Finlande : ma booklist

Et voilà le dernier article de ma série Finlandaise…

Ça y est tu t’es décidé(e) à prendre ton billet d’avion pour Helsinki ou plus au Nord encore et tu cherches quelques compagnons de voyages à glisser dans ta valise ? Je te propose la sélection qui m’a accompagnée dans les mois de préparation et sur place.

Côté guides

Question guides, je suis une fan inconditionnelle des éditions Autrement. J’aime beaucoup les lignes éditoriales de Lonely Planet pour leur côté exhaustif. J’adore aussi les National Geographic et Geoguide pour la qualité des illustrations et des photos et leur aspect plus journalistique et leur éthique de voyage. C’est donc vers eux que je suis allée chercher lorsque j’ai fait un tour à la bibliothèque à la recherche d’inspiration pour les visites. Je ne sais pas vous, mais j’ai un peu de mal à acheter des guides de voyages car si ils sont très utiles avant et pendant le séjour, ceux qui me plaisent sont souvent assez chers et je ne sais jamais trop quoi en faire une fois rentrée. Alors ils finissent par trôner dans ma bibliothèque en mode ramasse poussière… Du coup, depuis quelques années, je préfère les emprunter…

La Finlande n’étant pas encore une destination suffisamment prisée pour que tous mes supers chouchous s’y intéressent, c’est vers le Lonely Planet et le Petit Futé sur la Laponie que se sont portés mes choix.

Laponie, Petit Futé, 15€95

Bien conçu, il est intéressant si tu prévois de passer une grande partie de ton séjour dans le grand Nord. Ce guide, comme son nom l’indique n’est pas consacré à la Finlande uniquement mais à toute la Laponie. Aussi, si tu prévois de pousser l’aventure jusqu’au Cap Nord ou découvrir la Suède et la Norvège, c’est celui-ci qu’il te faut car il fait un tour d’horizon de toutes la Laponie. Il a aussi l’avantage de son petit prix, d’exister en version numérique pour moins de 10 € et en version l’essentiel de la Laponie pour moins de 5€.

En ce qui nous concerne, nous y avons trouvé des idées de visites intéressantes comme celles de la mine de Pyha-Luotso que nous avons précieusement notées avant de le ramener à la bibliothèque.

Finlande, Lonely Planet, 24 €

Finlande, Lonely Planet, 3e édition

Très complet, il aborde à la fois le côté culturel qui me tient tant à coeur et les suggestions d’hébergement ou de visites. Après de longues soirées d’études, c’est finalement celui-ci qui a sauté dans notre valise et nous a accompagné pendant notre road-trip.

Nous avons utilisé la seconde édition du guide. Nous avons bien aimé ses propositions d’itinéraires qui nous ont aidées à organiser nos hébergements et les étapes de notre séjour et la qualité égale de ses suggestions quelles que soient les régions que nous avons visitées. Une fois sur place, il nous a apporté les compléments d’information dont on avait besoin pour mieux aborder ou compléter nos visites.

Pour moi, son seul point négatif, c’est son prix…

Coté littérature

Avant d’envisager ce séjour en Finlande, je ne m’étais jamais trop intéressée à la littérature scandinave. J’avais vaguement entendu parler de Millenium mais je n’avais jamais lu aucun venu ou parlant du grand Nord… Comme concrètement, les auteurs finlandais ne font pas vraiment partie des têtes de gondoles des librairies, j’ai fait une plaisante découverte lorsqu’en lisant les suggestions littéraires des guides touristiques, je suis tombée sur l’auteur star de la littérature finlandaise, Arto Paasilinna…

Pour les classiques : L’intégrale des oeuvres de Paasilinna

Dans les rayons de ta petite librairie, tu trouveras certainement une bonne petite dizaine de titres, tous aussi bons les uns que les autres. Pour ma part, celui qui est le plus chouette à lire quand tu prépares un voyage en Finlande c’est le Lièvre de Vatanen.

Voilà le pitch, Vatanen, marié, journaliste, la bonne quarantaine vit à Helsinki et se fait copieusement suer dans sa petite vie pépouze. Un soir en rentrant d’un reportage avec dans le sud du pays avec son collègue, il renverse un lièvre variable. Ils s’arrêtent et partent à la recherche de la bête blessée. Vatanen se perd dans la forêt mais retrouve le lièvre alors que son collègue rentre à Helsinki chercher des secours. (On est pas encore à l’ère des portables…). C’est là que commence l’aventure car Vatanen, devant ce lièvre a une révélation : sa vie ne lui convient plus. Il part donc à l’aventure avec son nouveau compagnon à travers toute la Finlande laissant derrière lui son quotidien citadin bien réglé pour une vie au plus près de la nature et faite d’imprévus…

Au-delà de l’humour toujours un peu décalé de Paasilina, j’ai beaucoup aimé la morale de ce livre qui alors qu’il a déjà quelques années derrière lui est encore terriblement actuel dans son discours sur la nature, l’environnement et notre société. Et puis les paysages de Laponie, waouh, ça donnait déjà envie d’y être !!!

À noter, si tu n’es pas un grand fan de littérature comme wanderlustdad, le livre a été adapté au cinéma en 2006.

Un petit polar bien sympa : Bienvenue à Rovaniemi, Jari Tervo, 10/18

Ce qui m’a attirée dans ce bouquin c’est son titre, j’avais trouvé assez peu de bouquins sur la Laponie. Rovaniemi, la ville du Père-Noël devait être une étape importante de notre séjour et le titre, comme la couverture m’ont semblé sympathiques.

Massepain Raikkonen, une petite frappe, se fait liquider sur le bord de la rivière dans la banlieue de Rovaniemi dans des circonstances obscures. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de sa mort. Autour du policier véreux en charge de l’enquête, une galerie de personnages attachants, loufoques, décalés se succèdent pour faire la lumière sur les circonstances de la mort du mafieux…

Ce que j’ai adoré dans ce livre, c’est le fait de passer du côté obscur de Rovaniemi, celui qu’on ne voit pas derrière les images de cartes postales mais aussi de découvrir de façon plus précise les liens entre Finlande et la Russie toute proche. Plein d’humour, d’action et d’émotion, c’est un livre qui ne se laisse pas lâcher facilement.

Un autre polar m’attend sur ma table de nuit : Les petits vieux d’Helsinki mènent l’enquête, je t’en dirai des nouvelles bientôt…

Un feel-good book : Il est grand temps de rallumer les étoiles, Virginie Grimaldi

Avec celui-là, je triche un peu, en vérité, je ne l’ai pas lu avant de partir… Il m’a appelé de son rayonnage surpeuplé de grand enseigne du divertissement qui commence par un C et qui finit par un A. Placé en tête de gondole, dans la catégorie des best-sellers, il était difficile de ne pas le voir. En général, je n’aime pas trop le carré VIP, je préfère le coin des bouquins plus timides. C’est le camping-car qui m’a attiré… J’ai donc retourné le bouquin pour lire son résumé… Et là, c’était plié, Scandinavie, camping car, road book, il a tout de suite sauté dans mon panier. En plein coeur de l’été, j’avais besoin de fraîcheur et de me replonger dans ce voyage magnifique que nous avions fait l’année précédente, il a donc grillé la priorité à tous les livres qui attendaient patiemment sur mon étagère et en l’espace de deux jours s’est fait dévorer.

Si tu n’as pas croisé sa couverture sur les étals ou que tu n’as pas eu la curiosité de lire le résumé, voilà de quoi il s’agit. C’est l’histoire d’Anna, divorcée, qui galère depuis des années pour élever seule ses deux filles. Alors qu’elle croule déjà sous les dettes, son patron décide de la virer pour embaucher sa maîtresse. L’avenir ne s’annonce pas très rose, ses filles l’ont bien compris et elles ne vont pas bien. Il ne lui reste plus que son indemnité de licenciement comme rempart pour régler ses dettes et repartir sur de bonnes bases mais c’est sans compter sur le défi que lui lance sa grand-mère, trop triste de voir sa petite-fille s’éteindre à force de se donner pour les autres. Il est grand temps de rallumer les étoiles et de remettre de la paillette dans sa LIFE et pour ça rien de mieux qu’un road trip en camping car jusqu’au Cap Nord. C’est donc avec le bolide de son père qu’elle quitte le Sud-Ouest en plein mois de mars pour les lointaines contrées polaires, ses deux filles sous le bras, qui se demandent quelle mouche a bien pu piquer leur mère, d’ordinaire si angoissée.

Au fil du voyage, l’histoire familiale s’éclaire par des flashbacks, chacune y va de son point de vue par son journal de voyage, on passe du rire aux grosses larmes. Wanderlustdad m’a surpris à plusieurs reprises en mode reniflage… Glamour quand tu nous tiens…

Inutile de te dire que je l’ai adoré et qu’en deux jours de voyage pour le sud de l’Italie, il était plié (ce qui m’a bien embêtée parce qu’il était assez gros et que je n’avais prévu que deux bouquins pour le mois). Mais pourquoi tout cet enthousiasme ? D’une part parce c’est un récit de voyage et qu’il m’a replongée dans ce voyage en Finlande si féérique, que sa galerie de personnages et vraiment très attachante, et que l’idée de partir sur un coup de tête à l’autre bout du monde à la recherche de quelque chose pour finalement se retrouver soi est un sujet qui me parle bien en ce moment.

Bon le problème, au grand désespoir de Wanderlustdad, c’est que cette petite merveille a mis dans le tiroir à voyage : la Norvège avec ses baleines, ses fjords, le Cap Nord et le chemin de Saint Olav…

Une romance de Noël : Tu fais quoi pour Noël ? Je t’évite ! de Juliette Bonte

La période des fêtes me permet de faire une petite mise à jour sur cet article. Grâce à NetGalley, j’ai pu découvrir cette romance de Noël dans le recueil Un Noël avec Juliette Bonte dont je te parle ici. Dans cette histoire, Rovaniemi sert de décor aux aventures de Charlie et Blade. Ils se détestent de la façon la plus cordiale qui soit. Lorsqu’ils sont dans la même pièce, la tension est palpable. Ils n’ont qu’une préoccupation commune, pourrir la vie de l’autre, ce à quoi ils s’engagent mutuellement de façon très sérieuse. C’est la raison pour laquelle, en apprenant à quel point Charlie déteste Noël, il propose à leur groupe d’amis de se rendre en Laponie pour les fêtes.

Si tu cherches un peu de légèreté pour te mettre dans l’ambiance sans trop de détails culturels ni de longues descriptions de paysages polaires sous la neige, voilà qui devrait te plaire.

Et pour les schtroumphs alors ?

C’est là que le bât blesse car si la littérature jeunesse est pleine de références pour des tas de destinations européennes, pour la Finlande, l’offre est à peu prêt aussi déserte que les steppes lapones l’hiver…

Si tu veux envoyer en crise ton / ta bibliothécaire ou ton / ta libraire de confiance, rentre chez la boutique et demande : « Vous auriez des albums sur la Finlande… » Résultat garanti à 100 %…

Non blague à part, à part le classique contes et légendes des vikings et des vieux albums trouvés dans la bibliothèque de l’école. Je séchais un peu, jusqu’à ce qu’heureusement, Tove Jansson et ses Moomins viennent à mon secours.

Les Moomins, kezako ?

Les Moomins ce sont de trop mignons petits trolls nés sous la plume de Tove Jansson au milieu du 20è siècle. En Finlande, ce sont des monuments nationaux, au même titre que Le Petit Prince ou Astérix chez nous. Tu les trouves à tous les coins de rue, ils ont leur parc d’attractions dans le Sud, près de Rauma, des boutiques dans les aéroports et les grands lieux touristiques. Tu les retrouves sur ta télé en dessins animés ou au super marché sous forme de petits biscuits (un peu comme les Z’animos, tu sais les biscuits moitié sablés / moitié choco qu’on mangeait quand on était petits), de tisanes ou autres.

Chez nous tu trouveras quelques BD, quelques DVD et des bouquins de coloriages qui peuvent aider tes schtroumphs à patienter dans l’avion et sur la route avant de les découvrir pour de vrai. Nous on les a trouvés tellement choux, qu’on en a fait profiter nos amis en leur envoyant des jolies cartes postales à leur effigie.

Un joli film pour toute la famille : Aïlo, une odyssée en Laponie de Guillaume Maidatchevski

Avec celui-ci je triche un peu aussi, il est sorti l’hiver qui a suivi notre retour. Mais il est tellement beau que je ne sais pas trop si je dois te conseiller de le voir avant pour préparer tes mirettes à la beauté des paysages que tu vas rencontrer, ou après, pour garder la surprise avant d’arriver et t’y replonger ensuite avec gourmandise une fois rentré.

Nous on a pas eu le choix, on l’a vu cet hiver en famille, dans notre canapé. On appréhendait, comme pour tout documentaire animalier qu’il arrive malheur à la maman d’Aïlo et que le wanderlustschtroumph numéro 2 nous fasse une crise de gros sanglots mais ouf, non… (Oui, chez nous il y a des films et des documentaires que l’on ne peut pas voir tous ensemble sous peine de déclencher une crue centennale…)

Finalement, on en a pris plein les yeux, on a beaucoup ri avec les écureuils, adoré la bande originale et revécu l’espace d’une soirée les merveilleux souvenirs de nos quelques jours dans le grand Nord.

Voilà pour cette petite sélection, qui peut encore s’enrichir de nouvelles lectures. Et toi déjà parti ou en partance, quels sont tes livres de chevet ?

A bientôt 😉

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Finlande du Sud au Nord : nos 10 coups de coeur

Dans un précédent article, je te racontais à quel point la Finlande avait été une destination qui était restée dans le coeur de notre famille comme une parenthèse enchantée. Au cours de notre road trip, nous avons dans un premier temps visité le Sud Ouest du pays et la capitale avant de nous envoler vers le grand Nord pour quelques jours et terminer notre voyage dans le Sud Est. Aujourd’hui, je vais essayer de me prêter à l’exercice périlleux du Top 10 partager avec toi les 10 expériences préférées de notre famille. Le choix a été difficile, tant dans la sélection des 10 heureux élus que dans l’ordre dans lesquels les placer mais on y est arrivé. Prêt pour notre top 10?

10 – Linnanmaki

Un peu comme Tibidabo à Barcelone, Linnanmaki est un parc d’attractions juché sur les hauteurs d’Helsinki. L’ambiance bonne enfant est à mi-chemin entre celle d’une fête foraine et d’un parc d’attraction et les bénéfices du lieu vont au profit d’une association de protection de l’enfance.

Pour le visiteur, plusieurs options possibles : la visite journée où tu paies ton entrée comme dans tout autre parc d’attractions et tu profites de la totalité des attractions à volonté ou le carnet de tickets qui te permet d’accéder à une dizaine d’attractions, un peu comme à la fête foraine.

L’entrée à la journée étant assez chère, nous avons choisi la deuxième option et nous y avons passé le début de soirée. Les garçons ont pu faire du manège, et en famille, nous avons bien ri dans le train fantôme et sur le monorail qui fait le tour du parc. Personnellement, j’ai adoré la déco un peu vintage…

9 – Découvrir la ville de Sipoo

Rien ne nous prédestinait à visiter cette ville. Quelques maisons isolées, 2 églises qui se faisaient face, ce matin-là, sur la route de Porvoo, on avait le temps, on avait fait les courses et on était en mode, on va à Porvoo mais si on trouve quelque chose de sympa sur la route, pourquoi ne pas faire un détour. On profitait de la campagne du Sud en se disant que la parenthèse aller bientôt s’achever, quand on a vu sur la route un groupement de maisons et le panneau en finnois Sipoo Vanha Kirkko. Au bout de presque 10 jours en Finlande à visiter des vieilles villes notre piètre finnois nous permet quand même de comprendre qu’en suivant cette direction, on arriverait devant une vieille église. Et on n’a pas été déçu… L’une des plus vieilles de Finlande, fin du XIVè siècle, elle est juste sublime ! Sereine, elle a la classe et l’élégance de ces vieilles dames ridées dont le regard est plein de sagesse. On y est les seuls touristes et double effet Kiss Cool, de l’autre côté de la route, la nouvelle église nous attend. Les jardins des églises étaient tellement jolis qu’on en a profité pour s’y poser et pique niquer…

8 – Porvoo

C’est la jolie carte postale du Sud Est de la Finlande avec ses maisons rouges sur le bord de la rivière, ses boutiques de créateurs, ses cafés coquets et ses antiquaires, son église avec ses ex-votos. La ville est assez touristique et nous n’étions pas seuls mais nous avons adoré l’ambiance lacustre du village.

En reprenant la voiture, nous avons fait un détour dans la lagune, le long du sentier ornithologique. Paysages sauvages et remplissage de mirettes garanti !

7 – Rencontrer le Père Noël

Impossible de partir de Laponie sans aller rendre visite au Vieux Barbu… Pour les garçons c’était LEUR passage obligé et sûrement le souvenir qui les a le plus marqué du voyage.

Il faut dire que même si l’extérieur manque cruellement de magie en cette fin d’été avec ses boutiques à souvenirs made in China, ses rennes parqués et ses allées goudronnées, le bureau du Père Noël est particulièrement joli et son occupant très élégant dans son costume de travail.

Je ne saurais pas te dire ce qu’il s’est passé dans leurs petites têtes de wanderlustschtroumphs lorsqu’ils ont passé la porte et qu’ils l’ont découvert. Tout ce que je sais, c’est que mes garçons, pourtant d’ordinaire pas timides se sont faits tout petits devant ce grand bonhomme. Ils ont tout de même réussi à le faire tourner en bourrique à ne plus savoir quelle langue parler en lui parlant à moitié en français, à moitié en italien. Tempête de poussière de fée dans leurs petits yeux et taux d’humidité dans les yeux de maman : 100 %.

6 – Rauma

Rauma est une petite ville du Sud Ouest de la Finlande. Si la partie moderne de la ville n’a pas un grand intérêt, nous avons adoré la visiter la vieille ville avec ses maisons de bois aux façades pastels.

Dans mon précédent article sur la Finlande, je te disais que j’avais trouvé que cela ressemblait à Disneyland, sans Mickey. À Rauma, cela m’a fait l’effet de visiter un village de contes de fées. Une petite place du marché, des jolies maisons aux belles couleurs, des boutiques dédiées à la spécialité locale : la dentelle. Tu t’attendrais à voir une princesse sortir en poussant la chansonnette pour t’expliquer à quel point son monde est merveilleux à tous les coins de rues. La mignonnerie à l’état pur ! Et un calme et une sérénité ! Le radar à compatriotes de wanderlustdad nous a conduit tout droit à la seule pizzeria de la ville tenue par un italien qui nous a suggéré notre visite de l’après-midi dans un petit coin de bord de mer fort sympathique.

5 – Rechercher des améthystes

Dans la série des visites sympas que nous avions glanées dans les guides touristiques sur la Laponie, il y avait la possibilité de visiter la mine d’améthystes de Pyha Luotso. En lisant ça, on s’est tout de suite vus se la jouer Grincheux, Prof, Atchoum et cie chantant Hey Ho ! à tue-tête à la recherche de petites pierres violettes.

Sur place, nous avons passé une agréable journée. La mine, contrairement à l’image qu’on peut s’en faire n’est pas sous terre mais en haut d’une montagne. L’été, on y acccède par un joli sentier de randonnée, raisonnablement fréquenté, l’hiver des navettes chasse-neige font des allers-retours entre le parking et le refuge qui sert aussi de billeterie.

Comme tout en Finlande, la visite est assez chère mais elle est plutôt pédagogique. Après une tisane de mûres polaires de bienvenue prise dans des tasses en bois, notre guide nous a rapidement présenté l’améthyste d’un point de vue géologique puis nous avons pu nous mettre dans la peau des mineurs et creuser à la recherche de la pièce que l’on pourrait ramener à la maison.

C’est pas avec les petits cailloux que l’on a trouvé que l’on a réussi à retrouver notre chemin, mais l’espace d’une journée, jouer les chercheurs d’or comme dans les romans de Jack London, c’était vraiment chouette. ❤

4 -Avoir les mains bleues à force de cueillir des myrtilles

Dans la famille on adore cueillir des baies : mûres, framboises, fraises des bois. Toutes les balades en forêt sont bonnes pour faire de la cueillette et préparer des confitures mais il y en a une qui ne pousse pas vraiment sous nos latitudes c’est la myrtille. Alors quand on s’est rendu compte qu’elle poussait juste au pied de notre chalet et qu’il y en avait des parterres entiers, il n’en a pas fallu beaucoup pour nous mettre à l’oeuvre. Les wanderlustschtroumphs armés de leur petits seaux sont immédiatement passés à l’action. Un peu dans le seau, beaucoup dans la bouche directement du producteur au consommateur, un peu dans les yaourts, au bout de 4 jours en Laponie, avec les mains bleues, il nous restait encore 800 grammes de myrtilles qui ne pouvait pas prendre l’avion… Qu’à cela ne tienne, même au Pôle Nord, on a fait des confitures, et lorsque l’on ouvre les pots, on retourne en Laponie par la pensée.

Attention chez lecteur nous voilà arrivés sur le podium !

3 – Fiskars

Pour moi, avant de découvrir la Finlande, Fiskars, c’était une marque de ciseaux, tu sais ceux avec les trous orange pour mettre les doigts et qui coûtent le prix d’une Rolls Royce… Tu vois ? Sur le coup, ça ne m’inspirait pas le comble du kif touristique, visiter un site industriel, ouais bof… Jusqu’à ce que je tombe sur ça…

Une rivière, des arbres, de jolies bâtisses en briques… Il en a pas fallu beaucoup plus pour que je fasse des pieds et des mains pour qu’on l’inclue dans notre circuit… Une fois sur place, ajoute à cela de jolies petites boutiques de créateurs, un artisan forgeron qui a expliqué aux garçons comment il travaillait à l’ancienne, une micro-brasserie et l’impression que le temps s’est arrêté et nous avons tous été conquis par la magie de la marque orange au nom difficile à prononcer.

2 – Pouvoir approcher des rennes

En arrivant à Helsinki, on s’était dit que ce serait génial si on arrivait à voir des rennes pendant notre voyage. Si ils ont été plutôt discrets pendant tout le temps que nous avons passé dans le Sud, à peine débarqués à Rovaniemi, au portes du Cercle Polaire, nous avons eu l’occasion de constater que le panneau attention traversée de rennes n’était pas une légende urbaine. Au milieu de la route, au bord des chemins et même parfois sur les parkings, se sont des troupeaux entiers que nous avons pu approcher et observer en essayant de les déranger le moins possible. Nous avons même eu la chance de rencontrer un renne blanc. Je te laisse imaginer l’excitation des wanderlustschtroumphs de rencontrer le même renne blanc que dans leur boite de playmobils 😉

Nous voilà arrivés à la fin de ce classement. Quelle est donc l’expérience qui a le plus marqué notre voyage ?

1 – Dormir dans un mokki

Très tôt dans l’organisation du voyage, l’idée de dormir dans un chalet traditionnel en Laponie était apparue à tout le monde comme un incontournable. En la matière, tu peux trouver de l’attrape touristes comme du lieu beaucoup plus familial.

Après une soirée passée sur un site de location entre particuliers qui commence par un A et qui finit par un B, je suis finalement tombée sur une annonce complètement atypique. Un groupe de cabanes traditionnelles, sans eau courante (mais avec l’électricité quand même), toilette sèche et sauna traditionnel pour un prix par nuit si peu cher que tu es obligé de te frotter les yeux pour vérifier que tu ne te trompes pas.

Nos hôtes ne parlaient pas un mot d’anglais et nous, tu imagines que pour le finnois c’était la même… Mais on s’est débrouillés et vraiment, on a passé trois jours magiques au contact de la nature et de la vie traditionnelle finlandaise à l’issu desquels il a été difficile de reprendre la route pour poursuivre notre route. J’espère vraiment de tout coeur qu’un jour, nous aurons l’occasion d’y retourner.

Voili voilou, si l’article t’a plu n’hésite pas à commenter et à t’abonner…

À bientôt 😉

Organisation ? Quel est ton camps ?

Comme tu as pu le voir dans la présentation de notre petite famille, nous sommes plutôt du genre à planifier très à l’avance nos voyages car nous avons l’avantage de connaître les dates de nos vacances d’une année sur l’autre. Et toi ? Quel est ton camps plutôt team prends ton temps ou team last minute ?

Team prends ton temps

A brûle pourpoint, je te dirais que je fais plutôt partie de cette catégorie de voyageurs qui aiment bien planifier longtemps en amont. Comme je le disais dans le premier article de ce blog, j’ai déjà dans ma tête 3 ou 4 voyages qui ne demandent qu’à devenir réalité. En italien, on dit « sogni nel cassetto » pour parler de rêves à réaliser, moi j’aime bien l’idée de « viaggio nel cassetto ». Ce voyage d’abord caché que tu as d’abord dans ta tête puis qui commence à prendre forme au fur et à mesure que tu le budgétises, que tu économises, que tu te documentes puis que tu l’organises en réservant transport et hébergement et qui enfin se réalise et te comble de joie. Un peu comme quand on attend un bébé quoi… (Oui je sais c’est bizarre, mais avec moi, tu n’es pas au bout de tes surprises…)

Trève de plaisanterie, quels sont les avantages à appartenir à cette team :

Avantage n°1 : maitriser son budget et étaler les dépenses

Le premier avantage selon moi c’est le budget, parce que pas de bras, pas de chocolat. Et avec wanderlustdad comme ministre des finances pas question de se mettre sur la paille et de bouffer des pâtes à l’eau pour aller voir du pays… Non blague à part, planifier ton voyage à l’avance n’empêche pas d’exploser ton budget pris dans la folie du pestacle mais ça contribue largement à limiter la casse, surtout en matière de transport et d’hébergement.

« On ne réserve jamais un vol ryanair 6 mois à l’avance »

wanderlustbeaufrère

Oui, certes, c’est vrai, d’ailleurs Kayak est ton ami si tu veux surveiller le prix de tes vols quand ils font les montagnes russes. Sauf que moi, je ne suis pas une grande fan des jeux de hasard et je me dis qu’attendre la dernière minute c’est prendre le risque de ne pas trouver de transport ou de le payer 3 fois le prix que j’envisageais au départ… Donc, je scrute, je guette, jusqu’à trouver un prix qui me semble raisonnable.

De même pour les hébergements, rechercher quelques mois à l’avance, que ce soit sur les plateformes entre particuliers ou sur les grands sites, permet d’avoir accès à davantage d’offres qui peuvent te correspondre et étaler les dépenses sur plusieurs mois.

Avantage n°2 : rassurer tout le monde

Si comme moi, ton goût d’ailleurs fait que ta famille te regarde comme une aventurière folledingotte, s’organiser à l’avance contribue aussi à rassurer ton entourage. En effet, c’est quand même drôlement confortable pour profiter pleinement de tes vacances de rassurer les mamans, les papas les mamies, les papis, les frères et les soeurs en leur préparant une feuille de route jour après jour.

Même si les enfants sont habitués à bourlinguer, c’est aussi plus cool pour eux de savoir comment ils vont voyager et que, le soir venu, ils auront un toit sur la tête (qu’il soit une chambre d’hôtel, un appart, une tente ou un camping car) parce qu’en tant que maman, je serais prête à gérer beaucoup de choses en voyage mais pas ça…

Avantage n°3 : l’avent

C’est mon avantage préféré celui-là. Tout à l’heure dans l’introduction, je comparais l’organisation d’un voyage à un bébé à naître. C’est peut-être un peu extrême comme parallèle, quoi que… Je vais donc préférer comparer tous les préparatifs d’un voyage à cette période de l’Avent que j’affectionne particulièrement, peut-être plus que la fête de Noël en elle-même.

Cette période où l’on se retrouve en famille avec son excitation propre à l’attente du grand jour. Cette période où l’on cherche des tas d’idées pour faire plaisir aux gens que l’on aime, où l’on regarde des téléfilms de Noël ou des vieux films en sirotant du chocolat chaud, où l’on écoute Mariah Carey à fond les ballons en chantant en yaourt parce que franchement, c’est pas possible autrement (je sens que tu vois ce que je veux dire…), où l’on fait des cookies avec les amis et où l’on révise ses classiques en relisant le Grinch ou Un chant de Noël… Et enfin, les étoiles dans les yeux des petits et la satisfaction d’avoir tapé dans le mille…

Remplace la course aux cadeaux par la recherche des lieux et des activités qui raviront toute la famille, les téléfilms cul-cul par des classiques du cru bien choisis ou des épisodes d’échappées belles, Mariah Carey par une playlist bien choisie qui t’évoque le lieu et le Grinch par un guide sympa, un auteur local ou des contes de la destination choisie. La magie du grand jour est la même, avec la même émotion.

C’est pour toutes ces raisons que je serais plus team prend ton temps que team last minute… quoi que la deuxième ait aussi des avantages.

Team last minute

Bien que je sois une grande maniaque de l’organisation, je n’ai rien contre les vacances en mode « Va où ton coeur te porte » de temps en temps. Je suis comme les scouts, toujours prête à partir… Il suffit que tu me dises « fourre deux culottes, un tee-shirt et ta brosse à dent dans ton sac à dos » pour que je sois déjà prête sur le pas de la porte. En vrai j’adore ça aussi, ce sentiment de liberté que te procure l’inconnu. Voilà les avantages que j’y trouve.

Avantage n°1 : pas de stress

Soyons clair, l’organisation j’adore ça certes, ça m’inspire, ça me rassure, mais j’aime bien aussi quand les autres s’y collent à ma place, qu’il n’y a pas d’hôtel à trouver, de vol à surveiller puis réserver ou de démarches administratives à faire.

Penser à tout ce que Wanderlustdad a pu préparer ou pas d’ailleurs, le simple fait qu’il ait eu l’idée de partir à l’aventure, ça met de la paillette dans ma vie… J’ai l’impression d’être Lara Croft, le corps de rêve en moins 😉

Avantage n°2 : l’aventure c’est le chemin

Quand tu ne sais pas où tu vas, tout devient aventure. J’ai l’impression que tu es plus volontiers ouvert à l’inconnu, à la découverte et tout simplement à l’imprévu qui donne du piment au voyage et qui fait le beau des souvenirs. Pas d’horaire, pas de contrainte, ce sentiment de sérénité qui te remplit, voilà qui me ferait sortir les pompons pour la team last minute.

La liberté de se réveiller au son des oiseaux dans un endroit différent chaque matin, de prendre le temps d’un café en terrasse ou de bouquiner dans un parc en regardant les écureuils batifoler, c’est ce qui fait que plus je grandis (parce que non, je ne vieillis pas, je grandis…), plus les treks, les voyages en camping-car ou les pass inter-rail me font de l’oeil…

Avantage n°3 : l’émotion de la découverte

On vit une époque où, en un clic ou un coup de zapette, on peut tout savoir de notre destination. Si parfois, cela simplifie carrément ta vie, le fait de pouvoir voyager directement depuis ton canap’ enlève un peu de plaisir à la découverte…

Je sais pas si tu vois ce que je veux dire… Wanderlustdad te dirait : « à quoi ça me sert d’aller à New York, je l’ai vue des milliers de fois à la télé. » C’est un peu comme si, ce surcroit d’images te spoilait l’émotion de la découverte, comme si on te racontait la fin de Game of Thrones alors que tu en es à la première saison, plus vraiment d’intérêt…

Sérieusement, je pense souvent à l’émerveillement (ou pas d’ailleurs) des personnes qui voyageaient avant l’heure de la télé, d’internet et des réseaux sociaux. J’envie un peu cette période où pour préparer ton voyage, tu n’avais que les livres, où tu te faisais tes images dans ta tête et où à ton arrivée sur place, tu découvrais complètement un nouvel horizon.

Et toi alors ? Plutôt team prends ton temps ou last minute ?

Pourquoi la Finlande est un pays génial à visiter avec des enfants ?

À la base rien ne nous prédestinait à visiter la Finlande. Dans le tiroir à voyages, il y avait d’autres destinations qui attendaient depuis bien plus longtemps. J’avais vaguement entendu une collègue me raconter son séjour magique au coeur de l’hiver en Laponie, mais jusqu’alors ça n’avait pas fait tilt.

L’été, d’ordinaire nous passons nos vacances dans une petite station balnéaire du sud de l’Italie, dans la famille de wanderlustdad. Il y a 3 ans, comme tous les ans au mois d’août, ce petit coin de paradis 11 mois sur 12 est envahi de touristes échappés tout droit de Gomorra. Un soir, après la quinzième douche depuis le matin pour rincer la transpiration d’une journée particulièrement chaude et humide et avant de me préparer pour sortir nous rafraîchir un peu, je tombe sur Facebook sur des photos de vacances postées par une copine de lycée. Elle est en vacances avec sa famille en Laponie. Lumière douce du soleil de minuit, une barque, un lac, un renne, des arbres, et une sensation de calme et de sérénité qui contraste tellement avec le tumulte et la chaleur dans lesquels tu vis depuis deux semaines et qui ne t’inspire qu’une chose, te terrer dans une grotte.

Ce soir-là, je me vois sur le ton de la boutade, dire à wanderlustbeaupapa, l’année prochaine, on viendra vous voir plus tôt dans la saison, mais cette chaleur et ce monde, je peux plus, le 15/08, je serai en Finlande.

Les mois passent, et vient en janvier le moment de songer aux vacances d’été. Ecosse ? Finlande ? Irlande ? on avait envie de nature, de grands espaces et surtout de fraîcheur, car nous allions aussi passer plusieurs semaines dans la chaleur du Sud de l’Italie. Au final, le choix de la Finlande, ça s’est un peu joué à papier – ciseaux – cailloux… Non blague à part, à parité de coût des vols, c’est une recherche rapide sur le prix des chambres qui a fini de trancher. L’Ecosse était plus chère, et comme les Highlands sont une destination qui nous fait rêver depuis longtemps, on a préféré remettre à plus tard et le laisser encore un peu dans le tiroir. Alors pourquoi la Finlande nous a tellement laissé in love ❤ ❤ ❤ ?

La Finlande, c’est LE pays idéal pour les enfants

Pays de la fessée interdite, parmi les champions mondiaux des systèmes scolaires, et de l’éducation bienveillante, en Finlande et du gentil troll Moomin tout est pensé pour que les enfants soient à leur aise. Même les églises sont kids-friendly, on leur a souvent offert des tatouages, des pansements ou des petits jeux pour patienter lors de leur visite. On s’adresse toujours aux enfants avec un grand sourire.

En plein centre ville d’Helsinki, nous avons été assez surpris de voir des enfants hauts comme trois pommes arriver à l’école tous seuls et garer prudemment leurs trottinettes sans un parent pour superviser tout ça…

La Finlande c’est un peu comme Disneyland, la souris à grandes oreilles en moins 😉

Même en plein été, quand tu débarques à Helsinki depuis Rome où il fait 40° à l’ombre, tu ressembles d’abord à l’équipe de Jamaïque de bobsleigh qui arrive à Cagliari dans Rasta Rocket (tu vois l’image ?!?). Une fois le choc thermique dépassé, la première chose qui te saute aux yeux, c’est la propreté des rues. J’habite Marseille, championne inter-catégorie de la grève des éboueurs, donc pour moi c’était tout simplement la quatrième dimension. Des trottoirs propres, des bornes de recyclage à chaque coin de rue, des espaces verts soignés, comment dans un environnement pareil, il pourrait te venir à l’idée de jeter un papier.

Une fois que tu récupères ta voiture à l’aéroport et que tu prends la route, tu découvres là encore ce que tu pensais être une légende urbaine : la courtoisie au volant. Si le panneau indique 80, personne ne se mettra derrière toi façon Lewis Hamilton pour te dépasser en faisant des appels de phares et en klaxonnant rageusement. Non, la règle c’est la règle. Idem au feu rouge, personne ne te sortira de ta sieste, si tu t’endors. Le Finlandais au volant est détendu et respectueux, et rien que pour ça, tu as déjà l’impression d’être en vacances.

Bon d’accord, on a pas forcément visité de quartiers craignos, mais quelles que soient les villes par lesquelles nous sommes passés, nous avons été frappés par l’ambiance sécure qui règne dans le pays… Si chez moi, je laisse mon vélo attaché dans la rue dans minutes avec une chaîne à bateau (j’exagère à peine), je peux ne pas le retrouver. Là-bas, tout va bien, les vélos sont simplement posés le long des murs des maisons et personne ne les touche.

La Finlande fait encore partie des pays épargnés par le tourisme de masse.

Hormis à Helsinki ou à Rovaniemi, proche du village du Père Noël, nous avons rencontré relativement peu de touristes au cours de nos 10 jours de voyage et pourtant, nous avons fait mal roulé notre bosse avec une moyenne de 200 km par jour.

Alors, certes, nous avons voyagé hors saison, nous n’avons passé qu’un jour et demi à Helsinki et qu’une après-midi au village du Père Noël à Rovaniemi, mais nous avons visité de petits trésors du patrimoine finlandais comme Turku, Rauma, Poorvo, des forêts et de la nature, et ça, ça valait tous les musées.

La Finlande est un paradis pour les amateurs de nature sauvage.

La nature, tiens, parlons-en… Au cours des trois heures de vol qui nous séparaient de Rome, nous avons pu voir évoluer les paysages européens, des aires ultra-urbanisées, aux cimes des Alpes en passant par les grandes étendues agricoles d’Europe du Nord avant d’arriver à la Finlande et ses grandes forêts. Déjà, avant même de débarquer le ton est donné.

Alors si, comme nous tu adores les balades dans la nature, les beaux paysages, les forêts à perte de vue et les couleurs de l’été indien, la Finlande remplira ton coeur à jamais.

Au bout de 3 jours en Laponie, tu ne t’émerveilles même plus de croiser un renne sur le bord de la route car tu as dû t’arrêter des dizaines de fois devant un individu impassible stationné au milieu de la nationale et qui n’a clairement pas l’intention de bouger… Là-bas, les appels de phares ne servent pas à signaler un éventuel radar mobile ou contrôle routier mais un renne isolé ou un troupeau en goguette que tu risques de rencontrer sur ton chemin.

Si tu aimes les fruits rouges et les baies en tous genres, prépare-toi à faire un festin. En Finlande, la myrtille est la reine des sous-bois. Les schtroumphs ont fini par avoir vraiment les mains bleues à force d’en cueillir… Les Finlandais en ramassent par seaux entiers pour les manger crues ou en faire de délicieuses confitures ou tartes. La plante est vraiment très facile à reconnaître. Nous avions téléchargé l’application iNaturalist pour apprendre à reconnaître les baies que nous trouvions dans les bois (framboise, mûres, mûres polaires, cranberries sauvages…). En cas de doute, les randonneurs que nous avons croisé sur la route nous ont toujours volontiers renseignés sur le caractère comestible de telle ou telle plante. Si toutefois, vous n’étiez toujours pas sûrs, ne prenez pas de risque bien sûr et passez votre chemin, ce serait dommage de

Nous n’avons pas tenté l’expérience de la pêche, mais si c’est ton truc, sache que là encore, le long des nombreux cours d’eau, tu ne pourras que trouver ton bonheur et peut-être, qui sait, rajouter un superbe saumon à ton tableau de chasse.

Napapiiri, 66°32’38 »

Non ce ne sont pas les chiffres du dernier tirage de l’Euromillions associé à une célèbre marque de vêtements de montagne… mais les coordonnées d’une latitude mythique, celle du cercle polaire. Outre le port d’Helsinki, l’une des principales destinations touristiques en Finlande c’est Rovaniemi et son célèbre village du Père Noël.

Tu peux y franchir le cercle polaire d’à peu près toutes les façons qui soient : en voiture, à pied, en vélo, et l’hiver en motoneige, en raquettes ou en traineau à rennes ou à chiens. Certaines agences de voyages proposent même des cérémonies de passage du cercle polaire avec diplômes d’explorateurs accompagné de guides vêtus de costumes samii (je t’avais prévenu, le village du Père Noël à Rovaniemi c’est un peu le piège à touristes). Je veux bien concevoir que la neige puisse rendre le lieu magique en plein hiver, mais en plein été, j’ai eu du mal à rentrer dans l’esprit du lieu.

J’aurais vu la maison du Père Noël plus isolée dans les bois, pas au bord de la nationale en face pour ainsi dire d’une station service… Ça m’a fait un effet aire d’autoroute prête à avaler à avaler du touriste fraichement descendu de son car pour 4 jours grassement payés chez un tour operator… La majeure partie des attractions du lieu fonctionnant avec la neige, tout y était fermé ou presque et à des prix exorbitants pour une famille de 4 personnes. Ce n’est pas l’étape que nous avons préférée du voyage mais la rencontre avec le Vieux Barbu était tout de même magique pour tous les 4 et depuis les wanderlustchtroumphs n’ont de cesse de répéter que le Père Noël existe puisqu’ils l’ont vu au Pôle Nord.

Une fois la porte d’entrée passée avec tambours et trompettes, si tu continues vers le Nord, tu pourras découvrir la Laponie des Finlandais. Nous y avons rencontré des personnes formidables, d’une grande gentillesse et prêtes à partager leur culture. Nous avons vécu une merveilleuse parenthèse de 3 jours dans un mokki traditionnel au milieu des bois qui restera dans nos coeurs pour toujours, pendant laquelle nous avons :

  • ramassé tellement de myrtilles qu’avant de prendre l’avion, nous avons dû acheter du sucre en catastrophe pour en faire de la confiture pour ne pas les jeter,
  • les garçons ont joué les mineurs à la recherche d’améthystes polaires,
  • goûté au sauna traditionnel chauffé au feu de bois
  • profité des très longues journées qu’offre l’été polaire…

Il n’a manqué qu’une chose à ce voyage, l’émotion des aurores boréales, et je pense qu’un jour j’y retournerai en hiver pour cela. Si avec cet article, je t’ai donné envie de te plonger dans l’organisation d’un voyage vers le grand Nord, n’hésite pas à t’abonner car je te proposerai bientôt un article sur nos 10 coups de ❤ finlandais et ma booklist pour se mettre dans l’ambiance.

À bientôt 😉

Comment organiser un séjour à Disneyland Paris sans mettre ton banquier en PLS ?

Je te le disais dans le premier article, j’ai parfois 5 ans et demi dans ma tête et je suis une grande fan de Disney. Aussi, si il y a une destination pour laquelle je suis prête à faire ma valise dans la demi-seconde, c’est bien Disneyland Paris. Alors, oui, oui, je t’assure organiser un séjour qui mettra de la paillette dans les yeux de ta team sans que ton banquier ne mette des petits piquants dans les tiens, c’est possible…

Comme Obélix, je suis tombée dans la marmite Disney quand j’étais petite. J’ai eu la très grande chance de découvrir EuroDisney pour la première fois alors que le parc n’avait tout juste qu’une semaine (merci Maman, merci Papa <3). À la naissance des wanderlustschtroumphs, j’ai eu envie de leur transmettre la magie du pays merveilleux de la souris à grandes oreilles.

Sauf que :

  • Je ne suis pas la fille cachée des Kardashian
  • La souris, elle aime faire briller tes petits yeux à coup de poussière de fée mais c’est pas l’abbé Pierre non plus. Elle préfère les billets au fromage si tu vois ce que je veux dire (Mais oui mon petit Mickey moi aussi, je t’aime…)

Pour organiser notre premier séjour en famille sans y laisser mon PEL, j’ai donc un jour poussé la porte d’un forum de Disneyfans et pendant plusieurs années, j’y ai glané de précieux conseils et rencontrés de super Disneycopines venues de toute la France. Aujourd’hui, pour mon entourage, je fais office de experte ès séjour Disney et je joue volontiers les organisatrices de voyages.

Alors dans cet article, jeune padawan, je vais dans cet article te donner quelques conseils pour organiser ton séjour, tu verras c’est un peu dense alors : que la force soit avec toi !

Conseil n°1 : à l’avance, tu t’y prendras…

Les offres de réservation sur Disneyland Paris sont cycliques. Si tu as des contraintes de dates et que tu peux planifier ton séjour plusieurs mois à l’avance, tu trouveras sûrement ton bonheur dans les offres « Early booking » comme ils disent. Les reliquats de ces dernières sont liquidées sur des sites comme vente privée ou voyage privée ou lors de ventes flash sur le site de Disneyland Paris. En gros, si déjà 6 mois à l’avance, tu prévois d’aller chez Mickey, commence à consulter leur site. Tu peux y trouver jusqu’à 30% de réduction et le séjour gratuit pour les moins de 12 ans.

Pour nous par exemple, cela fait largement baisser la facture bien plus que les 30 % annoncés car les enfants paient au-delà de 3 ans.

Les promos chez Mickey, c’est comme au marché. Plus tu t’y prend tôt, plus tu as de chance d’obtenir les meilleurs prix, pour chaque date, il y a un pourcentage de chambres à -30 %, une fois le quotat atteint, la réduction diminue et ainsi de suite jusqu’à ce qu’à penser en forfait standard… Avec les ventes flash de dernière minute ou les liquidations sur vente privée, tu peux aussi trouver de supers prix mais le risque est de payer tes billets de train plus cher ou que tes dates soient épuisées… Moi qui ne suis pas une grande joueuse de poker, je préfère jouer la sécurité.

En réservant très à l’avance, tu peux donc parfois faire des coups de maître. Le plus beau de tous jusqu’à présent, une suite du Sequoia Lodge, avec entrées, hébergement, p’tit déj, goûter et VIP Fast Pass (coupe file à volonté pour les non initiés) à moitié prix pour 2 jours / 1 nuit. Etoiles dans les yeux des wanderlustschtroumphs garanties à la découverte de la chambre…

L’avantage de s’y prendre très à l’avance, c’est qu’en appelant la centrale de réservation, tu peux étaler le paiement de ton séjour en autant de fois que tu le souhaites jusqu’à 30 jours avant ton départ.

Conseil n°2 : aux langues, tu te mettras et les sites étrangers tu consulteras…

Selon les versions du site que tu regarderas, tu ne trouveras pas forcément le même type d’offres. La souris fait visiblement cela pour s’adapter aux habitudes de ses visiteurs européens.

Aussi, si tu aimes la bonne chaire et que, pour toi, les vacances ne sont pas complètes si elles ne sont pas accompagnées de bons restos, n’hésite pas à comparer les offres de la version française de Disneyland Paris avec celles de nos voisins italiens et espagnols. Les réductions de départ y sont moindres mais formules de demi-pension y sont fréquemment incluses pour des séjours à partir de 2 nuits / 3 jours.

A contrario, si tu prévois de rester plus longtemps qu’un simple week-end, révise ton anglais ou ton allemand et va sur les versions anglo-saxonnes du site. La version irlandaise est d’après moi la plus sympa car elle est en anglais et en euro (donc sans frais de change). Des formules 2 nuits offertes pour 2 nuits payées y sont régulièrement proposées (les entrées sont bien entendu incluses)

Conseil n°3 : Ta calculatrice tu sortiras…

Lorsque tu organises un séjour à Disneyland, ce qui te semble économique de prime abord, peut en réalité ne pas l’être. Je m’explique, exemples à l’appui. Prêt, mettons nous en situation…

Idée reçue n°1 : prendre un hotel hors du parc est moins cher

Petit budget, j’envisage d’aller passer un week-end à Disneyland Paris avec mes enfants. Je pense que réserver un paquet sur le site de Disneyland Paris me coûtera plus cher que de prendre des entrées et un hôtel à part… Et bien je vais te prouver que ce n’est pas toujours vrai.

  • Etape 1 : réserver l’hôtel, si comme moi tu viens en train et que les enfants sont encore petits et donc fatigables, il te faut un hôtel facilement accessible en train depuis la gare. Compte pour un hôtel partenaire un minimum de 80-100 € pour la nuit pour une chambre de 4.
  • Etape 2 : prendre les entrées, c’est là que ton super calcul peut devenir un mauvais calcul. Et oui, car sauf si tu trouves une super-méga offre par ton comité d’entreprise ou que tu connais quelqu’un qui travaille sur le par, il te faudra débourser jusqu’à 90 € par adultes et 70€ par enfant pour profiter des deux parcs (les prix peuvent varier selon les saisons). Multiplie-ça par deux jours et le nombre d’adultes et de schtroumphs que compte ta famille et tu verras qu’en fait, ce n’était pas forcément une si bonne idée…

Idée reçue n°2 : un hôtel comme le Santa Fe ou le Cheyenne coûte toujours moins cher que les autres hotels

Petit budget toujours, j’envisage d’aller passer un week-end à Disneyland Paris avec mes enfants. Je pense que réserver un hôtel type Cheyenne ou Santa Fe sur le site de Disneyland Paris me coûtera moins cher… Et bien je vais te prouver que ce n’est pas toujours vrai.

Si finalement, tu as choisis d’aller faire un tour de passer par disneylandparis.fr pour réserver ton séjour, ne te mets pas de contrainte pour chercher l’hôtel. Dans la même optique du premier arrivé permier servi dont je te parlais plus tôt, les hôtels Cheyenne et Santa Fe sont la plupart du temps moins bien lôtis en réduction et pris d’assaut.

Pas plus tard qu’aujourd’hui, je faisais un petit tour sur le site et en faisant une simulation pour les vacances de février, il ressortait que le Santa Fe (hôtel 2 étoiles) était presque aussi cher que le Disneyland Hôtel (hôtel 5 étoiles à l’entrée du parc) pour les mêmes dates. Bref l’hôtel le plus cher n’est pas toujours celui que l’on croit…

De même, si tu souhaites réserver dans des hôtels comme le Sequoia, le New Port Bay Club ou le New York, il est parfois plus intéressant de réserver une formule en club (légèrement plus chère à la réservation mais comprenant le petit déjeûner et le goûter et un coupe-file supplémentaire par personne) qu’une formule standard (le petit déjeûner étant facturé 19 € par personne à la réservation).

Conseil n°4 : les avantages du passeport annuel tu regarderas…

Il y a très longtemps dans une lointaine galaxie… Non je blague, jusqu’à 2-3 ans en arrière, avoir un passeport annuel (abonnement à l’année te permettant de rentrer sur les parc entre 150 et 365 jours par an), pouvait être très vite rentable. Nous avons d’ailleurs fait l’expérience pendant un an… Sauf que depuis quelques temps, les prix des passeports ont flambé. Le top des passeports, permettant l’accès chaque jour de l’année, frise désormais les 400€ auxquels tu devras rajouter à chaque séjour le prix de ton hébergement (avec des réductions certes, mais quand même…), les repas et le reste…

Aujourd’hui, acheter un passeport annuel donc, ça se calcule et avant de choisir la bonne formule, tu devras être au clair sur :

  • Le nombre de séjours que tu veux faire dans l’année
  • Les dates de tes séjours (certains passeports ont des jours de restriction)
  • Les avantages dont tu as VRAIMENT besoin (par exemple, la gratuité du parking, quand tu viens en train, ou de la location de poussette quand les enfants sont grands)

Pour notre famille par exemple, il pourrait être rentable de prendre un seul passeport de moyenne gamme, et de réserver une formule séjour en enlevant un adulte, seulement dans la mesure où l’on aurait prévu plusieurs séjours dans l’année.

Conseil n°5 : le calendrier des saisons tu regarderas…

Tout est calculé pour te faire revenir le plus souvent possible. Saison Star Wars, Reine des Neiges, Super héros, printemps, Roi Lion, Halloween, Noël… Quel que soit le thème dont tu es fan tu peux y trouver ton compte.

Sauf que selon la période de l’année à laquelle tu choisiras de planifier ton séjour, les prix pourront varier du simple ou double a minima. L’idéal bien sûr pour profiter des parcs est d’éviter la cohue des week-ends, des vacances scolaires et autres jours fériés. Bien caché sur un coin du site de Disneyland Paris, tu trouveras la brochure avec la grille tarifaire en fonction des saisons, elle pourra t’aider dans ton choix de la bonne saison pour un séjour au meilleur prix. Certains sites proposent aussi une sorte de bison futé du parc, pour connaître les dates les plus fréquentées.

Conseil n°6 : Le site de ton CE tu consulteras…

Si tu habites près du parc, que tu as la chance de pouvoir être hébergé gratuitement ou que tu ne souhaites y aller que pour une journée, pense à faire un tour sur le site de ton comité d’entreprise. Les billets y sont souvent à prix réduit et tu peux y trouver plusieurs formules : 1 jour / 1 parc, 1 jour / 2 parcs, 2 jours / 1 parc, 2 jours / 2 parcs.

Si tu n’as pas de CE, certains sites comme CE multi-avantages, proposent moyennant une adhésion annuelle d’une vingtaine d’euros, d’avoir accès à des offres intéressantes sur les billets d’entrées et les passeports annuels mais aussi dans d’autres parcs d’attractions et de loisirs.

L’avantage est double :

  • Tu économises
  • Tu gagnes du temps en évitant la queue aux caisses.

Cet article t’a plu ? Tu souhaites davantage de conseils et d’idée pour organiser ta visite dans le monde merveilleux de Disney, alors n’hésite pas à nous suivre… De nouveaux articles sur Disneyland Paris arriveront bientôt…

A très vite 😉

Bienvenue dans my wanderlust family !

Cher lecteur,

Bonjour et bienvenue à toi !

À l’approche de cette nouvelle année et à l’aube de cette nouvelle décennie, j’ai eu envie de me consacrer à quelque chose qui me tient à coeur depuis très longtemps, l’écriture. Et quoi de mieux pour cela que de l’allier à trois de mes autres passions : ma petite famille, la lecture et surtout le voyage. Es-tu prêt ? Viens, je t’invite à partager l’univers de notre petite wanderlust family.

Wanderlust ? Kesako ?

Peut-être le blog t’est-il apparu directement en tapant wanderlust dans ton moteur de recherche… Dans ce cas, tu sais déjà ce que ce mot bizarre signifie…

Sinon, je te vois déjà rouler tes yeux comme les poissons sur les étals du Vieux-Port… Alors voilà pour te mettre dans l’ambiance, je te propose un premier petit voyage, dans le temps (sans passer par la planète Marseille pour l’instant, je laisse ça à IAM et à son Mia) mais dans la littérature pour découvrir ce qu’est le wanderlust…

Un peu de culture, parce que la culture, c’est comme la confiture, c’est trop bon…

Peut-être que comme Monsieur Jourdain, le bourgeois gentilhomme, qui fait de la prose sans le savoir, tu as toi aussi une wanderlust family qui s’ignore. Alors non, wanderlust ce n’est pas le nom du dernier DJ ou de la dernière boite à la mode, ni celui d’un super produit pour récurer ta salle de bain, ou d’un gentil poké-truc… Non, non, non, je te l’ai dit, pour savoir ce qu’est le wanderlust, il faut repartir quelques années en arrière en Allemagne…

Car oui, le wanderlust nous vient d’Allemagne. Cette philosophie est née au XIXème siècle, portée par la plume d’écrivains voyageurs, comme Goethe, Schubert etc…

Je vois déjà le bouton panique s’afficher chez toi ! Détends-toi ça va bien se passer… Je te l’accorde, comme entrée en matière c’est pas glamour glamour et moi non plus je me verrais pas passer mon réveillon du nouvel an avec Goethe et ses potes… J’ai viens aux faits vite…

Donc voilà, toute cette petite bande de grands romantiques avait pour principale occupation de rechercher l’inspiration à travers le voyage et leur grand kif, c’était de parcourir l’Europe et se remplir de merveilleux paysages.

Le wanderlust, c’est donc cette envie permanente de voyager, randonner, balader. Bref, de voir du pays…

Selon certains chercheurs, il existerait une trace du wanderlust dans notre patrimoine génétique, sur le gène DRD4 (on dirait presque le nom d’un droïde dans Star Wars, tu trouves pas ?). En gros, certaines personnes auraient ça dans le sang (et dans tout le reste de leurs cellules aussi)… Chez nous je sais pas si c’est génétique mais en tous cas, c’est sûrement héréditaire. Dans notre famille, petits comme grands sont toujours prêts à boucler leurs sacs à dos pour partir à l’aventure que ce soit au bout de la rue ou au bout du monde…

On me dit dans l’oreillette qu’emportée par mon envolée lyrique j’ai oublié de nous présenter, ça c’est tout moi… Je manque vraiment à tous mes devoirs !

Qui sommes-nous ?

My wanderlust family est une famille italo-marseillaise. Dans notre famille, il y a :

  • Wanderlustdad, proche de la quarantaine, il est passionné d’histoire médiévale, d’héroic fantasy, de nature et de beaux paysages, de playmobils et de cuisine. Italien, il nous amène plusieurs fois par an parcourir les routes de sa jolie bottes pour découvrir les joyaux de son patrimoine.
  • Wanderlustgrandschtroumph, 8 ans, c’est un drôle de petit bonhomme, curieux et passionné par la nature et les grands espaces. Plus tard, il se rêve fauconnier ou réalisateur de documentaires animaliers. En attendant, il adore aussi dresser des poké-truc sur sa console.
  • Wanderlustminischtroumph, 6 ans, suit le même chemin que son grandschtroumph de frère. Sensible, il fait du spleen du retour à la maison un incontournable du retour à la maison.
  • Et enfin, moi même, Wanderlustmum, la trentaine (mais parfois 5 dans ma tête) , passionnée de voyage, de littérature, d’arts en tous genre, de Disney… J’adore toucher à tout et découvrir de nouvelles choses. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrits mes voyages sur des petits carnets, gardé les tickets de métro, des musées… J’ai toujours 3 ou 4 voyages dans la tête, en attendant de pouvoir les organiser. Ce que j’adore dans le voyage, c’est l’avent (comme à Noël), se mettre dans l’ambiance, découvrir la culture, la musique, chercher le lieux et l’expérience qui fera briller les yeux de ma famille, l’excitation qui grandit au fur et à mesure que le jour J du départ approche et une fois sur place, ce sont les rencontres faites au détour du chemin, ces personnages que tu ramènes dans ton coeur une fois rentré à la maison et les paillettes dans les yeux de mes hommes. Mon rêve : acheter un combi Volkswagen pour balader en toute liberté.

Que trouveras-tu sur ce blog ?

Loin de moi l’idée de te donner des conseils ou te dire comment organiser ton voyage, pour cela, il y a beaucoup de gens plus compétents que moi.

Non obstant (ça fait toujours classe pour éviter de dire « mais » en début de phrase), si notre présentation t’a plue et que tu as envie de nous suivre dans nos aventures, voilà un petit aperçu de ce que tu trouveras sur ce blog :

  • Des comptes rendus de nos visites ou voyages coup de coeur ❤
  • Des suggestions de lecture pour toute la famille en préparation d’un voyage spécifique ou de manière plus générale mais aussi de films ou de playlists pour se mettre dans l’ambiance. (N’hésite pas à commenter et à partager tes films ou morceaux chouchous)
  • Des billets d’humeurs et des réflexions autour du voyage

Prêt à embarquer avec nous ? alors 5-4-3-2-1 décollage…

A bientôt 😉