Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Cette semaine, j’ai pu terminer quelques lectures malgré une reprise sur les chapeaux de roues. La Befana sur son joli balai, nous a apporté des tas de livres pour compléter nos séries en cours et j’ai publié ma chronique sur Soul of Venise, un joli guide paru aux éditions Jonglez.
Soul of Venise, Servane Giol et Thomas Jonglez
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Chez maman
Le clocher de Noël et autres crimes impossibles
Cette semaine m’a permis de terminer Le clocher de Noël de Roland Lacourbe. C’est une lecture commune que je partage avec K. de Les voyages de K. pour NetGalley. Restez connectés car nous devrions vous en reparler très prochainement.
T’embrasser sous la neige, Emily Blaine
J’ai aussi bouclé mon cycle de romances de Noël avec le dernier Emily Blaine, paru dans la Collection &H. Une jolie histoire d’amour et de résilience, pleine d’humour sur fond de concours de baisers et de concert de rock. Chronique à venir…
Chez les schtroumpfs
Maman Ours, Ryan T. Higgins
Prout atomique, Mortelle Adèle
Cette semaine chez les Schtroumpfs, c’était relecture. La Befana a amené à Mini les albums de la série Maman Oie Ours qui lui manquaient et un dernier round de Père Noël a apporté le 14ème tome de Mortelle Adèle, très finement intitulé Prout atomique, que grand Schtroumpf avait emprunté à l’école. On y retrouve notre petite rouquine déjantée et misanthrope dans une forme olympique. Avec un titre pareil inutile de te dire que j’entends rire très très fort. J’adore quand ils lisent tous seuls et qu’ils viennent ensuite me lire leurs bêtises préférées d’Adèle, soi
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Chez les schtroumpfs
L’Ickabog, J. K Rowling
On continue chaque soir notre lecture de L’Ickabog...
Ils lisent aussi activement le nouveau Pokedex de Galar, qu’ils attendaient avec impatience. On était déjà bien informés sur les Poké-bestioles, et là celles qui peuplent la région du jeu Epée et Bouclier n’auront plus de secrets pour eux.
L’architecte Lego – Tom Alphin
Lors de son passage à la Cité Radieuse, la Befana, bien informée du grand intérêt que les garçons ont pour les constructions en Lego et de leur engouement pour l’émission Lego Master dont ils ne ratent pas une diffusion, a aussi amené L’architecte Lego de Tom Alphin. Un documentaire très intéressant sur l’architecture qui propose aussi de nombreux modèles de constructions à reproduire avec les petites briques.
Chez maman
Kilomètre Zéro, Maud Ankoua
J’ai fait un méga bond, mais ce n’est pas encore fini. Allez, on y croit !!!
Je lis aussi ce magnifique livre de photos qui met à l’honneur les lieux de cultes abandonnés de leurs fidèles.
Que vais-je lire ensuite ?
Une fois finies toutes ces belles lectures, je pense lire Poussière de Jean Anglade pour NetGalley qui entrera dans le défi Booktrip en Europe de K. et peut-être me lancer dans le défi Reading Classics Challenge.
Chez les garçons, Le temps des Mitaines, en BD après le succès du roman a aussi fait son arrivée à la maison alors, on a de quoi faire…
Lors du défi de fin d’année, nous avons découvert les guides insolites et secret avec Lyon insolite et méconnu. Aujourd’hui c’est sur la collection Soul of, que nous allons mettre un coup de projecteur. Lisbonne, Barcelone, Tokyo, Los Angeles et Venise sont à l’honneur dans ces guides qui proposent une sélection de trente expériences à vivre pour sonder l’âme de ces grandes métropoles où tourisme rime souvent avec visites standardisées, course aux sites et aux musées et selfies uniformisés postés sur les réseaux sociaux pour dire j’y étais. Je remercie chaleureusement les éditions Jonglez de nous avoir fait parvenir Soul of Venise afin de vous le faire découvrir dans le cadre de ce service presse.
Quatrième de couverture
Venise
50 000 habitants
Des millions de touristes
On a testé 1 000 lieux
On a gardé les 30 meilleurs
Voilà un guide atypique qui revendique dès les premières pages le fait de ne pas proposer une vue exhaustive de la ville et de ne pas faire la promotion des classiques de l’expérience touristique vénitienne. Ses auteurs, Servane Giol et Thomas Jonglez, vivent ou ont vécu de nombreuses années à Venise et en connaissent les trésors cachés, les bonnes adresses, les recoins de lagunes où retrouver un peu de sérénité dans un centre ville envahi de touristes.
Au fil des pages de ce guide, on découvre donc des expériences variées, pour tous les budgets, allant de la découverte du marché du Rialto avec ses couleurs éclatantes à la possibilité de dormir dans une suite dont le plafond a été décoré par Tiepolo. On rencontre des artisans passionnés qui transmettent de générations en générations les savoirs faire qui ont fait la renommée de Venise : soieries, costumes, céramiques, verres de Murano. Le tout loin des souvenirs Made in China que l’on retrouve maintenant dans de nombreuses échoppes de la ville.
On découvre des traditions culinaires, des bars à tapas, des trattorie familiales qui mettent à l’honneur des produits locaux.
On part aussi à la découverte d’îles qui abritent de véritables coins de paradis, du monastère qui accueille les visiteurs pour des retraites spirituelles, à la ferme.
Et puis, pour nous qui ne pouvons pas visiter une ville sans flâner dans les librairies ou les marchés de bouquinistes, on en apprend plus sur L’acqua Alta, une librairie dont les ouvrages sont régulièrement menacés par la montée des eaux. J’ai vu passer cette librairie hors du commun sur les réseaux sociaux et elle fait désormais partie des incontournables d’une prochaine visite à Venise.
J’ai apprécié de ce guide la variété des expériences proposées qu’elles soient culinaires, culturelles ou hôtelières ainsi que le fait qu’il s’adresse à tous les budgets. On y trouve en effet où écouter un concert de musique classique de qualité gratuitement, mais aussi les adresses d’hôtel de luxe dont les chambres sont affichées à plusieurs centaines d’euros la nuit. N’ayant pas de séjour à Venise prévu dans l’immédiat, j’ai lu ce guide de 128 pages d’une seule traite, comme on lirait un reportage sur la Cité des Doges. Son format A5 est facile à glisser dans un petit sac.
Comme dans les Guides insolites et secrets, cette collection n’est pas avare en belles images. Les photographies de Francesca Lanaro et les illustrations à l’aquarelle de Clara Mari ponctuent chaque page du livre. Elles en font de fait un objet hybride à mi chemin entre le guide de poche et le beau livre à feuilleter juste pour le plaisir des yeux.
J’ai trouvé aussi très intéressantes les interviews de ces vénitiens qui nous livrent leurs histoires, leur rapport avec leur ville, natale ou d’adoption et les inconvénients apportés par ce tourisme de masse qui fragilise la lagune et participe à la spéculation immobilière avec le développement les logements proposés sur airbnb.
Si un bémol il devait y avoir, mais il est vraiment minime, je regrette seulement que les expériences proposées soit uniquement à destinations des adultes. Il aurait peut-être pu en être proposées certaines plus axées pour les familles.
Nous avons visité Venise en amoureux il y a près de 15 ans, avec un porte feuille d’étudiants en fin de vacances. Autant te dire que nous avons donc essayé de nous rapprocher le plus possible d’un style de vie à la vénitienne pour maîtriser notre budget. Avant notre départ, j’aurais adoré avoir sous le coude Soul of Venise et toutes ses petites adresses cachées pour préparer notre visite et nous échapper momentanément de la foule qui envahit la ville dès les beaux jours. Nous avions à cette occasion découvert l’ambiance particulière des marchés, sur lesquels nous faisions nos courses comme des Vénitiens et profité d’une vue plongeante sur le Grand Canal depuis le premier rang du vaporetto. On aurait donc vraiment apprécié de trouver ces petits havres de paix ou ces temples de la gourmandise où goûter la cuisine vénitienne sans forcément tomber dans les attrape touristes qui abondent aux abords du Rialto ou de la place St Marc. Il ne nous reste donc plus qu’à y retourner pour redécouvrir en famille cette fois-ci l’âme de Venise avec ce joli guide dans notre valise.
Et toi ? Tu connais cette collection ? Elle te tente ? Venise fait-elle partie des destinations qui te font rêver ? Dis nous tout en commentaire.
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Thème de la semaine : Vert
Bonne année à vous les habitués du Café des voyageurs ! En ce début de 2021, je vous présente donc mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. J’espère que ce nouveau chapitre sera pour vous plein de jolies découvertes, qu’elles soient tout prêt de chez vous ou à l’autre bout de la planète… (Quoi ?!? On peut toujours rêver, non ?)
Comme chaque mois, le premier café est consacré à une couleur. Aussi, pour démarrer l’année sous les meilleurs auspices, j’avais envie d’une couleur pleine de vibrations positives et d’espoir. C’est donc le vert qui est à l’honneur aujourd’hui.
Cette semaine je t’emmène
En Aveyron, dans le village de Sylvanès, découvrir l’église russe qui veille sur la forêt depuis 1993. Une randonnée, dont le tracé est disponible sur l’application visio rando ainsi que sur le site, décrit une boucle au départ de l’Abbaye et permet de découvrir cette petite merveille tapie dans la forêt. Elle est accessible pour les familles sur une grosse demi-journée. Après avoir visité l’abbaye, on quitte la route en suivant le tracé jaune qui balise le chemin et on s’enfonce dans la forêt. La première partie du trajet grimpe un petit peu, mais à la faveur de l’été, la cueillette des mûres sur le bord du chemin peut motiver les petits pieds fatigués. Au sortir de la forêt, on gagne un plateau qui offre une vue merveilleuse sur la vallée. Cet dans un écrin de verdure que l’on découvre donc l’église orthodoxe, perdue au milieu des arbres.
L’espace d’un instant, on a l’impression de se téléporter au coeur des pays slaves avec ces sapins à perte de vue et les coupoles qui s’élèvent au milieu de la forêt. Pas la moindre trace d’activité humaine si ce n’est la route qui a permis d’acheminer jusqu’ici chaque pièce de cette église hors du commun.
J’ai choisi ce lieu car…
C’est ma petite pépite de l’été dernière. J’avais repéré cette balade sur une campagne de pub sur Facebook de l‘office du tourisme de l’Aveyron qui proposait de voir faire le tour du monde à travers les paysages de l’Aveyron. Elle est toujours sur la page d’accueil. Connaissant l’intérêt de WanderlustDad pour la culture orthodoxe, je suis donc partie à la recherche d’informations sur cette petite église et la randonnée qui permet de la rejoindre. Nous l’avons testée en plein mois d’août lors de notre road trip entre Auvergne et Aveyron et sommes tous tombés sous le charme pour des raisons différentes de cet endroit.
En plus de la balade, qui est absolument formidable, ce lieu est un magnifique témoignage de tolérance et d’amitié religieuse entre les peuples. Un joli conte venu du froid qui est raconté dans un reportage d’une petite demi-heure et proposé aux visiteurs de l’abbaye et que je vais vous restituer tout de suite.
Au début des années 90, le Père André Gouzes et Michel Wolkowitsky, mettent à l’honneur la Russie dans le cadre du Centre des Rencontres Spirituelles et Culturelles de l’Abbaye de Sylvanès. Une dynamique d’échanges se créée entre la communauté de l’abbaye de Sylvanès et celle de l’évêché de Kostroma, situé à 350 km au Nord Est de Moscou. De ses rencontres répétées en Russie ou en France, nait une belle amitié. Petit à petit germe donc l’idée d’offrir un lieu, tout prêt de l’Abbaye de Sylvanès pour la communauté orthodoxe auvergnate. Un mécène, est trouvé en la personne d’un frère de l’Abbaye de Sylvanès et donne le feu vert à ce projet complètement fou.
C’est alors que commence l’aventure de cette petite église, construite dans les steppes de Russie avec le savoir faire des charpentiers locaux. Assemblée une première fois là-bas, avant d’être intégralement démontée, convoyée par la SNCF jusqu’à Millau et en camion jusqu’au cirque de Sylvanès. Comme un puzzle, elle y est ensuite remontée en respectant les techniques traditionnelles par les charpentiers russes qui l’ont conçue et des ouvriers de la région, renforçant encore plus les liens entre les deux groupes.
À l’intérieur, nous avons été accueillis par un prêtre orthodoxe qui nous a proposé de découvrir l’histoire que je viens de te raconter. Nous avons pu profiter de l’atmosphère recueillie de l’église, sur fond de choeurs religieux et découvrir la somptueuse iconostase de cette chapelle venue du bout du monde. Même sans être croyant et pratiquant, ce lieu dégage une aura de sérénité et de paix assez rare, qui font oublier la grimpette en forêt, le dénivelé de la descente, puis la remontée jusqu’à l’église.
Voilà donc une rando et un site qui pourrait très bien figurer dans le guide Voir le monde sans quitter la France de chez Hachette que j’ai découvert en librairie récemment et dont je vous parlerai bientôt.
Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?
L’église russe de Sylvanès – Aveyron
Attention challenge… Une photo pour toute la balade, avec les merveilles de l’église ? Compliqué tellement la balade est jolie et la découverte de l’église a été une expérience inattendue. J’avais volontairement choisi, avant de la découvrir en vrai, de ne pas regarder l’intérieur de l’église pour préserver l’effet de surprise. Aussi je fais le choix, de ne pas mettre de photo de l’iconostase et de l’intérieur pour te laisser l’opportunité de la découvrir en vrai ou d’aller en rechercher des photos sur le net.
Si je ne devais en choisir qu’une, je choisirais sans conteste, celle de la découverte du paysage, au sortir de la forêt. Après une immersion dans le calme et la verdure, dans une semi obscurité et à la fraîche pour un plein mois d’août, on retrouvait le soleil et on apercevait pour la première fois les coupoles de l’église. De ce point là, le chemin est encore long, il reste encore une bonne heure de marche avec des enfants, mais on a déjà l’impression de toucher au but et de commencer à déballer lentement un précieux cadeau.
Sur notre page Facebook, retrouve plus de photos de la balade et viens nous raconter ce que tu en as pensé.
Thème du 13 janvier : Street Art
Thème du 20 janvier : Vertige
Thème du 27 janvier : Un merveilleux souvenir de voyage
Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? On se retrouve la semaine prochaine pour parler de Street – Art et je pense t’emmener du côté de chez moi.
Parce qu’il n’y a pas qu’une seule façon de voyager, j’ai voulu laisser chaque mois (ou presque), la parole à un voyageur ou une voyageuse pour un article invité autour d’une thématique. Je me suis un peu laissée débordée par l’organisation de cette fin d’année, alors pour repartir du bon pied en ce début d’année, je te proposerai trois portaits ce mois-ci. Lors du premier numéro de portrait de voyageurs, nous avions accueilli, Mélanie, du blog Ose voyager seule, qui nous parlait de voyage solo et en sac à dos
Aujourd’hui, c’est Magali de Voyage, emploi & retour en France qui nous fait le plaisir d’être avec nous pour ce nouveau portrait de voyageurs où nous évoquerons l’expatriation et le retour en France. J’ai rencontré Magali sur des groupes d’échanges entre blogueurs voyage et son parcours m’a intriguée, au point de l’inviter à venir en parler chez nous.
Bonjour Magali et bienvenue sur My wanderlust family. Peux-tu te présenter pour ceux d’entre nous qui ne te connaîtraient pas encore ?
Hello les voyageurs, je m’appelle Magali, j’ai 31 ans.
Mon enfance a été rythmée par ma scolarité et mes entraînements intensifs de basket-ball (sport que j’ai pratiqué pendant 15 ans dont plusieurs années en sport études).
Chaque weekend, j’ai découvert un peu plus la France lors de mes déplacements pour mes matchs de basket. C’est comme cela qu’est né mon amour pour le voyage.
Ensuite, j’ai commencé à voyager avec mes sœurs quand je suis devenue adulte.
En 2014, j’ai quitté mon job pour partir un an aux USA. Depuis cette date, j’ai enchaîné les aventures à l’étranger et les retours en France.
Lorsque je suis en France, j’exerce un métier qui me passionne. Je suis conseillère en insertion professionnelle et j’accompagne les personnes afin de trouver un job pour s’épanouir professionnellement.
Tu as vécu plusieurs années en tant qu’expat, comment t’es-tu préparée à cette expérience ?
San Francisco – crédit photo Magali de Voyage, emploi & retour en France
Depuis mon plus jeune âge, je rêvais de voyager mais « plus loin » et « plus longtemps » que ce que j’avais l’habitude de faire.
Ce que je voulais avant tout c’était découvrir les USA.
J’ai donc effectué des recherches pour connaître les programmes afin de vivre dans ce pays. C’est en tant que jeune fille au pair que j’ai tenté l’aventure américaine (c’était le plus simple au niveau administratif et financier…). Je précise que vivre une expérience au pair aux USA se réalise obligatoirement grâce à une agence. Tout était organisé pour moi (c’est un service payant). Ce premier départ était donc encadré et c’était rassurant.
Sydney – crédit photo Magali de Voyage, emploi & retour en France
Puis, j’ai aussi vécu 2 ans en Australie avec un visa PVT (permis vacances travail). Cette fois, j’ai tout organisé par moi-même. J’ai travaillé dans plusieurs domaines (agriculture, restauration, éducation) et j’ai beaucoup voyagé en Australie et en Océanie.
Chaque départ a été différent ! À chaque fois, j’ai réalisé beaucoup de recherches d’informations sur le net mais j’ai aussi récolté des témoignages. Toutes ces informations m’ont permis de me lancer le plus sereinement possible même si des peurs il y en a toujours eu (beaucoup).
L’assurance voyage est aussi un incontournable d’une expérience à l’étranger qu’il faut anticiper pour partir à l’aventure en toute sérénité.
Aussi, je suis toujours partie en ayant une petite sécurité financière en cas de problème ou de retour anticipé.
Quels conseils donnerais-tu à nos lecteurs qui seraient tentés par l’aventure de l’expatriation mais qui n’oseraient pas encore sauter le pas ?
Même s’il y a des peurs (c’est humain) c’est en s’y confrontant qu’on peut les dépasser alors il faut foncer !
« Il vaut mieux mourir avec des souvenirs qu’avec des regrets »
Bernard Roth
Préparer son voyage ou son expatriation ne permet pas de tout anticiper mais cela permet de sécuriser son arrivée dans le pays en ayant récolté les bonnes informations et en ayant repéré les bons interlocuteurs sur place. C’est rassurant en quelque sorte.
Une aventure à l’étranger peu importe le type de séjour (expatriation, voyage, programme de mobilité…) sera toujours positive.
Vue depuis le Belvédère de Moorea
Milford Sound – Nouvelle Zélande
crédit photo Magali de Voyage, emploi & retour en France
On en ressort toujours grandi : nouvelles qualités développées tout au long du voyage, nouvelles compétences et/ou expériences professionnelles.
Personnellement, en voyage j’ai reçu beaucoup plus que ce que je l’imaginais (générosité, amour, bienveillance, écoute).
À ton retour en France, tu t’es lancée dans le projet de créer ta propre entreprise. Qu’est-ce qui t’a motivée pour t’engager dans cette voie ?
La voilà de retour – crédit photo Magali de Voyage, emploi & retour en France
J’aime aider les autres et je suis passionnée par mon métier de conseillère en insertion professionnelle mais j’avais envie de le faire différemment.
Pendant mes voyages, mon métier me manquait et ce n’était pas possible pour moi d’exercer ce job dans une structure à l’étranger.
J’avais envie d’être autonome et libre dans mon travail tout en étant complètement alignée avec mes valeurs et mes envies, j’ai donc décidé de créer mon entreprise.
C’était une évidence pour moi d’accompagner les personnes qui reviennent de voyage et qui sont à la recherche d’un emploi.
J’ai eu envie de transmettre toutes mes connaissances, mes astuces mais aussi de partager mon ressenti suite aux 3 retours en France que j’ai vécu.
Quels obstacles as-tu rencontré dans ta démarche ?
J’ai souhaité être accompagnée pour la création de mon entreprise et pour le développement de mon activité mais ça a été un vrai parcours du combattant. Les structures ont été longues à me répondre et l’accompagnement pas toujours de qualité. J’ai poursuivi mes recherches pour enfin trouver une coach business au top.
En réalité, tant que l’on ne se lance pas dans une aventure entrepreneuriale, on n’a pas conscience de la quantité de travail que cette aventure demande. Créer son entreprise ça prend du temps, il faut être patient.
C’est aussi en rentrant dans le vif du sujet que l’on se rend compte de la charge de travail relative à la gestion de son entreprise (comptabilité, animation des réseaux sociaux, création d’un site web, offre de services…) et ce n’est pas toujours la partie la plus fun !
Comment accompagnes-tu les voyageurs qui te contactent pour préparer leur retour d’expatriation ?
Je propose différents packs d’accompagnement mais l’idée c’est d’offrir des activités personnalisées en fonction des besoins des personnes. Mon souhait est de transmettre une méthode (celle que j’ai testé et qui a fonctionné pour moi 3 fois) qui permettra au candidat d’être autonome dans sa recherche et de gagner du temps pour dénicher son emploi idéal.
Il y a des formules qui se déroulent sur plusieurs semaines ou des coups de pouce par thématique.
Les thématiques d’accompagnements sont les suivantes :
La connaissance de soi
La définition du projet professionnel et du projet de retour en France
La rédaction de ses outils de recherche d’emploi (CV, lettre de motivation et ses alternatives, CV Linkedin)
La stratégie de recherche d’emploi
La simulation d’entretien d’embauche
Tous les accompagnements se déroulent avec moi-même en visio.
Bien souvent j’accompagne les personnes lorsqu’elles sont encore à l’étranger afin de préparer au mieux et d’anticiper la recherche d’emploi avant d’être physiquement en France. Cela permet aussi de gagner du temps et c’est rassurant de rentrer en ayant déjà un emploi qui nous attend.
Tu as pas mal bourlingué. Mélanie a déjà parlé de ton expérience de trek au Népal ici, de tous tes voyages quel est celui qui t’a le plus marqué et pourquoi ?
Uluru et le désert rouge australien – crédit photo Magali de Voyage, emploi & retour en France
Passer 4 jours dans le centre rouge, le désert australien au cœur de ce pays a été l’une des expériences inoubliables que j’ai vécu.
J’ai l’habitude de voyager en autonomie mais cette fois j’avais décidé de partir en tour organisé en groupe (12 personnes de toutes nationalités).
Nous avons dormi dans des swags (des très gros duvets imperméables) à la belle étoile, sur le sol, au cœur du désert Australien.
Tous les jours, on récoltait du bois pour faire notre feu chaque soir autour duquel on dormait. On cuisinait tous ensemble. On se réveillait tôt le matin pour assister au lever de soleil puis on faisait des randonnées pour découvrir le parc national d’Uluru Kata Tjuta. Enfin, le soir on prenait le temps d’assister au coucher de soleil.
J’ai découvert une belle facette de l’Australie. Ce fut une expérience extraordinaire au cœur du désert et de la population aborigène.
Petite anecdote : c’est une destination très coûteuse qui n’était pas du tout sur ma liste. Pour vous donner une idée, un vol Sydney-Uluru aller/retour coûte généralement autour de 700 $ AUD.
Au moment où mon avion s’est posé à Uluru, j’ai pu profiter de la magnifique vue et j’ai compris pourquoi cette destination est si chère. Je n’avais jamais vu un paysage aussi beau et unique. De plus, c’est une terre sacrée avec une histoire à découvrir.
Fais nous rêver, une fois la crise Covid passée, quels seront tes futurs projets de voyage ?
Ma priorité actuelle est de développer mon projet mais pour sans doute mieux repartir en voyage par la suite, je l’espère !
Je rêve depuis longtemps d’aller découvrir l’Afrique (le Sénégal, la Tanzanie).
L’Amérique du sud (Mexique, Pérou, Brésil) me tente beaucoup depuis plusieurs années mais je ne parle pas espagnol alors j’ai trop souvent repoussé ce voyage. Ça viendra …
Si on veut te retrouver sur les réseaux, où peut-on le faire ?
Il est possible de découvrir mes articles de blog disponibles sur mon site.
Je suis très réactive sur les réseaux sociaux.
Sur Facebook, tu pourras découvrir au quotidien mes conseils sur le retour en France et sur la recherche d’emploi et tu peux aussi rejoindre le groupe Expat, je rentre en France et je recherche un job pour poser tes questions.
Sur Linkedin, tu pourras consulter mon partage d’offres d’emploi.
Sur Instagram, tu pourras bénéficier de mes conseils mais aussi participer aux challenges et concours que j’organise.
La dernière question, comme d’habitude, est une carte blanche. Quelle question aurais-tu aimé que je te pose et quelle serait ta réponse ?
Pourquoi as-tu décidé de communiquer et de développer un service autour de la thématique du retour en France ?
Mes 3 retours en France ont été très différents et pas faciles mais en faisant preuve de méthode, j’ai retrouvé un emploi rapidement à chaque fois (en 2 mois lors du premier retour, en 1 mois lors du deuxième retour et depuis l’étranger lors du troisième retour).
J’ai constaté que l’on prépare toujours nos départs en voyage et en expatriation mais que le sujet du retour était très peu abordé.
J’ai moi-même été accompagnée professionnellement lors de mes retours en France et ça m’a beaucoup aidé. J’ai trouvé une écoute, un regard extérieur pour m’aider dans mes démarches et pour élargir mon réseau. Ça a été que du positif mais il manquait une expertise du retour en France.
C’est pour cela que j’ai créé l’accompagnement sur mesure que je propose aujourd’hui : une expertise en recherche d’emploi et reconversion professionnelle, une écoute, un échange en toute bienveillance sur toutes les thématiques liées au retour.
J’espère pouvoir accompagner un maximum de voyageurs pour vivre un retour en France en douceur mais avant ça j’aimerai que mon message soit partagé et connu de tous pour ne plus se sentir seul lorsque l’on rentre chez soi.
À toi lecteur, si tu veux me donner un coup de pouce, n’hésite pas à partager cette information autour de toi.
Je remercie la wanderlust family de m’avoir donné l’opportunité de témoigner.
A bientôt sur les réseaux !
Magali
Il ne me reste plus qu’à remercier Magali pour ce joli partage d’expérience et on se retrouve très vite pour découvrir le portrait de K. du blog Les voyages de K.
Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Ce premier CLQLV est l’occasion de vous souhaiter une belle année livresque. Qu’elle soit pleine de belles découverte, que votre pile à lire vous transporte aux confins de votre imagination et de vos rêves.
Voilà une semaine qui a été plutôt fertile niveau lecture mais assez peu niveau chroniques littéraires… J’étais tout de même bien contente de faire un petit break après le défi de fin d’année et de profiter un peu avant la reprise.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Chez maman
Dieu n’habite pas La Havane, Yasmina Khadra
J’ai terminé cette petite merveille intégrée illico à ma booklist cubaine. J’ai adoré cette pépite signée par Yasmina Khadra. On y découvre l’histoire de Don Fuego, vieille gloire des cabarets de La Havane qui se retrouve du jour au lendemain sans scène où se produire. En errant dans son quartier de Casablanca, de l’autre côté de la baie de La Havane, il rencontre la flamboyante Mayensi, qui fait chavirer son coeur de sexagénaire et remet du piment dans sa vie plutôt morne.
Soul of Venise, Servane Giol et Thomas Jonglez
J’ai dévoré Soul of Venise, de Servane Giol et Thomas Jonglez. Un joli guide, pour le moins atypique, qui nous emmène dans une balade hors des lieux touristiques de la Serenissima. Une chronique arrivera très bientôt.
Voyage zéro carbone ou presque, Lonely Planet
J’ai aussi trouvé plein d’idées pour remplir le tiroir à voyages dans Voyage zéro carbone paru chez Lonely Planet. J’ai trouvé le parti pris de ce guide super chouette et pour nous qui nous interrogeons sur une façon de voyager plus respectueuse de l’environnement, je pense qu’il va bien nous inspirer.
Chez les schtroumpfs
Cette semaine, les garçons ont eu lors d’un deuxième round de Noël tout un tas de BD de chez Globulle. Je les ai donc entendu se poiler avec le tome 2 de Mortelle Adèle, L’enfer c’est les autres, le tome 3 de Préhistoric Rick, Âge de pierre et coeur tendre et le tome 1 des Idées folles d’Anatole, Splatch une série dérivée d’Anatole Latuile.
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Chez les schtroumpfs
L’Ickabog, J. K Rowling
On continue chaque soir notre lecture de L’Ickabog...
Chez maman
Kilomètre Zéro, Maud Ankoua
J’avance un peu, mais c’est pas encore la grande folie… J’espère que la semaine prochaine il sera dans les livres terminés.
Le clocher de Noël et autres crimes impossibles
Là encore je suis au point mort… Il faut que j’avance un peu.
Que vais-je lire ensuite ?
Je dois encore découvrir les photos d’Eglises abandonnées, mon dernier service presse pour Jonglez. Je lirai ensuite T’embrasser sous la neige d’Emily Blaine et Poussière de Jean Anglade pour Netgalley.
Côté schtroumpfs, la Befana passera mardi soir avec dans son grand sac tout un tas de livres… Le CLQLV de la semaine prochaine sera jeunesse ou ne sera pas…
Il y a un an, j’appuyais sur le bouton « mettre en ligne » de wordpress. Je m’apprêtais, non sans appréhension, à me lancer dans l’aventure du blogging. Cette année 2020 était super bien choisie pour se lancer dans un blog voyage… Entre les confinements, les restrictions de déplacements, les annulations en cascades, parler voyage a parfois relevé du casse-tête chinois. Aussi cours de cette année, le blog a pas mal évolué. Cet article est donc un moyen de faire un bilan sur l’année qui vient de s’écouler et de revenir sur les articles et les rencontres qui ont marqué cette année. J’ai trouvé cette idée sur le blog Carry the beautiful de Anne-Marie, une blogueuse voyage québecoise, et j’ai eu envie de la transférer chez nous.
Top 5 de la win : les articles qui ont le mieux marché
Dans la catégorie : les articles phare du blog, les nominés sont :
Cet article, écrit à la veille du premier déconfinement est l’article qui totalise le plus de vues sur le blog. Avec plus de 900 vues, il représente un 1/10 des visualisations totales du blog. Une véritable surprise !
Avec presque 400 vues, j’avais écrit cet article au moment de la réouverture des parcs. Après avoir goûté au calme et à la quiétude du Castle Club du Disneyland Hotel en février dernier, j’avais eu envie de vous partager quelques astuces pour envisager un séjour chez Mickey dans le vivre comme un marathon.
Cette année j’ai consacré de nombreux articles à Cuba. Un carnet de voyage en 6 épisodes, qui attend d’être conclu, un article à destination des enfants et une booklist qui est en cours d’écriture. Dans cet article, qui a totalisé plus de 300 visualisations, je partageais notre expérience, nos conseils et nos difficultés pour voyager éthique et zéro déchet à Cuba.
L’année 2020 nous a aussi vus devenir des Bookfairies. Lors d’un séjour à Toulouse, nous avions eu la chance de découvrir un trésor laissé par une Bookfairie dans un parc. Nous avions trouvé le principe formidable et nous nous sommes lancés dans l’aventure. Cet article faisait donc la génèse de cette expérience et avait pour but de partager un peu de poussière de fée livresque.
J’aime écrire sur Disney, mais visiblement, je le fais trop peu parce que vous aimez cela aussi. Dans cet article qui totalise près de 250 vues, je vous livrais des astuces accumulées après des années d’expériences à organiser des séjours chez la souris à grandes oreilles.
Top 5 de la lose : les articles qui ont eu le moins de vues
A vot’ bon coeur Messieurs, Dames, ces articles sont les 5 qui ont eu le moins de succès… Ils auraient besoin de quelques vues pour remonter un peu dans les statistiques du blog… Et oui, WordPress met en avant tes articles qui ont particulièrement bien marché, mais il te rappelle aussi ceux qui n’arrivent pas à trouver leur public… Sont donc nominés dans la catégorie des mal aimés du blog :
C’était l’un des premiers articles du blog. Dans lequel je pesais le pour et le contre d’une organisation last minute vs une organisation très en amont. Avec tout juste 6 visualisations, il est l’article qui a eu le moins de succès…
Pour ce Throwback thursday, le thème était artiste et j’avais choisi de mettre à l’honneur ce roman d’Eric Emmanuel Schmitt dans lequel il confronte la réalité de la montée du nazisme en Europe avec le monde tel qu’il aurait pu être si Hitler avait été reçu au concours d’entrée de l’école des Beaux Arts de Vienne.
Aux tous débuts du blog, j’avais dans l’idée d’accorder de nombreux articles à l’éthique de voyage. Dans cet article, je proposais une lecture plutôt originale du Magicien d’Oz mettant en lien les aventures de Dorothée et celles que l’on peut rencontrer en tant que visiteur ou touriste. S’il peine à trouver son public avec seulement 13 vues, c’est pourtant un des articles que j’ai pris le plus de plaisir à écrire et que tu vas retrouver dans la catégorie ci-dessous.
Là encore, c’est l’un des premiers articles du blog. J’avais trouvé ce bouquin par hasard à la bibliothèque et son titre racoleur m’avait intrigué. J’avais bien aimé ce petit guide couteau suisse, valable pour profiter de ton voyage quelle que soit la destination. Il n’a pas conquis beaucoup de lecteurs, mais, je profite de la nouvelle audience du blog pour le refaire remonter un peu car c’est vraiment une lecture fort intéressante et enrichissante.
Il est ex aequo avec quelques autres participations au Throwback Thursday. Dans le cadre de ma participation au Challenge Booktrip en Europe du blog du blog Les voyages de K., j’avais proposé cette chronique sur ce de deuxième volet de la trilogie « Au bord de l’eau » de Jenny Colgan. On y retrouvait les aventures de Flora McKenzie de retour sur son île de Mure, et toujours en pleine idylle avec Joël, son patron.
Top 5 des articles que j’ai pris le plus de plaisir à écrire
Après des mois de fermeture, les librairies allaient rouvrir leurs portes, et il me tenait particulièrement à coeur de proposer une balade urbaine à travers les rues de Marseille avec pour points d’ancrage les librairies du centre ville. Mettre en mot cette balade à travers la Canebière, le Vieux Port et le Panier, retrouver les images de mes librairies préférées et le montrer mon soutien, avait été un moment d’écriture plutôt chouette.
C’est un article qui est resté longtemps dans les tuyaux avant que je ne me décide à le sortir. Il a pas mal tourné et retourné dans ma tête, avant que je ne me décide à prendre l’ordinateur pour l’écrire. Mais finalement, je me suis bien amusée à me replonger dans les souvenirs de notre voyage à Londres, tout en l’éclairant des références littéraires et cinématographiques qui avaient été à l’origine du choix des visites. Si tu ne l’as pas vu, cap sur Londres pour marcher dans les pas d’Harry Potter, de Peter Pan, de Mary Poppins, de Paddington mais aussi de Julia Roberts et Hugh Grant…
Dans cet article, dont le titre est un clin d’oeil à ce morceau de salsa de Manolito Simonet y su trabuco, et qui signifie en français quand La Havane t’appelle, je te racontais les origines de notre envie de découvrir Cuba et notre volonté de faire de ce voyage un voyage familial et respectueux de la population locale.
Je crois que j’ai pris autant de plaisir à lire le livre aux garçons qu’à écrire cette chronique et à me prêter au jeu de la photo pour Instagram. Nous avions adoré lire les aventures de Timmy Poil Fauve sous la tente et c’est avec cet article que j’ai pu contacter les éditions Little Urban pour mes premiers services presse. Autant dire que je ne l’apprécie que d’autant plus.
J’avais proposé cet été une collection d’articles en lien avec le hashtag #CetEtéJeVisiteLaFrance qui était apparu sur les réseaux sociaux après le confinement. Toulouse est une ville que l’on affectionne beaucoup et que l’on commence à bien connaître maintenant puisque nous y allons régulièrement. Dans cet article, je revenais donc sur les lieux que l’on aime particulièrement et les visites incontournables de nos escapades toulousaines.
Top 10 des meilleures découvertes : blogs, sites voyage et comptes instagram
Je fais une petite entorse à la règle des 5 qui prévaut depuis le début de cet article. Choisir seulement 5 blogs, site ou compte instagram autour du voyage était trop difficile, tant les rencontres que j’ai pu faire dans le cadre du blog et du rendez-vous du Café des voyageurs ont pu être intéressantes. Si tu ne les connais pas encore, n’hésite pas à aller faire un tour chez elles, leurs contenus sont très inspirants.
Top 5 des meilleures découvertes blogs littéraires
Parce qu’à force de partager des chroniques et de se retrouver les lundis, les jeudis et d’échanger sur des lectures communes, j’ai découvert de jolies plumes de passionnées. Je développe ma culture en manga ou en BD pour lesquelles je suis une vraie bille. Je vous propose de découvrir quelques blogs littéraires que j’aime suivre.
Top 5 des nouvelles expériences liées au blog que j’ai le plus apprécié
Découvrir l’univers du back office et des réseaux sociaux
Quand j’ai démarré, je pensais que pour tenir un blog, il fallait simplement avoir une jolie plume et d’écrire pour se faire plaisir pour que le blog soit lu… Que nenni, très cher ! Dans la jungle des blogs, si tu souhaites être vu, tu dois aussi composer avec le référencement, le SEO, le codage et autres mots barbares qui m’étaient complètement étrangers (et qui le sont encore un peu). J’ai donc beaucoup appris cette année mais je dois encore travailler pour rendre le blog encore plus performant.
Être les invités de blogs ou de sites internet
Écrire des articles à domicile, c’était déjà top, mais être invité chez les copains et les copines pour des articles qui racontent nos aventures ou nos lectures, c’était super méga chouette ! Je te propose donc de (re)découvrir ici les articles pour lesquels la Wanderlust Family a joué à l’extérieur…
Nous avons eu la chance de réaliser deux articles déjà publiés et un troisième qui est encore dans les tuyaux. Le premier, nous a conduit à nous replonger dans notre road trip en Finlande, au pays du Père Noël. Le second a été écrit dans la foulée de notre périple de l’été à pieds, le long du Canal du Midi. Tu trouveras les liens vers les articles existants ici. Et le troisième ??? Je te laisse le découvrir la destination dès qu’elles auront fini de le mettre en forme avec leurs doigts de petites fées… N’hésite pas à suivre leur actualité sur Facebook et Instagram.
Réaliser quelques services presse pour des maisons d’édition jeunesse
Quand j’étais au lycée, je nourrissais le rêve de devenir grand reporter. La vie a fait que j’ai mis cette idée au placard pendant plusieurs années. Entre temps, mon boulot a fait que je me suis prise de passion pour la littérature de jeunesse. Aussi, quand j’ai eu mon premier accord de Little Urban pour réaliser un service presse sur Le projet Barnabus, je crois que je devais ressembler à un kangourou dans la maison. D’une part parce que c’est une maison d’édition dont j’adore chaque publication, et d’autre part, parce qu’un premier partenaire nous faisait confiance pour promouvoir une de leurs parutions.
Ce sont depuis ajoutées à la liste les éditions Jungle, les éditions Saltimbanque, les éditions Jonglez et les éditions poussière de lune et d’autres dans le cadre des lectures sur NetGalley. J’espère que l’année à venir sera riche en nouvelles aventures livresques de ce point de vue là. Si vous êtes éditeurs, ou auteur que vous passez par là et que notre travail vous intéresse, n’hésitez pas à nous solliciter.
Interviewer un auteur
Là encore, retour aux sources du journalisme… Suite à la réception de Loin de Marie Liebart par les éditions Poussière de lune, j’ai contacté l’autrice dans l’espoir qu’elle accepte de répondre à quelques questions sur son roman. J’étais bien loin de m’attendre à ce qu’elle accepte. Quelle expérience formidable ! J’ai rencontré une femme absolument adorable, disponible, passionnée de voyage et intarissable sur la Guadeloupe, qu’elle chérit et qu’elle met à l’honneur dans chacun de ses romans. Elle a montré un grand intérêt à mon travail et à mon avis sur son livre. De mon côté, j’ai découvert son travail en tant qu’éditrice auprès de la maison MVO dont je me suis promise de parler prochainement… Si tu as manqué cet article, tu pourras le retrouver ici.
Regarder la carte des lecteurs du blog et voyager par procuration avec vous
WordPress propose avec ses statistiques une carte des origines des lecteurs du blog. J’étais loin de m’imaginer en créant ce blog que mes mots arriveraient jusqu’au Mexique, au Viet Nam, en Chine, aux Etats Unis ou au Canada. Vous nous lisez d’un peu partout dans le monde et ça, c’est à la fois une grande fierté pour moi et un immense plaisir. Alors j’espère que vous allez continuer, vous aussi, à me faire voyager et à colorier pour lequel près de 70 pays sont déjà coloriés.
En exclusivité mondiale et intergalactique, le teasing de l’année prochaine…
Pour son anniversaire, parce que petit blog est devenu grand, j’ai offert à My wanderlust family un nom de domaine rien qu’à lui et je planche sur une refonte de son identité graphique. J’espère que vous serez toujours plus nombreux à nous suivre l’année prochaine. Pour ma part, ma bonne résolution pour cette nouvelle année qui s’annonce est de continuer à vous faire voyager, par nos aventures ou par la lectures.
Côté voyages, je resterai fidèle à notre esprit de vous faire découvrir des lieux insolites, des pépites de nos régions ou d’ailleurs mais aussi de mettre à l’honneur le travail des artisans et des petits commerçants des centres villes. J’envisage aussi d’inviter plus fréquemment d’autres voyageurs à venir partager leurs expériences dans des interviews.
Côté lectures, j’ai envie de continuer à vous parler des auteurs et des illustrateurs qui nous inspirent. Des éditeurs nous font maintenant confiance et j’ai envie de vous parler beaucoup plus du travail formidable qu’ils font pour permettre aux mots des auteurs d’arriver jusqu’à nous. J’ai aussi très envie de vous faire découvrir davantage de lieux, de librairies indépendantes que nous pourrons découvrir sur notre passage. Pour le monde du livre, 2020 a été une année compliquée et il me semble important de soutenir ce secteur de la culture qui a été particulièrement impacté par les confinements et la fermeture des commerces « non essentiels ».
N’hésitez pas à partager en commentaires ce que vous avez aimé et préféré cette année sur le blog et ce que vous aimeriez voir davantage.
Je vous souhaite une belle Saint Sylvestre et je vous envoie déjà mes meilleurs voeux pour 2021 ! Ou plutôt, comme on dit chez nous en Provence : « Bon bout d’an e a l’an que ven, e se siam pas mai, que siguem pas mens!« .
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Thème de la semaine : Lumières
Pour clôturer cette année ô combien combien sombre, j’avais envie de lumières dans la nuit et que ce dernier café des voyageurs de 2020 ait comme un air de fête. Alors place aux lumières et décorations de fêtes !!!
Ce café des voyageurs et l’avant dernier article du notre défi de fin d’année.
Cette semaine je t’emmène
À Londres, parce que nous y étions encore à cette date il y a 3 ans. Pendant les fêtes la capitale du Royaume Uni se pare de mille feux… Tu trouveras les plus belles à :
Regent’s street
Oxford Street
Carnaby Road,
Harrods,
Le Winterwonderland de Hyde Park
Leadenhall Market
Et j’en passe
Londres pendant les fêtes de fin d’année à une atmosphère vraiment féérique. De nombreuses patinoires sont installées à travers la ville à proximité des sites touristiques (Hyde Park, Museum d’histoire naturelle, Tour de Londres et Winterwonderland…). Si tu as un peu de chance, la neige s’invite même à la fête pour ajouter de la magie à l’ambiance « noëlesque » des lieux.
J’ai choisi ce lieu car…
Voir les lumières de Noël à Londres faisait partie des courts séjours qu’il me tenait à coeur de réaliser. Je n’avais visité la capitale anglaise qu’une journée marathon lors d’un voyage scolaire en primaire dont je ne gardais comme souvenir qu’une interminable visite du British Museum et un pique nique à base de sandwich triangle dans Hyde Park au cours duquel, on a passé plus de temps à embêter les pigeons qu’autre chose. Du côté de WanderlustDad, Londres était loin d’être en pole position dans la liste de ses envies de voyages, lui proposer d’agrémenter la visite de la ville d’un peu de magie de Noël (et mes yeux de chat de Shrek…) ont fini par le convaincre…
En matière de loupiotes, ils ne font pas les choses à moitié Outre-Manche, chaque grande artère, chaque quartier a son esprit. Nous nous sommes concentrés sur les grandes rues commerçantes dans le cadre d’une virée shopping, nous avons profité de la tombée de la nuit à Camden. En farfouillant sur internet à la recherche d’infos pour boucler l’article, je suis tombée sur le site Londres Secret qui répertorie les plus belles illuminations de Noël de Londres. Autant te dire que si nous devions y retourner en période de fin d’année, nous ne manquerions pas celles de Covent Garden, de Greenwich et de Seven Dials qui ont l’air particulièrement cosy et romantiques.
Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?
Carnaby Street Christmas Carnival – 2017
Londres brille de partout à cette période, il n’est pas une rue, un grand magasin, un musée qui ne soit pas décoré pour Noël. Regent’s Street et Oxford Street sont un véritable festival d’ampoules. Toutefois, celles que j’ai préférées, de très loin, sont celles de Carnaby Street.
Il semblerait que chaque année la thématique soit différente. Fin 2017, l’ambiance était tropicale et complètement décalée pour un carnaval de Noël avec palmiers, perroquets et fleurs de tiaré. En 2019, l’océan était mis à l’honneur et dauphins et baleines accueillaient les visiteurs. Cette année, il semblerait que ce soit la musique de Queen qui ait inspiré les créateurs des folles lumières de Carnaby Street.
C’était très amusant de découvrir des illuminations de Noël qui sortent vraiment de l’ordinaire. Sans compter qu’au bout des arches de lumière de Carnaby Street se situe le magasin Liberty, véritable temple pour les amatrices de couture, tricot, déco. C’est d’ici que viennent les fameux imprimés Liberty. Chaque étage regorge de trésors de tissus colorés et de collections de boutons de toute tailles et forme. Sans être forcément un as de la machine à coudre, le magasin vaut le détour pour son ambiance et son architecture. Moins clinquant qu’Harrods, il y a règne une atmosphère vintage et chaleureuse so Downton Abbey qui contraste totalement avec l’atmosphère humoristique et moderne de l’extérieur.
Sur notre page Facebook, retrouve plus d’ambiance de Noël londonienne avec des photos de Leadenhall Market, Regent’s Street, des Studios Harry Potter et leur grande salle décorée pour l’occasion 😍
Thème du 6 janvier : Vert
Thème du 13 janvier : Street Art
Thème du 20 janvier : Vertige
Thème du 27 janvier : Un merveilleux souvenir de voyage
Pour ce cinquième article de ce défi de fin d’année, je t’emmène avec moi à la Cité Radieuse. Nous en avions déjà parlé cet automne dans un Café des voyageurs à l’occasion du passage d’Invader à Marseille. Il avait choisi le toit terrasse de l’Unité d’Habitation de Le Corbusier comme quartier général avant de déployer ses créations partout dans la ville. À cette occasion, j’avais fait découvrir la Cité Radieuse aux schtroumpfs et j’ai dû dire un peu fort que j’aimerais beaucoup, l’espace d’une nuit découvrir l’intérieur d’un appartement car le Père Noël, a été très inspiré et m’a offert une nuit dans l’une des Chambres Musées de l’Hôtel Le Corbusier. Nous avions beaucoup parlé avant les fêtes de zéro déchets et de cadeau d’expérience, voilà donc qui est parfaitement tombé.
Nous en avons donc profité avec WanderlustDad pour nous offrir une escapade marseillaise en amoureux et jouer les touristes dans notre propre ville comme dans le micro voyage #18, une chambre en ville de L’art de voyager sans partir loin, mon super guide dont je te parle souvent. C’est donc en métro et à pieds que nous avons gagné le 280 boulevard Michelet et l’hôtel avec notre petit baluchon sur le dos. Avant de te faire découvrir cet hôtel atypique, je te propose de faire un petit voyage dans le temps, afin de comprendre ce qui fait de La Cité Radieuse un lieu unique en son genre.
Du logement social au Patrimoine mondial de l’Unesco
À la fin de la seconde guerre mondiale, Marseille connait un manque de logement sociaux. En 1946, l’État passe donc commande auprès de Le Corbusier pour construire un immeuble d’habitation. Il pense alors la construction d’un village vertical, sur pilotis, afin de libérer de l’espace au sol. La construction de l’Unité d’Habitation de Marseille, la première en son genre, démarre en 1947 pour se terminer en 1952. Son architecture brutaliste, très moderne pour l’époque ainsi que les couleurs sur la façade lui valent à l’époque le surnom de « Maison du Fada. »
Un petit reportage, signé France Culture, résume en 3 minutes l’histoire de la construction de la Cité Radieuse, son concept ainsi que les vives réactions, celle de Salvador Dalì en tête, qu’elle a suscité à sa construction. On y voit Lilette Ripert, institutrice de l’école, amie de Le Corbusier et occupante de l’appartement 50, dont on reparlera par la suite.
Toutefois, en faisant un tour à l’intérieur, on se rend vite compte qu’elle n’a de « fada » que le nom car tout a été calculé dans le moindre détail pour que le logement, qui est, rappelons-le, à l’époque, un logement social, soit le plus respectueux possible de la nature humaine et que la vie en son sein soit conviviale et sereine, d’où le nom de Cité Radieuse.
C’est donc en s’inspirant du nombre d’or, comme beaucoup d’artistes avant lui, que Le Corbusier crée le Modulor, qui servira de base à toutes les mesures de l’immeuble de la hauteur sous plafond à l’aménagement des plans de travail des cuisines designées par Charlotte Perriand. C’est d’ailleurs ce Modulor qui nous accueille dans le hall de l’immeuble, tout près de l’unique cage d’ascenseur.
La 4ème rue
La Cité radieuse compte 9 étages, appelées rues, dont un toit terrasse qui offre une vue splendide sur l’ensemble de la Ville. Selon la volonté de l’architecte, on retrouve un hall, qui fait office de place du village, des commerces, un restaurant, un gymnase, une école, une pataugeoire, un hôtel, un cinéma, des bureaux…
Pendant longtemps, les habitants pouvaient passer leur commande auprès de l’épicerie de la troisième rue et se faire livrer directement leurs courses dans les boites prévues à cet effet et située tout près de chaque porte. Aujourd’hui l’épicerie a fermé, la rue commerçante située au troisième héberge la Librairie Imbernon, spécialisée dans les ouvrages d’art et d’architecture, des studios de designers, une créatrice de bijoux et l’hôtel… (Tu vois comme je fais un teasing de dingue ?!? Mais attends un peu je n’en ai pas encore fini avec l’histoire…). Tout au bout du couloir, tu pourras goûter à la vue mer à travers les fenêtres qui logent le jardin d’hiver.
L’unité d’habitation compte 337 appartements de tailles diverses allant des chambres d’amis mutualisées voulues par l’architecte afin que les résidents puissent accueillir leur famille au besoin sans avoir une pièce inoccupée à l’année dans leurs appartement à l’appartement pouvant accueillir 10 personnes. La majorité des appartement est construite en duplex. Un appartement témoin est visitable, hors crise sanitaire, sur réservation auprès de l’office du tourisme avec un conférencier.
En 1954 le logement social devient copropriété. Elle est inscrite une aux monuments historiques du vivant de Le Corbusier, et classée par deux fois, une première en 1986 pour l’extérieur et les parties communes et en 1995 pour l’appartement 50. En 2016, alors que les constructions nouvelles pullulent dans le quartier, menaçant l’intégrité de la vue depuis le toit terrasse, le bâtiment est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Il existe en plus de la Cité Radieuse marseillaise, 4 autres unités d’habitations signées par le Corbusier :
La Maison Radieuse de Rézé près de Nantes
L’Unité d’habitation de Briey en Meurthe et Moselle
L’Unité d’habitation de Firminy Vert, dans la Loire
La Corbusierhaus de Berlin
Les cheminées du toit-terrasse
La Cité radieuse de Marseille, tout comme ces petites soeurs ont donc le statut à la fois d’immeubles d’habitations et de monuments historiques. Il conviendra donc, avant de s’y rendre de jeter un petit coup d’oeil à ce guide de visite très bien fait par l’association des habitants. Ce site est une vraie mine d’informations pratiques et historiques sur l’unité d’habitation marseillaise. En cette période de crise sanitaire, l’UH a drastiquement, et on peut le comprendre, réduit les possibilités de visites. Seules, sont accessibles au public les 3ème et 4ème rues. Le toit terrasse et sa vue sur la mer ne sont accessible que sur présentation d’un badge… C’est là que dormir à l’hôtel devient intéressant.
Un hôtel unique en son genre
Minute chauvinisme on
Parce que : « Oui, Môssieur« , il a 5 unités d’habitations Le Corbusier en Europe, mais chez nous, à Marseille, on est les seuls à avoir pensé à y loger un hôtel… Amendonné comme on dit chez nous, (traduire pour toi cher lecteur qui viendrait du grand Nord, « à moment donné »), il faut rendre à Marseille ce qui lui appartient, nous avons le seul hôtel au monde dans un bâtiment Le Corbusier. Donc si tu veux dormir dans une chambre d’hôtel signée par le grand architecte, c’est dans la Cité Phocéenne qu’il faut venir…
Minute chauvisme off
Comme je te le disais plus haut, Le Corbu, (on commence a être intimes alors, on va l’appeler par son petit nom) avait voulu, au troisième étage un lot de 16 chambres d’amis dont les habitants pouvaient réserver lorsqu’ils avaient de la visite. Le système n’ayant jamais vraiment pris car personne ne voulait prendre la responsabilité de s’occuper de cet hôtel miniature, une véritable structure hôtelière a donc été créé.
En 2003, Dominique et Alban Gerardin rachètent l’hôtel. Pendant deux ans, alors catégorisé 2 étoiles. Ils oeuvrent à rénover le restaurant et la réception tout en ayant à coeur de conserver l’esprit design et vintage du lieu jusqu’à obtenir leur troisième étoile. Les 21 chambres que comptent l’hôtel ont chacune une décoration dans l’esprit de cellules telles que les a conçues Le Corbusier, tout en respectant les standards de l’hôtellerie moderne. Tu trouveras le descriptif de chaque type de chambre ainsi que les tarifs sur le site de l’hôtel.
Un petit tour dans l’un des deux studios vue mer
Ce couple de passionnés tient à insuffler au lieu un esprit « d’hôtel d’hôtes ». À notre arrivée, Dominique nous a fait découvrir notre chambre, l’un des deux studios avec vue sur la mer. Elle a pris le temps de nous raconter l’histoire de chaque pièce de mobilier ainsi que l’esprit Mad Men qu’elle a souhaité donner à ce studio. Elle nous a fait une démonstration de la cuisine, telle qu’elle avait été pensée par le tandem Corbu-Perriand pour « libérer la femme des contraintes domestiques ». La cuisine n’est pas opérationnelle, mais elle permet de voir l’esprit et la conception de l’un des studios destinés aux étudiants à l’époque. La vue y est spectaculaire, on arrivait à voir les moutons de la mer déchaînée s’échouant sur le Frioul, les lumières de la grande roue…
Une chambre avec vue sur le parc
Un petit tour dans la Suite Lilette
Dominique a été intarissable sur l’histoire du lieu, nous a raconté des tas d’anecdotes sur la création de la Cité Radieuse, l’évolution de l’hôtel, le triste incendie qui a ravagé une partie du bâtiment en 2012. Elle nous a même donné l’opportunité de visiter la suite Lilette, reconstitution de la chambre de Lilette Ripert située dans l’appartement 50, dont je te parlais plus haut. On y retrouve des luminaires Le Corbusier ainsi que la cloison tableau noir conçue par Charlotte Perriand. Avec un vrai talent de conteuse, elle nous a raconté, simplement la vie de l’immeuble tel qu’elle le voit évoluer depuis qu’elle y vit. En cette période le bar est fermé mais on sent bien que c’est un point de ralliement aussi pour les habitants qui s’y installent d’ordinaire volontiers pour un café.
Ils accueillent aussi les gourmets dans leur restaurant Le ventre de l’architecte, avec sa carte semi gastronomique sous la houlette du chef Jérôme Caprin et sa vue imprenable sur la mer à travers la loggia. Il compte une note de 4,1 / 5 au guide Michelin. Les menus sont disponibles sur la page, Le ventre de l’architecte du site de l’hôtel. En ces temps de confinement, ils proposent de la vente à emporter pour les repas de fêtes du 31 décembre ainsi qu’un room service pour les clients de l’hôtel. Dans le cadre de ce dernier, nous avons eu l’opportunité de goûter à la cuisine familiale d’Alban et à la mousse au chocolat façon orangette de Dominique, je peux vous assurer qu’il ne nous est rien resté dans l’assiette.
En tant que client de l’hôtel, vous bénéficiez statut de résident de la Cité Radieuse. Vous pouvez donc à ce titre accéder aux infrastructures communes qui ne sont, d’ordinaire, pas ouvertes aux visiteurs.
Préparer ta visite
Je t’ai déjà donné pas mal d’informations. Entre le site de l’hôtel, celui de l’association des habitants La Cité Radieuse et celui de l’Office du tourisme, tu as déjà une bonne base pour découvrir La Cité Radieuse.
N’hésite pas à aller faire un tour sur le site du MaMo, le centre d’art fondé par le designer Ora-ito sur le toit terrasse. Il donne chaque année carte blanche à un artiste pour réaliser une exposition in-situ sur le toit terrasse. Après Invader, Batman, Buren, Varini, la belle saison sera une nouvelle occasion d’accueillir un grand nom de l’art contemporain. Si tu arrives de loin, cela peut-être l’occasion de faire une d’une pierre deux voire trois coups et de profiter de la Cité Radieuse, d’une chouette expo et de la mer.
Si toutefois, tu venais à avoir envie de tout connaître de l’oeuvre du Corbu avant de venir, la librairie Imbernon propose sur son site une sélection très complète de beaux livres sur la Cité Radieuse et les différentes facettes du travail de son architecte, à Marseille mais aussi de façon plus large. La librairie est aussi partenaire d’actions en faveur du jeune public dont j’ai déjà beaucoup parlé sur le blog et dispose d’un fond pour les enfants assez sympa sur l’art, l’architecture et sur l’oeuvre de Le Corbusier. Si des références te plaisent tu peux passer directement commande sur le site. Pas mal, non ? pour continuer à soutenir les libraires indépendants ?
À voir / à faire aux alentours
Si tu as fini d’explorer la Cité Radieuse et que tu veux te lancer à l’assaut du quartier, voici une liste de quelques lieux que tu pourrais avoir envie de découvrir. Ayant été prise de court par ce cadeau fort inspiré, je n’ai pas eu le temps de rechercher quelques trésors cachés du secteur dans Marseille insolite et secrète, je remédierai à cela dès que possible. Toutefois, le quartier du 8ème et du 9ème arrondissement, si tu visites la Cité Phocéenne pour la première fois, t’offrent de belles opportunités de découvertes, sans forcément sortir des sentiers battus. Excentré par rapport au Vieux Port et au quartier du Panier, traditionnellement très fréquenté des touristes, ce secteur est très prisé l’été car assez proche des plages.
Envie de shopping ?
Ça y est la troisième rue n’a plus de secret pour toi et tu as envie de courir les boutiques. Tu peux aller faire un tour
au Centre Prado Shopping, ouvert tous les jours, il compte 30 boutiques et 4 restaurants
sur l’avenue du Prado dans sa partie qui va en direction de la place Castellane
sur la rue Paradis
Passion sport et nature ?
Le quartier est particulièrement bien desservi en terme d’équipements sportifs et parcs. Tu trouveras de nombreuses pistes cyclables et des stations de Vélo partagés assez régulièrement. Le mythique Stade Orange Vélodrome est vraiment tout proche. Il propose, hors période de confinement, l’OM tour Stadium, des visites qui permettent d’accéder au bord de pelouse, aux vestiaires et de découvrir l’envers du décor…
Si le foot ne t’intéresse pas mais que les courses hippiques sont ton dada, l’hippodrome Borély, situé en bordure du parc Borély n’est pas très loin. Avec les beaux jours, de nombreuses courses s’y tiennent et tu peux retrouver le programme sur le site de la société hippique de Marseille.
Les chemins de randonnées à travers les calanques ne sont pas très loin non plus. Tu trouveras au Rond Point du Prado, des bus qui te conduiront soit vers Les Goudes, soit vers Luminy pour découvrir les chemin d’accès au Parc National des Calanques.
N’hésite pas non plus à aller marcher le long de la Corniche Kennedy. Les Marseillais se plaisent à dire que le banc que l’on y trouve est le plus long du monde… Légende ou réalité, je te laisse trancher, mais c’est un peu comme la sardine si tu veux mon avis… Toutefois, certaines portions ont été décorées de mosaïques par des écoles, des structures privées et des centres sociaux et donnent à notre promenade du bord de mer un faux airs de Parque Güell. La vue est spectaculaire sur les îles du Frioul et du château d’if d’un côté, et sur l’Escale Borély et la Pointe Rouge de l’autre.
Côté baignades et nautisme, tu seras aussi servi, les plages de David et de l’Escale Borély sont accessibles avec le bus 19 ou à pieds si tu n’as pas peur de marcher quelques kilomètres.
Envie d’art ?
Côté patrimoine, le quartier est assez bien desservi, on y trouve :
Le Ballet National de Marseille qui propose des répétitions publiques sur inscription et des visites gérées par l’office du tourisme.
Le Chateau Borély qui accueille le musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode
Le MAC, Musée d’art contemporain, situé dans le quartier de Bonneveine, il a dans ses collections des oeuvres de Klein, Basquiat ou encore Buren.
Non loin de là, tu pourras admirer le célèbre pouce de César.
En longeant l’avenue du Prado pour aller en direction du Parc Borély, et le long de la Corniche, il te suffira de lever les yeux pour trouver des hôtels particuliers.
En famille
Si tu as choisi de venir avec les enfants, comme tu as pu le voir le quartier est plutôt animé et sympathique. Les plus petits seront contents de
Gambader dans les allées du parc Borély : c’est l’un des parcs les plus prisés des Marseillais. Si les conditions sanitaires le permettent, tu pourras y louer des vélos à 4 places, faire de la barque sur le lac, observer les canards et les ragondins, flâner dans la roseraie, faire du manège, visiter le jardin botanique… (On me dit dans l’oreillette, que c’est aussi très romantique, même sans les enfants…)
Faire un tour sur la grande roue de l’Escale Borély
Aller à la recherche des traces d’Invader et améliorer ton score sur l’application Flash Invader
Tu peux aussi te faire un cinéma du côté du Chambord si tu préfères les petites salles ou du cinéma le Prado, situé près de la place Castellane si tu es plutôt dernières sorties
Je tiens à spécifier avant de terminer que cet article n’entre pas dans le cadre d’un partenariat avec l’hôtel. Il s’agit de notre retour d’expérience en tant que visiteurs. Je prends le parti sur le blog de ne parler que des expériences que j’aime et que j’ai envie de recommander. J’assume pleinement le fait de soutenir, dans la mesure de mon possible et de la ligne éditoriale du blog, les acteurs impactés par la crise Covid qu’ils soient libraires, hôteliers, restaurateurs, acteurs de la culture… Écrire ce mini guide alors que la plupart des lieux que j’aime dans ce quartier sont actuellement fermés n’est pas évident. J’espère pouvoir très vite l’éditer à la faveur d’un retour à la vie normale.
Il me tenait à coeur depuis longtemps de te faire découvrir la Cité Radieuse de façon plus approfondie, et la découverte de l’Hôtel Le Corbusier m’a permis du même coup de te proposer un nouveau Mini Guide sur Marseille avec une thématique plus maritime.
Si tu nous suis depuis quelques temps déjà, tu sais à quel point les rencontres sont importantes pour nous en voyage. J’estime que voyager, c’est s’ouvrir sur le monde et que ce dernier commence dès que tu as passé la porte de chez toi. J’ai visité de nombreuses fois la Cité Radieuse, en tant qu’étudiante, en avec mes classes, en visiteur libre avec les enfants. Et bien cette fois-ci, j’ai encore découvert des choses et nous avons fait une vraie belle rencontre. L’après-midi de notre arrivée est passée en un clin d’oeil, sans que l’on s’en rende compte à visiter l’immeuble, comme des résidents. J’ai eu l’impression l’impression curieuse d’être à la fois vraiment en voyage dans ma propre ville et de redécouvrir un monument que je pensais bien connaître et en même temps, de me sentir comme à la maison. Nous avons adoré cette parenthèse architecturale. On valide donc à 100 % le concept du micro voyage #18 de L’art de voyager sans partir loin dont je parlais en introduction et ainsi que celui du micro voyage #8 , un jeu d’enfant dans les allées du Parc Borély.
Et toi ? As-tu déjà testé les hôtels de ta ville ? As-tu déjà vécu l’expérience staycation, où tu joues les touristes à la maison ? Qu’en as-tu pensé ?
Et voilà l’un des derniers articles de ma série cubaine. Avec cet article, je boucle le quatrième opus de mon défi de fin d’année.
Ça y est tu t’es décidé(e) à prendre ton billet d’avion pour La Havane ou Santiago et tu cherches quelques compagnons de voyages à glisser dans ta valise ? Ou alors tu es en manque de lectures cubaines ? Je te propose la sélection qui m’a accompagnée dans les mois de préparation, sur place et encore maintenant quand j’ai envie de retrouver l’ambiance de l’île.
Côté guides
Question guides, je suis une fan inconditionnelle des éditions Autrement. J’aime beaucoup les lignes éditoriales de Lonely Planet pour leur côté exhaustif. J’adore aussi les National Geographic et Geoguide pour la qualité des illustrations et des photos et leur aspect plus journalistique et leur éthique de voyage. C’est donc vers eux que je suis allée chercher lorsque j’ai fait un tour à la bibliothèque à la recherche d’inspiration pour les visites. Je ne sais pas vous, mais j’ai un peu de mal à acheter des guides de voyages car si ils sont très utiles avant et pendant le séjour, ceux qui me plaisent sont souvent assez chers et je ne sais jamais trop quoi en faire une fois rentrée. Alors ils finissent par trôner dans ma bibliothèque en mode ramasse poussière… Du coup, depuis quelques années, je préfère les emprunter…
Concernant Cuba, le plus difficile n’est pas de trouver un guide sur la destination mais de choisir parmi la pléthore de propositions sur le marché. Nos trois chouchous ont donc été
Cuba, National Geographic
Bien conçu, il est intéressant si tu prévois de passer une grande partie de ton séjour dans le grand Nord. Ce guide, comme son nom l’indique n’est pas consacré à la Finlande uniquement mais à toute la Laponie. Aussi, si tu prévois de pousser l’aventure jusqu’au Cap Nord ou découvrir la Suède et la Norvège, c’est celui-ci qu’il te faut car il fait un tour d’horizon de toutes la Laponie. Il a aussi l’avantage de son petit prix, d’exister en version numérique pour moins de 10 € et en version l’essentiel de la Laponie pour moins de 5€.
En ce qui nous concerne, nous y avons trouvé des idées de visites intéressantes comme celles de la mine de Pyha-Luotso que nous avons précieusement notées avant de le ramener à la bibliothèque.
Cuba, Lonely Planet, 24 €
Très complet, il aborde à la fois le côté culturel qui me tient tant à coeur et les suggestions d’hébergement ou de visites. Après de longues soirées d’études, c’est finalement celui-ci qui a sauté dans notre valise et nous a accompagné pendant notre road-trip.
Nous avons utilisé la seconde édition du guide. Nous avons bien aimé ses propositions d’itinéraires qui nous ont aidées à organiser nos hébergements et les étapes de notre séjour et la qualité égale de ses suggestions quelles que soient les régions que nous avons visitées. Une fois sur place, il nous a apporté les compléments d’information dont on avait besoin pour mieux aborder ou compléter nos visites.
Pour moi, son seul point négatif, c’est son prix…
Coté littérature
Pour les classiques : Le vieil homme et la mer, d’Ernest Hemingway
Ernest Hemingway a passé de longues années à La Havane, au point d’en faire aujourd’hui partie du décor. Dans ce roman, publié en 1951 et qui reçut le prix Pulitzer, nous partons en mer avec Santiago, un vieux loup de mer cubain pour une partie de pêche au gros.
Attention, point ici de yacht à moteur suréquipé, ni de canne avec des moulinets. Santiago pêche à l’ancienne, à la ligne, à la seule force de ses mains pour remonter ce marlin qui lui donne tant de fil à retordre et avec qui pendant de longues heures, il partagera ses considérations sur la vie.
La version que j’ai lue pour ma part était extraite des Oeuvres complètes d’Hemingway publiées chez la Pléiade, mais pour une lecture plus familiale, cette version illustrée par François Place dont tu peux retrouver quelques planches ici est particulièrement réussie.
Si tu es fan de BD, tu peux aussi aller voir du côté de l’adaptation de Thierry Murat chez Futuropolis.
Pour découvrir la figure du Che : Carnets de voyages, Ernesto Guevara
Voyage à motocyclette, Ernesto Che Guevara
Dans ce livre, adapté au cinéma par Walter Sales dans le film Carnets de Voyages, on découvre les aventures d’Ernesto, alors étudiant en médecine, et de son ami, Alberto Granado. Au début de l’année 1952, pendant plusieurs mois, à bord de la Poderosa, leur moto, ils sillonnent les routes d’Amérique du Sud, à travers l’Argentine, la Bolivie, le Chili. Les rencontres faites le long de ce voyage, les injustices sociales qu’il rencontre au cours des étapes de son voyage ainsi que son engagement auprès des populations locales vont poser les bases de son combat politique qui va ensuite le conduire à rejoindre le mouvement du 26 juillet et la guerilla menée par Fidel Castro.
Une plongée dans l’histoire d’une icône du XXè siècle : La femme qui pleure de Zoé Valdes
Zoé Valdes est exilée à Paris depuis de nombreuses années. En 2007, elle entreprend de raconter le voyage qui a conduit Dora Maar, photographe égérie des surréalistes et maîtresse éconduite de Picasso, à Venise, en compagnie de James Lord et Bernard Minoret. Ce roman est un va et vient entre les recherches et les rencontres de Zoé Valdes et les épisodes de la vie de Dora Maar, qui l’ont conduite à la folie et à ce voyage à travers les rues de la Serenissime.
Au fil des pages, l’autrice nous livre les grandes lignes de la vie de cette femme indépendante mais elle revient aussi sur son existence sur son île, son engagement politique et ses années d’exil.
Un journal apocryphe : Poser nue à La Havane de Wendy Guerra
Autre plume cubaine connue pour son engagement politique, Wendy Guerra nous livre dans ce journal apocryphe sa version de la venue d’Anais Nin à La Havane, au début des années 20. La jeune fille, alors fiancée à un riche Américain quitte New York pour quelques semaines afin d’aller rendre visite à sa famille à Cuba. On y découvre une capitale cubaine au sommet de sa splendeur, la langueur de la vie dans les plantations, mais aussi l’engagement de la jeunesse. Wendy Guerra interprète donc à partir des bribes de son journal, son éveil à la sensualité, ses premiers pas en tant que modèle pour les artistes de l’Ecole Nationale des Arts de La Havane.
Ce roman de 312 pages est assez différent de ces productions habituelles, plus contemporaines et davantage consacrées aux changements que connaît l’île depuis quelques années. Elle est aussi l’auteur de Tout le mondes’en va, Mère Cuba et Un dimanche de Révolution.
Un roman musical : Dieu n’habite pas La Havane de Yasmina Khadra
J’ai découvert ce livre il y a peu. Je ne l’avais donc pas lu avant d’aller à Cuba mais il se trouve que le hasard fait bien les choses. Dans ce roman sorti en 2016, Yasmina Khadra, auteur algérien dont la plume a été maintes fois récompensée, nous amène suivre Don Fuego, un guitariste et chanteur sexagénaire qui se voit du jour au lendemain remercié du cabaret dont il faisait les beaux jours, ou plutôt les belles nuits, depuis des années. Sans emploi, privé de public et de la flamme qui l’habite, il se retrouve à errer dans les rues de La Havane à la recherche d’une gloire qui l’a désormais quitté. De retour dans son quartier, il rencontre Mayensi, une jeune fille, rentrée clandestinement dans la capitale à la recherche d’une vie meilleure. Il en tombe sous le charme, prêt à oublier les 40 ans qui les sépare.
On voyage dans ce livre entre La Havane des touristes et les quartiers de Regla et Casablanca que nous avions visité lors de notre séjour dans la capitale cubaine. Le style est beau, les personnages sont attachants et je me délecte à redécouvrir ces deux quartiers qui nous avaient permis de prendre une pause alors que nous étions fatigués de l’agitation de Habana Vieja et du Malecòn.
Une romance : L’année prochaine à La Havane, de Chanel Cleeton
Je te laisse avec le résumé éditeur de cette romance publiée chez Charleston que je viens tout juste de découvrir dans le C’est lundi que lisez vous ? du blog Les paravers de Millina.
La Havane, Cuba, 1958 Elisa Perez et ses trois soeurs sont les joyaux de la dynastie sucrière familiale. Tandis que les hommes Perez président à la destinée du pays, elles évoluent dans un monde fait de luxe et d’oisiveté. Pourtant, les combats font déjà rage dans l’est du pays et bientôt la guerre civile frappera au cœur même de La Havane. Tandis qu’un monde s’éteint, un autre est en train de naître. Et la rencontre d’Elisa avec Paulo, un jeune révolutionnaire idéaliste, la précipitera au cœur du conflit. Entre loyauté familiale, passion et idéologie, son destin va basculer, ainsi que celui de tout un peuple. Soixante ans plus tard, la petite-fille d’Elisa, Marisol, découvre La Havane, cette ville qui a abrité les plus grandes joies et les plus grands drames de la vie de sa grand-mère…
Elle a piqué ma curiosité avec ce titre qui vient de sauter dans ma wishlist, je viendrai te dire ce que j’en ai pensé dès que je l’aurai lu.
Et pour les schtroumphs alors ?
Sur Cuba, les publications ne se bousculent pas au portillon pour les enfants. Outre des éditions sympas du Vieil homme et la mer dont on a parlé plus haut, la littérature jeunesse, je n’ai trouvé que deux titres pour raconter Cuba aux enfants.
Un recueil de contes pour enfants : 18 contes de Cuba de Françoise Rachmuhl
18 contes de Cuba de Françoise Rachmuhl
J’avais trouvé ce petit recueil de contes des origines à la bibliothèque. Il est plutôt chouette pour découvrir les histoires et les traditions qui se cachent derrière les orishas. Aujourd’hui il n’est plus édité mais il est encore disponible sur les sites de libraires spécialisés dans l’occasion.
Un album graphique : KO à Cuba de Camille de Cussac
K.O à Cuba Camille de Cussac
En voyant cet album à la bibliothèque, je me suis empressée de le glisser dans mon sac pour t’en parler dans cet article. Les albums sur Cuba sont tellement rares. Au final, j’ai eu du mal à accrocher à cette histoire de combat de boxe et malgré ses illustrations graphiques et pleines de couleurs, je n’ai pas réussi à rentrer dans cette histoire.
Côté ciné : des classiques aux blockbusters
Cuba et le cinéma, quelle histoire ! Malheureusement, on n’a que peu accès aux productions cubaines à l’international. Mais avant de partir pour te mettre dans l’ambiance voici quelques films à voir absolument. La Havane a tout d’un décor de cinéma et l’article que je lui avais consacré dans notre carnet de voyage cubain était d’ailleurs truffé de références au 7è art.
Le classique : Buenavista Social Club de Wim Wenders
Si tu ne dois en voir qu’un avant de partir, c’est sûrement celui-là. Sorti en 1999 et maintes fois primés, il a ramené sur le devant de la scène les joyeux papis du Buenavista Social Club, quarante ans après la destruction de leur fief.
Dans ce documentaire qui suit la reformation du groupe et son ascension à l’international, Wim Wenders, nous fait un joli portait de ces guajiros musiciens qui ont vu suite à la sortie du film leur fin de carrière prendre un second souffle.
C’est à travers ce film que j’ai attrapé le virus de Cuba, et mis le pied dans le monde de la musique cubaine. Où que tu ailles, ce sera la bande son de ton séjour, alors, cours le regarder si tu ne l’as pas encore fait… Chan chan finira sûrement par te faire le même effet qu’All I want for Christmas is you en période de fêtes…
La comédie musicale pour les romantiques indécrottables : Dirty Dancing 2 – Havana Nights
Avant toutes choses, je me dois d’être honnête avec toi. Si tu ne l’as pas vu, ce n’est pas vraiment une suite de Dirty Dancing, ni un prequel. C’est simplement un film qui reprend le principe que l’on a adoré dans Dirty Dancing. Une jolie fille de riche qui tombe éperduement amoureuse d’un serveur de son hôtel de luxe qui se voudrait être une espèce d’Hotel Nacional, dans La Havane à la veille de la chute de Batista. Bien entendu, la danse les rapproche et la suite, pas besoin d’être scénariste à Hollywood pour la deviner.
Ce film n’a de cubain que son intrigue et la référence dans son titre, pour le reste, il a été tourné en studios et pour les prises extérieures à Porto Rico. Ce n’est pas là que tu pourras te familiariser aux vues de La Havane, mais la BO est plutôt sympa et les scènes de danse sont plutôt réussies.
Les blockbusters : Fast and furious 8 et The Cuban Network
Le tournage de ce huitième volet de la franchise Fast and Furious à La Havane avait fait le buzz. Fort de symboles, il marquait le début du rapprochement de Cuba avec l’industrie du cinéma hollywoodien. Il faut dire qu’ils avaient mis les petits plats dans les grands entre vues aériennes, carros dopés à la nitro et reggaeton pour faire de La Havane et de ses vieilles américaines l’une des stars du film au même titre que le casting du film.
J’avais vu les deux premiers films quand j’étais ado pour suivre les copains au ciné et n’étant pas une grande fan de sports mécaniques, je t’avoue que je n’ai regardé celui-ci que pour son décor… Je crois que WanderlustDad s’est endormi une fois qu’ils ont quitté Cuba. Mais aussi bien pour le symbole, que pour ces premières scènes, il vaut la peine d’être vu. Si tu aimes le reggaton, la BO est plutôt cool avec ses titres signés Pitbul, Camila Cabello, Pinto Wahin, Ricky Luna…
Avec son casting de rêve dans lequel on retrouve Penelope Cruz et Gael Garcia Bernal qui avait déjà joué le Che dans Carnets de voyages de Walter Sales dont je te parlais plus haut, voilà un film que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir depuis sa sortie en début d’année mais que j’ai très envie de découvrir en VO.
Voilà pour cette petite sélection, qui peut encore s’enrichir de nouvelles lectures. Et toi déjà parti ou en partance, quels sont tes livres de chevet ?
Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Cette semaine, nous avons été gâtés et avons reçu deux beaux colis qui ont donné à la maison un air de Noël avant l’heure de la part des éditions Saltimbanque et des éditions Jonglez. Le Père Noël est aussi passé s’approvisionner chez nos libraires et nous avons reçu quelques livres supplémentaires pour agrémenter nos piles à lire. J’ai donc réalisé pour le blog deux chroniques pour Saltimbanque, une pour Jonglez et un retour pour la lecture commune de Mariage sous les flocons que j’ai partagée avec Les voyages de K.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Chez maman
Mariage sous les flocons de Sarah Morgan
J’ai démarré ma semaine avec Mariage sous les flocons. Comme je te le disais, j’ai partagé cette lecture avec K. J’ai beaucoup aimé cette lecture, parfaitement dans l’air du temps et j’ai énormément apprécié partager mes ressentis avec K. Il semblerait que nous ayons eu les mêmes impressions sur les personnages. Tu peux retrouver ma chronique complète ici.
Lyon insolite et méconnu, Nadège Druzkowski aux éditions Jonglez
J’ai aussi lu le guide Lyon insolite et méconnu de Nadège Druzkowski aux éditions Jonglez. Reçu dans le cadre d’un service presse, j’ai apprécié le parti pris de ce guide qui nous fait découvrir Lyon hors des sentiers battus. Tu trouveras ma chronique complète dans cet article.
Chez les schtroumpfs
Nous avons rattrapé le temps perdu les semaines précédentes. Les éditions Saltimbanque nous ont gâtés avec deux merveilleux documentaires et le Père Noël a fait un saut chez les libraires pour remplir sa hotte. Il est revenu avec deux parutions de Little Urban.
La fabuleuse histoire de la Terre d’Aina Bestard
Nous avons commencé la semaine par un voyage dans le temps jusqu’aux origines de notre planète avec ce documentaire qui retrace l’histoire de la Terre de sa formation à l’apparition des hominidés. Ce documentaire réalisé par Aina Bestard en collaboration avec le musée des Sciences de Barcelone a été une très belle découverte dont je vous parle dans cette chronique.
Atlas le grand imagier, de Pascale Hedelin et Pati Aguilera
Après avoir voyagé dans le temps, nous avons fait le tour du monde en parcourant les 64 pages d’Atlas, le grand imagier de Pascale Hedelin et Pati Aguilera. Notre avis sur ce chouette documentaire a été publié hier dans le cadre du défi de fin d’année.
Le livre extraordinaire des créatures fantastiques,
Mini Schtroumpf avait demandé au Père Noël cet immense livre sur les créatures fantastiques publié chez Little Urban, depuis, il traine partout sous son bras ce livre plus grand que lui. Une chronique viendra sûrement après les fêtes, une fois le défi de fin d’année terminée.
Les Couzz des cadeaux par de Fanny Joly et Eglantine Ceulemans
Je t’avais parlé de ce livre au moment de notre chronique sur Maverick, ville magique mystère et boules d’ampoules. Le Père Noël a donc visiblement les oreilles qui trainent puisqu’il a offert aux Schtroumpfs ainsi qu’à leurs cousins un exemplaire à chacun des Couzz’. On a beaucoup aimé cette histoire de Noël presque Zéro déchet et assez originale. On la ressortira avec plaisir les prochaines années.
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Chez les schtroumpfs
L’Ickabog, J. K Rowling
On continue chaque soir notre lecture de L’Ickabog...
Chez maman
Kilomètre Zéro, Maud Ankoua
Je suis toujours bloquée sur mes chemins de l’Annapurna… J’espère ne pas finir par retourner au camp de base.
Le clocher de Noël et autres crimes impossibles
Entre deux services presse, je me délecte des crimes impossibles du Clocher de Noël.
Dieu n’habite pas La Havane, Yasmina Khadra
Pour boucler ma booklist cubaine, qui doit sortir aujourd’hui (meuh ouiiiiiii je suis toujours dans les temps…), je suis en train de lire Dieu n’habite pas La Havane de Yasmina Khadra. Je dévore chaque page de l’histoire de Don Fuego, vieille gloire des cabarets d’États de La Havane qui se retrouve mis à la porte du jour au lendemain à la faveur d’une privatisation. La plume de Yasmina Khadra est magnifique et transmet à merveille l’ambiance que l’on retrouve dans les rues de La Havane et la vie des quartiers de Regla et Casablanca.
Que vais-je lire ensuite ?
Je vais terminer mes services presse pour les éditions Jonglez. J’ai hâte de me plonger dans Soul of Venise et de découvrir les photos de Églises abandonnées. Je lirai ensuite T’embrasser sous la neige d’Emily Blaine et Poussière de Jean Anglade pour Netgalley.