, sa jolie porcelaine et ses délicates odeurs de thé.
Chez Sourou : rue Cros Mayrevieille, les garçons ont trouvé de supers figurines chevaliers en résine peintes à la main dans le style des Schleich ou Papo. Autant te dire que leur imaginaire est reparti de plus belle en mode chevaliers, châteaux forts dragons et créatures mythologiques. Les prix ne sont pas gonflés par rapport à ceux que tu peux trouver dans les magasins de jouets.
Librairie Mots et Cie : 37 rue Georges Clémenceau, WanderlustDad a failli déclencher l’alerte enlèvement ne nous voyant pas ressortir de cette petite librairie fort sympathique. À l’entrée, un coin est dédiés à la littérature et au tourisme local avec une sélection jeunesse plutôt pas mal. Un bel endroit où aller flâner si tu es en panne de lecture.
Voilà j’espère que cette virée à Carcassonne aura été à ton goût…
Sur Instagram vous avez été nombreux à voter dans le sondage proposé en story. La semaine prochaine, direction le Luberon pour une visite des villages perchés provençaux.
D’ici là prenez soin de vous…
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Pour cette dixième édition de C’est lundi que lisez-vous, voilà une semaine super chargée en terme de lectures.
Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane.Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Côté maman
Cette semaine, canicule oblige, nous avons passé une bonne partie de nos après midi enfermés à la maison. Ce qui s’est traduit par un rythme de lecture effréné. Je t’avais laissé alors que je venais de commencer Le bug humain de Sébastien Bohler que j’avais vu passer sur les réseaux sociaux et dont le titre m’intriguait beaucoup. J’ai donc délaissé les romans de ma pile à lire pour cet essai, dans lequel, de façon très pédagogique, Sébastien Bohler, nous fait l’histoire de l’évolution du cerveau humain des débuts de l’humanité à nos jours pour expliquer les contradictions qui secouent notre époque en prise de conscience de l’urgence climatique et inertie collective. Le livre est une véritable claque car il met à jour les mécanismes de nos propres incohérences et de la prison dans laquelle est en train de nous enfermer notre cerveau programmé pour en vouloir toujours plus.
Dans un tout autre registre, j’ai enchaîné avec Poser nue à La Havane de Wendy Guerra. J’avais découvert l’autrice l’an dernier lorsque je préparais notre voyage à Cuba en lisant en VO, Mère Cuba et Tout le monde s’en va. Deux ouvrages à large part autobiographiques. J’ai eu plaisir à la retrouver dans ce roman, que j’ai lu en français cette fois. Poser nue à La Havane, retrace le parcours d’Anais Nin à Cuba entre 1922 et 1923. Wendy Guerra nous livre un journal apocryphe, mêlé d’extraits originaux. On y découvre une jeune fille, tiraillée entre la volonté d’en apprendre plus sur les origines de sa famille et plus précisément de son père, qui a abandonné le foyer alors qu’elle n’avait que onze ans, sa volonté d’oublier sa situation sociale qui lui a valu d’être éconduite par son fiancé de l’époque et sa sensualité naissance fait d’elle l’égérie des étudiants de l’Académie des Beaux-Arts de La Havane, dont le fameux Wilfredo Lam.
J’ai apprécié me balader à nouveau dans les rues de La Havane, l’imaginant cette fois-ci, foisonnante de cette vie du début du XXème siècle et découvrir une Calle Obispo pleine de grands magasins et de lieux de prestige.
Changement de décor pour cette nouvelle lecture, après la chaleur cubaine, j’ai eu envie de fraîcheur. J’ai donc embarqué pour l’île de Skye, avec l’Ecossais, d’Anna Briac que j’avais vu passer il y a quelques temps sur un groupe de lectures sur Facebook. L’Ecosse étant dans notre tiroir à voyages depuis quelques temps, j’ai eu envie de découvrir cette comédie romantique bien sympathique.
Dès les premières pages, Anna Briac nous l’annonce, son héroïne, Alicia, poussée par sa meilleure copine Emilie, va vivre dans « un téléfilm de M6 ». Comme dans tout bon téléfilm de l’après-midi, on retrouve donc, une jeune maman célibataire dont la vie sentimentale se résume à des histoires sans lendemains car elle s’est jurée de ne plus croire en l’amour et qui voue toute son énergie à Samuel, son fils de 4 ans, une meilleure amie qui joue les tentatrices, l’envoyant sur un coup de tête louer un cottage dans un coin perdu de l’île de Skye et bien entendu mesdemoiselles, Liam un bel écossais au demeurant assez rustre et désagréable qu’elle croise à tous les coins de rue. Je vous laisse découvrir la suite, mais je pense que vous devez déjà avoir une idée de ce qui va se passer.
Pour ma part, j’ai trouvé cette lecture très rafraîchissante. J’ai beaucoup aimé parcourir les paysages des Highlands avec Alicia et rire de ses (més)aventures. Ce livre m’a un peu fait penser à The Holiday, ce film, où Kate Winslet et Cameron Diaz échangent leurs maisons pour oublier leurs chagrins d’amour respectifs et reprennent goût à la vie dans l’environnement de l’autre. Et puis avec cette chaleur, un peu de pluie, même si elle n’est que littéraire, m’a fait le plus grand bien…
Après l’Ecosse des années 2020, je suis retournée dans la France rurale des années soixante avec La police des fleurs des arbres et des forêts de Romain Puertolas. Lui aussi est une vieille connaissance, après avoir lu les tomes du Fakir qui voyageait dans une armoire Ikea, lorsque j’ai croisé la jolie couverture verte ainsi que le titre bucolique de ce nouveau roman dans la vitrine d’une librairie à Carcassonne, je me suis dit que cette lecture devait sauter très vite dans ma wishlist. Et bien, je dois t’avouer que j’ai été un peu déçue. Voilà l’histoire, un jeune inspecteur de police est envoyé à P. bourgade de province pour enquêter sur un meurtre sordide. La petite ville semble à la fois sous le choc mais aussi totalement indifférente. Il doit démêler cette sinistre affaire avec l’aide du garde champêtre et en l’absence de moyens de communication moderne, le téléphone ayant mystérieusement été coupé. À travers sa relation épistolaire avec Madame la Procureur de M., on avance donc avec lui jusqu’à faire toute la lumière sur l’auteur de cet affreux crime et sur la nature de la victime.
Pourquoi ai-je été déçue ? Sur le papier, le titre et le résumé vendaient du rêve. Dans les faits, je n’ai pas été conquise par le format de l’histoire, et clairement dès la page 50, j’avais compris où l’auteur voulait en venir sur l’identité de la victime. J’aurais aimé en savoir plus sur certains personnages qui m’ont laissée sur ma faim et j’ai trouvé le final un peu baclé et rapide. Bref ce n’est pas le coup de coeur escompté.
Il y a des livres qui te tombent dessus par le plus grand des hasards. Celui-ci, m’a trouvé, alors que j’étais en train de chercher des chiliennes sur vinted pour mon balcon. En tapant chilienne, je suis tombée sur plusieurs versions de La variante chilienne de Pierre Raufast. J’ai été intriguée par cette drôle de couverture faite de petits cailloux, mais je suis passée à autre chose. Mais le bougre, tenace, a refait surface quelques jours après sur Facebook, m’invitant à lire son histoire et son résumé. Une histoire de mémoire, de cailloux, de vacances et de rencontres. Mince, il fallait aller voir cela de plus près. J’ai donc sauté sur l’occasion de le prendre lorsque je l’ai vu dans le catalogue de la bibliothèque.
La variante chilienne c’est l’histoire émouvante d’un drôle de trio que le hasard de la vie réunit au milieu de nulle part. Un prof de littérature quinquagénaire, une jeune fille précoce qui ne s’est jamais remise de la mort de sa mère et un fumeur de pipe, qui suite à une lésion cérébrale a perdu la faculté de ressentir des émotions et qui conserve ses souvenirs en ramassant des petits cailloux qu’il collectionne dans des bocaux de verre. Réunis par le hasard de la vie, ces trois là se découvrent et d’anecdote en anecdote finissent par devenir inséparables et à trouver chacun la force de se reconstruire.
J’ai beaucoup aimé cette histoire et l’humanité qui se dégage des portraits de ces trois cabossés de la vie qui, en étalant leurs souvenirs parviennent à les apprivoiser, à vivre avec, à retirer leurs petits cailloux de leurs chaussures pour aller de l’avant. Cette histoire qui au calme du clair de lune et à la lumière des verts luisants, nous invite à réfléchir à ce qui fait notre essence même et ce que l’on choisi de garder lorsque finalement on en est privés.
Côté schtroumpfs
Chez les garçons aussi la semaine a été chargée en lecture. Cette semaine, nous avons eu le plaisir de ressortir la série complète des Dis Ours, de chez Little Urban. On avait découvert cette série dans le cadre du Prix du Livre de Jeunesse de la ville de Marseille et avec les histoires de Maman Oie dont je te parlais la semaine dernière, nous avions eu un coup de coeur pour ce couple de copains que tout oppose. Entre un ours solitaire qui rêve de tranquillité et un Canard lourdingue et envahissant mais tellement drôle qui n’aspire qu’à passer du temps avec son copain l’ours. Les illustrations sont très cocasses et pleines de détails, pour les petits comme pour les plus grands et le comique de répétition font de ces albums des incontournables d’une bibliothèque pour enfant. De plus, on a tenté l’expérience de les lire en VO aussi et ils sont tout à fait adapté pour sensibiliser nos têtes blondes à la langue de Shakespeare. J’y retrouve Jory John, le fameux auteur de Banquise Blues et Girafe Blues avec son humour totalement décalé. Bref, on ne peut que chaudement vous les recommander ces trois-là avant de mettre la main sur Dis ours, tu sors ?
Après avoir dévoré le Tome 1 de la BD des Royaumes de Feu, fait une bouchée du Tome 2, Grand Schtroumpf n’y tenait plus, il fallait lire le tome 3. Le suspens était insoutenable et comme tu peux l’imaginer, il a été lu aussi vite que les deux premiers. Mini schtroumpf du haut de ses six ans le lui a piqué à peine la dernière page terminée pour le lire comme un grand. Autant te dire que mon coeur de maman fond. Je n’y ai pas mis le nez dedans mais il m’a dit encore une fois avoir adoré cette histoire de Dragons. Le drame de leur vie, c’est que maintenant, il va falloir attendre la sortie du tome 4 en bande dessinée…A moins que nous ne nous lancions ensemble dans un relais lecture pour poursuivre les aventures des dragons mais dans la version roman.
Qu’êtes vous en train de lire ?
Côté Maman
Après l’Ecosse, le Sud de la France, Cuba, je poursuis mon tour du monde en Italie, avec Ciao Bella de Serena Giuliano. Je l’ai vu tourner pas mal sur le net depuis quelques temps et la chaleur du Sud et l’odeur du Limoncello me manquent un peu en cette année particulière, j’ai donc fait mes valises pour l’Italie…
Côté schtroumpfs
Après une semaine passée, très axée sur la BD et les albums, on passe cette semaine à des lectures plus romancées. Tous ensemble, en histoire du soir nous lisons Les lapins de la couronne d’Angleterre. L’un des trois romans 9-12 de Little Urban. J’ai craqué en voyant passer les illustrations sur Instagram. Je les ai trouvé tellement mignons avec leur charme à la Beatrix Potter et cette intrigue façon James Bond. L’objet livre, avec sa couverture au charme vintage a fini de m’achever lorsqu’on l’a trouvé en libraie. Nous n’en sommes qu’au tout début mais on est très curieux tous les trois de savoir où va nous mener le jeune Timmy.
Grand schtroumpf a enfin trouvé le tome 3 de Poules, renards, vipères et termine ainsi la saga qu’il avait commencé juste avant le confinement.
Que lirez-vous après ?
Ayant attaqué aussi vite et aussi fort qu’Attila, la pile à lire que je m’étais constituée lors de ma dernière visite à la bibliothèque, j’ai envie de te dire que je ne sais pas trop. Cela dépendra du mood du moment, il me reste encore, Les veilleurs de Sangomar de Fatou Diome, Tout le bleu du ciel de Melissa Da Costa, Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi. J’espère avoir le temps de faire quelques réserves avant de partir camper. Tu en connais quelques uns ? Par lequel commencerais-tu ?
Et vous ? Que lisez-vous ce lundi ?
En attendant la prochaine semaine livresque, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
Toulouse est une ville que l’on aime beaucoup dans la wanderlust family. On apprécie son ambiance de ville étudiante, son esprit de métropole à taille humaine, son architecture et son histoire. C’est une ville dans laquelle on a des copains et où on prend plaisir à retourner car on commence à y avoir nos petites habitudes et on y découvre toujours de nouvelles choses. Prêt, pour la lecture de cet article quelle sera ton ambiance ? Big Flo et Oli ou Nougaro ?
Il était un voyage
C’est wanderlustdad qui a joué les éclaireurs en ce qui concerne nos multiples séjours à Toulouse. Envoyé en formation pour le boulot, il a eu un coup de coeur pour la ville rose et n’a eu de cesse de vouloir nous faire découvrir ses endroits préférés. Ayant par ailleurs rencontré de super disneycopines toulousaines, c’est toujours avec grand plaisir que je passe leur faire un petit coucou.
Avant de partir
Guides, applis et autres pour découvrir la ville
Très honnêtement, nous avons toujours fonctionné sans guide pour visiter Toulouse. En effet, nous avons eu la chance de pouvoir nous appuyer sur un papa éclaireur et des copines locales qui nous ont fait découvrir leurs lieux coup de coeur.
Je sais qu’il existe de nombreuses éditions de mini-guides, Cartoville ou autres mais un passage à l’office du tourisme est à mon sens largement suffisant pour envisager ta visite. Si tu as des enfants et un smartphone, la visite de la ville avec les As de la jungle peut s’avérer un moyen intéressant de leur faire découvrir Toulouse, son patrimoine sans rechigner. Tu trouveras les renseignements ci-dessous. Pour moi ça aura été les 3€ les mieux investis de nos visites toulousaines et ils m’en parlent encore.
Si tu passes à Toulouse cet été, penses à regarder les dates des nocturnes de la Cité de l’Espace et essaie de caler ton voyage pour pouvoir y assister. Nous avons eu la chance de pouvoir le faire il y a 3 ans c’est vraiment sympa.
Transports
Au cours de nos différentes virées toulousaines, nous avons eu l’occasion d’expérimenter différents moyens de transport pour nous rendre sur place. Voiture, train, camping-car, le seul qui manque à l’appel pour nous c’est l’avion.
Voiture
Envie d’aller à Toulouse en voiture ? Clairement c’est vraiment un bon moyen d’accéder aux extérieurs de la ville, Aéroscopia, la Cité de l’Espace, le labyrinthe de Merville… Le seul hic, c’est que Toulouse a clairement fait le pari de rendre son centre ville aux piétons et aux cyclistes. Les places de stationnement sont plutôt rares et payantes les trois quarts du temps. Donc, si tu prévois de découvrir la ville rose avec ta voiture, envisage de prendre un hébergement à l’extérieur du centre ville ou avec un parking inclus, au risque de voir ton budget augmenter considérablement dans des dépenses de stationnement.
Train
Pour moi c’est l’un des meilleurs moyens d’arriver à Toulouse, la gare de Matabiau n’est qu’à 10 minutes à pieds de la place du Capitole et c’est sans compter sur l’offre de vélo-partage très présente pour rayonner dans le reste du centre ville. En ce qui nous concerne depuis Marseille, il n’y a pas de TGV, mais ce n’est pas bien grave…
Camping-car
Comme je te le disais tout à l’heure pour la voiture, Toulouse n’est pas forcément la ville la plus accessible en camping-car. Le mieux, si tu veux visiter la ville est de laisser ton carrosse sur l’aire située en face de la Cité de l’Espace. Elle n’offre pas de service de vidange ou autres, mais elle est fermée et sécurisée. Nous y avons passé une nuit après notre visite de la Cité et c’était très correct pour une aire gratuite. De là, tu pourras accéder pour le prix d’un ticket de métro et de bus au centre ville. Le trajet dure à peu près 3/4 d’heure mais c’est le prix de la tranquillité.
Transports en commun et vélo
L’offre de transport en commun et de vélo partagé est très développée sur Toulouse. Il est tout à fait possible de visiter les grands sites touristiques sans toucher sa voiture. Tu trouveras toutes les infos sur le site ou l’appli de tisseo pour les tarifs, bus, métro et les itinéraires. Amateur de petite reine, tu trouveras de quoi te déplacer chez les exploitants velotoulouse et indigoweels.
Sur place
À voir / à faire
Passion d’histoire et de culture
La place du Capitole : qui dit Toulouse, dit forcément Capitole. C’est le coeur de Toulouse, cet été, elle abrite chaque jour un petit marché. Passez les portes du bâtiment et montez les escaliers pour aller découvrir la salle des Illustres.
L’hotel d’Assezat : cet hôtel particulier abrite la fondation Bemberg. Il regroupe des collections anciennes et contemporaines.
Faire quelques pas sur le chemin de Compostelle : Toulouse se situe sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Traverser le centre ville en suivant les lieux de cultes, la Basilique Saint Sernin et sa très belle crypte, le Couvent de Jacobins, la Cathédrale Saint Etienne, l’église de la rue du Taur revient donc à mettre ses pas dans ceux de nombreux pèlerins qui depuis le Moyen-Âge empruntent cette voie depuis le Puy en Velay pour rejoindre la Galice.
Le musée Saint Raymond : Situé tout près de Saint Sernin, le musée Saint Raymond regroupe les collections archéologiques de la ville de Toulouse. Nous y avons visité l’exposition sur les Wisigoths et nous avons tous adoré. Les collections sont présentées d’une manière adaptée à toute la famille. Certaines reproductions sont manipulables par les enfants, il y a de nombreuses animations et les audio-guides (gratuits) sont pensés pour toute la famille. La version pour adulte avec ses commentaires façon Kamelot, vaut à elle seule la visite 😉
Tendre l’oreille et écouter ses rues et son métro qui parle occitan : ayant appris le provençal a l’escola comme on dit chez nous, mais l’ayant perdu faute de pratique, je suis toujours ravie de retourner à Toulouse pour entendre parler occitan. Ici, ce n’est pas la langue des anciens, quelque chose qui se perd, mais une langue régionale bien vivante et j’aime beaucoup remettre le pied à l’étrier avec certains commerçants fiers de leur idée occitane et de leurs couleurs rouge et or.
La statue de Nougaro : l’enfant du Paìs qui a chanté avec amour sa ville a sa statue derrière le Capitole, dans les jardins tout près de l’office du tourisme.
Passion nature
Visiter le Muséum d’histoire naturelle : on est de grands fans des Museums d’histoire naturelle, après avoir vu celui de Paris, de Londres, de Marseille, on ne pouvait pas passer à côté de celui de Toulouse. Je l’ai visité seule avec les Schtroumphs pendant que Wanderlustdad était en cours, on y a passé l’après midi et on aurait pu y rester encore plus longtemps si on n’avait pas dû aller le chercher. Le musée est très moderne et sa scénographie bien pensée pour toute la famille. C’est un endroit idéal pour passer une après midi au frais loin de la chaleur estivale. Et en bonus, le jardin botanique est idéal pour se poser au calme.
Se détendre dans le Jardin des plantes : après avoir visité le Museum d’histoire naturelle, qu’il est agréable de se caler dans ses pelouses pour prendre un petit goûter !
Flâner le long du canal du midi : Si tu as lu le premier épisode de cette nouvelle série d’articles, tu sais à quel point on aime marcher au bord de l’eau puisque nous avons passé toute une semaine sur les bords du canal. Sans pour autant te lancer dans la même folle aventure que nous, tu peux toujours aller te balader au bord de l’eau et goûter à la quiétude des bords du Canal de Riquet.
Profiter des nombreux parcs et jardins de la ville : le Grand Rond, le jardin de Saint Sernin, celui qui entoure la Cathédrale Saint Etienne, les alentours de la Daurade, le Jardin des Plantes. Les endroits pour chiller avec un bon bouquin sous les arbres à Toulouse ne manquent pas. Il ne te reste plus qu’à choisir où tu veux t’installer.
Faire une mini-croisière sur la Garonne : on a jamais tenté l’expérience en ce qui nous concerne mais du Port de la Daurade, il y en a pas mal. Une autre façon de découvrir la ville.
Chercher des caches de Geocaching : la ville en est pleine. Le principe, à partir de l’appli Geocaching, retrouver de petites boites disséminées dans la ville, pour explorer, changer de point de vue et voir la ville autrement.
A l’extérieur de la ville, si tu as une voiture, pourquoi ne pas tenter l’expérience du labyrinthe de Merville. On avait fait ça avec des copains, les enfants avaient tous adoré cette journée à se perdre et à résoudre des énigmes dans les jardins du château.
Passion astronomie, aérospatiale et mécanique
Visiter Aeroscopia : Dans la famille, nous ne sommes pas forcément fan d’aviation, c’est donc l’un des rares lieux que nous n’avons pas encore visité à Toulouse, mais qui sait ? peut être lors d’une prochaine visite.
Visiter la Cité de l’Espace : nous avons visité la Cité à deux reprises, en journée et en nocturne. Si pour les adultes, le temps d’une journée peut paraître un peu long, pour les enfants, c’est un superbe lieu de découverte. Manipulation, expériences, observation de l’espace, quizz, les garçons ont été vraiment très enthousiastes à chacune de leurs visites. Ils en sont sortis des étoiles plein les yeux, se rêvant Tintin, Armstrong ou Thomas Pesquet et partant à la conquête de l’Espace.
Faire un tour sur le Minotaure à la Halle de la Machine : on avait vu passer avec beaucoup de curiosité les photos et les vidéos du spectacle du Minotaure dans les rues toulousaines et cela faisait quelques temps que j’avais envie d’aller découvrir la Halle de la Machine. Nous avons donc sauté le pas cette fois-ci. Située à l’extérieur de la ville, près de Montaudran mais très accessible en transport en commun, la Halle de la Machine est un lieu d’émerveillement pour petits et grands. Nous avons adoré les machines musicales et les machines de kermesse, avons eu l’occasion de monter sur l’une des araignées et fait un tour à bord d’Astérion, le minotaure.
Où manger ? / Où boire un coup ?
L’offre de restos et de bars à Toulouse est absolument impressionnante. Toulouse est une ville qui bouge, et ses terrasses en témoignent. Je te propose donc une petite sélection de cafés sympas ou de restos qui nous ont bien plus au cours de nos visites.
Pour petit déjeuner ou manger sur le pouce
Loma : cette délicieuse pâtisserie située dans le quartier des Carmes est l’endroit idéal pour démarrer la journée avec ses viennoiseries maison, ses produits bio et locaux. J’ai adoré le bastock, avec son odeur de fleur d’oranger qui m’a rappelé les navettes.
Le fournil des carmes : située juste en face des halles du marché, cette petite boulangerie propose un grand choix de viennoiseries, de sandwichs et salades. Idéal pour un repas petit budget
Le marché des Carmes : avec ses artisans charcutiers, bouchers, fromagers, on ne peut que sortir de là avec l’eau à la bouche et un panier plein.
Le kiosque Grand Rond, envie de Bo bun, à manger sur place ou à emporter. Wanderlustdad nous en avait dit le plus grand bien et on a pas été déçu.
Bouche b, burger et frites maison, rue des filatiers. Les produits sont de qualité et les garçons ont bien aimé.
La prosciutteria : on avait testé le concept en Italie, à Trastevere, et on a été ravis de retrouver cette ambiance à Toulouse. Le principe, des plateaux de fromage et de charcuterie, le tout dans une ambiance délicieusement vintage.
Service à table
Si tu suis la rue des Filatiers, tu trouveras toutes sortes de restos. Envie de libanais, de cuisine locale, de burgers ou de cuisine asiatique ? Tu as de quoi faire un tour du monde gastronomique en moins d’un kilomètre. Ta seule limite ? Ton estomac 😉
Santosha : cette franchise de resto ambiance asiatique propose des salades et plats pour moins de 15 euros
Les agités du bocal : le concept, cuisine fraiche et de saison dans des bocaux de conserve, Wanderlustdad a bien aimé.
Les fils à maman : Wanderlustdad a adoré le côté délicieusement régressif de cette franchise que l’on peut retrouver dans de nombreuses villes française. J’avoue en regardant leur site que j’aime beaucoup leur esprit décalé.
Pour se poser et boire un coup
L’eurêkafé : ce lieu-là fait partie de nos spots favoris avec les garçons. Après une longue marche dans les rues toulousaines, et Dieu sait combien on avale de kilomètres lorsqu’on visite la ville rose, on aime beaucoup aller se poser dans les gros fauteuils de l’Eurêkafé. Le principe, on ne paie pas à la conso mais au temps passé. Des biscuits, boissons chaudes ou froides sont à dispo ainsi que des jeux de société. Envie d’un Time bomb, ou d’une partie d’Aventuriers du rail avant de repartir arpenter le pavé toulousain ? N’hésitez pas à pousser la porte de ce café atypique et génial.
London Town : Pub situé dans le quartier des Carmes, il propose un cadre cosy où se poser après une journée de marche et accepte les enfants. Il propose une sélection de bières sympas, dont une bière à la banane…
La taverne du troll : Amis ludophiles, après l’Eurêkafé, voici un autre endroit qui vous plaira sûrement. Avec son esprit heroic fantasy et sa sélection de jeux, voici un autre endroit sympa où passer une fin d’après-midi ou une soirée en famille.
Le Puerto Habana : Amateur de salsa et de musique latine ? Voilà un lieu qui te plaira sûrement. On avait prévu d’aller y faire un tour en amoureux mais le confinement en a décidé autrement mais on espère pouvoir découvrir cet endroit très prochainement
Un petit shopping ?
Toulouse a tout ce qu’il faut pour ravir les fashionistas. Toutes les grandes enseignes sont présentes en centre ville. Elles n’ont toutefois pas besoin de nous pour gagner en clientèle. Aussi je te propose de découvrir quelques unes de nos petites boutiques coup de coeur du centre ville :
La plage des pommes : petite boutique à cadeaux de la rue Pergaminières, elle toute mignonne. Les créations proposées sont originales et à des prix raisonnables.
Macarel : envie de ramener un souvenir aux couleurs de l’Occitanie, cette boutique de la rue du Taur est l’endroit idéal. Tu y trouveras toute une sélection de produits à base de violette (le péché mignon de nos visites toulousaine), de cartes postales et autres T-shirts rigolos. Le gérant est fort sympathique.
Kilostock : à la recherche d’une pièce vintage ? Cette friperie propose d’acheter des fringues au kilo. Si nous n’avons encore jamais trouvé notre bonheur, c’est toujours sympa d’aller faire un tour et de farfouiller dans cette caverne d’Ali Baba de la mode.
Madame Bovary : ce café-bouquiniste représente tout ce qui me plait. Décoration surannée, porcelaine, livres et cuisine bio…
C’est le jeu : Attention danger ! Parent, si tu entres dans cette boutique, tu risques de ne pas en sortir les mains vides. Cette petite boutique propose une sélection de casse-tête, jeux de construction et de société extrêmement variés et de qualité pour les grands comme les petits.
Et toi ? Des coups de coeurs à Toulouse ? Lieux, restos et bonnes adresses ? N’hésite pas à les partager en commentaire ?
Voilà, j’espère que tu apprécieras cet article et qu’il te donnera envie de visiter Toulouse, n’hésite pas en attendant ta visite à le mettre au chaud dans un tableau pinterest.
On se retrouve la semaine prochaine pour une prochaine escapade française. D’ici là, tu peux toujours nous suivre sur notre page Facebook ou sur Instagram.
Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.
Thème du jeudi 23 juillet : un roman adapté
Ce bouquin aurait aussi pu coller pour le thème de la semaine dernière mais j’ai préféré privilégier son adaptation cinématographique à son côté voyage à travers l’Europe… J’aime tellement ce dessin animé.
Dans la famille on adore cette histoire. Si je suis la seule à avoir lu le livre, on est tous absolument fan du film, et de sa BO signée Mathias Malzieu et Dionysos, que l’on connaît absolument par coeur car elle nous a accompagné dans nos nombreux trajets en voiture vers le Sud de l’Italie.
Voilà pour l’histoire :
Jack né à Edimbourg, le jour le plus froid du monde. Abandonné par sa mère, il est recueilli par sa drôle de sage femme, Madeleine qui répare son petit coeur gelé avec un coucou et le prend sous son aile protectrice. Pour vivre sereinement il doit respecter trois consignes :
ne pas toucher à ses aiguilles
maîtriser sa colère
et surtout surtout ne jamais tomber amoureux.
Tout va pour le mieux jusqu’à son dixième anniversaire où il fait la rencontre de Miss Acacia, une jolie petite chanteuse à lunettes à la voix suave. Son petit coeur chavire, et il est prêt à tout pour la retrouver, jusqu’à traverser l’Europe et faire de nouvelles rencontres…
J’ai découvert ce livre il y a 4 ans lors d’un swap estival, où tout le monde en disait le plus grand bien. J’avais vu passer la bande annonce du dessin animé mais je n’avais pas eu le temps d’aller le voir. Dès les premières pages j’ai littéralement été hâpée par cet univers délicieusement victorien et steampunk, et par la très belle plume de Mathias Malzieu. Et que dire du personnage de Miss Acacia, cette jolie chanteuse à la voix enivrante avec sa tête de « flamme à lunettes », j’en étais complètement fan, avant même de savoir qu’Olivia Ruiz lui prêtait sa voix. En plus j’étais ravie de repartir le temps d’un livre en Andalousie et de découvrir Edimbourg…
Je ne te cache pas que suis un peu passée par toutes les émotions et que la fin m’a laissée sur des sentiments mitigés. Entre tristesse et « de toutes façons ça ne pouvait pas en être autrement. »
Et toi ? Qu’as-tu choisi pour ce thème ? Quel est ton roman adapté au cinéma préféré ?
En attendant la prochaine semaine livresque, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.
C’est lundi, et comme tous les lundis depuis 8 semaines on se retrouve pour faire un petit tour d’horizon de nos lectures avec quelques blogueurs.
Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane.Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
De retour depuis mercredi, j’ai profité de notre voyage en train pour terminer Jack l’éventreur, Affaire classée de Patricia Cornwell. Je peux maintenant te donner mon avis. Comme je te l’avais dit dans la chronique précédente. J’ai trouvé le parti pris de départ intéressant. Après une visite à Scotland Yard, l’autrice décide de potasser les archives de l’affaire de Jack l’Eventreur. Cette dernière se lance donc dans une constitution des crimes et des événements autour des meurtres à partir des lettres du meurtrier et la correspondance et les tableaux d’un célèbre artiste anglais de la fin du XIXè siècle, Walter Sickert.
Le livre date de 2002 est se présente sous la forme d’un aller-retour entre le Londres victorien de Jack l’Eventreur et l’époque moderne avec les apports de la médecine légale et de la criminologie moderne. Peu à peu, elle écarte les suspects traditionnellement convoqués dans cette affaire pour se concentrer sur le principal à ses yeux, Walter Sickert. C’est souvent glaçant, pas toujours facile à suivre mais l’analyse est très bien menée, d’autant qu’il semblerait que Patricia Cornwell ait, pour les besoins de l’écriture de ce livre acheté nombres de lettres et de toiles de Sickert. Il semblerait qu’un tome 2 ait été publié en anglais. À voir…
Après avoir suivi dans les ruelles sombres de Londres Jack l’Eventreur, j’avais envie de lire quelque chose de plus léger. J’ai donc opté pour Ce rêve bleu, de Liz Braswell, dans la collection Twisted tale. Il était dans ma pile à lire depuis mon dernier passage à la bibliothèque. L’idée de départ de cette collection m’intriguait depuis que j’avais vu la série sur les étals de Cultura. Le principe, revisiter les dessins animés de Disney en modifiant l’un des événements clés de l’histoire. Ici, ce n’est pas Aladin qui trouve la lampe… Je ne vous en dirai pas plus sur l’identité du maître du Génie pour vous laisser le plaisir de la découverte mais l’Agrabah de cette version est beaucoup moins romantique.
J’ai trouvé l’intrigue assez sympa, le livre est clairement destiné à un public ado ou jeunes adultes. L’esprit est assez girl power. Jasmine avait déjà un sacré caractère mais là, elle est clairement décidée à ne pas se laisser marcher sur les pieds et ne pas simplement être une jolie princesse. Aladin en passerait presque au second plan. L’autrice introduit aussi de nouveaux personnages, absents de l’histoire originale comme Morgiana et Duban, deux voleurs du quartier des Vauriens. Ma seule déception, c’est le tout petit rôle octroyé au génie. J’étais littéralement fan de ce personnage dans le dessin pour son côté drôle et décalé et ici, il passe un peu en second plan, même si quelques jolies lignes nous raconte comment il a fini dans la lampe au fond de la Caverne aux merveilles. Bref, je pense aller jeter un coup d’oeil du côté des autres opus de cette série fort originale.
Qu’êtes vous en train de lire ?
Les livres se suivent mais ne se ressemblent pas. Je suis passée à un tout autre style avec Les rêveurs, de l’actrice Isabelle Carré. Celui-ci me faisait de l’oeil depuis un moment, pour son titre et pour la présentation que j’en avais entendu à la radio. Je ne sais pas où l’histoire nous emmènera, mais pour l’instant, je trouve ce portrait de famille plutôt attachant.
Que lirez-vous après ?
Ma pile à lire est assez costaud et hétéroclite. Je peux, partir à La Havane avec Wendy Guerra, sur les traces de Stevenson à dos d’âne dans les Cévennes, en road trip avec Melissa Da Costa et Tout le bleu du Ciel et j’aimerais beaucoup lire aussi le dernier Romain Puertolas ou les veilleurs de Sangomar de Fatou Diome. Tu en connais certains ? Lequel choisirais-tu ?
Et vous ? Que lisez-vous ce lundi ?
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Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane.Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Cette semaine, nous sommes en mode famille tortue. On balade avec nos sacs à dos le long du Canal du Midi. Du coup, le soir on a un peu les yeux collés au moment de lire l’histoire ou de sortir le roman qui m’accompagne mais…
On a trouvé dans notre première chambre d’hôte l’album de Tintin L’affaire Tournesol ainsi que L’intégrale des jurons du Capitaine Haddock. N’étant pas du tout adepte du 9ème art, on a peu de BD classiques à la maison. Les garçons ont découvert l’univers d’Hergé avec plaisir. Autant te dire que “Crétin des Alpes” et “chaussette mal empaillée” sont devenues leurs insultes préférées !
Nous avons aussi trouvé un très joli album publié par une maison d’édition locale Audeline et la véritable histoire du haricot de Castelnaudary. Un album tout en douceur qui raconte l’histoire de l’arrivée du haricot lingot dans le Sud Ouest. Une belle histoire d’amitié entre Audeline, jeune fille originaire de Castelnaudary et une petite princesse italienne chez qui elle part faire son éducation. En guise de cadeau d’adieu, la petite princesse lui offre un haricot, qui sera planté avec amour et donnera naissance au haricot du Lauragais, nécessaire à la fabrication du cassoulet. J’étais sceptique au départ sur le sujet de l’histoire mais j’ai été agréablement surprise par la qualité de la plume de l’autrice et la qualité des illustrations. Une belle réussite que cette collection pour aborder l’histoire de la gastronomie et du terroir avec les enfants.
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Pour ma part je suis toujours en train de lire Jack l’Eventreur, affaire classée de Patricia Cornwell. C’est glaçant par moment mais le parti pris de l’autrice est intéressant. J’attends d’en savoir plus !!!
Que lirez-vous ensuite ?
Tout dépendra de quand je finirai mon livre en cours. Quant aux garçons, je crois qu’ils ont mis une option sur le tome 3 de Poules, Renards, Vipères et sur les BD du Royaume de feu…
Et vous ? Que lisez-vous ce lundi ?
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Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.
Thème du 04 juin 2020 : Couverture estivale
Chez moi point de plage abandonnée, coquillage ou crustacés, mais un été comme je les aime, ceux du grand nord et du soleil de minuit, ceux de la fraîcheur et de la nature sauvage.
Dans ma booklist finlandaise que tu trouveras ici, je t’avais parlé de mon envie de découvrir ce livre pour adulte, écrit par Tove Jansson, la maman des Moomins, ces délicieux petits trolls affectionnés par les enfants finlandais et que les wanderlustschtroumpfs adorent. C’est ce que j’ai fait il y a quelques temps.
Nous voilà donc pour l’été, sur une île du Sud de la Finlande avec la petite Sophie, son papa, mais surtout sa grand-mère avec qui elle passe beaucoup de temps à explorer, bricoler ou simplement ne rien faire. C’est doux, parfois cruel de cette cruauté innocente des enfants, souvent triste mais c’est beau comme ces paysages scandinaves et frais comme la brise du matin, beau comme ces petites menottes qui viennent se loger dans de vieilles mains marquées par le temps pour aller découvrir le monde.
Une petite lecture qui donne envie de se poser, simplement, en regardant l’océan avant d’aller chercher du bois flotté et des coquillages.
Cette chronique t’a plu, tu as envie de continuer à nous suivre ? N’hésite pas à nous retrouver sur notre page Facebook ou sur Instagram
Je te l’accorde, parler de slow tourisme à Disneyland Paris relève un peu de l’oxymore au premier abord. Envie de profiter de ta journée à Disneyland Paris en famille en toute sérénité? Sans avoir l’impression de participer à la course RunDisney, cet article est pour toi ! Je te propose quelques conseils pour organiser ta journée, et prévoir des moments de décompression afin que ton séjour au pays des rêves ne tourne pas au cauchemar.
Premier conseil, avant de réserver ou de planifier une journée sur les parcs Dinsey, consulte les prévisions de fréquentations sur le site météosensible.
Elles seront très utiles pour concilier tes disponibilités et la fréquentation des parcs, parce qu’il y a des jours où il est tout de même plus facile de profiter du mode slow que d’autre. Bannis les journées noires, préfère les jours de semaines au week-end (même si je sais que c’est parfois compliqué) et préfère partir en dehors des temps de vacances de la région parisienne et des week-ends prolongés du mois de mai.
Une fois tes dates choisies, réfléchis à ton hébergement si tu pars sur plusieurs jours
Commence par faire un point sur les besoins et les envies de la famille. Si les enfants sont petits, mieux vaut peut-être choisir un hôtel du parc, qui évitera de faire de trop nombreux allers-retours si tu as besoin de rentrer te reposer. En plus, comme je te le disais dans le premier article de cet univers Disney, les formules proposées comprennent les billets d’entrées et peuvent s’avérer plus rentables que les formules Do It Yourself.
Si tu nous découvres avec cet article, tu peux découvrir nos conseils ici pour réserver ton séjour à Disneyland Paris sans te fâcher avec ton banquier ici…
Séjourner dans les hôtels Disney te permettra d’accéder aux parcs dès 8h30 dans le cadre des Heures de Magie en Plus. L’ouverture au grand public n’étant qu’à 10h00, cela te laissera un peu de marge pour profiter de quelques attractions très fréquentées sans trop attendre.
Les hôtels Sequoia, New Port Bay Club, New York et Disneyland Hotel disposent de piscines qui pourront être un moyen de se détendre et de faire une pause entre deux files d’attentes si il s’avérait que les parcs était trop plein.
De plus, ils proposent une formule club qui inclut le petit déjeûner, le goûter et un billet coupe file supplémentaire. Cela peut valoir le coup de payer un peu plus cher pour s’octroyer un peu de tranquillité.
Quelques jours avant ton arrivée
Commence à télécharger l’application Disneyland Paris sur ton téléphone. Elle te permettra d’anticiper un peu les temps d’attentes et de voir à quelle sauce tu pourrais être mangé pendant ton séjour. C’est aussi l’occasion de faire un point sur les incontournables de chacun et de voir quels sont les moments de la journée les plus propices pour chaque expérience. Certaines rencontres avec les personnages ne sont maintenant plus en accès libre mais doivent être réservées sur l’application Lineberty. Point positif : plus de files d’attente interminables ! Point négatif : l’application est souvent surchargée et les places sont limitées et peuvent partir très vite. Attention aux déceptions !
Une fois sur place…
Si tu arrives par le train, jette un coup d’oeil en sortant de la gare à la file d’attente aux contrôles, elle peut être un bon indicateur du nombre de visiteurs sur le parc. Si tu résides dans un hôtel du parc et que tu n’as pas opté pour l’option Disney Express qui te permet de déposer tes bagages à la gare et de récupérer tes billets d’entrée, il va falloir aller chercher tes précieux sésames. Personnellement, même lorsque l’on séjourne à l’hôtel Cheyenne, ou au Santa Fe, on préfère se rendre à l’hôtel à pied plutôt que d’attendre la navette avec les enfants surexcités à juste titre d’être enfin arrivé chez Mickey. Cela permet à tout le monde de se mettre dans l’ambiance en passant par le Disney Village et de canaliser les débordements d’énergie.
Arrivé à la réception, tu vas maintenant devoir attendre pour déposer récupérer tes billets, tes coupons si tu as réservé une formule de demi-pension, selon ton hôtel ta carte d’accès à la piscine, déposer tes valises et repartir en direction du Parc.
C’est là qu’intervient le premier choix…
Quel parc visiter en premier ?
Là encore, cela dépend de vos envies. Toutefois, avec des petits pour lesquels c’est la première fois, si tu veux la prendre cool et ne pas changer de parc trop souvent, il vaut mieux privilégier le Disneyland Park aux Studios.
En effet, de nombreuses attractions des Walt Disney Studios sont actuellement en réhabilitation et pour encore un petit moment encore. Aussi, si ta famille n’est pas trop friande de sensations fortes, il vaut mieux garder les studios pour la fin de journée quand le monde commence à défluer ou pour un moment où tout le monde pourrait avoir envie de se poser. Pour cela, regarde le programme des spectacles sur l’application ou à l’entrée du parc.
Comment éviter les files d’attente à rallonge ?
Certaines filent d’attente selon les jours peuvent flirter avec les 2h00. Personnellement, je me refuse à attendre autant de temps avec les enfants même pour une attraction sans FastPass. Aussi, voilà quelques astuces…
Profite des Heures de Magie en Plus
Les Heures de Magie en Plus ou EMH dans le jargon Disney, sont réservées aux résidents des hôtels Disney, comme je te le disais plus haut. Elles te permettent d’accéder au parc à partir de 8h30 quand l’ouverture au public se fait à 10h00. Hors contexte de crise sanitaire, c’est un moment où tu peux rencontrer des personnages à l’entrée des deux parcs. Et d’accéder en avant-premières à certaines attractions. Cela vaut le coup par exemple à ce moment-là de faire Crush’s Coaster, les montagnes russes inspirées du monde de Nemo. L’attraction, n’est pas éligible aux FastPass et atteint des temps d’attente qui descendent rarement en dessous de 90 minutes en journée.
Utilise les FastPass
En scannant tes entrées tu as accès un certain nombre de fois dans la journée à des billets coupe-file sur les attraction qui affichent le dispositif FastPass. On te donnera un rendez-vous pour revenir faire l’attraction à un certain moment de la journée. Attention, certaines bornes sont reliées entre elles. Tu ne peux prendre que jusqu’à 3 FastPass à la fois : un aux Walt Disney Studios, un au Disneyland Paris pour toutes les attractions sauf Indiana Jones et Star Tours, un pour Indiana Jones ou Star Tour. Il faudra attendre que ton FastPass soit terminé pour en reprendre un autre ou alors payer à ton arrivée à l’hôtel ou à la réservation pour obtenir des FastPass illimités.
À noter que les résidents dans les formules Club du Sequoia Lodge (Golden Forest Club), NewPort Bay Club (Compass Club), New York (Empire State Club) ainsi qu’au Disneyland Hôtel bénéficie d’un FastPass hotel supplémentaire par jour. Les résidents en suites ou au Castle Club, bénéficient de l’option VIP FastPass qui permet de passer par la file FastPass de toutes les attractions éligibles à volonté.
Fais comme le saumon, navigue à contre courant…
Il y a des heures dans la journée où les files se vident comme par magie. Les heures des repas et celle de la Parade ou des spectacles, qui drainent un grand nombre de public assis.
Profite de ces moments là pour faire les attractions pour lesquelles tu n’as pas pu avoir de FastPass si tu estimes que le temps d’attente te convient.
Si tu tiens absolument à voir la Parade, place-toi à l’endroit où elle sort. Tout prêt de l’attraction It’s a Small World. Tu pourras ainsi repartir dès qu’elle sera terminée pour faire tranquillement les attractions de Fantasyland, Adventureland et Frontierland pendant que les chars continuent leur chemin jusqu’à Main Street.
De même, profite des parcs jusqu’aux horaires de fermeture. En effet, tu peux accéder aux files d’attentes jusqu’au dernier moment. Cela te permettra d’attendre moins longtemps. En effet, lorsque les gens commencent à se positionner pour le spectacle du soir, il y a moins d’attente aux attractions.
Et si les enfants venaient déguisés ?
Tu verras de très nombreux enfants déguisés sur les parcs. Pour t’éviter de dépenser une cinquantaine d’euros dans un déguisement sur place, pense à glisser le déguisement préféré de tes Schtroumpfs dans la valise. D’autant que si il se rapporte à l’univers d’une attraction, le déguisement te permettra de passer par la file des FastPass. Un costume de Peter Pan, Clochette ou Crochet pourra te permettre de squizzer la file de Peter Pan’s Flight par exemple. Un costume de Woody, celle de Big Thunder Mountain… Manque de bol, les costumes ne facilitent pas l’accès au pavillon des princesses et aux rencontres avec les personnages, mais cela rajoute une touche de magie aux photos.
Une pause s’impose ?
Même si en suivant nos conseils précédents tu as relativement peu attendu, tu es peut être déjà fatigué et tu as envie d’une pause. Plusieurs options, là encore, s’offrent à toi.
Prendre le temps de manger
Il est bientôt l’heure du repas et comme Winnie l’Ourson ton petit bedon commence à gargouiller ?
Si tu amènes ton repas de la maison (ce que je comprends largement parce que les fastfood sont exagérément cher à Disneyland Paris) choisis un endroit qui te plait, il y a des bancs près du théâtre du Château, d’autres près de Meet Mickey ou des murets non loin de Star Tours. Attention, le pique-nique glacière est interdit dans le parc, prévois donc quelque chose de discret.
Si au contraire tu souhaites manger au calme, tu peux profiter des nombreux restaurants avec service à table. Certains sont plus recherchés que d’autres et il faut les réserver à l’avance, soit directement de chez toi, en appelant la centrale de réservation des restaurants, soit à ton arrivée à l’hôtel en demandant à la réception, ou bien encore directement au restaurant dans la journée si il reste des places. Pense à anticiper les restaurants en amont en réservant une formule de demi pension (qui te fera bénéficier du petit déjeuner gratuitement), parce que le budget peut vite s’avérer salé, surtout si tu vises des restaurants avec rencontres avec les personnages. Pour info, Disneyland Paris prend les chèques vacances mais pas les tickets restaurants.
Je te propose ici, en attendant un article plus complet sur les restos avec service à table, quelques uns de nos chouchous par tranche de budgets :
Esprit FastFood : le Lucky Nuggets Saloon (il est un peu plus cher que les Fast food classique mais le cadre est super chouette et tu peux même avoir la chance d’avoir le pianiste en concert live)
Buffet à volonté : nous n’avons jamais eu l’occasion de les tester mais tu en trouveras plusieurs sur le parc. Plaza Garden, Agrabah,
Menu au choix : le Bistrot Rémy (la déco est top, c’est à faire avec des enfants et la carte est assez chouette), le Walt’s (plutôt pour un repas en tête, son ambiance cosy et chic au dessus de Main Street, permet selon l’heure de voir passer les animations)
Rencontres avec les personnages : Si tu as envie de joindre l’utile, manger à l’agréable, rencontrer les personnages sans te faire une heure de queue, parfois dans un endroit clos et surchauffé avec des enfants qui commencent à ne plus en pouvoir d’attendre et d’être à ça de rencontrer leur héros préféré, tu peux opter pour des repas avec les personnages. Pour les restaurants qui proposent cette expérience, il est conseillé de réserver à l’avance. Pour une famille de 4 personnes compte à minima 200 € si tu n’as pas prévu la demi pension. Je te l’accorde c’est vraiment très cher. Aux Inventions, buffet à volonté du Disneyland Hotel, tu pourras rencontrer les classiques (Mickey, Minnie, Bourriquet, Crochet, Pluto, Dingo etc…) le midi et le soir du lundi au samedi. Le dimanche est consacré à des brunchs à thèmes, avec des personnages rares ou en costume spécial et pour le coup, c’est encore plus cher. À l’Auberge de Cendrillon, tu pourras rencontrer la jolie princesse bleue et deux autres princesses. Le repas est à la carte, la cuisine se veut raffinée mais plus que pour ce que tu as dans ton assiette, tu paies pour la présence des princesses et les étoiles dans les yeux des enfants. Si tu as envie de Tex Mex, et d’aventures en mode cowboy, tu pourras aussi rencontrer les personnages au Buffalo Bill Wild West Show. L’ambiance du diner-spectacle est vraiment très chouette et le repas très copieux.
Si tu as envie d’un petit goûter, et que tu n’as pas réservé en formule Club, tu peux t’installer dans les petites boutiques de Main Street. Il y en a plusieurs qui proposent des pâtisseries qui donnent envie d’y croquer dedans. Pour les boissons chaudes, personnellement, je passe mon tour, elles sont assez chères et pas très bonnes. Si tu veux un bon café avec ton cheesecake, préfère le Starbucks du DisneyVillage, pour le même prix, ce sera vraiment meilleur. Si le budget n’est pas un problème, ou si tu veux te faire une petite folie, tu peux aussi aller goûter au calme du Disneyland Hotel. Au premier étage, en face de l’entrée du restaurant les Inventions, se trouve le café Fantasia. Il est en général assez tranquille et propose une carte sympa. Tu pourras peut être bénéficier de la présence du pianiste et dans ce cas là, l’ambiance devient magique.
On le sait, les journées à Disneyland Paris ne sont pas de tout repos. Tu peux donc aussi te ménager des pauses dans la journée.
Si tu as opté pour un hôtel avec piscine, pourquoi ne pas profiter d’un moment où le parc est bondé pour aller faire un petit plouf ? Tu reviendras tout frais et régénéré, prêt à réattaquer les files d’attentes et la foule.
Certains hôtels proposent aussi une salle de sport. N’étant pas de grands sportifs nous n’avons jamais tenté mais elles ont le mérite d’exister.
Au Disneyland Hotel, près de la piscine, tu trouveras aussi le Celestia Spa. Il est accessible à tous, résidents de l’hôtel ou non. Le Spa propose des formules couples et parent-enfant. Il est conseillé de réserver à l’avance. Tu trouveras plus d’infos par ici sur les tarifs, les formules et les modalités de réservation par ici.
Les messieurs pourront aussi, si ils le souhaitent, aller voir le barbier. Car oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, une véritable boutique de barbier se cache dans les recoins de Main Street, dans le Disneyland Park. Cette boutique est un hommage au père de Walt Disney dont c’était la profession.
Là encore, tu n’as que l’embarras du choix si tu as envie de te changer les idées.
Et si au lieu d’attendre la dernière minute, tu profitais d’un moment de surcharge pour faire ton shopping ?
Dans la famille, ce n’est pas vraiment notre activité de prédilection, mais on a pu remarquer que certains moments dans la journée sont plus propices que d’autres. Si tu veux faire les magasins en toute tranquillité, oublie le rush de la fermeture. À la fin de la journée, tout le monde se rue sur les magasins de Main Street et sur ceux du Disney Village. C’est franchement loin d’être agréable. Alors je t’entends déjà me dire, que je suis bien gentille mais tu n’as pas très envie de te trimballer tes paquets tout au long de la journée dans les attractions. Mais que nenni, tu ne te retrouveras point chargé comme un âne !!! Si tu résides dans les hôtels du parc, saches que tu peux faire tes emplettes dans la journée et te les faire livrer à ton hôtel. Si, au contraire, tu ne résides pas sur les hôtels du resort ou que c’est ton dernier jour, tu peux, faire tes achats et passer les récupérer en boutique en fin de journée.
Envie de t’asseoir tout simplement ?
Si tu es comme nous, il n’est pas rare de terminer une journée à Disneyland Paris en ayant fait aux alentours de 10km. Aussi, parfois, on a tout simplement envie de s’asseoir, et de regarder ce qui se passe autour.
Profite des offres de spectacles du parc. Que ce soit aux Walt Disney Studios ou au Disneyland Park, tu en trouveras tout un tas. Certains changent en fonction des saisons et des événements prévus, mais d’autres sont de grands classiques. Ne manque pas le merveilleux, Mickey et le Magicien, et le Stitch Live, grands chouchous de la famille, ainsi que Moteur ! Action ! Stunt show spectacular ! qui te permettront d’être confortablement assis pendant une petite demi-heure.
Tu peux aussi t’installer dans les confortables banquettes du Molly Brown, le bateau à aube de Frontierland pour une balade sur le lac ou prendre le train qui fait le tour du parc ou les transports anciens de Main Street lorsqu’ils fonctionnent ou simplement, profiter de l’ambiance feutrée et de l’odeur d’ambre de la réception du Disneyland Hotel, accessible même aux non-résidents.
Et si tu prenais ton temps pour faire des photos sympas ?
Se balader, simplement, à la recherche de détails que tu n’avais jamais remarqué prendre des photos originales et décalés. Le parc est truffé d’endroits plus ou moins cachés pour prendre des photos rigolotes. Tu peux prendre la grosse tête avec le chapeau du Chapelier fou, retrouver Carl et Russel à la pêche, frotter la lampe pour essayer de faire apparaître le Génie, t’attarder sur les détails du quartier français de Rémi, prendre la pause devant la boutique de parapluies ou essayer de trouver Push la poubelle qui parle (promis, on n’avait pas abusé ce jour là de substances illicites 😉 ). La tombée de la nuit offre un très beau moment pour photographier certaines attractions, je pense à Orbitron ou Mad hatter’s tea cups par exemple. Pourquoi ne pas se lancer avec des plus grands un défi-photo à thème ?
Et si tu redécouvrais quelques attractions négligées ?
Il y a des attractions qui ne semblent pas en être vraiment et que l’on oublie souvent au cours de nos visites par manque de temps et d’envie aussi souvent. Elles peuvent cependant s’avérer des pauses sympa entre deux attractions. Es-tu déjà allé rentre visite au Dragon du Château dans sa Tanière? As-tu déjà essayé de jouer les Robinsons dans leur cabane perchée, ou les pirates sur le Jolly Rogers ? As-tu déjà pris de la hauteur en visitant le Château, les vitraux sont absolument magnifique et la vue sur les parcs vaut le détour ? Ou au contraire, t’es-tu déjà aventuré à 20 000 lieues sous les mers à bord du Nautilus, ou dans les ruelles d’Agrabah à travers le Passage d’Aladin ?
Voilà, j’espère que ces petits conseils pourront t’aider à envisager ton prochain séjour à Disneyland Paris en toute sérénité. En attendant, n’oublie pas que tu peux suivre nos aventures dans le monde magique de Mickey mais pas que… sur notre page Facebook