Et si on visitait Londres façon fan tour ?

Il y a quelques années, la chaîne de télévision Voyage, avait proposé une super série de documentaires, Le fan tour de Guillaume. Game of Thrones, Elvis, Agatha Christie ou Léonard de Vinci, chaque semaine ledit Guillaume nous avait fait voyager à travers un univers en se mettant dans la peau des fans qui voyageaient sur les traces de leurs idoles. Le ton était bien entendu délicieusement décalé…

Londres en ce sens est un super terrain de jeu pour des visites thématiques. Toute la famille peut en effet y trouver son compte… Lors de notre visite de 5 jours dans la capitale anglaise, nous avons eu l’occasion de tester quelques itinéraires de fan. Alors viens, on t’embarque à dans la capitale anglaise sur les traces de nos héros préférés…

Visiter Londres sur les traces d’Harry Potter

Bien sûr, avec des enfants, l’un des premiers héros auquel on pense c’est notre jeune ami sorcier. Aussi, lorsque nous avons visité Londres, nous avons consacré un long moment à la découverte des lieux de tournage des films. LeadenHall Market, Westminster, le Millenium Bridge, et bien sûr, les Studios Warner Bros dont je t’avais déjà parlé dans un café des voyageurs.

Les copines de Wikidstravel ont fait un travail formidable récemment pour répertorier tous les lieux de tournage londoniens et les expériences à ne pas manquer si avec tu es passionné par l’univers de J.K Rowling. Monuments, brunch, hôtel, adresses shopping, escape games, elles ont préparé un programme de visite aux petits oignons. Alors, nous, ça ne nous donne qu’une envie. Enfiler nos capes de sorciers et reprendre l’Eurostar pour nous replonger dans les aventures de notre petit sorcier préféré.

Paddington

Né sous la plume de Michael Bond en 1958, ce petit ours venu du Pérou et accueilli par la famille Brown a accompagné des générations d’enfants. D’abord à travers les livres, puis les dessins animés pour finir avec la sortie des films de Paul King en 2014 et 2017. Lors de notre voyage à Londres, mini schtroumpf était encore tout petit et il a donc été très content de retrouver les décors des aventures du petit ours. Nous avons donc :

  • Salué Paddington chez Hamley’s. Bien entendu, le magasin de jouets le plus vieux de Londres a tout un rayon consacré à l’Ours le plus gourmand de la ville. (Il a aussi rencontré pour l’occasion la mascotte de ma classe, que sortait telle Armelle avec son nain de jardin dans Amélie Poulain…)
  • Parcouru le Natural History Museum, que l’on voit dans le premier film sous des angles assez glaçants avec une Nicole Kidman, qui est très loin d’être avenante, en vérité c’est un musée formidable pour toute la famille, nous y avons passé presque 5 heures sans nous en rendre compte. En plus, il organise de temps à autre des nuits au musée. Si tu veux en savoir davantage tu peux aller consulter leur site.
  • Retrouvé la merveilleuse boutique de Mr Gruber. Dans la vraie vie, Gruber’s s’appelle en réalité Alice’s et on peut la retrouver sur Portobello Road. C’est une véritable caverne aux merveilles, où si tu aimes chiner, tu trouveras sûrement quelque chose à ton goût.
  • Fait un saut à la gare de Paddington bien entendu, où l’ours rencontre Mme Brown pour la première fois pour y voir la statue de l’ours
  • Admiré Tower Bridge sur lequel s’ouvre le merveilleux livre Pop Up du deuxième film.
  • Passé une soirée au Winterwonderland, ce parc d’attraction qui se monte chaque année de novembre à début janvier dans Hyde Park et qui ressemble beaucoup à la fête foraine présentée par Hugh Grant dans le deuxième opus de Paul King.
  • Et au p’tit déj, nous n’avons pas oublié le sandwich à la marmelade d’oranges amères

Peter Pan

Non, non, non, nous ne partirons pas pour les Pays Imaginaire. Je suis désolée de faire ma Mr. Darling, mais il y a bien assez de références à Peter Pan dans Londres sans que l’on s’aventure après la deuxième étoile à droite. Les schtroumpfs ont très longtemps eu leur phase Peter Pan. Nous en étions arrivés à connaître le dessin animé par coeur. Pour ma part, j’ai beaucoup d’affection pour ce livre et cet auteur qui est beaucoup plus complexe que le grand Walt a bien voulu nous le laisser paraître, et pour se remettre dans l’ambiance, avant de partir j’ai revisionné avec plaisir Hook et le Peter Pan de PJ Hogan de 2004 (une merveille visuelle, celui-ci avec Clocks de Coldplay sur sa bande annonce). M. Barrie, on vous suit :

  • 1ère étape : Big Ben bien sûr. On a tous en tête la scène où chantant à tue-tête « rêeeeeve ta viiiiiiie en couleur, c’est le secret du bonheur… » (tu as l’impression que je chante faux ? Et encore c’est parce que tu n’as pas l’audio, en vrai c’est encore pire…) Peter s’envole au-dessus de Londres en tenant par la main Wendy, Jean et Michel, puis se pose sur l’aiguille de Big Ben… Nous pour le coup, on n’a pas eu vraiment de chance… Notre visite à Londres a eu lieu en décembre 2017, et depuis le mois d’août, la cloche de la maison du Parlement s’était tue, pour se faire une petite beauté. On n’a donc pu qu’imaginer Big Ben sous les échafaudages, les travaux devant durer encore jusqu’en 2021. En attendant tu peux toujours aller admirer sa réplique au Légo store…
  • 2ème étape : Les jardins de Kensington et la statue de Peter Pan. Ici, tu feras coup double, car en plus du magnifique bronze sculpté par George Frampton à la demande de l’auteur. Tu seras aussi entouré d’écureuils. Nous avons dû passer un bon quart d’heure à donner des noisettes à ces petits curieux, qui n’avaient aucune crainte à s’approcher des enfants.
  • 3ème étape : Les parcs, si tu as vu Neverland, avec Johnny Depp et Kate Winslet, tu sais à quel point ils étaient importants pour J. M. Barrie et les enfants Llewelyn Davies pour lesquels il a écrit cette histoire. Peter est d’ailleurs un enfant oublié dans son berceau dans le parc que les fées sont venues chercher.

Mary Poppins

Autre classique littéraire et cinématographique… Comment ne pas penser à Mary Poppins, lors d’une visite à Londres la super nounou de Pamela Lyndon Travers popularisée par Walt Disney dans les années 60 après avoir usé de tout son pouvoir de conviction pendant plus de 20 ans pour obtenir les droits d’adaptation. Si le film original a entièrement été tourné en studios, donnant une impression de carton-pâte, on peut toutefois montrer aux enfants les lieux, qui apparaissent dans le film :

  • La cathédrale Saint Paul qui se dessine derrière la chanson Nourrir les petits oiseaux
  • Les banlieues de Chelsea ou Kensington
  • La maison de l’amiral Boom près d’Hampstead Heath
  • Les parcs en tout genres pour se perdre et aller faire voler ses cerfs volants

Et encore Big Ben et Buckingham Palace qui apparaissent dans Le retour de Mary Poppins.

Fan de comédies musicales ? Tu as envie de pousser la chansonnette et tu n’as pas peur de le faire en anglais ? Mary Poppins est aussi au Prince Edward Theatre.

Notting Hill et Portobello Road : deux fans tours pour le prix d’un

À cette liste déjà plutôt longue de fans tours possibles, tu peux ajouter le Portobello Road de l’Apprentie sorcière, ou de Coup de Foudre à Notting Hill. Tu peux :

  • partir à la recherche de la maison à porte bleue au 280 Westbourne Park Road, Londres W11 1EH
  • flâner sur ces « trottoirs où s’étendent 10 000 occasions« ,
  • Acheter des bouquins ou des souvenirs à la librairie de Hugh Grant : The Travel Book, 142 Portobello Road, Londres W11 2DZ

Notting Hill est un quartier que nous avons beaucoup aimé, outre l’aspect décor de cinéma, brocante et bohème-chic, c’est un quartier très cosmopolite et très vivant artistiquement. Tu y trouveras de nombreuses galeries de Street Art et des murs absolument magnifiques. Banksy et consorts sont à l’honneur dans toutes les boutiques de customisation et de souvenirs. Nous avons trouvé un petit marché avec des food-trucks venus du monde entier. À Londres où le budget repas peut vite exploser dans un quartier touristique comme celui-ci c’était une bénédiction.

5 jours, c’est évidemment trop court pour découvrir tous les univers londoniens… On pourrait encore parler de James Bond, Sherlock Holmes, Jack l’Éventreur, Pierre Lapin, The Crown ou Bridget Jones et bien d’autres… Il ne nous reste qu’une chose à faire, attendre des jours meilleurs pour y retourner et vous préparer une saison 2 de ce rendez-vous touristico culturel…

Et vous, quel fan êtes vous ? Quel serait votre itinéraire londonien ?

À bientôt 😉 …

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Café des voyageurs #16 : Le musée des arts forains – Paris

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Musée

Cette semaine pour le café des voyageurs, on prend la direction des musées. Si en ce moment, en raison de la crise sanitaire, on y trouve porte de bois, ce café des voyageurs peut être l’occasion de se faire une petite liste de musées classiques ou atypiques, à visiter dès que l’on pourra à nouveau voyager.

Cette semaine je t’emmène

A Paris, visiter le Musée des Arts forains. Situé dans le quartier de Bercy, ce grand musique totalement atypique propose un véritable voyage dans le temps.

En une fraction de seconde, une fois la grande porte passée, vous voilà propulsé en plein cœur d’une fête foraine du XIXe début du XXe siècle… Décors vénitiens, baroque, orgues de barbarie, courses de chevaux carrousels se succèdent dans les salles. Et le plus beau c’est qu’ils ne sont pas là simplement comme des machines de spectacle que l’on admirerait de loin sans pouvoir les toucher. Les conférenciers qui animent la visite vous proposent de participer à la fête et l’espace d’un tour de manège vous prendre pour Mary Poppins et Bert.

J’ai choisi ce lieu car…

Choisir des musées qui conviennent à toute la famille n’est pas toujours une opération facile quand on prépare un voyage. À Paris notamment où les musées nationaux attirent des visiteurs qui pour certains ne viennent que pour admirer les chefs d’œuvre. Faire des heures de queue pour entrer, passer les contrôles de sécurité pour ensuite les voir sortir leurs tête de “mais on s’ennuie…” ou “et quand est ce qu’on sort”, je passe mon tour…

En cela, le musée des arts forains est assez différent, point de cohue ou de file d’attente, il ne se visite que sur réservation préalable et en groupe limité, et cela déjà bien avant les nouvelles normes Covid. En effet, ce fonctionnement était déjà en place en 2014 lors de notre visite et c’était vraiment très confortable avec un mini de 3 ans et un bébé en écharpe.

Sur place, pour 16 € par adulte et 8 € par enfant de 4 à 11 ans, c’est vraiment une atmosphère magique où les attractions s’animent l’une après l’autre. Loin des bijoux de technologie des manèges actuels, on voit la mécanique se mettre en marche d’abord tout doucement, à la force des bras, on entend la musique grésiller avec un grain inimitable, réveillant l’âme et la simplicité des foires d’antan et des fêtes de village.

La visite est conseillée à partir de 5 ans et je ne te cache pas que certains décors peuvent impressionner les plus jeunes. Je pense notamment à la scénographie vénitienne avec ses masques de carnaval qui pourrait perturber les plus petits.

Quoi qu’il en soit, il y a fort à parier que toute la famille soit ravie de cette visite.

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

Tu ressortiras sûrement de cette visite des images plein la tête et des étoiles plein les yeux, alors ne retenir qu’une seule image sera peut-être difficile. Aujourd’hui, je vais choisir deux images, toutes deux de l’extérieur du musée afin de te laisser intacte la surprise de la découverte.

Musée des arts forains – Bienvenue au Pays des Merveilles

La première est une mise en scène présente sur la façade. Cette décoration très proche des illustrations de Lewis Caroll vous accueille. Ce clin d’oeil à l’univers d’Alice au Pays des Merveilles avec le Lapin Blanc et ses panneaux qui nous emmène dans tous les sens, résume plutôt bien l’expérience qui vous attend à l’intérieur. Alors, prêts retomber en enfance et à sauter dans le terrier du lapin blanc et à laisser derrière vous la triste réalité pour un univers fantastique ?

Musée des arts forains

La seconde, c’est la porte d’entrée, à la fois plutôt discrète et gigantesque, du musée. Telle qu’on la voit, on ne s’attend pas à ce que l’on pourra trouver à l’intérieur. Et pourtant… Derrière ces murs se cachent des manèges qui ont traversé les siècles, une magie hors du temps et une ambiance pomme d’amour et barbapapa.

Et toi ? As-tu déjà visité ce musée ? Ça te tente ?

Thème du 25 novembre : Lacs et rivières

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine. N’hésite pas à nous proposer des thèmes en commentaire pour qu’ils soient intégrés au mois de décembre.

À bientôt 😉

Café des voyageurs #13 : Halloween

Les studios Harry Potter de Londres

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Dans trois jours c’est Halloween, petites sorcières, fantômes et autres loups garous seront de retour pour nous demander des bonbons ou un sort. En cette nuit la plus terrifiante de l’année, c’est l’occasion pour le café des voyageurs de revenir sur des destinations fantastiques ou terrifiantes.

Cette semaine, je t’emmène…

Qui dit Halloween dit sorcier. Et quand on parle de sorcier chez nous, il en est un qui ne traine jamais bien loin. Tu l’as peut être découvert dans nos C’est Lundi que lisez-vous mais nous sommes de grands fans d’Harry Potter et de l’univers Wizarding World. Aussi, cette semaine, direction le quai 9 3/4 et les studios de Leavesden à Londres pour découvrir l’envers du décor et les studios dans lesquels ont été tournés les 8 épisodes de la saga.

J’ai choisi cet endroit car…

Je t’avais déjà parlé de nos aventures à Disneyland Paris et mon cher et tendre mari, m’a fait remarqué, avec une diplomatie digne d’un engin de chantier que mon séjour à Port Aventura pour Halloween, remontait à presque 18 ans… Paie ton coup de vieux. (Il y a des fois où j’aimerais bien être sorcière aussi pour le transformer en grenouille…). D’un commun accord, nous avons donc choisi de vous raconter l’une de nos aventures londoniennes, encore plutôt fraîches, quoi que la magie des studios étant un peu perturbée en ce moment par les mesures sanitaires. Si la destination t’intéresse, tu trouveras toutes les informations ici.

Nous avions choisi, pour faire découvrir Londres aux enfants de les plonger dans les films et les dessins animés qui mettent la ville à l’honneur. Je te proposerai bientôt un article à ce sujet. Ils avaient donc dans leurs valises leurs costumes de sorciers et arboraient fièrement les couleurs de Gryffondor. Aussi, après avoir visité Leadenhall Market, point d’entrée du chemin de traverse, et marché de nuit à Picadilly Circus, visiter les Studios Warner de Leavesden étaient un incontournable. Jusqu’à l’année dernière, la grande salle de Poudlard, située à l’entrée des Studios se parait de ses plus beaux ou inquiétants atours pour Halloween et Noël.

Il faut compter environ une heure pour rejoindre le site. Nous avions choisi d’attendre notre Magicobus non loin de Victoria Station. Après une traversée de la ville et de la campagne anglaise, avec pour nous accompagner le deuxième opus de la saga en vidéo, nous avons rejoint les studios. Après un bref historique et une présentation des studios par Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint, les portes de la grande salle s’ouvrent et nous voilà immergé dans le film. Je peux t’assurer que les petits yeux ont brillé au moment de l’ouverture des portes.

Sur le reste du parcours, les décors et les costumes se succèdent. La salle commune de Gryffondor, la salle des potions, la cabane d’Hagrid, le chemin de traverse, la forêt interdite… Des animations étaient aussi proposées, réalisation de potions fumantes, portait de famille façon échappés d’Azkaban ou encore survol de Londres en balai magique.

Nous avions la chance lors de notre visite que mini-Schtroumpf n’ait à payer que le transport. La journée revient assez cher pour une famille de 4 si l’on compte le transfert, l’entrée aux studios et les photos et autres extras qui vous vident les poches aussi vite que le niffleur de Norbert Dragonneau, mais elle fait partie de nos meilleurs souvenirs londoniens.

Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?

Au cours de cette journée, j’ai dû prendre une bonne centaine de photos. En choisir une seule est donc un sacré défi. C’est finalement sur cette vue en noir et blanc du Poudlard Express que j’ai opté. Cette locomotive mythique qui est la porte d’entrée vers l’univers magique et qui nous a tant fait rêver quand les premiers films sont sortis.

Et puis, après avoir vu cette réplique à l’arrêt, cette photo me rappelle un autre voyage, tapi au fond du tiroir à voyage, l’Ecosse et ses Highlands qui nous donnera l’occasion de continuer notre fan tour sur les traces d’Harry Potter en empruntant le Jacobite Steam Train et le spectaculaire viaduc de Glenfinnan. Alors rendez-vous pour un prochain Halloween à la découverte d’un manoir écossais ?

Thème du 4 novembre : Orange

Thème du 11 novembre : Escapade romantique

Thème du 18 novembre : Musée

Thème du 25 novembre : Lacs et rivières

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine.

À bientôt 😉

Café des voyageurs #12 : Animaux

Le parc ornithologique de Pont de Gau

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Les vacances approchent et la dernière fois que nous avions abordé ce thème, les participants au café avaient proposé qu’on le remette sur le feu régulièrement.

Cette semaine, je t’emmène…

Aux Saintes Maries de la Mer découvrir le Parc Ornithologique du Pont de Gau. Je t’avais parlé de notre envie de découvrir cet endroit dans un article paru à la veille de l’ordonnance des 100 kilomètres.

J’ai choisi cet endroit car…

J’avais repéré cet endroit quand je recherchais pour le boulot une idée de sortie dans la région accessible avec un fauteuil roulant. Nature, animaux, accessibilité et petits prix pour les groupes, il n’en a pas fallu plus pour me convaincre et me donner envie de le proposer à mes collègues.

Compte tenu de la crise sanitaire, la sortie professionnelle est bien sûr tombée à l’eau mais nous avons tout de même eu la chance de découvrir la réserve en famille, au printemps, à la faveur du déconfinement.

Pour des raisons d’éthiques, nous sommes assez frileux à l’idée de visiter des parcs zoologiques. Cependant, ici, plus de volières ou d’animaux en cage. La découverte des oiseaux se fait le long de sentiers qui bordent les étangs du Parc Naturel Régional de Camargue. Deux balades sont proposées aux visiteurs. La première, grand public, dure une petite heure. On peut y voir une grande diversité d’oiseaux, qui varie selon les migrations, les observatoires et les tours y sont nombreuses. Nous avons eu la chance de voir des flamants roses, des cigognes, des avocettes, des aigrettes, ibis et autres mouettes mélanocéphales.

N’étant pas de grands ornithologues, nous avons pu compter pour reconnaître les oiseaux sur le site du parc et les panneaux présents à différents points de la balade.

La deuxième balade est plus longue, moins ombragée et plus sauvage. Au moment où nous l’avons faite, nous avons trouvé qu’elle était moins agréable que la première partie du circuit, bien que beaucoup moins fréquentée. En effet, en fin de printemps, le moustique commence à faire son apparition dans les marais et il est sans pitié. Si tu souhaites la faire pendant l’été, préfère donc les heures matinales ou tardives, car le soleil ne pardonne pas, et n’oublie pas la lotion anti-moustiques, sous peine d’entendre les schtroumpfs râler. Les observatoires y sont plus espacés et les animaux moins concentrés mais le paysage vaut tout de même le détour.

Une fois terminée cette jolie découverte de la faune camarguaise pourquoi ne pas aller visiter le village des Saintes Maries de la Mer tout proche. Avec son église et sa vierge noire, ses plages et ses traditions liées à la culture des manades et des gardians, tu trouveras dans ses ruelles tout un tas de glaciers pour y prendre un goûter bien mérité après ta longue marche.

Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?

Dans la famille photographe en carton je demande la mère… Pour cette sortie, j’avais prévu de sortir le réflex avec les grands objectifs, j’avais pris le grand sac à dos avec tout l’attirail… Sauf qu’en arrivant sur place, je me suis rendu compte que j’avais oublié la carte mémoire dans l’ordinateur… Quelle dinde ! Bien entendu, pas de photographe dans le coin, ni d’endroit où s’en procurer une avant de rentrer dans le parc.

Grandschtroumpf et moi qui étions partis façons documentaristes animaliers avons du nous rendre à l’évidence. Il faudrait revenir pour tourner un remake des Ailes pourpres : le mystère des flamants, le fabuleux film de Disney Nature sur les flamants roses.

Je te prie donc de m’excuser pour la qualité toute pourrie des photos faites avec le maximum du zoom du portable et donc plutôt floues…

On était donc punis de gros plans sur les oiseaux et de photos prises en vol que l’on aurait tellement aimé faire. En parcourant les photos de cette journée, j’ai donc peiné à trouver une photo qui puisse faire la une de cet article.

Celle-ci, mêlant à la fois le paysage et ses habitants s’est trouvée être un bon compromis. Le reste des belles images étant gravé dans nos tête à défaut de l’être sur une carte mémoire.

Et vous, ça vous arrive aussi en voyage des incidents photographiques ? À moins que vous ne fassiez partie de ceux qui préfèrent tout garder dans leur tête ? Raconte-nous tout ça en commentaire.

Thème du 28 octobre : Halloween

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine.

À bientôt 😉

Café des voyageurs #11 : pour les grands et les petits

Découvrir les traces du passage d’ Invader à Marseille

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Les vacances approchent et la dernière fois que nous avions abordé ce thème, les participants au café avaient proposé qu’on le remette sur le feu régulièrement.

Cette semaine, je t’emmène…

Chez moi, où une terrible attaque est en cours… Invader est un artiste contemporain qui sème régulièrement dans les villes où il passe des mosaïques murales inspirée du jeu-vidéo de notre enfance, Space Invader. Nous qui suivons cet artiste depuis quelques temps, on se plait à retrouver ses créations au gré de nos aventures. On a retrouvé son travail chez nous, à Lyon, Avignon, Londres…

J’ai choisi cet endroit car…

Comme je te le disais, une terrible invasion de bêbêtes en pixels est s’est déployée dans la ville. En effet, depuis la rentrée, une exposition est en cours, en collaboration avec le Centre Ora-Ito, situé sur le toit de la Cité Radieuse. C’est d’ailleurs ce dernier qui a été choisi comme quartier général et point de départ de cette nouvelle campagne qui vise la Cité Phocéenne. Elle est donc un spot à ne pas manquer pour admirer la vue magnifique sur la mer et les îles, découvrir les premières très grandes réalisations en grand format. C’est aussi l’occasion pour toute la famille de découvrir le projet visionnaire de Le Corbusier, et la maison du fada comme on l’appelle affectueusement chez nous.

Avec les vacances qui approchent, partir à la recherche de ces créations peut donc être une petite idée de balade en famille. Les enfants adorent ouvrir l’oeil à la recherche de ces petits trésors trouvés au coin d’une rue. Je crois qu’on profiterait bien de l’occasion pour se faire une soirée télé en famille devant Pixels de Chris Colombus avant de partir à l’attaque.

D’autant plus depuis que nous avons appris l’existence de l’appli FlashInvaders, qui permet de retrouver les petits bonshommes partout dans le monde. Le principe est simple, on télécharge l’application et au fil de nos balades, lorsque l’on croise les traces d’une invasion, on la flashe et on gagne des points comme dans un jeu vidéo. En ce qui concerne l’invasion marseillaise, une carte des réalisations est disponible à la Librairie Imbernon, située dans la galerie commerciale de la Cité Radieuse.

Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?

Comme je te disais, il y en a partout dans Marseille. Et cette fois-ci, Invader a vu les choses en grand. D’habitude concentrés dans les quartiers du centre et de l’hypercentre, les petits aliens ont cette fois-ci débordé dans d’autres quartier de la ville, jusque presque chez nous.

Je ne te raconte pas la joie de GrandSchtroumpf, lorsqu’un matin, en levant les yeux sur l’un des pilonnes du métro devant lequel on passe tous les jours, il a trouvé un petit extraterrestre bleu. On aurait dit Champollion qui avait découvert la pierre de Rosette.

C’est donc une activité super chouette, gratuite, ludique qui permet de découvrir les villes que l’on traverse autrement et d’impliquer les enfants pour qui les balades urbaines peuvent parfois être ennuyeuses à leurs âges. Alors prêt à lever les yeux et à exploser du pixel ?

Thème du 21 octobre : Animaux

Thème du 28 octobre : Halloween

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine

À bientôt 😉

Cet été je visite la France #6 : suivre le chemin de Compostelle, au départ du Puy en Velay

Un road trip médiéval en terres du milieu, du Puy en Velay à La Couvertoirade

Pour ce dernier article de cette série estivale, je te propose de nous suivre dans notre road trip cette fin d’été qui nous a menés sur les traces de pèlerins de Compostelle mais aussi sur les pas de nos ancêtres aveyronnais.

Il était un voyage

35° degré dans notre Provence, plages et rivières bondées, forêts fermées pour risque d’incendies, en ce début de mois d’août caniculaire sous nos latitudes, on n’avait qu’une seule envie, fuir. Fuir très vite vers un endroit où on aurait besoin d’une petite laine pour le soir, où les arbres ne tordraient pas de désespoir par manque d’eau et auraient gardé un semblant de vert sans forcément partir à l’autre bout de la France.

Les chemins de Compostelle et le GR Stevenson étant des destinations qui sont dans le tiroir à voyages depuis quelques temps. C’est assez naturellement que l’on a pensé au Puy-en-Velay et aux villages traversés par le chemin de Compostelle jusqu’à Conques pour ce road trip sous la tente, en attendant de se lancer dans la folle aventure de les parcourir à pieds.

Avant de partir

Guides et autres liens utiles

À part le Geoguide sur l’Auvergne emprunté à la bibliothèque et que l’on n’a quasiment pas ouvert, pour ce voyage, on a presque tout fait à l’ancienne. Le bouche à oreille des copains, lieux traversé par le chemin de Compostelle et l’histoire familiale ont naturellement tracé notre parcours. Toutefois, si tu as besoin d’infos voici quelques sites qui pourront t’aider à t’organiser

https://www.auvergne-destination-volcans.com

https://www.tourisme-aveyron.com/fr

Itinéraire

Jour 1 : Marseille – Le Puy en Velay

Jour 2 : Le Puy en Velay

Jour 3 : Viverols (balade à la journée)

Jour 4 : Le Puy en Velay – Laguiole – l’Aubrac

Jour 5 : Laguiole – Nasbinals

Jour 6 : Laguiole – Saint Chely d’Aubrac – Estaing – Conques

Jour 7 : Entraygues sur Truyere – Conques

Jour 8 : Conques – Salles la source – Bozouls – Laissac – Camarès

Jour 9 : Sylvanes (rando à la journée)

Jour 10 : Le plateau du Larzac : La Couvertoirade – Nant

Jour 11 : retour

Transports

Pour cette aventure, nous avons choisi l’option voiture. Toutefois, si tu souhaites t’adonner au cyclotourisme ou à la grande randonnée, la région s’y prête facilement. Les voies vertes et les GR sont nombreux (Compostelle, Chemin Stevenson, Tour de l’Aubrac…).

Si tu souhaites visiter les étapes du Chemin de Compostelle ou du Chemin de Stevenson sans voiture mais sans marcher pour autant, des bus relient les différentes étapes quotidiennement.

Hébergements

Pour limiter les frais, nous avons décidé pour ce road trip de choisir l’option camping.

Voici donc ceux qui nous ont accueillis :

  • Le camping de Bouthezard : ce petit camping familial est situé à 15 minutes à pieds du centre du Puy en Velay. Nous y avons passé trois nuits tranquilles. Les équipements sont propres, récents et l’équipe y était très sympathique.
  • Le Camping des Monts d’Aubrac : c’est le camping municipal de Laguiole. Il est situé sur les hauteurs du village et on peut se rendre en centre ville à pieds. On y trouve les équipements de base. Seul bémol, pas de salle d’animation ou autre lieu pour s’abriter pour manger en cas de pluie.
  • Le Camping Beau Rivage : à une vingtaine de minutes à pieds du coeur de Conques, ce camping propose de nombreux équipements : aire de jeux pour les enfants, piscine, tables de ping pong…
  • Le camping de la résidence du Rouguier : la résidence du Rouguier propose dans le parc du château une vingtaine d’emplacements de camping. Le bloc sanitaire est équipé d’une machine à laver (gratuite). La piscine ainsi que les aires de jeux sont à disposition.
  • Le camping des Canoles : situé à quelques kilomètres en voiture du village templier de La Couvertoirade, cette aire de camping à la ferme a été le dernier camping de notre séjour. Si le site est très agréable avec ses formations karstiques, il est aussi un spot d’escalade et nous avons eu la surprise de voir des gens venir poser leurs tapis juste à côté de notre tente… Les équipements se résument au strict minimum (bloc sanitaire) et leur état laisse à désirer.

Sur place

À voir / À faire

Autour du Puy en Velay

3 jours pour découvrir les alentours du Puy en Velay étaient bien entendus trop courts. Nous avons beaucoup aimé la région, sa verdure, son histoire médiévale très forte.

  • Se recueillir dans la cathédrale du Puy en Velay : que l’on soit croyant ou pas, la cathédrale du Puy en Velay porte en elle une symbolique très forte. Point de départ de la via Podensis qui relie Le Puy en Velay à Saint Jean Pied de Port pour rejoindre ensuite le Chemin de Compostelle, elle accueille chaque jour de nombreux pèlerins sur le départ.
  • Flâner des les ruelles du centre historiques : regarder ses pieds et chercher les coquilles qui vous indiquent le chemin ou regarder en l’air à la recherche des statues, gargouilles et autres emblèmes, chacun son style… Mais la visite vaut clairement le détour. Si tu es adepte du geocaching, active ton plan, il y a quelques caches dans les parages.
  • Grimper jusqu’à la chapelle St Michel d’Aiguilhe : pas un séjour sans que l’on se retrouve d’une façon ou d’une autre en train de monter les escaliers interminables d’une tour ou d’un campanile. Cette fois-ci, c’est en plein air que nous avons grimpé, je ne sais pas combien de marches j’en arrêté de compter, pour aller visiter la Chapelle Saint Michel d’Aiguilhe. Mais, je vous garantis sur facture que ça en vaut la peine. Cette chapelle construite tout en haut de ce qui reste de la cheminée d’un volcan est une petite merveille avec ses fresques médiévales et ses vitraux. Surtout si comme nous, vous avez la chance d’être accueillis à votre arrivée par un concert de musique sacrée.
  • Le Puy de Lumières : chaque soir pendant l’été, à la tombée de la nuit, le Puy en Velay pare les façades de ces monuments de lumières. Pas juste trois petits spots comme à la Cité de Carcassonne vendus au prix de l’or (WanderlustDad n’avait toujours pas digéré la visite nocturne de la Cité de Carcassonne et là, ça a été le coup de grâce). Non messieurs, dames, c’est un vrai spectacle son et lumière et gratuit qui plus est, qui attend les visiteurs aux pieds des grands monuments de la ville. Un moyen de profiter autrement des grands sites du Puy en Velay et de découvrir de façon ludique la culture locale. Nous y sommes allés deux soirs. Toute la famille a beaucoup aimé déambuler dans les ruelles du centre historique au gré des spectacles et des animations. Ambiance magique garantie pour les petits comme pour les grands.
  • L’Hôtel des Lumières : on connaissait les Carrières de Lumières des Beaux de Provence et on avait entendu parler des Bassins de Lumières à Bordeaux… Dans la même famille, on a donc eu le plaisir de découvrir L’Hôtel des Lumières. Situé dans l’ancien Hotel-Dieu, juste à côté de la Cathédrale du Puy en Velay, ce centre d’art numérique propose deux salles d’expositions. Pour cette session, l’une était consacrée à un Voyage au centre de la Terre et l’autre aux peintres impressionnistes. Je peux te dire que toute la famille a beaucoup aimé cette visite. Les garçons ont été fasciné par cette plongée super immersive dans le centre de la planète avec ses volcans, ses océans, ses forêts et pour ma part j’ai trouvé la deuxième salle très belle avec ses multiples tableaux et son fond musical signé Satie, Gabriel Fauré et bien d’autres… Attention toutefois, si cette visite venait à faire partie des incontournables de ton futur séjour, pense à réserver à l’avance tes billets. Arrivés le jeudi, nous n’avons trouvé de la place pour visiter l’expo que le dimanche midi.

  • Faire du pédalo ou du paddle sur le lac du Bouchet : cet ancien cratère volcanique est aujourd’hui un lac aux eaux calmes dans lesquelles ont été aménagées une plage et une base nautique. Si tu as l’oeil et que tu y vas à la bonne saison, tu auras peut-être la chance de trouver dans la forêt des framboises et des fraises des bois…
  • Visiter les villages environnants : les alentours du Puy regorgent de villages de caractères, sur la route, nous avons beaucoup aimé le village de Cayre, celui de Craponnes et son marché du samedi.
  • Écouter les histoires de la bête du Gévaudan : c’était l’un des grand sujet d’interrogation des enfants (et aussi un peu de craintes en dormant sous la tente), pourquoi y a-t-il un loup dessiné ou sculpté de partout ? Est-ce qu’il va venir nous manger tous crus… Je t’avoue que l’on a très vite dû réviser nos classiques, sur wikipedia, pour leur raconter les grandes lignes de l’histoire et calmer leur imagination galopante. Note à toi, avant de partir, se faire un petit shot de Vincent Cassel et Monica Bellucci en regardant le Pacte des Loups.
  • Goûter aux spécialités locales : plutôt lentilles ou verveine ? Nous on a opté pour les deux. Confiture de verveine et lentilles vertes achetées à la boutiques Sabarot
Autour de Laguiole

Après trois jours en Haute-Loire, nous avons traversé le Cantal, la Lozère, pour nous rendre sur la partie aveyronnaise du plateau de l’Aubrac, à Laguiole. Connu pour ses ateliers de coutellerie, son taureau et son fromage, j’avais très envie de faire découvrir ce charmant village à mes trois hommes. Mais quoi voir et quoi faire dans le coin ?

  • Poser devant la statue du taureau : emblème de la ville, ses attributs sont aussi décolorés que le nez du sanglier de Florence ou le sein de Juliette à Vérone. Il semblerait donc cela porte bonheur…
  • Visiter des ateliers de coutellerie : Laguiole a bâti sa renommée à l’international sur la fabrication de couteaux, souvent contrefaits depuis la Chine, le Pakistan ou même la France. Si de nombreuses boutiques sont présentes au coeur du village, il n’y a sur place que deux sites de fabrication, la coutellerie Honoré Durand et la forge de Laguiole qui maîtrisent le processus de fabrication de A à Z puissent se visiter. Nous avons visité la première. Elle propose un temps d’explication et de présentation de l’histoire du couteau de Laguiole, un temps d’observation de l’art d’un coutelier, un petit musée, la visite de la forge et bien sûr une boutique. Si comme moi tes hommes sont branchés coutellerie, prends ton mal en patience et fais déjà une minute de silence pour ta carte bleue. Prix de départ 70 € jusqu’à plusieurs milliers d’euros. À noter pour une idée de beau cadeau (près de 400 € tout de même), la forge que nous avons visité propose aussi un stage de coutellerie à la journée à l’issue de laquelle les stagiaires repartent avec le fruit de leur travail.

Avant d’attaquer la suite je te propose un petit interlude musical, histoire de se mettre en appétit. Ne me remercie pas c’est cadeau !!!

  • Visiter la fromagerie de Laguiole : pour les gourmands, qui dit Aubrac dit aligot, et qui dit aligot dit fromage de Laguiole. J’espère que tu as aimé la petite vidéo, c’était un peu la bande son de nos vacances aveyronnaises entre charcut’, fromages et autres douceurs, ce n’est pas moi qui chante même si je chante aussi juste mais j’adore cette version… À l’entrée du village en venant de Chaudes Aigues, tu trouveras donc la coopérative Jeune Montagne où est fabriqué le fameux fromage. Si tu veux la voir en fonction, mieux vaut y aller le matin car l’après midi, tu ne verras que les machines et la boutiques. Après un bref film de présentation qui montre comment les vaches de l’Aubrac sont belles et font du bon lait (faut bien vendre le truc…), un guide t’explique le processus de fabrication du fromage de la récolte du lait jusqu’à l’affinage. Ce n’est qu’après cela que l’on passe aux choses sérieuses avec la dégustation et bien sûr le passage en boutique.
  • Profiter des eaux thermales de Chaudes Aigues : comme son nom l’indique, le village abrite des sources chaudes connues depuis l’Antiquité. Si tu es adepte du thermalisme ou que tu as simplement envie de te faire chouchouter, tu trouveras donc de quoi faire. Si le temps le permet et que tu as envie de barboter en famille, le parc de la piscine dispose d’une grande piscine en plein air et ainsi que de nombreuses installations sportives.

  • Saluer les vaches : elles sont vraiment belles ces vaches de l’Aubrac avec leur couleur si caractéristique, alors n’hésite pas à t’arrêter en bordure de champ pour le faire un petit coucou.
  • Manger de la Fouace au petit déjeûner : cette brioche parfumée à la fleur d’oranger est la madeleine de Proust de mes vacances aveyronnaises de petite fille. J’ai essayé d’y convertir les garçons mais ils n’ont pas validé… Tant pis, il y en avait plus pour moi 😉
  • Visiter Nasbinals : à une vingtaine de kilomètres de Laguiole en passant par la station de ski, le village médiéval de Nasbinals est l’une des étapes de la Via Podensis. Nous n’avons malheureusement pu le visiter que très rapidement car le village nous a accueilli avec un orage de grêle puis une pluie battante. Nous qui avions décidé de venir saluer les ancêtres de ma famille qui venaient de là-bas, on était un peu déçus qu’ils n’aient pas apprécié la visite. À ne pas manquer, l’église et la boutique La Grange au thé dont je te parlerai tout à l’heure dans la partie shopping.
  • Faire du cheval à Saint Chély d’Aubrac : j’avais découvert cette ferme équestre en cherchant un camping à la ferme et j’avais été charmée par l’esprit de l’endroit. Étant complet pour l’hébergement, nous avons tout de même eu la possibilité d’aller y faire une balade. Les garçons ont pu faire une initiation au poney avec Mathilde et nous les avons suivi à pieds à travers la forêt. C’était vraiment un moment très agréable et nous espérons pouvoir y retourner pour profiter d’une expérience complète comprenant hébergement en roulotte, et balade équestre en famille cette fois-ci.
De Saint Chély d’Aubrac à Conques

Mathilde, de la ferme équestre les Esprits sauvages de Saint Chély d’Aubrac, nous a laissés avec tout un tas d’idées de visites et d’explications sur le passé templier et hospitalier de l’Aubrac. Alors avant d’arriver à Conques, notre route nous a conduits à :

  • Passer par Espalion et Saint Côme d’Olt et ne pas faire comme nous, s’y arrêter pour de vrai… Je n’ai d’Espalion que des souvenirs de vacances de petite fille mais je me rappelle de parties de pêche au bord de la rivière. Donc si vous aimez taquiner le goujon, pensez à prendre vos équipements et vos cartes de pêches…
  • Visiter Estaing : autre étape du chemin de Compostelle, avec son château, son église, ses ruelles, ses maisons à colombages, ses ponts et les bords du Lot et de la Coussanne, dans laquelle les garçons ont adoré patauger. La ville d’Estaing a été un vrai coup de coeur pour WanderlustDad, je crois qu’il aurait pu y rester des heures si nous n’avions pas dû reprendre la route pour arriver à Conques.
Conques

Nous voilà donc à Conques, après avoir traversé des merveilles du Moyen-Âge, nous arrivons enfin au coeur du Rouergue. Lorsque l’on a fait le parcours de ce road trip, elle faisait partie des incontournables avec son abbatiale. Il faut dire que chaque année, WanderlustDad fait découvrir à ses élèves ce joyau classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Il était temps qu’il vienne l’admirer ailleurs que sur le papier glacé de son livre d’histoire.

  • Monter au village par la rue Charlemagne : nous avons préféré laisser notre voiture stationnée au camping, c’est donc à pieds que nous sommes partis à la découverte de Conques. On avait déjà l’air de petits joueurs par rapport aux pèlerins qui marchaient depuis des jours et qui avaient le plaisir de découvrir le village comme une récompense alors, il fallait bien un peu d’efforts avant de se mettre en condition pour profiter du spectacle. La rue Charlemagne, toute en montée, est bordée de vieilles maisons à colombages, de fontaines et de jolis rosiers.
  • La chapelle Saint Roch : au tout début de la rue Charlemagne, ne manque pas la bifurcation pour la chapelle Saint Roch. Elle était fermée et nous n’avons pas pu la visiter mais le panorama sur la vallée du Dourdou est magnifique.
  • L’abbatiale : après cette montée d’une dizaine de minutes par la rue Charlemagne, la voilà qui se dresse majestueuse, l’abbatiale. Ce chef d’oeuvre de l’art roman construit entre le XI et le XIIè siècle est consacré à Sainte-Foy. Sur le tympan, sont sculptés et représentés de nombreux passages de la bible, témoins de ce temps où les églises représentaient les livres de pierre à l’intention de ceux qui ne savaient pas lire. À l’intérieur, les vitraux, contemporains et minimalistes sont signés Pierre Soulages dont on peut visiter le musée à Rodez.
  • Le cloître : dans le cloître, se poursuit le mariage entre architecture médiévale et art moderne.
  • Le trésor : c’est là que tu retrouveras entre autres le reliquaire de Sainte Foy. Comme le tympan, il est la grande star des livres d’histoire. 85 cm de bois recouvert d’or, c’est au XIIIè siècle, après plusieurs évolutions dans sa structure qu’elle prend la forme qu’on lui connait aujourd’hui.
  • Le musée Joseph Fau : son entrée est couplée au billet pour le trésor. Tu y découvriras de l’art lapidaire ainsi que des tapisseries et autres pièces de mobilier.
  • Les ruelles du villages et leurs artisans : Conques met un point d’honneur à valoriser les savoir-faire anciens et les artisans. Tu trouveras dans ses rues des maroquiniers, un enlumineur-miniaturiste (avec qui nous avons passé un moment remarquable, si vous avez l’occasion de passer par Conques, n’hésitez pas à aller visiter son atelier, elle est très pédagogue et disponible pour vous parler de son art), des créateurs de bijoux, des couteliers, des potiers, des sculpteurs, des artistes des mots, une toute petite librairie avec une sélection vraiment très chouette…
  • Le pont roman : Sur le chemin par lequel les pèlerins quittent Conques, il enjambe le Dourdou. La vue en contre-plongée sur la ville y est très sympa.
  • Entraygues sur Truyère : un peu plus loin, en voiture, à la recherche d’une superette pour se ravitailler et d’un endroit où faire l’essence, nous avons découvert cette petite ville située au confluent de la Truyère et du Lot. L’office du tourisme propose un petit parcours de découverte de la ville à travers les petites rues jusqu’à la confluence. Tu pourras aussi, si tu t’y prends suffisamment à l’avance, réserver pour une après-midi de kayak dans les environs.
De Conques à Camarès

Après avoir baigné dans le Moyen-Âge à Conques, nous avons repris la route. Ce jour-là, la route s’est apparentée à un grand n’importe quoi… Concrètement, on s’est arrêtés à peu près à toutes les pierres. Le seul endroit que l’on se soit épargné sont les caves de Roquefort mais nous ne sommes pas vraiment fan… Voilà donc les villages et les villes que nous avons traversé en cette journée chemin des écoliers.

  • Salles-la-Source : c’est Mathilde des Esprits sauvages qui nous avait conseillé de nous y arrêter et on ne l’a vraiment pas regretté. Avec sa cascade qui coule au milieu du village. C’est un endroit vraiment particulier qui mérite un détour un peu plus approfondi que ce que nous avons pu lui consacrer. En effet, si tu as envie de faire une petite randonnée, la forêt abrite un site mégalithique, accessible sur un circuit d’une dizaine de kilomètres.
  • Bozouls et son canyon : nous avons continué notre route avec un autre site naturel, le canyon de Bozouls. Lui aussi faisait partie de mes vacances de petite fille, sauf qu’à l’époque l’appelait le « Trou de Bozoul » ça fait moins grands espaces américains, et plus campagne française. Nous on a choisi l’option descente à pieds, avec la chaleur de ce jour-là, on a clairement été des grands malades parce qui dit canyon dit descente une première fois, puis remontée de l’autre côté, puis redescente et remontée pour regagner le parking et ta voiture. Si tu es donc plutôt tranquille, le petit train touristique de permettra de découvrir le site. Si au contraire, tu es comme on dit chez nous en mode craint degun et que le vide ne te fait pas peur, il existe une tyrolienne qui passe au dessus de la rivière… Nous, on a préféré laisser mesurer les autres…
  • Laissac : à quelques kilomètres de Bozouls, tu trouveras Laissac et son traditionnel marché au bestiaux du mardi. Nous on y est pas passé un mardi, c’était simplement un retour aux sources familiales pour saluer de lointains cousins et marcher dans les pas des arrières grands parents, des grands parents et de ma mère dont c’était le fief estival.
  • Observer de loin de viaduc de Millau
  • Découvrir les paysages des Rouguiers autour de Camarès.
  • Faire le tour de Sylvanès : attention coup de coeur, résumer cette visite en quelques lignes ne lui rendrait pas justice. Je te prépare pour cette randonnée un article complet avec trace, photos et conseils pratiques…
Le Larzac

Quand j’en ai marre de ma vie de citadine marseillaise, je dis souvent que j’irais bien élever des chèvres sur le plateau du Larzac. Alors du coup c’était le petit bonus de cette escapade aveyronnaise. Pas du tout prévu au programme, il a été décidé sur un coup de tête, quand nous nous sommes rendus compte que nous devions reprendre le chemin du retour un samedi classé noir par bison futé. On a donc préféré découvrir le patrimoine templier du Larzac plutôt que d’aller s’enfermer dans la voiture en pleine canicule. Bon en fait, le Larzac, en pleine canicule, c’est une fausse bonne idée. Étant un plateau assez sec, il y a relativement peu d’ombre et de fraicheur. Wanderlust ne valide donc pas du tout mon projet d’élevage de chèvres dans une autre vie… Blagues mises à part au cours de notre bref passage sur le plateau du Larzac, nous avons

  • Visité la Cité médiévale de la Couvertoirade : Beaucoup plus petite que son homonyme audoise, elle est cependant classée parmi les plus beaux villages de France. Au coeur de ses remparts, du trouveras de nombreux artisans, un château templier, une église médiévale, un cimetière avec quelques tombes rapatriées depuis d’autres sites. À l’extérieur, l’été, tu pourras profiter d’un spectacle de fauconnerie (payant) et d’animations tir à l’arc. Ne manque pas la vue depuis le moulin, elle est vraiment exceptionnelle.
  • Le village de Nant : lui aussi sur la route des templiers, tu y trouveras de jolies ruelles, un pont médiéval et un rocher qui ressemble un peu à un troll d’après les garçons…

Où faire du shopping ?

Renouveler nos gardes robes n’était clairement pas prévu au programme. Quoi qu’après tout le shopping gourmand que l’on a pu faire, cela s’est imposé au retour. Avec ses marchés de producteurs, ses fromages, ses charcuteries et ses douceurs, ses brasseries artisanales difficile de ne pas repartir avec son panier plein.

Au Puy en Velay
  • Les dentelles du Puy : tu en trouveras dans toutes les boutiques du centre ville
  • Les lentilles et la verveine : qui dit Puy en Velay dit lentilles et verveine. Côté spécialités je te conseille d’aller faire un tour au marché du samedi, de passer chez Sabarot et de balader dans les halles.
Autour de Laguiole
  • La coopérative Jeune Montagne (Laguiole) : si ma parodie de la reine des neiges t’a donné une folle envie de goûter à l’aligot ou à la truffade, tu ne résisteras pas à ton passage par la boutique de la coopérative.
  • La coutellerie Honoré Durand (Laguiole) : en boutique au village elle nous avait paru moins chère que la forge de Laguiole, c’est pourquoi on a choisi de la visiter. On en est ressortis avec deux couteaux dont on a fait graver la lame avec des motifs personnalisés.
  • La grange au thé (Nasbinals) : comme je te le disais plus haut, Nasbinals nous a accueillis sous des trombes d’eau mais, avant de repartir, j’avais tout de même très envie de découvrir ce magasin avec sa devanture décorée de fleurs en train de sécher. Et quelle découverte ! La grange au thé représente vraiment ce qu’il me plait de découvrir en vacances, un lieu, des traditions et des gens passionnés. La grange au thé, c’est l’histoire d’une fleur, appelée le thé d’Aubrac, au goût mentholé, qui était utilisé par les anciens en infusion digestive. Tombée en désuétude, elle a failli disparaître du plateau. Mais c’était sans compter sur quelques passionnés qui ont décidé de la faire pousser dans leurs jardins et la contribution de partenaires et d’artisans locaux comme les lycées agricoles et autres pâtissiers et confiseurs mobilisés dans la transformation des produits. Au final, ça donne : des sirops, des herbes séchées, des confiseries, des produits de slow cosmétiques et ça j’adore !!!
Conques
J’ai été super sage 😇
  • La librairie Chemins d’encre : si tu commences à nous connaître tu sais qu’il ne fait pas bon me laisser entrer dans une librairie. J’ai toujours du mal à en sortir les mains vides. Celle-ci n’a pas fait exception. Il faut dire à ma décharge, qu’elle avait une très belle sélection de livres autour du Chemin de Compostelle et un livre que j’avais rencontré au cours de ma lecture des Carnets de Sylvain Tesson que je ne trouvais nulle part et de nombreux livres de la maison d’édition locale, les Editions du Rouergue dont j’aime beaucoup les albums jeunesse. Même si elle est toute petite, elle a vraiment tout d’une grande.
  • L’atelier l’Appel du Chemin : je t’en parlais tout à l’heure, l’Appel du Chemin est l’atelier de Valérie, enlumineur-doreur qui a depuis peu posé son sac à dos dans les rues de Conques après avoir à deux reprises fait le Chemin de Compostelle. Dans cette petite boutique, tu trouveras des cartes postales, des marques pages et des carnets qui reproduisent le travail de son chef d’oeuvre qu’elle a eu la gentillesse de nous faire découvrir dans son intégralité. Avec beaucoup de patience et de pédagogie, elle a expliqué aux garçons, qui buvaient ses paroles, son travail et son parcours. Nous avons vraiment eu un coup de coeur pour cette toute petite boutique. Attention toutefois, elle ne prend pas la carte bleue.

Où manger / où boire un coup

Pour ces vacances, nous avons préféré consacré notre budget aux activités plutôt qu’aux restos… Nous avons donc peu de coup de coeur à te conseiller.

  • L’hôtel restaurant Gilles Moreau à Laguiole : alors l’idée de départ c’était de manger un aligot fermier, un peu comme mon Elsa dans la Reine des Neiges vois-tu. Sauf que la ferme que nous avions repérée était fermée le lundi midi et que ce soir là, l’orage s’est déchaîné. Impossible de manger sous la tente (les joies du camping) et restriction covid oblige, capacité des salles des brasseries réduites. Nous avons donc poussé la porte de ce restaurant des Logis de France sans ce douter que l’on arrivait dans un semi gastronomique. Alors certes, tout était très bon mais l’aligot a franchement eu un goût de trop peu.
  • Au parvis à Conques : si tu veux manger pour un petit budget à Conques avec l’abbatiale en face de toi, c’est là qu’il te faut aller. Cette crêperie propose des galettes à base de produits locaux. Attention toutefois à réserver à l’avance si tu veux manger en terrasse.

Voilà pour ce dernier article de l’été, resté dans les tiroirs avec l’approche de la rentrée. Si tu nous suis sur Insta ou FB, je vais essayer de consacrer plusieurs publications à ce road trip… Cet automne, j’ai bien envie de t’emmener hors de nos frontières. Je réfléchis encore à la destination… J’espère t’avoir en tous cas donné envie de découvrir quelques unes de nos belles régions et te remercie de nous avoir suivis dans nos aventures.

À bientôt 😉

Cet été je visite la France #5 : Une pause urbaine à Lyon

Pour cette cinquième publication dans la rubrique Cet été je visite la France, je te propose de venir avec nous à Lyon. Cet hiver, wanderlustdad y a souvent été en déplacement pour le boulot et nous avons eu la chance de le rejoindre pour deux week-ends pour le moins intenses. Alors suis-nous, on t’emmène.

Il était un voyage

Lyon n’était pas spécialement prévue dans nos destinations cette année, mais l’opportunité s’étant présentée à deux reprises, nous avons sauté sur l’occasion pour faire découvrir à nos deux bonshommes la capitale des Gaules qu’ils ne connaissaient pas. Inutile de te dire qu’ils ont beaucoup aimé la ville et qu’ils apprécieront d’y retourner pour découvrir ce que nous n’avons pas eu le temps de visiter.

Avant de partir

Guides et autres compagnons de route

Nous n’avons pas vraiment utilisé de guide cette fois-ci. Nous avions déjà visité Lyon en amoureux, il y a quelques temps. Wanderlustdad, y avait fait depuis quelques séjours, nous étions donc assez au clair avec ce que nous souhaitions faire découvrir aux titis.

Toutefois, nous avons trouvé deux petits livres à destination des enfants qui pourront t’aider à préparer ta visite. J’aime beaucoup la collection Mes P’tites Questions, ils sont toujours très bien fait et celui de Londres nous avait vraiment bien aidé à préparer les garçons à notre visite de l’autre côté de la Manche. Aussi quand j’ai découvert qu’ils en avaient sorti un sur Lyon je n’ai pas hésité à l’emprunter à la bibliothèque.

Le second fait partie d’une collection moins connue mais pour autant assez bien faite, destinée à un public plus grand. On aime beaucoup son double aspect guide touristique avec cartes et infos historiques et culturelles et ses jeux de pistes et mini carnet de voyage.

Transports

En ce qui nous concerne, le meilleur moyen de gagner Lyon depuis Marseille reste le Ouigo. Attention toutefois, lors de la réservation à bien choisir ta gare. Bien souvent les trains roses et bleus desservent la Gare de St Exupéry située en banlieue de Lyon. Pour rejoindre le centre il faut donc prendre le Rhône Express, dont la course aller simple coûte près 17€ par personne. Aussi, si les horaires te conviennent mieux vaut privilégier les gares de Part-Dieu ou Perrache, directement reliées au réseau de métro.

Hébergement

Lors de notre premier passage par Lyon, nous avions opté pour l’hôtel Charlemagne, à deux pas de la gare de Perrache. Les chambres étaient soignées et le petit déjeuner copieux, parfait pour démarrer un journée de visite et partir à l’assaut de la colline de Fourvière…

Pour ces deux week-ends avec les enfants, nous avons privilégié des logements sur airbnb, situés sur les pentes de la Croix-Rousse, non loin de Caluire-et-Cuire.

Sur place

À voir / à faire

  • Visiter le Vieux Lyon : avec ses ruelles pavées, ses traboules et ses immeubles avec cette architecture si particulière ainsi que ses petites boutiques et ses restos, c’est l’endroit où toute la famille aime se perdre en quête d’un nouveau coin de rue à photographier ou d’une nouvelle oeuvre d’art éphémère à découvrir.
  • Prendre le funiculaire pour monter la colline de Fourvière et admirer la vue: les enfants ont adoré prendre ce drôle de mini-métro (bon en vérité, ils étaient surtout très contents de ne pas avoir à monter les escaliers…), et découvrir la vue depuis la terrasse qui jouxte la Basilique de Fourvière et apercevoir le Crayon et les autres gratte-ciel.
  • Découvrir les vestiges romains : en descendant, à pieds cette fois-ci, par le parc qui s’étend sous la ND de Fourvière, tu finis immanquablement par tomber sur les vestiges romains. Souvenirs d’une époque où Lyon, s’appelait Lugdunum et était la capitale des Gaules, tu pourras découvrir au coeur du parc archéologique de Fourvière le théâtre antique, l’odéon et marcher dans anciennes les ruelles pavées qu’empruntaient les romaines pour faire leur shopping.
  • Se perdre dans les rues et admirer les oeuvres de Street Art. Que se soit sur les pentes de la Croix-Rousse, dans le Vieux-Lyon, près des Confluences ou de la Part-Dieu, Lyon est une ville qui bouge sur le plan de l’art urbain et chaque visite est une surprise. Ouvre bien les yeux, et regarde partout. Au sol, tu trouveras souvent des nids-de-poules joliment comblés de mosaïques par l’artiste Ememem, qui apportent un peu de couleur et de poésie dans la grisaille du bitume. Sur le murs, peut-être tes pas te porteront-ils sur les traces de l’une des attaques menées par Invader en 2000 et 2005 ou sur un portrait de John Hamon. La surprise y est permanente…
  • Découvrir la tradition des marionnettes et visiter le musée Guignol : impossible d’aller à Lyon avec des enfants sans parler de Guignol et de la tradition de la marionnette. Je te ferai grâce de la chanson de Chantal Goya, tu risques sinon de me lancer des cailloux et de ne plus jamais vouloir lire ce blog ;). Tu trouveras au coeur du Vieux-Lyon, un tout petit musée situé au sous-sol d’une boutique qui retrace l’histoire de ce drôle de gône et de ses aventures avec Gnafron et le gendarme.
  • Se perdre dans le quartier de la soie et descendre les pentes de la Croix-Rousse. Autre voyage dans le temps, la Croix-Rousse nous invite à nous plonger dans l’histoire du Lyon du XIXè siècle et dans le travail de la soie. C’est dans ce quartier que les canuts et leurs métiers à tisser avaient élu domicile pour fournir une soie très appréciée des salons parisiens. Nous n’avons jamais eu l’occasion de le faire mais si le sujet t’intéresse, la maison des canuts retrace l’histoire de la soie lyonnaise.
  • Chiner chez les bouquinistes en bord de Saône : les ponts, la vue sur les pentes de la Croix-Rousse, la Saône qui s’écoule tranquillement et les étals des bouquinistes avec l’odeur si caractéristique du livre jauni, voilà un petit coin dans lequel je pourrais passer des heures…
  • Prendre le vaporetto de Confluence au Vieux Lyon. Non je ne me méprends pas, je n’ai pas abusé de brioche aux pralines roses ou de beaujolais nouveau en écrivant cet article, le sucre et l’alcool ne sont pas en train de me monter à la tête… Lyon, comme Venise a bien son vaporetto. Ce service de navette fluviale qui relie le tout neuf centre commercial des Confluences à Vaise est ouvert de mars à décembre et permet de découvrir la ville depuis la Saône et représente une alternative plutôt sympa au métro, au vélo ou la marche.
  • Visiter le musée de l’Institut Lumière. Qui dit Lyon, dit aussi frères Lumières et donc cinéma. À ne pas confondre avec le musée de la miniature et du cinéma, situé au coeur du Vieux Lyon, le musée de l’Institut Lumière, est assez excentré. Outre la découverte de la Villa de la famille Lumière, merveille d’architecture, le musée propose un voyage dans le temps, aux premières heures du cinéma avec non seulement des extraits des premiers films de Louis et Augustes Lumière mais aussi une découverte des objets qui ont conduit à l’invention du cinématographe. Les enfants apprécieront sans doute de découvrir les lanternes magiques et autres ancêtres du cinéma d’animation. De plus, le dimanche matin, il prévoit des séances adaptées au jeune public.
  • Faire une balade en famille au parc de la Tête d’Or et y voir un spectacle de Guignol. C’est le poumon vert de la ville. D’aucuns se plaisent même à le comparer à Central Park. Il faut dire que les deux parcs sont contemporains dans leur création et se ressemblent assez dans leur structure. En effet, la Tête d’Or, tout comme son homologue New Yorkais compte un zoo, un jardin botanique avec de magnifiques serres, un lac sur lequel on peut naviguer en barque pour une escapade romantique, et un théâtre de marionnettes qui ravira les plus jeunes. Pour les sportifs, c’est l’endroit idéal pour faire son jogging ou pédaler un peu en toute sécurité.
  • S’émerveiller devant les collections du Musée des Confluences. Il est parmi les derniers nés des grands musées de France. Ouvert depuis 2014, il est le fleuron de la rénovation urbaine du quartier de la Confluence. Il abrite des collections permanentes liées à l’histoire naturelle et à l’anthropologie et des expositions temporaires aux thèmes riches et variés, et à la scénographie particulièrement soignée. Les schtroumpfs ont adoré lors de notre visite l’exposition sur les mini-monstres de notre corps (esprit dégueu trashouille propre à l’enfance je pense…) et les installations à l’humour décalé de Plonk et Replonk. Côté collection permanente, franc succès pour la salle des fossiles de dinosaures, c’est toujours une valeur sûre avec les enfants, mais aussi pour les papillons et les scarabées aux mille couleurs. L’entrée pour les adultes est assez chère, mais les enfants ont droit à la gratuité jusqu’à 18 ans. Non loin du musée, tu trouveras aussi l’aquarium, mais nous gardons cette visite pour une prochaine fois.
  • Flâner sur les quais : quais du Rhône ou de la Saône, Lyon t’offre le double de possibilité pour te balader au bord de l’eau. Petit bonus coté rhodanien, les péniches faisant office de bar ou de resto, le skate park, la piscine à ciel ouvert chauffée même l’hiver.
  • Se poser sur les places : Bellecour, des Terreaux, place de l’Opéra ou celle des Célestins avec ses sublimes magnolias en fleurs au printemps, Lyon propose tout un tas de jolies places où faire une pause pour se reposer des nombreux kilomètres faits à pieds à travers ses rues.
  • Goûter à la gastronomie lyonnaise : impossible de passer par Lyon sans parler de gastronomie et de bonne chaire. Tu trouveras par la suite nos établissements chouchous. Il va de soit que dans toute escapade lyonnaise, les bouchons et les halles Paul Bocuse sont un passage obligé si tu es un fin gourmet.
  • Pour les footeux, le Groupama Stadium propose la visite du musée OL. Pour notre part, nous avons passé notre tour, pas pour une question de chauvinisme ou de rivalité entre les olympiques mais pour une simple question de temps et de centres d’intérêt.

Où faire du shopping ?

Envie de mode

Outre les grands centres de la Part-Dieu et des Confluences où tu retrouveras les grandes enseignes multi-nationales, tu trouveras surement ton bonheur dans les petites boutiques de créateurs de la rue romarin et du bas des pentes de la Croix-Rousse.

Pour ma part j’ai eu un vrai coup de coeur devant la vitrine de la Rumeur Blonde et ses headbands et autres accessoires en cuir magnifiquement travaillés. La seule chose qui m’a retenue de craquer étant le budget nécessaire à l’acquisition de l’une de ces petites merveilles, mais qui sait, peut-être pour une prochaine visite…

Coté chaussures, la fan de Dr Martens que je suis est comblée avec une boutique qui leur est totalement dédiée. N’en déplaise à Cristina Cordula, moi je ne troquerais le confort et la solidité de mes écrase-bouse contre aucun Louboutin du monde… Mais là encore, je ne fais que rêver…

Pour les schtroumpfs

Entre Guignol, le Petit Prince, et autres magasins de jouets traditionnels du Vieux-Lyon et la boutique du Musée des Confluences, les enfants trouveront sûrement leur bonheur pour ramener un souvenir de leur visite. Les nôtres, ont pour leur part choisi d’aller faire un tour du côté du Lego Store… Chez nous, la visite du Lego Store est un peu un passage obligé dans les découvertes d’une nouvelle ville. Londres, Rome, Milan, Disneyland Paris, les garçons trouvent toujours un moyen pour que l’on finisse par y faire un crochet afin d’admirer les constructions exposées. Celui de Lyon n’a pas fait exception, il n’a toutefois pas le charme de ses frères européens. Situé en pleine galerie commerciale de la Part-Dieu, on n’y retrouve pas de référence à Lyon, et les boites disponibles ne sont pas beaucoup plus nombreuse que dans une autre grande surface de jouets.

Pour les gourmets

Je te parlais tout à l’heure des halles Paul Bocuse, où tu trouveras sûrement de quoi ramener des souvenirs gourmands de ta visite lyonnaise. Pour notre part, pas de passage à Lyon sans retour à la maison avec un paquet de pralines roses, le petit péché mignon de la famille.

Où manger / où boire un coup ?

Le Vieux-Lyon regorge de petits bouchons, restos typiques et autres bonnes adresses. Tu trouveras sûrement ton bonheur en flânant dans les ruelles. En ce qui nous concerne, voici nos adresses coup de coeur à Lyon :

  • Le François Villon : rue boeuf. On adore l’ambiance de restaurant atypique où chaque visiteur est invité à laisser une trace de sa présence sur les murs. C’est un bon compromis pour un repas en famille : la cuisine lyonnaise traditionnelle est au rendez-vous pour les adultes amateurs et pour les enfants, les burgers permettront de reprendre des forces après une longue journée de visite. Petit plus le week-end, le goûter avec son chocolat chaud aux pralines roses… J’en salive encore…
  • Auberge Le Rabelais, 39 rue saint Jean. On reste dans les écrivains du Moyen-Age avec cette adresse typique du Vieux-Lyon, sa déco en bois sombre et sa cuisine traditionnelle. Pas de panique si la cervelle de canut ou le tablier de sapeur ne font pas rêver les schtroumpfs, le menu enfant propose lui aussi une alternative à la cuisine lyonnaise.
  • Le James Joyce, rue saint Jean : situé juste en face de l’auberge le Rabelais, ce pub irlandais propose de super fish and chips dans une déco cosy très agréable. Seul bémol, les enfants n’y sont plus admis à partir de 18h00. En ce qui nous concerne, nous avons profité d’un pub désert en y mangeant le midi.
  • La péniche la passagère, 13 quai Augagneur. Embarquement immédiat pour cette jolie péniche dans laquelle nous avons adoré nous réchauffer après une froide après-midi de visite. L’été, sa terrasse en bord de Rhône a aussi l’air des plus agréable pour un début de soirée.

Voilà, j’espère que cette escapade lyonnaise aura été à ton goût, la semaine prochaine, nous resterons en Auvergne Rhône-Alpes pour une découverte de la saison estivale du Puy-en-Velay et des premiers pas vers les chemins mythiques de Compostelle et de Stevenson.

À bientôt 😉

Cet été on visite la France #4 : roads trips à la journée en Provence

Journées road trip dans le Luberon

La semaine dernière, j’avais proposé un sondage sur Instagram pour savoir où vous souhaitiez aller. Vous m’avez répondu à la très grande majorité que vous vouliez partir en Provence. Alors ! Zou ! Allons-y ! Je t’emmène avec nous pour une petite journée Road trip dans le Luberon.

Il était un voyage

Pour le pont de l’Ascension, nous avions prévu un week-end en amoureux à Londres pour fêter nos 10 ans de mariage. Le Covid en ayant décidé autrement, les enfants étant tout de même chez Mamie et Papi, nous en avons profité pour nous octroyé une journée de road trip en amoureux à travers les villages de charme du Luberon.

Avant de partir

Guides et liens utiles

Nous n’avons pas spécialement de guide en ce qui concerne notre région. On fonctionne essentiellement à l’instinct. Toutefois, pour se donner des idées de visites, les groupes de partages de photos autour de la Provence sur Facebook sont une mine d’idées pour découvrir jolis villages et nouveaux paysages. En voilà quelques uns…

Fréquentation

Nous avons eu la chance de faire ce micro-voyage à une période assez étrange. Les hôtels et restaurants étaient encore fermés et les touristes français et étrangers qui arrivent en général en même temps que les cigales dès les premiers rayons de soleil n’étaient pas encore là.

C’était une ambiance assez particulière, certains sites étaient fermés, les rues si animés étaient vides… Bref, rien à voir avec ce que l’on connaît de l’image de la Provence pendant l’été.

Je te rassure, pour y être retournée il y a peu, la vie a repris ses droits, les touristes sont revenus et si certains sites sont fermés. Ce n’est pas pour des raisons sanitaires mais de sécurité incendie. Pense donc à contrôler sur le net ou à appeler les billetteries des sites naturels avant de te déplacer car en cas de forts vents et de canicule certains d’entre eux sont fermés. Nous en avons fait l’expérience il y a peu à Rustrel…

Transport

Difficile de relier les différents villages autrement qu’en voiture. Évidemment, l’été les parkings sont payants et les tarifs sont plutôt salés. N’oublie pas d’envisager cette entrée dans ton budget car tu pourrais à la longue avoir des surprises.

Au printemps, nous avons croisé beaucoup de cyclistes le long de la velo-route qui relie de nombreux sites du Luberon. Personnellement nous n’avons pas tenté, nous ne nous sommes pas sentis aussi courageux. Notre virée à vélo, compte tenu de notre piètre entraînement, aurait fini par ressembler à celle que raconte Peter Mayle dans Une année en Provence… On a donc préféré laisser la petite reine au pros.

Si tu décide de faire ce road trip en van ou camping car, attention, de nombreux sites ou villages interdisent le camping sauvage. Jette donc un coup d’oeil sur Park4Night avant de t’installer ou préfère les campings et aires de stationnement…

Hébergement

D’ordinaire, je réserve une partie de chaque article pour te décrire un lieu que nous avons apprécié pour y dormir. Ici ayant fait ce petit tour dans la journée, je n’ai malheureusement aucune adresse à te mettre sous la dent. Compte tenu de l’offre pléthorique de la région, je ne doute pas du fait que tu trouves sans peine l’hôtel de charme, le camping de tes rêves ou le spot parfait en cherchant sur les sites spécialisés.

Sur place

Itinéraire 1 : Lourmarin – Ménerbes – Lacoste – Roussillon

En général, lorsque l’on décide de ce genre de journée, on choisit un lieu que l’on a très envie de visiter. C’est celui-ci que l’on rentre sur le GPS, en prenant soin d’activer avant de démarrer l’option « Eviter les autoroutes », « Eviter les péages ». On sait qu’en passant par la nationale, on peut trouver entre temps une petite merveille, un village inattendu, un arrêt dans un super petit café ou une rencontre que l’autoroute ne nous offrirait pas. Ce jour-là, nous avions choisi Ménerbes, mais nous avons découvert en prime, Lourmarin, Lacoste et Roussillon.

Lourmarin

Pas du tout prévu au programme, nous avons donc eu le plaisir de découvrir Lourmarin par les hasards du GPS. En apercevant son château depuis le bord de la route, nous avons décidé de nous y arrêter pour une petite balade.

Nous ne l’avons malheureusement visité que de l’extérieur, car les animaux n’y sont pas admis et nous avions ce jour-là embarqué avec nous notre WanderlustDog unique et préféré et visiter la château à tour de rôle avec un chien aux tendances abandonniques qui se met à gémir dès que l’un de nous s’éloigne quand on part en vacances, c’était tout simplement no way.

Du coup, on a visité le village, ses ruelles coquettes, ses fontaines qui crachent des plantes, ses petites boutiques de créateurs. C’était vraiment très chouette comme petite visite histoire de se mettre en jambes avant d’arriver au clou de la journée, Ménerbes.

Ménerbes

Cela faisait très longtemps que j’avais envie d’aller visiter Ménerbes. Et quand par un moment de fulgurante transmission de pensées, WanderlustDad m’a proposé d’aller y passer cette journée en amoureux, j’étais aussi excitée qu’une puce sous extasy…

Pourquoi donc me diras-tu, ce paisible petit village provençal te fait-il cet effet-là ? Et bien très cher lecteur, parce qu’aller à Ménerbes, c’était un peu comme aller en pèlerinage. Certains font des fan tours d’Harry Potter, ou de Game of Thrones. Moi, mon kiff c’était d’aller marcher sur les traces de Dora Maar une artiste que j’admire depuis que je suis ado et dont j’ai lu à peu près toutes les biographies existantes. La résumer à son seul statut de maîtresse de Picasso et de femme qui pleure serait réducteur compte tenu de son histoire et de son travail de photographe et Ménerbes n’est pas le lieu dans lequel elle a vécu les années de sa vie les plus roses.

La maison Dora Maar, est aujourd’hui fermée au public, elle abrite une fondation et une résidence d’artistes, qui n’ouvre au public que sur invitations lors d’événements annoncés sur sa page Facebook. On arrive toutefois depuis la grille à apercevoir les merveilleux jardins.

Dora n’était toutefois pas cloîtrée chez elle, bien qu’elle menait lors de ses venues au village une existence plutôt retirée. Elle allait très souvent à l’église et se rendait voir des amis artistes avec sa mobylette. Tu te souviens tout à l’heure quand je te parlais de te mettre en jambes ? Ben voilà, c’est le moment. Après avoir monté une belle côte pour arriver jusqu’à la fameuse maison, tu continues à grimper pour arriver jusqu’à l’église et au cimetière. L’église n’est pas toujours ouverte et je n’ai pas pu continuer mon fan tour comme je l’aurais voulu mais le panorama sur la vallée est absolument exceptionnel et vaut bien l’effort pour y arriver. Nous avons toute de même visité le Castelet, Belvedère et la Porte Saint Sauveur afin que notre estomac commence à crier famine.

Pour manger, nous avons testé le Café du progrès à emporter, covid oblige, pour un pique-nique dans le petit jardin dont j’ai oublié le nom désolée situé juste en face de la Maison de Dora Maar. Vue sur la vallée d’un côté, vue sur la Maison et le passage Dora Maar de l’autre, jolies roses et tables en pierre au charme so british on n’aurait pu rêver mieux pour ce repas complètement improvisé.

Lacoste

Une fois l’estomac plein et le pèlerinage terminé, nous avons repris la route pour Lacoste. Ce village perché est connu pour abriter le château du Marquis de Sade. La route pour y arriver est une bonne vieille route en lacets comme nos voitures les adorent. Quelques semaines plus tard, quand j’ai lu dans le bouquin de Peter Mayle, Une année en Provence le récit de leur virée à vélo, le fameux épisode dont je t’ai parlé en début d’article, je n’ai pas pu m’empêcher de lui lancer par la pensée un salut à la Hunger Games. Respect Mr and Mrs Mayle !!!

Bon blague à part, à la période étrange où nous y sommes allés, Lacoste m’a un peu fait l’effet d’un village fantôme. Les rues étaient désertes et les seules personnes que nous avons croisées étaient des touristes qui comme nous, aller voir le château dont le portail était désespérément fermé. Il a depuis rouvert au public et si tu souhaites découvrir ce lieu à dont la réputation n’est plus à faire tu trouveras toutes les informations ici et les chiens sont admis.

Attention message pour toi madame : si tu envisages de venir à Lacoste dans l’idée de faire des photos super instagramables (je te comprends, le site est superbe), fais attention à ce que tu mets aux pieds. Les rues sont pavées et glissantes, donc exit les talons (désolée pour les louboutrucs), même mes fidèles ballerines se sont révelées d’infâmes traîtresses qui menaçaient de te faire tomber aussi sûrement qu’une peau de banane. Pour éviter d’alimenter la section bêtisier des vacances, j’ai donc fait la descente pieds-nus, chaussures à la main, et je n’étais pas la seule…

Roussillon

Au même titre que Rustrel et son Colorado Provençal, le village de Roussillon est connu pour ses carrières d’ocres et ses façades colorées allant du jaune au rouge.

Pour cette dernière étape de notre road trip, nous n’avons pas pu visiter le sentier des ocres qui était encore fermé. Si tu y vas après avoir lu cet article, pense à appeler avant en cas de vent ou de fortes chaleur, car comme je te le disais dans la section avant de partir, tu risquerais de trouver porte close en cas de risque accru d’incendie. Le prix de la visite est très raisonnable et le site est dogfriendly. Il ne reste plus qu’à trouver un créneau pour y retourner…

Le sentier fermé n’était pas une raison pour partir tout de suite. Nous avons profité des belles couleurs des ruelles du village, admiré les céramiques et les petites boutiques d’artisanat avant de reprendre la route pour rentrer à la maison.

Itinéraire 2 : Fontaine de Vaucluse – L’Isle-sur-la-Sorgue

Quelques jours avant, avec des copains, nous avions profité de la fraîcheur de Fontaine de Vaucluse et des rues désertes de L’Isle-sur-la-Sorgue. Il y en aurait des tas d’autres visiter, tous aussi beaux les uns que les autres, mais il y a déjà fort à dire sur ceux-là… Ce sera l’occasion d’un nouvel article…

Fontaine de Vaucluse

Rien que le nom déjà, et tu respires de fraîcheur… Fontaine de Vaucluse, outre le fait d’être un site naturel exceptionnel qui voit les eaux des montagnes environnantes se réunir pour donner naissance à la Sorgue, c’est aussi le lieu qu’a choisi Francesco Petrarca, l’un des trois grands auteurs de la littérature italienne médiévale pour venir noyer son chagrin après avoir été éconduit par la belle Laure. Il y a écrit ses plus belles lignes et un musée lui est aujourd’hui consacré. Ça a rappelé à WanderlustDad ses années de lycée…

Sur le chemin qui mène à la source, tu trouveras de nombreux petits restaurants fort charmants en bord de Sorgue, malheureusement, ils étaient tous fermés quand nous nous y sommes arrêtés.

Tu trouveras aussi le Moulin à Papier. Après avoir traversé une galerie avec de petits artisans et vendeurs de souvenirs, tu pourras accéder à cette fabrique artisanale de papier qui utilise l’énergie de la Sorgue pour faire fonctionne le moulin et les machines qui fabriquent la pâte à papier. La visite est assez intéressante à faire avec des enfants, l’entrée est libre et gratuite aux horaires d’ouverture et si tu aimes l’écriture et le beau papier, tu trouveras là-bas de magnifiques pièces. Si tu souhaites en savoir plus sur la fabrication du papier ou si tu désires en apprendre davantage sur la géologie du lieu, tu peux aussi réserver une visite payante du Moulin à papier et du monde souterrain. Plusieurs formules sont proposées allant de la simple visite commentée à l’atelier où tu pourras toi-même fabriquer ta feuille de papier.

L’Isle-sur-la-Sorgue

Ce charmant village, au-delà de ses canaux et son ambiance de petite Venise vauclusienne, est particulièrement connu pour les nombreux antiquaires qui ont pris leurs quartiers le long de la Sorgue. Roues à aubes, petits canards, jolies rues commerçantes, et restos au bord de l’eau c’est un lieu très agréable pour une escapade romantique.

Dans la famille, nous avons tous un penchant pour les vieux objets, qui pour les appareils photos, les machines à écrire et les livres vintage, qui pour les monnaies, qui pour les vinyles des années 60 ou les vieux jouets. En arrivant à L’Isle-sur-la-Sorgue on a un peu l’impression d’arriver dans le Disneyland des brocanteurs, le doux welcome des tourniquets et les décors en carton pâte en moins. Les pièces dans les vitrines sont toutes plus belles les unes que les autres. Ici, tu ne te rêves pas princesse ou super héros mais dans une grande et belle maison remplie d’objets chargés qui ont traversé les années. Heureusement que la taille de notre maison et celle de notre compte en banque bride notre tendance à faire des folies et caresse dans le sens du poil notre envie d’aller dans le sens d’une vie plus minimaliste, sinon il y a bien longtemps que l’on se serait retrouvés avec un hangar ressemblant à s’y méprendre à ceux que l’on voit dans American Pickers. Mais jusqu’à preuve du contraire, rêver ne coûte rien et si tu aimes prendre des photos, balader entre les rayons te permettra de trouver de beaux sujets de natures mortes.

Si tu aimes lire, tu trouveras une petite librairie trop mignonne, Le passeur de l’Isle, place de la liberté.

A noter, le premier dimanche du mois d’août la ville s’anime d’un marché flottant. On avait sauté sur l’occasion cette année, pour en profité mais il a été annulé, on a donc fait comme les petites marionnettes, trois petits tours et puis s’en vont… On espère pouvoir assister à la manifestation une autre fois.

Bien sûr, si tu fais comme nous le choix d’y aller avec des Schtroumpfs qui ont la douceur et la délicatesse d’éléphants dans un magasin de porcelaine, tu peux te faire quelques frayeurs à moins d’aller les épuiser avant dans l’herbe du parc Gautier. Le jardin de cet hôtel particulier est vraiment très agréable pour y faire une pause ou pique niquer.

Voilà, j’espère que ces deux escapades au cœur du Luberon ont été à ton goût.

Je te souhaite une belle semaine. La semaine prochaine, retour en ville pour une visite de Lyon avec les enfants.

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À bientôt 😉

Et si on allait se faire une petite cueillette ?

Photo de Maria Lindsey Multimedia Creator sur Pexels.com

Activité nature, zéro déchet et hautement pédagogique, si il est une sortie qui ne coûte pas cher mais qui peut rapporter gros comme dirait l’autre, c’est bien la randonnée cueillette…

Bien plus motivante pour nos bouts de choux que la randonnée classique pendant laquelle tu entends à chaque fois au bout de quelques minutes de marche les sempiternels : « Je suis fatigué(e) ! » « J’ai faim ! » « Maman quand est-ce qu’on arrive ? » et pour les plus petits, le merveilleux « Ze veux les bras ! », elle s’adapte à tous les âges et à toutes les saisons et qu’elle permet de voir la nature évoluer tout au long de l’année. Et ça, comme dirait Jean-Marc Généreux « j’achète ! ».

Alors tu vas me dire que c’est peut être compliqué, que tu ne connais, rien aux plantes, que tu vis en ville et que la campagne n’est pas accessible pour toi… Dans cet article nous te proposons donc quelques conseils pour démarrer des petites cueillettes en famille.

Avant de partir à l’aventure

Prépare le terrain

Si on pouvait interviewer nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs, ils nous diraient que la cueillette peut être une activité à risque. Et je ne parle même pas des champignons, avec lesquels je ne m’aventure pas, puisque je ne les connais pas. En effet, certaines plantes peuvent se ressembler comme deux gouttes d’eau mais avoir des propriétés radicalement différentes. Aussi, si tu ne veux pas faire la une des faits divers et te la jouer comme Christopher McCandless dans Into the wild ou être quitte pour une bonne intoxication alimentaire, renseigne-toi en amont sur ce que tu peux trouver sur les chemins de ta région.

Tu trouveras sûrement un site internet qui fait état des plantes comestibles que tu peux trouver près de chez toi. Sinon, il existe de nombreux petits guides ou applications qui t’apprendront par le biais de photos à reconnaître les plantes et baies que tu pourrais rencontrer.

Chez nous, on utilise pour la version papier, Cueillette en famille de Dave Hamilton. Il est assez bien fait pour une première approche de la cueillette. Après une première partie pleine de conseils pratiques, il propose un guide des plantes au fil des saisons, des idées de recettes et des conseils pratiques pour reconnaître chacune d’elles et éviter les faux-amis. Tu peux aussi utiliser un guide d’herboristerie ou un herbier, qui te donnera, en plus de la description précise des plantes, un aperçu de leurs propriétés. En général, les rayons des libraires et des bibliothèques sont assez bien fournies sous cet aspect là.

Wanderlustdad plus high-tech que moi s’est aussi abonné à un certain nombre de chaînes YouTube, avec des tutos pour reconnaître les plantes dans leur environnement. Son chouchou, le chemin de la nature et sa chaîne.

Pour la version numérique, carrément plus pratique à avoir dans ta poche pendant ta balade, tu peux faire confiance à iNaturalist, Plantenet ou Seek.

Le principe est simple, tu trouves une plante, tu la prends en photo dans l’application et elle recherche celle qui pourrait être l’heureuse élue dans sa base de données. Veille à prendre ta photo de suffisamment près pour que les détails apparaissent mais avec suffisamment d’informations sur le feuillage par exemple pour permettre au logiciel d’éliminer les sosies. Des suggestions te seront proposées, classées par ordre de probabilité, regarde bien les deux ou trois premières et informe toi sur chacune d’elle et pense à vérifier aussi les origines des suggestions pour éliminer de fait celles qui ne peuvent pas se trouver par chez toi. Quoi qu’il en soit, garde toujours à l’esprit la règle d’or :

si tu as le moindre doute, surtout ne touche pas !

Choisis bien ton lieu

On peut faire de la cueillette partout, en ville comme à la campagne ou en montagne. L’essentiel étant de bien choisir ton spot comme disent les surfeurs. Avant de partir, vérifie que la cueillette est autorisée sur le lieu où tu envisages d’aller. Pas de cueillettes dans les zones protégées. Si tu as le feu vert des autorités pour prélever des végétaux, veille à ce que l’endroit où tu cueille ne soit pas trop près de la route, que les animaux ne soient pas trop nombreux à venir y faire leurs besoins et que les sources de pollutions soient plutôt loin et puis lance toi allègrement seul ou avec ta tribu.

Fais un point sur tes besoins

Maintenant que tu sais reconnaître quelques plantes, fais un point sur celles dont tu pourrais avoir besoin, envie, pour tes tisanes, tes petit-déjeûner, tes desserts, pour tes salades ou tes omelettes. Partir en cueillette sans avoir forcément une idée en tête, c’est prendre le risque de s’éparpiller et de confier aux enfants une mission trop large pour laquelle ils seront perdus. Mieux vaut partir à la recherche d’une ou deux plantes qu’ils sauront vite reconnaître que d’essayer de les sensibiliser à la diversité de la forêt… C’est déjà compliqué de tout retenir quand on est adultes, alors pour eux, c’est encore pire.

Prépare ton matériel

La checklist pré départ est presque finie. Tu as mis tes baskets et il ne te reste plus qu’à préparer le matériel.

  • Un petit panier pour chaque enfant, ça évitera les disputes…
  • Des petits sacs en papier kraft ou en tissu pour partager les récoltes
  • Un grand panier
  • Un petit couteau ou des ciseaux
  • Ton guide de cueillette ou ton portable avec les applis dont on a parlé plus haut
  • Pourquoi pas une loupe
  • De bonnes chaussures pour patauger dans la gadoue
  • Et tout ce que tu as l’habitude de prendre en temps normal lorsque tu pars en randonnée…

Sur place

Raconte leur les plantes

Malheureusement, de nos jours, les enfants reconnaissent plus vite les logos des marques que les plantes et leurs fruits. Ayant accompagné de nombreux enfants en plus des nôtres dans la nature, je peux te dire que j’ai pu avoir quelques surprises, comme la fois où, en pleines collines marseillaises, un petit bouchon de 5 ans m’appelle tout excité en criant : « regarde, j’ai trouvé une noix de coco », la noix de coco en question était en fait une pigne de pin, je te rassure malgré le réchauffement climatique, les cocotiers ne poussent pas encore sous mes latitudes… Je t’avoue avoir eu envie de m’asseoir par terre et de pleurer, parce que nous n’étions pas loin de chez lui, et que personne jusqu’à présent n’avait pris le temps ou la peine de lui montrer ce qu’était une pigne de pin.

En ce qui nous concerne, même si ils commencent à bien connaître les plantes et qu’ils nous interrogent volontiers sur elles, on prend toujours le temps avant de commencer une cueillette de leur rappeler leur mission spéciale du jour et de faire un arrêt devant ladite plante pour rappeler comment on la reconnait,

  • Observer la plante, ses feuilles, ses fleurs, ses branches : quelles sont leurs formes ? leurs couleurs ? sont-elles lobées ? ont-elles des rainures ? Comment sont les nervures ? Mes amies enseignantes en maternelle vous remercieront de cet apport de vocabulaire parce que clairement là-dessus, elles ont souvent des moments de solitude lorsqu’elles abordent la croissance des végétaux avec leurs piou-pious.
  • La toucher : est-ce qu’elles piquent, est-ce qu’elles sont douces ? ont elles des poils ? quelle sensation a-t-on quand on les froisse ?
  • La sentir : c’est aussi super important d’apprendre aux enfants à utiliser leur nez pour dissiper leurs doutes en matière de cueillette pour les aromatiques notamment
  • Ecouter son bruit : quand on la froisse, quand on la touche…

quelle partie on va prélever et les règles de cueillette.

  • Ne pas abîmer
  • Ne pas arracher la racine pour permettre à la plante de se régénérer
  • Ne cueillir que ce dont on a besoin, inutile de préléver des fruits trop petits ou pas mûrs, des fleurs qui ne sont encore que des bourgeons…
  • Ne pas cueillir dans les lieux où c’est interdit
  • Ne pas ramasser ni toucher ce que l’on ne connaît pas (ce serait dommage de gâcher la journée pour une imprudence…)

Et avec des enfants, on cueille quoi alors ?

J’ai envie de te dire, tout dépend de la saison, du lieu où tu cueilles et de ce que tu veux de ta récolte… Toutefois, il existe des plantes et des petites baies faciles à reconnaître que tu pourras facilement tranformer en rentrant à la maison.

  • Les pâquerettes : ils adorent en faire des petits bouquets et si tu es comme moi, tu as sûrement une collection de pâquerettes séchées ramassées par les loulous là où tu ranges les photos dans ton portefeuille, dans tes livres ou carnets. Mais savais-tu que tu peux en faire un macérat huileux qui rendra ta peau toute douce ? Tu trouveras une recette ici.
  • Les pissenlits : là encore, pas besoin d’un cours de 3h sur la reconnaissance du pissenlit, en général ils gèrent et ils te ramènent ça avec leurs petits doigts comme si ils te ramenait un bouquet de roses pour la St Valentin. Avec le pissenlit, c’est all inclusive, les feuilles en salade, les fleurs en cramaillotte ou miel de pissenlit. Tu trouveras des tas de recettes sur le net.
  • Les coquelicots : avec son joli rouge, il est la star du printemps et les enfants le reconnaissent en général assez facilement, si tu en trouves en quantité suffisante, tu peux tester la gelée de coquelicots, elle est très bonne.
  • Les mûres, framboises, myrtilles et fraises des bois : avec elles, le risque c’est de ne pas réussir à ramener la récolte à la maison… Si jamais tu y arrives, à toi les confitures, sorbets et autres eaux fruitées.
  • Les fruits d’orme, les pommes de pin, les glands, les bogues de châtaignes et de marrons : pense à la déco de ta table d’automne ou de Noël.
  • de la mauve, avec ses jolies fleurs violette, celle que l’on prend souvent pour une mauvaise herbe, sera une jolie façon de décorer des sablés ou de faire des tisanes pour soigner la toux et le mal de gorge de l’hiver…

Avec des plus grands, au début du printemps, tu peux aussi tenter de chercher des asperges sauvages. La mission est plus compliquée, car il faut d’abord repérer la plante avant de trouver l’asperge qui pousse dans ses environs, mais une fois qu’ils y sont habitués, ils sont souvent très efficaces et quel plaisir de manger le soir une omelette ou des pâtes avec le fruit de sa cueillette !!!

Et la liste peut encore s’allonger au fur et à mesure de tes découvertes. De notre côté, on continue d’en apprendre chaque jour. Tu verras que si tu y prends goût, tu te rendras compte que tu peux te passer d’acheter en supermarché tout un tas de produits végétaux, de cosmétiques ou de produits d’entretien. Tu passeras d’agréables moments en famille dans la nature et en cuisine, parce que les schtroumpfs adorent aussi aider à la confection des confitures et autres préparations et tu seras bien content, comme la fourmi, de retrouver l’hiver venu le fruit de tes cueillettes passées.

Alors prêt à chausser tes bottes en caoutchouc et à prendre ton plus beau panier pour partir à la découverte de la forêt ?

En attendant, tu peux toujours nous retrouver sur Facebook ainsi que sur Instagram et si ça te plaît, n’hésite pas à t’abonner 😉

A bientôt 😉

Comment nous sommes devenus des fées des livres…

Longtemps, dans la famille, nous avons eu un rapport aux livres très fusionnel. Nous avons toujours eu des livres, beaucoup, peut-on dire trop ? Je ne pense pas. On ne lit jamais trop, mais en l’occurrence trop pour que l’on arrive à cohabiter avec eux, trop si l’on en croit le budget que l’on pouvait y accorder. Entre la bibliothèque des enfants, celle des grands et nos bibliothèques pro, une pièce entière leur était consacrée et il n’y aurait bientôt plus de place pour les nouveaux arrivants. De plus, concrètement, une fois qu’ils avaient été achetés, lu, et à la rigueur relus, il ne leur restait plus qu’à prendre la poussière sur une étagère…

Triste fin pour un objet qui a pour vocation de nous faire rire, pleurer, aimer ou voyager ne trouvez-vous pas ? J’ai donc commencé à trier, et à donner, à des copines, des livres que je pensais qu’ils leur plairaient, à l’école des enfants, à la bibliothèque de l’université nos vieux livres d’étudiants que l’on avait pas pu revendre et ainsi de suite. Et ce qui était inimaginable pour moi s’est produit, j’ai pris plaisir à me séparer de mes livres en essayant d’imaginer avec quelle personne ils passeraient le mieux la prochaine partie de leur existence, à qui ils accorderaient un moment d’évasion, un peu de douceur ou des mots qui apaisent.

Tout comme j’ai pris plaisir à fréquenter les bouquinistes, les bibliothèques et les boites à livres et à me laisser surprendre par ces histoires que tout à coup quelqu’un laissait sur mon chemin.

Et puis l’été dernier, que nous nous baladions avec les garçons dans le jardin des plantes du Museum d’Histoire Naturelle de Toulouse, j’ai entendu wanderlustgrandschtroumpf pousser un grand cri. « Maman, Maman, regarde y a un livre ! Il est tout beau ! ». Entre deux plantes, dans une jardinière de la serre des plantes carnivores, il venait de trouver un trésor : une histoire de pirates, de son âge, joliment enrubannée. Il avait été déposé à cet endroit par une book fairy, une fée des livres, d’après ce que disait l’étiquette déposée sur sa couverture.

Le principe était simple, prendre le livre, le lire, et à notre tour, le préparer joliment et le déposer quelque part, au gré de nos promenades, afin de lui faire poursuivre son voyage avec une autre personne qui s’arrêterait elle aussi, le trouverait comme on trouve un petit trésor et le lirait à son tour.

Leur slogan, I believe in book fairies (je crois aux fées des livres) m’a immédiatement fait penser à cette scène de Peter Pan, où Clochette, pas au mieux de sa forme sent qu’elle est en train d’aller vers la lumière et que les enfants se mettent à crier « je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois » afin de lui donner de la force. On croyait déjà très fort dans la famille à la magie des histoires et du livre. Mais en cette période où par notre travail, nous le voyons chaque jour un peu plus tomber en désuétude au profit des liseuses, consoles, netflix et autres supports numériques, on s’est dit qu’il était vraiment précieux que certaines personnes déposent autour de lui un peu de poussière d’étoiles.

L’idée était géniale ! J’ai donc cherché à en savoir plus et je me suis mise à suivre sur instagram et facebook cette joyeuse communauté qui diffuse grâce partout dans le monde le goût du livre, de la lecture et de la littérature. L’actrice Emma Watson, s’est même prêtée au jeu lors de la sortie du film Les quatre filles du docteur March, cachant aux quatre coins du globe à chaque étape de la promo, des exemplaires du roman estampillé par les book fairies.

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Pendant le confinement, j’ai continué mon tri, avec la ferme intention, lorsque cela serait possible de commander les autocollants à apposer sur les livres pour leur donner ce statut d’objet magique et les déposer. Et cette semaine, j’ai trouvé sous ma porte la précieuse enveloppe, contenant les stickers et le joli tote-bag que j’avais commandé pour nos missions féériques. Les garçons, wanderlustgrandschtroumpf le premier n’ont pas arrêté de parler à tout le monde pendant la journée de cette nouvelle perspective d’aventures livresques.

Je suis maintenant parée pour emmener dans mon joli petit sac de fée, nos livres en mal d’aventures vers de nouveaux horizons.

Aujourd’hui nous avons enfin réalisé notre première mission de bookfairies. Nous avons caché le livre que nous avions trouvé à Toulouse au cours de l’une de nos visites et on espère qu’ils feront des heureux et éveilleront peut être des vocations féeriques.

Et vous ? Croyez-vous aux fées des livres ? Êtes-vous prêt à faire vivre à vos livres de nouvelles aventures ?

J’espère que cet article t’a plu, en attendant, n’oublie pas que tu peux toujours nous suivre sur notre page facebook

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A bientôt 😉