Throwback thursday #8 – Wicked, Gregory Maguire

Thème : couverture colorée

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.

Pour cette nouvelle semaine, j’ai eu une nouvelle fois envie de t’emmener au Pays d’Oz, avec un livre dont la couverture est aussi verte que la peau de la méchante sorcière de l’Ouest.

Alors oui, je sais je t’en ai déjà parlé ici et du magicien d’Oz mais cette fois-ci. Avec Wicked, de Grégory Maguire l’angle d’attaque est un peu différent. Oubliez tout ce que vous savez du Magicien d’Oz, ce roman ne peut que vous surprendre.

J’ai découvert cette histoire à Londres, en me baladant dans le quartier des théâtres. Cette dernière est là-bas, une comédie musicale à succès que je rêve de découvrir lors d’une prochaine visite. Après quelques recherches sur le net, j’ai fini par apprendre que le musical était en fait adapté du roman éponyme. Ni une, ni deux, je suis donc partie à la recherche de ce gros bouquin vert, presque aussi difficile à trouver que le balai de la sorcière pour Dorothy.

Cette histoire serait un préquel du Magicien d’Oz. En ce moment, il est très à la mode de remonter aux origines du mal. À ce qui fait que les méchants de nos histoires préférées sont devenus les horribles vilains que l’on connaît.

Ici c’est donc la terrible sorcière de l’Ouest qui est à l’honneur. Celle qui nous a donné des sueurs froides étant petite avec sa peau toute verte, ses dents pointues, son nez crochu et son chapeau noir et son rire sardonique.

De son joli nom Elfaba, on découvre l’enfance de cette petite fille frappée du sceau d’une obscure malédiction dès sa naissance. Affublée d’un peau couleur émeraude, cette fille issue mère d’une noble lignée de Munchkins et d’un pasteur unioniste est très vite délaissée par ses parents. Elle grandit inspirant la crainte et le dégoût aux gens qui la croisent. Elle est élevée par la fidèle nourrice de sa mère. Une sœur, qui deviendra la cruelle sorcière de l’Est, assassinée au tout début du Magicien d’Oz et un frère ne tardent pas à venir agrandir la famille.

La seconde partie du livre est consacrée à ses années de facs à Shiz l’école des sorcières du Pays d’Oz. Elle y rencontre une certaine Glinda, mieux connue sous le nom de Fée du Nord, les deux femmes que tout opposent se retrouvent vite contraintes de partager leur chambre et finissent par se lier d’amitié.

Tout irait pour le mieux, si la politique ne venait pas assombrir le tableau et complexifier les rapports entre les personnages. Dans cette nouvelle interprétation, Gregory Maguire donne la parole à des Animaux savants et pose la question de la tyrannie exercée par le Magicien depuis la Cité d’Emeraude et de la version officielle, face à la réalité des événements. La jolie fable pour enfants est bien loin.

Elfaba devient, malgré ses fêlures un personnage attendrissant, confronté à des choix douloureux qui la dépassent. L’histoire est vraiment chouette et donne envie de se remettre à l’anglais pour lire la suite de l’évolution politique du Pays d’Oz dans les autres romans, encore non traduits en français.

Et toi ? Qu’as-tu choisi pour ce thème ? Quel est ta couverture colorée préférée ?

En attendant la prochaine semaine livresque, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.

A bientôt 😉

Cet été je visite la France #2 : Une pause urbaine à Toulouse

Une pause urbaine à Toulouse

Toulouse est une ville que l’on aime beaucoup dans la wanderlust family. On apprécie son ambiance de ville étudiante, son esprit de métropole à taille humaine, son architecture et son histoire. C’est une ville dans laquelle on a des copains et où on prend plaisir à retourner car on commence à y avoir nos petites habitudes et on y découvre toujours de nouvelles choses. Prêt, pour la lecture de cet article quelle sera ton ambiance ? Big Flo et Oli ou Nougaro ?

Il était un voyage

C’est wanderlustdad qui a joué les éclaireurs en ce qui concerne nos multiples séjours à Toulouse. Envoyé en formation pour le boulot, il a eu un coup de coeur pour la ville rose et n’a eu de cesse de vouloir nous faire découvrir ses endroits préférés. Ayant par ailleurs rencontré de super disneycopines toulousaines, c’est toujours avec grand plaisir que je passe leur faire un petit coucou.

Avant de partir

Guides, applis et autres pour découvrir la ville

Très honnêtement, nous avons toujours fonctionné sans guide pour visiter Toulouse. En effet, nous avons eu la chance de pouvoir nous appuyer sur un papa éclaireur et des copines locales qui nous ont fait découvrir leurs lieux coup de coeur.

Je sais qu’il existe de nombreuses éditions de mini-guides, Cartoville ou autres mais un passage à l’office du tourisme est à mon sens largement suffisant pour envisager ta visite. Si tu as des enfants et un smartphone, la visite de la ville avec les As de la jungle peut s’avérer un moyen intéressant de leur faire découvrir Toulouse, son patrimoine sans rechigner. Tu trouveras les renseignements ci-dessous. Pour moi ça aura été les 3€ les mieux investis de nos visites toulousaines et ils m’en parlent encore.

https://www.toulouseatout.com/toulouse-avec-les-de-la-jungle

Si tu passes à Toulouse cet été, penses à regarder les dates des nocturnes de la Cité de l’Espace et essaie de caler ton voyage pour pouvoir y assister. Nous avons eu la chance de pouvoir le faire il y a 3 ans c’est vraiment sympa.

Transports

Au cours de nos différentes virées toulousaines, nous avons eu l’occasion d’expérimenter différents moyens de transport pour nous rendre sur place. Voiture, train, camping-car, le seul qui manque à l’appel pour nous c’est l’avion.

Voiture

Envie d’aller à Toulouse en voiture ? Clairement c’est vraiment un bon moyen d’accéder aux extérieurs de la ville, Aéroscopia, la Cité de l’Espace, le labyrinthe de Merville… Le seul hic, c’est que Toulouse a clairement fait le pari de rendre son centre ville aux piétons et aux cyclistes. Les places de stationnement sont plutôt rares et payantes les trois quarts du temps. Donc, si tu prévois de découvrir la ville rose avec ta voiture, envisage de prendre un hébergement à l’extérieur du centre ville ou avec un parking inclus, au risque de voir ton budget augmenter considérablement dans des dépenses de stationnement.

Train

Pour moi c’est l’un des meilleurs moyens d’arriver à Toulouse, la gare de Matabiau n’est qu’à 10 minutes à pieds de la place du Capitole et c’est sans compter sur l’offre de vélo-partage très présente pour rayonner dans le reste du centre ville. En ce qui nous concerne depuis Marseille, il n’y a pas de TGV, mais ce n’est pas bien grave…

Camping-car

Comme je te le disais tout à l’heure pour la voiture, Toulouse n’est pas forcément la ville la plus accessible en camping-car. Le mieux, si tu veux visiter la ville est de laisser ton carrosse sur l’aire située en face de la Cité de l’Espace. Elle n’offre pas de service de vidange ou autres, mais elle est fermée et sécurisée. Nous y avons passé une nuit après notre visite de la Cité et c’était très correct pour une aire gratuite. De là, tu pourras accéder pour le prix d’un ticket de métro et de bus au centre ville. Le trajet dure à peu près 3/4 d’heure mais c’est le prix de la tranquillité.

Transports en commun et vélo

L’offre de transport en commun et de vélo partagé est très développée sur Toulouse. Il est tout à fait possible de visiter les grands sites touristiques sans toucher sa voiture. Tu trouveras toutes les infos sur le site ou l’appli de tisseo pour les tarifs, bus, métro et les itinéraires. Amateur de petite reine, tu trouveras de quoi te déplacer chez les exploitants velotoulouse et indigoweels.

Sur place

À voir / à faire

Passion d’histoire et de culture
  • La place du Capitole : qui dit Toulouse, dit forcément Capitole. C’est le coeur de Toulouse, cet été, elle abrite chaque jour un petit marché. Passez les portes du bâtiment et montez les escaliers pour aller découvrir la salle des Illustres.
  • L’hotel d’Assezat : cet hôtel particulier abrite la fondation Bemberg. Il regroupe des collections anciennes et contemporaines.
  • Faire quelques pas sur le chemin de Compostelle : Toulouse se situe sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Traverser le centre ville en suivant les lieux de cultes, la Basilique Saint Sernin et sa très belle crypte, le Couvent de Jacobins, la Cathédrale Saint Etienne, l’église de la rue du Taur revient donc à mettre ses pas dans ceux de nombreux pèlerins qui depuis le Moyen-Âge empruntent cette voie depuis le Puy en Velay pour rejoindre la Galice.
  • Le musée Saint Raymond : Situé tout près de Saint Sernin, le musée Saint Raymond regroupe les collections archéologiques de la ville de Toulouse. Nous y avons visité l’exposition sur les Wisigoths et nous avons tous adoré. Les collections sont présentées d’une manière adaptée à toute la famille. Certaines reproductions sont manipulables par les enfants, il y a de nombreuses animations et les audio-guides (gratuits) sont pensés pour toute la famille. La version pour adulte avec ses commentaires façon Kamelot, vaut à elle seule la visite 😉
  • Tendre l’oreille et écouter ses rues et son métro qui parle occitan : ayant appris le provençal a l’escola comme on dit chez nous, mais l’ayant perdu faute de pratique, je suis toujours ravie de retourner à Toulouse pour entendre parler occitan. Ici, ce n’est pas la langue des anciens, quelque chose qui se perd, mais une langue régionale bien vivante et j’aime beaucoup remettre le pied à l’étrier avec certains commerçants fiers de leur idée occitane et de leurs couleurs rouge et or.
  • La statue de Nougaro : l’enfant du Paìs qui a chanté avec amour sa ville a sa statue derrière le Capitole, dans les jardins tout près de l’office du tourisme.
Passion nature
  • Visiter le Muséum d’histoire naturelle : on est de grands fans des Museums d’histoire naturelle, après avoir vu celui de Paris, de Londres, de Marseille, on ne pouvait pas passer à côté de celui de Toulouse. Je l’ai visité seule avec les Schtroumphs pendant que Wanderlustdad était en cours, on y a passé l’après midi et on aurait pu y rester encore plus longtemps si on n’avait pas dû aller le chercher. Le musée est très moderne et sa scénographie bien pensée pour toute la famille. C’est un endroit idéal pour passer une après midi au frais loin de la chaleur estivale. Et en bonus, le jardin botanique est idéal pour se poser au calme.
  • Se détendre dans le Jardin des plantes : après avoir visité le Museum d’histoire naturelle, qu’il est agréable de se caler dans ses pelouses pour prendre un petit goûter !
  • Flâner le long du canal du midi : Si tu as lu le premier épisode de cette nouvelle série d’articles, tu sais à quel point on aime marcher au bord de l’eau puisque nous avons passé toute une semaine sur les bords du canal. Sans pour autant te lancer dans la même folle aventure que nous, tu peux toujours aller te balader au bord de l’eau et goûter à la quiétude des bords du Canal de Riquet.
  • Profiter des nombreux parcs et jardins de la ville : le Grand Rond, le jardin de Saint Sernin, celui qui entoure la Cathédrale Saint Etienne, les alentours de la Daurade, le Jardin des Plantes. Les endroits pour chiller avec un bon bouquin sous les arbres à Toulouse ne manquent pas. Il ne te reste plus qu’à choisir où tu veux t’installer.
  • Faire une mini-croisière sur la Garonne : on a jamais tenté l’expérience en ce qui nous concerne mais du Port de la Daurade, il y en a pas mal. Une autre façon de découvrir la ville.
  • Chercher des caches de Geocaching : la ville en est pleine. Le principe, à partir de l’appli Geocaching, retrouver de petites boites disséminées dans la ville, pour explorer, changer de point de vue et voir la ville autrement.
  • A l’extérieur de la ville, si tu as une voiture, pourquoi ne pas tenter l’expérience du labyrinthe de Merville. On avait fait ça avec des copains, les enfants avaient tous adoré cette journée à se perdre et à résoudre des énigmes dans les jardins du château.
Passion astronomie, aérospatiale et mécanique
  • Visiter Aeroscopia : Dans la famille, nous ne sommes pas forcément fan d’aviation, c’est donc l’un des rares lieux que nous n’avons pas encore visité à Toulouse, mais qui sait ? peut être lors d’une prochaine visite.
  • Visiter la Cité de l’Espace : nous avons visité la Cité à deux reprises, en journée et en nocturne. Si pour les adultes, le temps d’une journée peut paraître un peu long, pour les enfants, c’est un superbe lieu de découverte. Manipulation, expériences, observation de l’espace, quizz, les garçons ont été vraiment très enthousiastes à chacune de leurs visites. Ils en sont sortis des étoiles plein les yeux, se rêvant Tintin, Armstrong ou Thomas Pesquet et partant à la conquête de l’Espace.
  • Faire un tour sur le Minotaure à la Halle de la Machine : on avait vu passer avec beaucoup de curiosité les photos et les vidéos du spectacle du Minotaure dans les rues toulousaines et cela faisait quelques temps que j’avais envie d’aller découvrir la Halle de la Machine. Nous avons donc sauté le pas cette fois-ci. Située à l’extérieur de la ville, près de Montaudran mais très accessible en transport en commun, la Halle de la Machine est un lieu d’émerveillement pour petits et grands. Nous avons adoré les machines musicales et les machines de kermesse, avons eu l’occasion de monter sur l’une des araignées et fait un tour à bord d’Astérion, le minotaure.

Où manger ? / Où boire un coup ?

L’offre de restos et de bars à Toulouse est absolument impressionnante. Toulouse est une ville qui bouge, et ses terrasses en témoignent. Je te propose donc une petite sélection de cafés sympas ou de restos qui nous ont bien plus au cours de nos visites.

Pour petit déjeuner ou manger sur le pouce
  • Loma : cette délicieuse pâtisserie située dans le quartier des Carmes est l’endroit idéal pour démarrer la journée avec ses viennoiseries maison, ses produits bio et locaux. J’ai adoré le bastock, avec son odeur de fleur d’oranger qui m’a rappelé les navettes.
  • Le fournil des carmes : située juste en face des halles du marché, cette petite boulangerie propose un grand choix de viennoiseries, de sandwichs et salades. Idéal pour un repas petit budget
  • Le marché des Carmes : avec ses artisans charcutiers, bouchers, fromagers, on ne peut que sortir de là avec l’eau à la bouche et un panier plein.
  • Le kiosque Grand Rond, envie de Bo bun, à manger sur place ou à emporter. Wanderlustdad nous en avait dit le plus grand bien et on a pas été déçu.
  • Bouche b, burger et frites maison, rue des filatiers. Les produits sont de qualité et les garçons ont bien aimé.
  • La prosciutteria : on avait testé le concept en Italie, à Trastevere, et on a été ravis de retrouver cette ambiance à Toulouse. Le principe, des plateaux de fromage et de charcuterie, le tout dans une ambiance délicieusement vintage.
Service à table

Si tu suis la rue des Filatiers, tu trouveras toutes sortes de restos. Envie de libanais, de cuisine locale, de burgers ou de cuisine asiatique ? Tu as de quoi faire un tour du monde gastronomique en moins d’un kilomètre. Ta seule limite ? Ton estomac 😉

  • Santosha : cette franchise de resto ambiance asiatique propose des salades et plats pour moins de 15 euros
  • L’emboucaneur et maître renard : testés et validés par Wanderlustdad
  • Les agités du bocal : le concept, cuisine fraiche et de saison dans des bocaux de conserve, Wanderlustdad a bien aimé.
  • Les fils à maman : Wanderlustdad a adoré le côté délicieusement régressif de cette franchise que l’on peut retrouver dans de nombreuses villes française. J’avoue en regardant leur site que j’aime beaucoup leur esprit décalé.
Pour se poser et boire un coup
  • L’eurêkafé : ce lieu-là fait partie de nos spots favoris avec les garçons. Après une longue marche dans les rues toulousaines, et Dieu sait combien on avale de kilomètres lorsqu’on visite la ville rose, on aime beaucoup aller se poser dans les gros fauteuils de l’Eurêkafé. Le principe, on ne paie pas à la conso mais au temps passé. Des biscuits, boissons chaudes ou froides sont à dispo ainsi que des jeux de société. Envie d’un Time bomb, ou d’une partie d’Aventuriers du rail avant de repartir arpenter le pavé toulousain ? N’hésitez pas à pousser la porte de ce café atypique et génial.
  • London Town : Pub situé dans le quartier des Carmes, il propose un cadre cosy où se poser après une journée de marche et accepte les enfants. Il propose une sélection de bières sympas, dont une bière à la banane…
  • La taverne du troll : Amis ludophiles, après l’Eurêkafé, voici un autre endroit qui vous plaira sûrement. Avec son esprit heroic fantasy et sa sélection de jeux, voici un autre endroit sympa où passer une fin d’après-midi ou une soirée en famille.
  • Le Puerto Habana : Amateur de salsa et de musique latine ? Voilà un lieu qui te plaira sûrement. On avait prévu d’aller y faire un tour en amoureux mais le confinement en a décidé autrement mais on espère pouvoir découvrir cet endroit très prochainement

Un petit shopping ?

Toulouse a tout ce qu’il faut pour ravir les fashionistas. Toutes les grandes enseignes sont présentes en centre ville. Elles n’ont toutefois pas besoin de nous pour gagner en clientèle. Aussi je te propose de découvrir quelques unes de nos petites boutiques coup de coeur du centre ville :

La plage des pommes : petite boutique à cadeaux de la rue Pergaminières, elle toute mignonne. Les créations proposées sont originales et à des prix raisonnables.

Macarel : envie de ramener un souvenir aux couleurs de l’Occitanie, cette boutique de la rue du Taur est l’endroit idéal. Tu y trouveras toute une sélection de produits à base de violette (le péché mignon de nos visites toulousaine), de cartes postales et autres T-shirts rigolos. Le gérant est fort sympathique.

Kilostock : à la recherche d’une pièce vintage ? Cette friperie propose d’acheter des fringues au kilo. Si nous n’avons encore jamais trouvé notre bonheur, c’est toujours sympa d’aller faire un tour et de farfouiller dans cette caverne d’Ali Baba de la mode.

Madame Bovary : ce café-bouquiniste représente tout ce qui me plait. Décoration surannée, porcelaine, livres et cuisine bio…

C’est le jeu : Attention danger ! Parent, si tu entres dans cette boutique, tu risques de ne pas en sortir les mains vides. Cette petite boutique propose une sélection de casse-tête, jeux de construction et de société extrêmement variés et de qualité pour les grands comme les petits.

Et toi ? Des coups de coeurs à Toulouse ? Lieux, restos et bonnes adresses ? N’hésite pas à les partager en commentaire ?

Voilà, j’espère que tu apprécieras cet article et qu’il te donnera envie de visiter Toulouse, n’hésite pas en attendant ta visite à le mettre au chaud dans un tableau pinterest.

On se retrouve la semaine prochaine pour une prochaine escapade française. D’ici là, tu peux toujours nous suivre sur notre page Facebook ou sur Instagram.

À bientôt 😉

C’est lundi que lisez-vous #9

C’est lundi, et comme tous les lundis depuis 9 semaines on se retrouve pour faire un petit tour d’horizon de nos lectures avec quelques blogueurs.

Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blog I Believe in Pixie Dust.

Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Qu’êtes-vous en train de lire ?

Que lirez-vous ensuite ?

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Côté maman

La semaine a été plus que prolifique en terme de lectures, tant pour les schtroumpfs que pour moi. On a été obligé de retourner à la bibliothèque faire des réserves tant on était à cours.

La semaine dernière je démarrarais tout juste la lecture de Les rêveurs d’Isabelle Carré. Depuis que j’en avais entendu la présentation à la radio, j’avais très envie de le lire. Je n’ai pas vu beaucoup de ses films, mais le titre m’intriguait et j’avais très envie de découvrir ce portrait de famille à caractère autobiographique. J’en avais lu des avis assez mitigés voire plutôt négatifs. Pour ma part j’ai trouvé que c’était une lecture plutôt agréable. Le style d’Isabelle Carré est assez fluide et on s’attache volontiers à cette famille haute en couleurs de drôles de zèbres hypersensibles, un peu trop moderne pour les années 70 dans lesquelles elle vit. Toutefois ce n’est pas le coup de coeur que j’espérais. Bon il faut dire qu’il passe après Olivia Ruiz et La commode aux tiroirs de couleurs qui en matière de portrait de famille a frappé très fort.

Encore un livre qui me faisait envie depuis un petit moment. C’est un collègue fan de littérature et de voyage qui avait piqué ma curiosité de lectrice et de voyageuse marcheuse en me racontant son expérience sur le chemin Stevenson. De retour de notre périple le long du Canal du Midi, il est donc apparu comme une évidence de me lancer dans la lecture de ce joli récit de voyage.

Je ne sais pas pour vous mais avant de découvrir ce livre, pour moi Stevenson, c’était plutôt L’île au trésor et L’étrange cas du Dr Jekyll et Mister Hyde, bref assez loin des lectures que j’ai l’habitude de faire. J’y ai découvert un jeune Stevenson, qui, en proie au doute amoureux, après le départ de sa bien aimée Fanny Osbourne pour les Etats-Unis, décide d’aller s’isoler et se ressourcer au coeur du Gévaudan et des Cévennes. Il entreprend alors une traversée de plus de 200 km, qui le mène du village du Monastier, près du Puy-en-Velay, à St Jean du Gard. Accompagné de l’ânesse Modestine, il parcourt la région, dormant tantôt à la belle étoile, tantôt dans des auberges et nous offrant de magnifiques lignes sur la nature, la philosophie du voyage, mais aussi sur l’histoire de la région et la tolérance religieuse. Un grand passage étant consacré à la révolte des Camisards qui opposa au début du XVIIIème siècle, catholiques et protestants et qui fait écho à l’histoire écossaise de l’auteur.

Autant te dire que cette lecture m’a donné très envie de me mettre en marche et que l’on parte en famille sur le GR 70, peut être accompagné d’un âne aussi pour vivre cette fabuleuse aventure.

Côté schtroumpfs

Chez les garçons aussi la semaine a été chargée en lecture. J’ai trouvé à la bibliothèque l’intégrale de la série Maman Ours Oie, de Ryan T. Higgins. Autant te dire que c’est toujours un franc succès. Mini Schtroumpf est un fan inconditionnel de Michel, cet ours grincheux, amateur de bonne chaire qui se retrouve un jour à devoir jouer les mamans oies parce que les oeufs qu’il avait prévu de se faire à dîner ont éclos alors qu’il allait chercher un ingrédient oublié. Victime d’une erreur d’identité, il essaie de se débarrasser de ces incrustes et bien entendu, ça ne marche pas… Je ne t’en dis pas plus pour l’instant mais j’essaierai d’ici quelques temps de faire un article sur nos séries et nos bouquins coup de coeur pour les lectures du soir.

Grand schtroumpf de son côté n’a fait qu’une bouchée du tome 2 de Les royaumes de feu en bande dessinée. Il est complètement accro à cette série, mais la lecture des romans est encore un peu difficile pour lui, du coup ce format lui convient pas mal et en tant que maman, je ne peux que valider de le voir lire des heures entières avec plaisir.

Il a aussi terminé le tome 2 de Poules, Renards, Vipères de Paul Ivoire. Il a hâte de découvrir la suite et la fin des aventures d’Albin, Célis et Zora. Il valide à 100 % ces romans d’aventures.

Qu’êtes vous en train de lire ?

J’ai mis de côté les romans pour cette lecture. Il y a quelques temps, j’avais vu passer sur Instagram la première page de Le bug humain de Sébastien Boehler, partagé par l’une des bookfairies toulousaines, (si tu ne connais pas encore les bookfairies, je te propose d’aller faire un tour sur ici). J’aime beaucoup le ashtag #shareyourfirstpage car il te met directement dans le vif du sujet. Bien plus qu’une couverture ou qu’un résumé. J’aime beaucoup lire des bouquins autour du monde d’après ou sur comment sauver les meubles alors que la maison prend l’eau. L’ayant trouvé à la bibliothèque, j’ai sauté sur l’occasion. L’auteur nous propose dans cette étude de comprendre pourquoi malgré tous les signaux d’alertes autour du changement climatique et de l’effondrement de la civilisation, notre cerveau nous pousse à vouloir toujours plus. Pour l’instant, je le trouve assez bien construit et adapté à un public non spécialiste des neurosciences.

Chez les garçons, on reste dans la BD. Mini-schtroumpf a trouvé le Grand Méchant Renard de Benjamin Renner à la bibliothèque. Il avait adoré le dessin animé. Il dévore la BD. Pour en avoir lu quelques pages, elle est vraiment très drôle et assez facile à lire pour des petitous.

Grand-schtroumpf, de son côté à mis la main sur Bloody Harry, une BD complètement décalée qui part de l’univers d’Harry Potter pour aller un peu n’importe où. C’est très très drôle, mais plutôt pour un public ado-jeune adulte, que pour un enfant de 8 ans. Pour te dire, même mon cher papounet qui lit très peu a demandé si on pouvait le lui prêter. Le seul hic, le vocabulaire, pas toujours très châtié, voire franchement grossier par moment. (Et là, tu entends le rire intelligent du pré-ado trop fier de lire un truc transgressif ?) Donc, on le lit parce qu’on adore les références piochées à l’univers Disney, Ghibli et autres Pokémons, mais en cachant les yeux pour les gros mots.

Que lirez-vous après ?

Après, je pense retourner à La Havane avec Wendy Guerra, une autrice cubaine que j’ai jusqu’à présent lu en espagnol. Puis attaquer la nouvelle pile à lire que je me suis faite après ma razzia à la bibliothèque. J’ai le choix entre Tout le bleu du ciel, le dernier Romain Puertolas, La variante chilienne, et plein d’autres encore…

Et vous ? Que lisez-vous ce lundi ?

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A bientôt 😉

Throwback thursday #7 : La mécanique du coeur de Mathias Malzieu

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.

Thème du jeudi 23 juillet : un roman adapté

Ce bouquin aurait aussi pu coller pour le thème de la semaine dernière mais j’ai préféré privilégier son adaptation cinématographique à son côté voyage à travers l’Europe… J’aime tellement ce dessin animé.

Dans la famille on adore cette histoire. Si je suis la seule à avoir lu le livre, on est tous absolument fan du film, et de sa BO signée Mathias Malzieu et Dionysos, que l’on connaît absolument par coeur car elle nous a accompagné dans nos nombreux trajets en voiture vers le Sud de l’Italie.

Voilà pour l’histoire :

Jack né à Edimbourg, le jour le plus froid du monde. Abandonné par sa mère, il est recueilli par sa drôle de sage femme, Madeleine qui répare son petit coeur gelé avec un coucou et le prend sous son aile protectrice. Pour vivre sereinement il doit respecter trois consignes :

  • ne pas toucher à ses aiguilles
  • maîtriser sa colère
  • et surtout surtout ne jamais tomber amoureux.

Tout va pour le mieux jusqu’à son dixième anniversaire où il fait la rencontre de Miss Acacia, une jolie petite chanteuse à lunettes à la voix suave. Son petit coeur chavire, et il est prêt à tout pour la retrouver, jusqu’à traverser l’Europe et faire de nouvelles rencontres…

J’ai découvert ce livre il y a 4 ans lors d’un swap estival, où tout le monde en disait le plus grand bien. J’avais vu passer la bande annonce du dessin animé mais je n’avais pas eu le temps d’aller le voir. Dès les premières pages j’ai littéralement été hâpée par cet univers délicieusement victorien et steampunk, et par la très belle plume de Mathias Malzieu. Et que dire du personnage de Miss Acacia, cette jolie chanteuse à la voix enivrante avec sa tête de « flamme à lunettes », j’en étais complètement fan, avant même de savoir qu’Olivia Ruiz lui prêtait sa voix. En plus j’étais ravie de repartir le temps d’un livre en Andalousie et de découvrir Edimbourg…

Je ne te cache pas que suis un peu passée par toutes les émotions et que la fin m’a laissée sur des sentiments mitigés. Entre tristesse et « de toutes façons ça ne pouvait pas en être autrement. »

Et toi ? Qu’as-tu choisi pour ce thème ? Quel est ton roman adapté au cinéma préféré ?

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A bientôt 😉

Tag voyage

Le voyage et nous…

Je vois passer depuis quelques temps des articles intitulés Tag voyage qui consistent à répondre à plusieurs questions autour du voyage et de notre rapport à celui-ci. Les derniers en date, ceux du blog, Les voyages de K et de Clo’ voyage.

Photo de THE 5TH sur Pexels.com
  • Quel a été mon premier voyage?

Je crois que ça devait être dans les Alpes, pour aller skier. Je devais avoir deux ou trois ans. Je ne me suis jamais arrêtée depuis, j’ai eu la chance d’avoir des parents et des grands-parents qui nous amenaient souvent ma soeur et moi dans leur valises découvrir la France et l’Italie.

Depuis, je ne me suis jamais arrêtée.

  • Un endroit où je retournerai avec plaisir

Le choix est difficile, nos deux derniers grands voyages m’ont particulièrement marqué. Cuba était un rêve d’adolescente et la Laponie un destination simplement magique où nous avons eu le sentiment d’être seuls face à la nature. Si j’avais l’occasion, c’est avec grand plaisir que je repartirais vers ces deux destinations.

Photo de Valeriia Miller sur Pexels.com
  • Mon moyen de transport favori

Dans la mesure du possible, j’essaie d’éviter l’avion. Je déteste les heures passées à attendre à l’aéroport, le stress des contrôles de sécurité, les contraintes du poids de la valise et le fait de devoir te lever à 3h00 du mat’ quand ton vol est à 7h00 parce que tu as encore réservé sur une compagnie Low Cost… Tu sens le vécu ? Par contre j’aime beaucoup le van ou le camping car comme moyen de transport. Je crois que j’ai un esprit road trip qui sommeille en moi. J’ai découvert le voyage à pieds aussi dernièrement, je t’en parlerai bientôt sur le blog. Je suis complètement conquise par cette expérience et j’ai très envie de réitérer au plus vite…

  • Mon prochain périple

Avec les récents événements, je t’avoue que j’ai du mal à planifier un voyage vers des destinations lointaines. Donc mon prochain périple sera sûrement un roadtrip entre l’Auvergne et le Sud Ouest pour fuir la canicule marseillaise du mois d’août. Pour le reste… je ne sais pas…

  • L’endroit que je rêve de visiter
Photo de Darwis Alwan sur Pexels.com

Ouf, la liste est longue et notre tiroir à voyages déborde autant que ma pile à lire. Mais si il y a un endroit qui me fait rêver c’est le Costa Rica. J’aimerais aller voir la forêt tropicale et qui sait peut être admirer en vrai des paresseux et d’avoir la chance d’observer une ponte de tortues.

  • Combien de pays ai-je déjà visité?

France, Italie, Royaume-Uni, République Tchèque, Allemagne (passage express mais ça compte non ?), Espagne, Portugal, Finlande, Cuba. Soit 9 pour l’instant.

  • Quel est mon type de logement préféré en voyage?

J’ai un faible pour le van ou les chambres d’hôtes, quoi qu’il en soit, des lieux qui permettent de faire des rencontres ou de te retrouver avec toi ou en famille.

  • Mon style de voyage

Le voyage Do It Yourself, c’est le seul moyen que toute la famille y trouve son compte. Chez nous ça se résumé par un voyage planifié, mais plutôt désorganisé. Du coup, aucun voyage ne se ressemble vraiment, il dépend de la destination et de nos envies et passions du moment.

  • Un conseil de voyage

Laisse toi porter. Si tu voyage ce n’est pas pour retrouver ailleurs ce que tu connais chez toi, c’est pour te confronter à la réalité du monde. Alors oui, des fois c’est franchement compliqué, mais pour reprendre une phrase d’Alexandre Jollien que j’aime beaucoup : « C’est le bordel, mais c’est pas grave. »

  • Voyager, c’est…

Aller à la rencontre de soi dans de nouveaux paysages et dans de nouvelles cultures. Découvrir l’altérité et voir ce qu’elle peut nous apporter pour mieux nous construire. Se fabriquer des souvenirs en famille, inoubliables qui valent plus que tous les trésors du monde.

Voili voilou, j’espère que ce Tag te permettra de faire un peu mieux connaissance avec notre façon de voyager.

J’espère que cette présentation t’aura plu et te donnera envie de partager nos aventures.

En attendant le prochain article, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.

C’est lundi que lisez-vous #8

C’est lundi, et comme tous les lundis depuis 8 semaines on se retrouve pour faire un petit tour d’horizon de nos lectures avec quelques blogueurs.

Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blog I Believe in Pixie Dust.

Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Qu’êtes-vous en train de lire ?

Que lirez-vous ensuite ?

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

De retour depuis mercredi, j’ai profité de notre voyage en train pour terminer Jack l’éventreur, Affaire classée de Patricia Cornwell. Je peux maintenant te donner mon avis. Comme je te l’avais dit dans la chronique précédente. J’ai trouvé le parti pris de départ intéressant. Après une visite à Scotland Yard, l’autrice décide de potasser les archives de l’affaire de Jack l’Eventreur. Cette dernière se lance donc dans une constitution des crimes et des événements autour des meurtres à partir des lettres du meurtrier et la correspondance et les tableaux d’un célèbre artiste anglais de la fin du XIXè siècle, Walter Sickert.

Le livre date de 2002 est se présente sous la forme d’un aller-retour entre le Londres victorien de Jack l’Eventreur et l’époque moderne avec les apports de la médecine légale et de la criminologie moderne. Peu à peu, elle écarte les suspects traditionnellement convoqués dans cette affaire pour se concentrer sur le principal à ses yeux, Walter Sickert. C’est souvent glaçant, pas toujours facile à suivre mais l’analyse est très bien menée, d’autant qu’il semblerait que Patricia Cornwell ait, pour les besoins de l’écriture de ce livre acheté nombres de lettres et de toiles de Sickert. Il semblerait qu’un tome 2 ait été publié en anglais. À voir…

Après avoir suivi dans les ruelles sombres de Londres Jack l’Eventreur, j’avais envie de lire quelque chose de plus léger. J’ai donc opté pour Ce rêve bleu, de Liz Braswell, dans la collection Twisted tale. Il était dans ma pile à lire depuis mon dernier passage à la bibliothèque. L’idée de départ de cette collection m’intriguait depuis que j’avais vu la série sur les étals de Cultura. Le principe, revisiter les dessins animés de Disney en modifiant l’un des événements clés de l’histoire. Ici, ce n’est pas Aladin qui trouve la lampe… Je ne vous en dirai pas plus sur l’identité du maître du Génie pour vous laisser le plaisir de la découverte mais l’Agrabah de cette version est beaucoup moins romantique.

J’ai trouvé l’intrigue assez sympa, le livre est clairement destiné à un public ado ou jeunes adultes. L’esprit est assez girl power. Jasmine avait déjà un sacré caractère mais là, elle est clairement décidée à ne pas se laisser marcher sur les pieds et ne pas simplement être une jolie princesse. Aladin en passerait presque au second plan. L’autrice introduit aussi de nouveaux personnages, absents de l’histoire originale comme Morgiana et Duban, deux voleurs du quartier des Vauriens. Ma seule déception, c’est le tout petit rôle octroyé au génie. J’étais littéralement fan de ce personnage dans le dessin pour son côté drôle et décalé et ici, il passe un peu en second plan, même si quelques jolies lignes nous raconte comment il a fini dans la lampe au fond de la Caverne aux merveilles. Bref, je pense aller jeter un coup d’oeil du côté des autres opus de cette série fort originale.

Qu’êtes vous en train de lire ?

Les livres se suivent mais ne se ressemblent pas. Je suis passée à un tout autre style avec Les rêveurs, de l’actrice Isabelle Carré. Celui-ci me faisait de l’oeil depuis un moment, pour son titre et pour la présentation que j’en avais entendu à la radio. Je ne sais pas où l’histoire nous emmènera, mais pour l’instant, je trouve ce portrait de famille plutôt attachant.

Que lirez-vous après ?

Ma pile à lire est assez costaud et hétéroclite. Je peux, partir à La Havane avec Wendy Guerra, sur les traces de Stevenson à dos d’âne dans les Cévennes, en road trip avec Melissa Da Costa et Tout le bleu du Ciel et j’aimerais beaucoup lire aussi le dernier Romain Puertolas ou les veilleurs de Sangomar de Fatou Diome. Tu en connais certains ? Lequel choisirais-tu ?

Et vous ? Que lisez-vous ce lundi ?

En attendant la prochaine semaine livresque, tu peux toujours nous suivre sur Facebook et sur Instagram.

A bientôt 😉

Cet été, on visite la France #1

D’ordinaire, nous prenons nos quartiers d’été, dès le début des vacances scolaires dans le Sud de l’Italie où nous allons retrouver, la famiglia. Cet été, coronacaca oblige, nous avons fait le choix pas forcément évident de rester dans l’hexagone et de (re)découvrir quelques unes de nos belles villes et / ou régions. Ceux qui nous suivent sur Instagram ont peut-être vu passer la photo de notre arrivée en mode warrior family à la Cité de Carcassone. Pour ce premier article de cette série, je vais te parler de notre folle aventure à pieds le long du Canal du Midi de Toulouse à Carcassonne.

Le Canal du Midi

Il était un voyage…

Comme je te disais dans l’intro, on a longtemps tergiversé pour savoir si oui ou non, nous prendrions la route pour l’Italie. Une fois acquis le fait que nos deux mois d’été se feraient en France, il a donc fallu chercher quelles seraient nos destinations. Le confinement ayant activé pas mal de réflexions en matière de voyage, nous avions envie de mettre en pratique nos réflexions en matière de slow travel. Tu te souviens, j’en avais parlé dans cet article, il y a quelques temps ?

On aime beaucoup le Sud Ouest et les alentours de Toulouse et le Canal du midi nous faisait de l’oeil depuis quelques temps. Après avoir écarté l’opportunité de louer une péniche, assez cher en cette saison, et celle de le faire à vélo car nous n’avions pas l’équipement adéquat, nous avons donc décidé de prendre nos courage à deux mains (enfin, plutôt à deux pieds), d’enfiler nos chaussures de marche et de nous lancer dans une randonnée au bord de l’eau entre Toulouse et Carcassonne.

Avant de partir

Livres, applis et compagnie pour préparer notre périple

Sauf que voilà, 120 kilomètres de marche avec des enfants de 6 et 8 ans, même bons marcheurs, ça ne s’improvise pas. Lorsque l’on a commencé à en parlé autour de nous, on nous a un peu regardé comme des hurluberlus de nous lancer dans un tel projet. Alors, nous avons commencé par potasser un peu la littérature sur le sujet. Par chance, à la bibliothèque, j’ai trouvé Canal du Midi, Guide du randonneur, à moins que ce ne soit lui qui nous ait trouvé…

Le guide est un peu vieux, et a priori épuisé aujourd’hui, mais il nous a été très utile pour construire l’itinéraire et choisir les lieux dans lesquels nous allions nous arrêter. En effet, contrairement à Google Maps ou à Maps sur iPhone qui ne reconnaissent pas les abords du canal comme une route, les cartes de ce petit guide donnent le kilométrage réel du chemin de halage.

Pour les plus technologiques, l’application Canal du Midi, le guide pratique de vos balades vélo et rando nous a été fort utile pour voir quels étaient les chambres d’hôtes et services aux alentours des lieux où nous voulions faire étape. Dans le même esprit, j’avais aussi téléchargé une autre appli GéoCanalMidi dont nous ne nous sommes finalement pas servis.

Enfin, dernier super assistant de la préparation de ce voyage, le groupe Facebook, Evasions et Micro aventures. Ce petit groupe est une mine d’or. Je l’ai découvert pendant le confinement alors que j’étais à la recherche de groupes de voyageurs pour échanger nos expériences. Il y règne un esprit bienveillant qui invite à voyager sans partir loin et partir à l’aventure près de chez soi. Les membres, venus de partout en France y postent des photos pour faire découvrir leur régions et leurs coup de coeur. On nous y a donné de précieux conseils pour l’organisation de ce voyage. Si vous ne le connaissez pas, allez y faire un tour, vous ne serez pas déçus.

Equipement

Qui veut voyager loin ménage sa monture comme on dit, surtout quand la monture en question s’avère être toi et ton joli petit dos. Dans la famille, nous avons tendance à charger nos valise au cas où… Cas qui en fin de compte ne se présente jamais bien entendu. Cette expérience nous a donc amenés à réfléchir sur ce qui était vraiment nécessaire pour le bon déroulement du trajet. Voilà ce que nous avons finalement embarqué :

Pour tout le monde

  • Nos deux fidèles sacs Andina 40 de GoSport achetés il y a une dizaine d’années et toujours opérationnels.
  • Les deux EastPack des garçons
  • 1 grande serviette
  • 4 gourdes zéro plastique + 2 bouteilles
  • Crème solaire
  • Beurre de Karité pour les coups de soleils et les irritations
  • Arnica en gel et granules
  • Chargeurs portables + batteries externes
  • Lotion anti-moustiques
  • Désinfectant
  • Pansements anti-ampoules et classiques
  • Pince à épiler
  • Coupe ongles
  • Un pain de savon de Marseille pour les lessives et la douche
  • La trousse de toilette classique + pharmacie de base
  • L’aspi venin
  • 1 cintre pour faire sécher du linge
  • 1 tote bag pour des courses éventuelles
  • 1 canif
  • Des pastilles pour désinfecter l’eau (qui n’ont finalement pas servi)

Pour chacun

  • 2 shorts
  • 4 T-shirts
  • 4 sous vêtements chacun
  • 4 paires de chaussettes
  • 1 bonne paire de chaussures de marche
  • 1 casquette
  • 1 pyjama
  • 1 veste à manches longues

L’itinéraire

Pour cette première expérience, il n’était pas question de trouver les hébergements en cours de route. Je voulais éviter le risque, après 15 kilomètres de marche de se retrouver sans hébergement et de devoir aller jusqu’au village suivant. L’aventure a une limite quand on part avec des enfants de 6 et 8 ans. Voilà donc les étapes que nous avons choisi de faire

Jour 1 et 2 : Toulouse

Jour 3 : Trajet en TER jusqu’à Avignonet Lauragais – jusqu’à Mas Saintes Puelles et la maison d’hôtes La bonne planque. L’étape était assez longue mais l’arrivée en valait la peine. 15 km depuis le début du Canal auxquels il a fallu ajouter le trajet depuis notre logement toulousain à la gare de Matabiau et de la gare d’Avignonet au Canal.

Jour 4 : Mas Saintes Puelles – Castelnaudary. Cette micro étape de 8 kilomètres nous a permis de profiter pour visiter la ville du cassoulet. Nous avons trouvé un hébergement très chouette sur airbnb.

Jour 5 : Castelnaudary – Villepinte. Une étape un peu plus longue autour des 12 km. Nous avons trouvé notre logement sur airbnb, situé à l’extérieur du chemin de halage et à quelques kilomètres du Canal du Midi. Il était correct mais pas le meilleur du séjour.

Jour 6 : Villepinte – Alzonne une douzaine de kilomètres encore. Là encore, il a fallu s’éloigner pour trouver un logement mais nous avons trouvé sur booking une perle de chambre d’hôtes que l’on vous recommande chaleureusement.

Jour 7 : Alzonne – Pezens : elle tient la palme de l’étape la plus longue du parcours. Km effectués 19 – Km ressentis 60. Cette partie du Canal est très peu ombragée. Elle mérite clairement d’être coupée en deux. Là encore, nous avons trouvé une petite maison très chouette sur airbnb où nous avons pu cuisiner mais il a fallu s’éloigner du Canal.

Jour 8 : Pezens – Carcassonne pour cette dernière étape, assez courte grâce au raccourci à travers champs de WanderlustDad pour regagner le chemin de halâge. Nous avons parcouru une douzaine de kilomètres avant d’arriver. Pour cette étape nous avions d’abord eu un coup de coeur pour une annonce de cabane dans les arbres le long du Canal sur l’épanchoir de Foucault, avant de céder à la raison et de réserver un logement à un quart d’heure à pieds de la Cité, plus accessible pour les petits en cas de fatigue.

Jour 9 : Retour au bercail

En chemin

À voir / à faire

  • Visiter Toulouse. Je resterai très vague sur le sujet pour l’instant, je ménage mon suspens car je rendrai ses honneurs à la ville rose dans un article spécifique.
  • Faire un tour à Avignonet Lauragais. Avec son passé médiéval, son église et ses remparts, c’était une belle façon de commencer notre randonnée
  • Observer les champs : en ce mois de juillet, c’était une véritable explosion de couleur entre les blés prêts à être moissonnés ou les tournesols
  • Regarder en l’air, à la recherche d’oiseaux ou d’écureuils. Les oiseaux nous ont accompagné tout au long de notre marche.
  • Faire une petite cueillette : aux abords du Canal nous avons trouvé fréquemment de l’origan, des mirabelles et des mûres. Excellent moyen de distraire nos petits marcheurs.
  • Faire coucou aux péniches
  • Faire la sieste sous les saules pleureurs : paysage romantique par excellence, nous aurions pu passer des heures sous les saules pleureurs. Mention spéciale à l’écluse de Béteille. Absolument magnifiques
  • Chercher des grenouilles ou sursauter en les entendant fuir sur ton passage
  • S’arrêter pour discuter avec les éclusiers, les marcheurs ou cyclistes : le long du canal est propice aux rencontres et aux échanges.
  • Manger une glace à l’écluse de la Planque : elles sont exceptionnelles avec leurs parfums naturels, leurs ingrédients locaux et de qualité. On aurait volontiers testé tous les goûts de l’ardoise.
  • Manger un cassoulet à Castelnaudary
  • Visiter la Collégiale de Saint Michel et le moulin de Cugarel à Castelnaudary
  • Flâner le long de la Vernassonne à Alzonne et emprunter le sentier pédagogique réalisé par les écoliers de la commune
  • Passer une journée à Carcassonne, visiter la Cité et se prendre pour un chevalier. Là encore je ne m’étendrai pas, je pense réserver un article à Carcassonne dans cette nouvelle série.
  • Admirer les chefs d’oeuvres de conception de Pierre-Paul Riquet, les jolies maisons éclusières et leurs jardinières fleuries. Ne pas manquer l’Ecluse Saint Roch de Castelnaudary.
  • Faire quelques pas sur le mythique Chemin de Compostelle
  • Jouer les chercheurs de trésors grâce à l’application Geocaching…

Où manger / Où boire un coup ?

À pieds, le long du Canal, tu trouveras quelques points où te restaurer. Si toutefois tu es piéton, tu devras bien souvent t’éloigner du chemin de halage pour aller te restaurer. Pour notre part, afin d’éviter que le budget de ces slow-vacances atteigne la voix lactée. Nous avons fait le choix de faire quelques courses dans les épiceries des villages le matin avant de partir pour pouvoir manger une salade ou un sandwich sur le pouce et quand nous en avions l’occasion, le soir, nous faire une assiette de pâtes.

  • Mas Saintes Puelles : l’écluse de la Planque assure un service de Snack avec un plat du jour. Au programme, produits locaux et de qualité. Nous nous sommes régalés de la planche de fromages et charcuterie. N’hésitez pas à aller voir leur page facebook pour la carte.
  • Castelnaudary : si vous passez par notre hôtesse d’airbnb, n’hésitez pas à lui réserver le dîner. C’est une fine cordon bleue, nous nous sommes vraiment régalés.
  • Ecluse de la Peyruque : Vous y trouverez une petite boutique de produits locaux et d’artisanat ainsi que des boissons
  • Epanchoir de Foucault : je t’en ai parlé plus haut pour les hébergements. Situé à 3,4 km en amont de l’écluse de Carcassonne, l’épanchoir de Foucault fait aussi Snack et Café. L’endroit est vraiment très agréable avec son petit jardin, et ses chaises longues. Un lieu idéal pour faire une pause avant d’attaquer les derniers kilomètres qui te séparent de la Cité.
  • Carcassonne : Trip advisor sera sûrement ton ami pour trouver le restaurant qui conviendra à toute la famille. Pour notre part, nous avons fait le choix de manger à l’appartement. Nous avons toutefois mangé une très bonne glace à L’art gourmand, dans la Cité, tout près du Château Comtal.

Conseils pratiques

Comme je te le disais dans la rubrique précédente, les points d’eau et les lieux de restauration sont relativement peu nombreux le long du Canal. Si tu ne souhaites pas t’éloigner, pense à faire tes réserves d’eau et de nourriture à l’avance. Les applications ainsi que le guide te signalent les points d’eau à proximité mais ils ne sont pas très nombreux. Certaines parties du Canal, moins ombragées, comme c’est le cas après Castelnaudary, et entre Alzonne et Pezens sont beaucoup plus gourmandes en eau et particulièrement éprouvantes avec la chaleur de l’été.

Bilan

Plus de 130 km à pieds ! Ça use un peu les souliers mais pas notre enthousiasme. L’aventure est terminée et nous voilà de retour à la maison. Il est temps de faire un petit bilan.

En nous lançant dans cette expérience, toute nouvelle pour nous, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Nous avions préféré jouer la sécurité avec des étapes assez courtes et des hébergements réservés à l’avance ce qui était très bien. Les enfants ayant marché toute la journée étaient contents de retrouver un peu de confort moderne (comprendre dans leur langage, une télé…) en arrivant le soir.

Nous savions que les enfants étaient de bons marcheurs sur des randonnées à la journée. Nous nous sommes découvert une endurance que nous ne nous connaissions pas. Nous savons maintenant que nous pourrons nous engager sur de nouveaux sentiers qui nous font de l’oeil comme le Chemin Stevenson ou celui de Compostelle. Toutefois, nous privilégierons à l’avenir le printemps et l’automne car même si le Canal est relativement frais, certaines portions ont été assez difficile à traverser sous la chaleur du mois de juillet.

Concernant l’équipement, nous avions emporté ce qui nous semblait être le strict nécessaire mais les sacs étaient encore assez lourds pour les adultes. Pour certaines étapes assez longues, le poids des sacs a été une difficulté supplémentaire à gérer. Nous réfléchissons à investir dans un charriot de randonnée et dans un saladier pliable pour éviter d’acheter des salades préparées et être plus alignés avec notre engagement de réduction des déchets.

Nous avons pris ces vacances un peu comme un défi. Regardés parfois curieusement par notre entourage qui s’est dit qu’on était un peu dingos de vouloir se lancer dans une pareille aventure. Nous avons été conquis par ce mode de tourisme lent. On validait déjà l’idée de voyager en se reconnectant à l’environnement et à la nature, mais on a approuvé encore plus celle de se déplacer à notre vitesse naturelle, de ralentir et d’observer ce qui se passer autour de nous et de prendre le temps de nous reconnecter à nous, et à la nature.

À l’arrivée, au plaisir de découvrir la Cité de Carcassonne se sont mêlés le sentiment de fierté de nous être dépassés nous-mêmes, d’avoir réalisé une expérience rare et précieuse à ranger dans nos trésors de voyage familiaux, la satisfaction d’avoir réussi un voyage qui correspond à nos convictions et qui était aligné avec nos valeurs, l’émerveillement devant des paysages qui nous ont donné tour à tour l’impression d’être en Amazonie, dans un film des fresques Cohen ou « dans un tableau de Van Gogh en plus beau » comme le dit Rascal dans son merveilleux album Le voyage d’Oregon. Nous avons rencontré de belles personnes, eu de belles discussions en famille, les garçons se sont tour à tour imaginés sorciers, ninja et chevaliers avec les bâtons trouvés sur le bord du chemin. On n’était pas des aventuriers prêts pour la Spartan Race, mais on l’a fait !!! Et on ne peut que vous conseiller d’oser vous lancer…

Et toi ? tenté par cette expérience, à pieds, en vélo ou en péniche ? L’as-tu déjà vécue ?

Si cet article t’a plu n’hésite pas à le mettre au chaud quelque part dans un tableau Pinterest.

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À bientôt 😉

Throwback thursday #6

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.

Thème du jeudi 16 juillet : une histoire qui se passe en Europe

Cette semaine encore, le thème m’inspire. Normalement, à cette période de l’année nous prenons nos quartiers en Italie du Sud. Je ne t’en ai pas encore trop parlé mais je m’y attellerai pendant l’été. Et comme j’ai encore de très nombreux articles sous le coude à écrire pour te faire découvrir l’Italie, je me suis dit que je pouvais commencer par celui-ci.

J’ai dû lire ce bouquin juste après le lycée, en VO, je voulais retrouver la douceur et la rondeur de ces mots. Ce n’est pas du tout un feel-good book ou un bouquin à lire sur ta serviette de plage mais c’est un merveilleux moyen de découvrir le Sud de l’Italie si tu envisages d’y aller cet été.

Le pitch est le suivant :

Carlo Levi, médecin turinois est confiné dans le Sud de l’Italie par le régime fasciste pour ses opinions politiques. Dans ce livre, il y dépeint son quotidien, dans les villages reculés de Aliano (qui devient Gagliano dans le livre) et Grassano, situés dans les montagnes de la Basilicate.

La réalité, dans ces années de montée du fascisme est pour le moins difficile : paludisme, pauvreté, isolement, émigration. Tous les thèmes y passent, dépeints de la plus belle des façons. Carlo Levi offre quelques unes des plus belles pages de la littérature italienne du XXè siècle et l’un des portraits les plus complets de ces régions du Sud de l’Italie qui près d’un siècle plus tard, ont toujours le sentiment d’être à la traîne par rapport au Nord de l’Italie.

La question méridionale reste un point crucial de la politique italienne aujourd’hui encore et plusieurs décennies plus tard malgré la modernité ces lignes restent cruellement d’actualité.

Bref pas d’action, pas d’histoire d’amour, mais une très belle ode à l’humanité dans ce livre que je relirais bien volontiers.

Et vous où nous emmenez-vous en ce Throwback Thursday ?

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A bientôt 😉

C’est lundi que lisez-vous ? #7

Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blog I Believe in Pixie Dust.

Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Qu’êtes-vous en train de lire ?

Que lirez-vous ensuite ?

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Cette semaine, nous sommes en mode famille tortue. On balade avec nos sacs à dos le long du Canal du Midi. Du coup, le soir on a un peu les yeux collés au moment de lire l’histoire ou de sortir le roman qui m’accompagne mais…

On a trouvé dans notre première chambre d’hôte l’album de Tintin L’affaire Tournesol ainsi que L’intégrale des jurons du Capitaine Haddock. N’étant pas du tout adepte du 9ème art, on a peu de BD classiques à la maison. Les garçons ont découvert l’univers d’Hergé avec plaisir. Autant te dire que “Crétin des Alpes” et “chaussette mal empaillée” sont devenues leurs insultes préférées !

Nous avons aussi trouvé un très joli album publié par une maison d’édition locale Audeline et la véritable histoire du haricot de Castelnaudary. Un album tout en douceur qui raconte l’histoire de l’arrivée du haricot lingot dans le Sud Ouest. Une belle histoire d’amitié entre Audeline, jeune fille originaire de Castelnaudary et une petite princesse italienne chez qui elle part faire son éducation. En guise de cadeau d’adieu, la petite princesse lui offre un haricot, qui sera planté avec amour et donnera naissance au haricot du Lauragais, nécessaire à la fabrication du cassoulet. J’étais sceptique au départ sur le sujet de l’histoire mais j’ai été agréablement surprise par la qualité de la plume de l’autrice et la qualité des illustrations. Une belle réussite que cette collection pour aborder l’histoire de la gastronomie et du terroir avec les enfants.

Qu’êtes-vous en train de lire ?

Pour ma part je suis toujours en train de lire Jack l’Eventreur, affaire classée de Patricia Cornwell. C’est glaçant par moment mais le parti pris de l’autrice est intéressant. J’attends d’en savoir plus !!!

Que lirez-vous ensuite ?

Tout dépendra de quand je finirai mon livre en cours. Quant aux garçons, je crois qu’ils ont mis une option sur le tome 3 de Poules, Renards, Vipères et sur les BD du Royaume de feu…

Et vous ? Que lisez-vous ce lundi ?

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À bientôt 😉

C’est lundi que lisez-vous ? #6

Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blog I Believe in Pixie Dust.

Comme chaque lundi, les questions sont les suivantes ?

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Qu’êtes vous en train de lire ?

Que lirez-vous après ?

Alors ? Ready ?

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

J’ai terminé La commode aux tiroirs de couleurs d’Olivia Ruiz pour lequel je vous propose un billet ici.

J’ai aussi eu l’occasion de lire l’Epouvantail au coeur de paille de Beth Ferry et illustré par les frères Fan, un très bel album de chez Little Urban que j’avais vu passer à de nombreuses reprises sur Instagram ces dernières semaines. Je découvre aussi bien le travail de cette autrice que de ce duo d’illustrateurs et j’ai bien envie d’aller plus loin. Je dois dire que j’ai été particulièrement touchée par cette belle histoire d’amitié entre un épouvantail et un corbeau. Les illustrations sont vraiment très douces m’ont fait penser à celles du Bonhomme de neige de Raymond Briggs.

Les garçons ont eu la surprise d’avoir pour cette fin d’année scolaire le tome 2 de la BD Préhistoric Rick d’Hervé Eparvier et Mickaël Roux des éditions Gribouille. Ils avaient beaucoup aimé le premier tome et il n’a tenu qu’une journée avant d’être dévoré.

Qu’êtes-vous en train de lire ?

Je viens d’attaquer Jack l’éventreur, affaire classée de Patricia Cromwell. Je vous en dirai plus dès que je l’aurai un peu avancé.

Chez les garçons, on avance toujours sur le tome 2 de Poules, Renards, Vipères de Paul Ivoire.

Que lirez-vous après ?

Je pense terminer Une année en Provence que j’avais mis de côté et avancer sur la pile que j’ai empruntée à la bibliothèque…

Et vous, que lisez-vous en ce lundi ?

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À bientôt 😉