Café des voyageurs #12 : Animaux

Le parc ornithologique de Pont de Gau

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Les vacances approchent et la dernière fois que nous avions abordé ce thème, les participants au café avaient proposé qu’on le remette sur le feu régulièrement.

Cette semaine, je t’emmène…

Aux Saintes Maries de la Mer découvrir le Parc Ornithologique du Pont de Gau. Je t’avais parlé de notre envie de découvrir cet endroit dans un article paru à la veille de l’ordonnance des 100 kilomètres.

J’ai choisi cet endroit car…

J’avais repéré cet endroit quand je recherchais pour le boulot une idée de sortie dans la région accessible avec un fauteuil roulant. Nature, animaux, accessibilité et petits prix pour les groupes, il n’en a pas fallu plus pour me convaincre et me donner envie de le proposer à mes collègues.

Compte tenu de la crise sanitaire, la sortie professionnelle est bien sûr tombée à l’eau mais nous avons tout de même eu la chance de découvrir la réserve en famille, au printemps, à la faveur du déconfinement.

Pour des raisons d’éthiques, nous sommes assez frileux à l’idée de visiter des parcs zoologiques. Cependant, ici, plus de volières ou d’animaux en cage. La découverte des oiseaux se fait le long de sentiers qui bordent les étangs du Parc Naturel Régional de Camargue. Deux balades sont proposées aux visiteurs. La première, grand public, dure une petite heure. On peut y voir une grande diversité d’oiseaux, qui varie selon les migrations, les observatoires et les tours y sont nombreuses. Nous avons eu la chance de voir des flamants roses, des cigognes, des avocettes, des aigrettes, ibis et autres mouettes mélanocéphales.

N’étant pas de grands ornithologues, nous avons pu compter pour reconnaître les oiseaux sur le site du parc et les panneaux présents à différents points de la balade.

La deuxième balade est plus longue, moins ombragée et plus sauvage. Au moment où nous l’avons faite, nous avons trouvé qu’elle était moins agréable que la première partie du circuit, bien que beaucoup moins fréquentée. En effet, en fin de printemps, le moustique commence à faire son apparition dans les marais et il est sans pitié. Si tu souhaites la faire pendant l’été, préfère donc les heures matinales ou tardives, car le soleil ne pardonne pas, et n’oublie pas la lotion anti-moustiques, sous peine d’entendre les schtroumpfs râler. Les observatoires y sont plus espacés et les animaux moins concentrés mais le paysage vaut tout de même le détour.

Une fois terminée cette jolie découverte de la faune camarguaise pourquoi ne pas aller visiter le village des Saintes Maries de la Mer tout proche. Avec son église et sa vierge noire, ses plages et ses traditions liées à la culture des manades et des gardians, tu trouveras dans ses ruelles tout un tas de glaciers pour y prendre un goûter bien mérité après ta longue marche.

Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?

Dans la famille photographe en carton je demande la mère… Pour cette sortie, j’avais prévu de sortir le réflex avec les grands objectifs, j’avais pris le grand sac à dos avec tout l’attirail… Sauf qu’en arrivant sur place, je me suis rendu compte que j’avais oublié la carte mémoire dans l’ordinateur… Quelle dinde ! Bien entendu, pas de photographe dans le coin, ni d’endroit où s’en procurer une avant de rentrer dans le parc.

Grandschtroumpf et moi qui étions partis façons documentaristes animaliers avons du nous rendre à l’évidence. Il faudrait revenir pour tourner un remake des Ailes pourpres : le mystère des flamants, le fabuleux film de Disney Nature sur les flamants roses.

Je te prie donc de m’excuser pour la qualité toute pourrie des photos faites avec le maximum du zoom du portable et donc plutôt floues…

On était donc punis de gros plans sur les oiseaux et de photos prises en vol que l’on aurait tellement aimé faire. En parcourant les photos de cette journée, j’ai donc peiné à trouver une photo qui puisse faire la une de cet article.

Celle-ci, mêlant à la fois le paysage et ses habitants s’est trouvée être un bon compromis. Le reste des belles images étant gravé dans nos tête à défaut de l’être sur une carte mémoire.

Et vous, ça vous arrive aussi en voyage des incidents photographiques ? À moins que vous ne fassiez partie de ceux qui préfèrent tout garder dans leur tête ? Raconte-nous tout ça en commentaire.

Thème du 28 octobre : Halloween

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine.

À bientôt 😉

C’est lundi que lisez-vous ? #20

Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blog I Believe in Pixie Dust.

Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Qu’êtes vous en train de lire ?

Que lirez-vous ensuite ?

Voilà une belle semaine de lecture qui s’est écoulée, pleine de jolies découvertes et de belles trouvailles. La sélection du prix du livre de jeunesse de la ville de Marseille est arrivée et nous avons eu l’opportunité de découvrir quelques belles surprises.

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Chez les schtroumpfs

Chez les schtroumpfs cette semaines, deux chouettes lectures que nous avons eu la chance de lire dans le cadre du PLJM : Mortelle Adèle au Pays des Contes défaits de Mr Tan et Diane Le Feye et Ce matin-là, mon voyage a commencé de Barroux.

Le premier est le tome collector de Mortelle Adèle, notre super chipie, paru à l’automne 2019. Cela faisait quelques temps que nous l’avions repéré en librairie avec sa couverture dorée reprenant les codes des beaux livres de contes traditionnels. Pour ces nouvelles aventures, la voilà qui débarque au Pays des Contes défaits. Bien décidée à semer la zizanie dans l’élection de Princesse Sourire, à l’issue de laquelle la gagnante aura le droit de devenir l’héroïne de son propre conte de fées. Quand on connaît la passion d’Adèle, alias Princesse Barbecue, pour le rose, les rubans, les paillettes, on se dit que ça ne peut faire que des étincelles. Et effectivement, cet album collector est particulièrement drôle. Tout y passe, le coté gnan gnan des concours de beauté et la rivalité masquée derrière les sourires, les questions d’égalité fille-garçons. Mortelle Adèle, n’est pas du tout prête à devenir une Little Miss Sunshine. Bien au contraire, avec sa délicatesse et ses manières habituelles, elle a bien l’intention de remettre les choses à leur place et de mettre fin à cette stupide tradition selon laquelle les filles doivent se battre pour être des héroïnes tandis que les garçons ne doivent leur statut qu’à leur naissance.

Le deuxième album, tout fraichement sorti le mois dernier chez Albin Michel Jeunesse, est une très belle ode au voyage. Tu trouveras notre avis complet ici.

Qu’êtes-vous en train de lire ?

Chez maman

Je continue mes deux lectures en parallèle. Les veilleurs de Sangomar avance tout doucement. L’histoire de ce deuil est assez poignante et la mise en page est assez touffue.

Quant à Les incasables de Rachid Zerrouki, j’aime beaucoup le ton et j’ai hâte d’être en vacances pour avoir plus de temps pour terminer ma lecture.

Et pour couronner le tout, n’y tenant plus après avoir bingé deux saisons d’Outlander, je viens d’attaquer Le Chardon et le Tartan de Diana Gabaldon. Heureusement que les vacances arrive pour faire descendre cette pile à lire.

Chez les schtroumpfs

Grandschtroumpf a mis momentanément en stand-by sa lecture du Procès du dragon pour une autre histoire de dragons trouvée à l’école.

Quant à Mini schtroumpf il alterne entre Mortelle Adèle et Geronimo Stilton.

Que vais-je lire ensuite ?

Nous partons quelques jours, je vais donc glisser un tout petit livre dans mon sac à dos pour le trajet en voiture et embarquer Loin de Marie Liebart. Je retrouverai le reste à mon retour.

Et vous, c’est lundi, que lisez-vous ?

A bientôt 😉

Ce matin-là, mon voyage a commencé – Barroux

Une très belle ode au voyage pour les enfants

Il était une rencontre

Sorti au mois de septembre, j’ai découvert ce très bel album signé Barroux, dans le cadre du Prix du Livre de Jeunesse de la ville de Marseille. Je l’avais repéré sur le net dans le cadre d’un premier repérage avant de me rendre à la librairie pour faire ma sélection définitive. Il m’avait tapé dans l’oeil et les libraires ont fini de me le vendre…

Résumé

C’est l’histoire d’un départ, d’un voyage, et d’un retour. Un matin, notre héros remplit un grand sac à dos : un couteau multifonction, une boîte d’allumettes, une trousse à pharmacie… Puis, il part droit devant lui. Sur son chemin, il fait des rencontres : chacune d’entre elles lui donne l’occasion de se délester d’un ou plusieurs objets, plus encombrants que nécessaires. Un jour, il est temps pour lui de rentrer, entièrement allégé. Une fois chez lui, il échange avec ses voisins souvenirs et graines, qu’ils plantent de concert, de sorte que très vite, la ville est embellie par la végétation…

Résumé de l’éditeur

Notre avis

Avec ses couleurs automnales, ses illustrations douces, et son titre qui invite à boucler son sac à dos, voilà un album dont la lecture se présageait sous les meilleurs auspices.

Cette impression générale a été très vite confirmée. Dès l’exergue, qui reprend des mots de Lamartine, Barroux pousse les petitous à s’interroger sur le sens du voyage.

On découvre donc un petit bonhomme, qui, lassé de son existence monotone en ville, décide de partir découvrir le monde à pieds. On le voit donc boucler son sac à dos. Il va sans dire que ce petit bonhomme est un backpacker débutant et très prévoyant. Le minimalisme n’est pas forcément son état d’esprit de départ. Ce joli effet d’accumulation, m’a rappelé J’ai mis dans ma valise de Soledad Bravi, un autre album que j’aime beaucoup, pour des tout-petits. Le voilà enfin paré, pour partir à l’aventure. Avec son sac plus gros que lui, il prend donc la route. Le vent le prive tout d’abord de sa carte routière, le poussant à sortir des sentiers battus et d’aller à la rencontre des gens. Il tombe en fascination devant les spectacles de la nature qu’il tente de photographier, mais en perd son appareil.

Au gré de ses étapes, il abandonne, à chaque fois un peu de son paquetage et de sa vie d’avant, de ses certitudes. On sent au fil des pages son sac à dos qui s’allège en même temps que son esprit. Le petit bonhomme qui croulait sous son sac semble grandi. Riche de ses expériences, il décide donc de rentrer chez lui et de retrouver la vie qu’il avait quitté. Une vie qui est maintenant peut être un peu grande et froide dans cette ville qui file trop vite. Il troque donc sa voiture contre un vélo et partage ses souvenirs de voyage avec son entourage, semant autour de lui les graines recueillies au cours de son aventure.

La vie et la ville ne seront plus les mêmes. Elles se sont enrichies de jolies plantes qui rendent le quotidien plus doux.

On trouve énormément d’albums sur le voyage mais rares sont ceux qui sont aussi fins et bien construits que celui-ci. Les illustrations réalisées à l’encre sont très simples et servent à merveille le message de minimaliste et d’éthique que souhaite véhiculer Barroux.

En effet, l’album n’a pas laissé les garçons indifférents. Grandschtroumpf a trouvé les illustrations très douces et le livre a soulevé pas mal de questions. Minischtroumpf est resté plus perplexe quant à lui. L’abandon de petits bouts de soi dont on se détache sur la route pour voyager plus léger l’a un peu perturbé. Il s’est demandé si toutes les choses qu’il avait laissées n’allaient pas finir par lui manquer. L’occasion de reparler d’expériences de voyage où eux aussi ont choisi en chemin de se séparer d’objets qui ne leur servaient plus, de réfléchir à nos sacs à dos toujours 1000 fois trop lourds de choses que l’on emporte au cas où et des souvenirs que l’on ramène (photos, graines…), des rencontres qui nous ont fait grandir et des bouts d’ailleurs qui font partie de notre jardin secret ou partagé.

Et vous quel est l’album qui vous fait voyager en famille ?

Café des voyageurs #11 : pour les grands et les petits

Découvrir les traces du passage d’ Invader à Marseille

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Les vacances approchent et la dernière fois que nous avions abordé ce thème, les participants au café avaient proposé qu’on le remette sur le feu régulièrement.

Cette semaine, je t’emmène…

Chez moi, où une terrible attaque est en cours… Invader est un artiste contemporain qui sème régulièrement dans les villes où il passe des mosaïques murales inspirée du jeu-vidéo de notre enfance, Space Invader. Nous qui suivons cet artiste depuis quelques temps, on se plait à retrouver ses créations au gré de nos aventures. On a retrouvé son travail chez nous, à Lyon, Avignon, Londres…

J’ai choisi cet endroit car…

Comme je te le disais, une terrible invasion de bêbêtes en pixels est s’est déployée dans la ville. En effet, depuis la rentrée, une exposition est en cours, en collaboration avec le Centre Ora-Ito, situé sur le toit de la Cité Radieuse. C’est d’ailleurs ce dernier qui a été choisi comme quartier général et point de départ de cette nouvelle campagne qui vise la Cité Phocéenne. Elle est donc un spot à ne pas manquer pour admirer la vue magnifique sur la mer et les îles, découvrir les premières très grandes réalisations en grand format. C’est aussi l’occasion pour toute la famille de découvrir le projet visionnaire de Le Corbusier, et la maison du fada comme on l’appelle affectueusement chez nous.

Avec les vacances qui approchent, partir à la recherche de ces créations peut donc être une petite idée de balade en famille. Les enfants adorent ouvrir l’oeil à la recherche de ces petits trésors trouvés au coin d’une rue. Je crois qu’on profiterait bien de l’occasion pour se faire une soirée télé en famille devant Pixels de Chris Colombus avant de partir à l’attaque.

D’autant plus depuis que nous avons appris l’existence de l’appli FlashInvaders, qui permet de retrouver les petits bonshommes partout dans le monde. Le principe est simple, on télécharge l’application et au fil de nos balades, lorsque l’on croise les traces d’une invasion, on la flashe et on gagne des points comme dans un jeu vidéo. En ce qui concerne l’invasion marseillaise, une carte des réalisations est disponible à la Librairie Imbernon, située dans la galerie commerciale de la Cité Radieuse.

Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?

Comme je te disais, il y en a partout dans Marseille. Et cette fois-ci, Invader a vu les choses en grand. D’habitude concentrés dans les quartiers du centre et de l’hypercentre, les petits aliens ont cette fois-ci débordé dans d’autres quartier de la ville, jusque presque chez nous.

Je ne te raconte pas la joie de GrandSchtroumpf, lorsqu’un matin, en levant les yeux sur l’un des pilonnes du métro devant lequel on passe tous les jours, il a trouvé un petit extraterrestre bleu. On aurait dit Champollion qui avait découvert la pierre de Rosette.

C’est donc une activité super chouette, gratuite, ludique qui permet de découvrir les villes que l’on traverse autrement et d’impliquer les enfants pour qui les balades urbaines peuvent parfois être ennuyeuses à leurs âges. Alors prêt à lever les yeux et à exploser du pixel ?

Thème du 21 octobre : Animaux

Thème du 28 octobre : Halloween

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine

À bientôt 😉

C’est lundi que lisez-vous ? #19

Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blog I Believe in Pixie Dust.

Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Qu’êtes vous en train de lire ?

Que lirez-vous ensuite ?

Voilà une belle semaine de lecture qui s’est écoulée, pleine de jolies découvertes et de belles trouvailles. J’ai retrouvé mes libraires chouchous pour faire ma sélection pour le prix du livre de jeunesse, reçu et lu plein de jolis livres. Bref, maintenant, au boulot chère amie, il faut écrire.

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Chez les schtroumpfs

Cette semaine assez peu de lectures familiales. Les garçons ont ramené leurs livres de la bibliothèque de l’école. Nous avons donc lu un vieux numéro de J’aime lire.

Par contre, mercredi, nous avons eu la jolie surprise de recevoir de la part des éditions Little Urban, Le projet Barnabus des Fan Brothers. Un très bel album dont on a fait la chronique ici.

Qu’êtes-vous en train de lire ?

Chez maman

Je continue mes deux lectures en parallèle. Les veilleurs de Sangomar avance tout doucement. L’histoire de ce deuil est assez poignante et la mise en page est assez touffue.

Quant à Les incasables de Rachid Zerrouki, j’aime beaucoup le ton et j’ai hâte d’être en vacances pour avoir plus de temps pour terminer ma lecture.

Chez les schtroumpfs

Cet été avait vu Grandschtroumpf se prendre d’amour pour les romans de Tui Sutherland et leur adaptation en BD. Il avait vraiment hâte de retrouver le second tome SOS créatures fantastiques intitulé, Le procès du dragon. Aussi, lorsque l’on est revenu de la librairie, il a immédiatement lâché toutes ses lectures en cours pour se mettre à celle-ci. Je pense qu’il veut aussi être prêt pour la sortie du Tome 3, le 29 octobre.

Mini Schtroumpf lui, nous a repris un roman de Geronimo Stilton qu’il s’essaie à lire comme un grand.

Que vais-je lire ensuite ?

Sans conteste, Loin de Marie Liebart. Et pour les Schtroumpfs wait and see…

Et vous, c’est lundi, que lisez-vous ?

A bientôt 😉

Le projet Barnabus – The Fan Brothers

La partie collaboration et partenariat du blog s’étoffe chaque jour un plus. Cette semaine, c’est Little Urban, maison d’édition jeunesse, qui nous a témoigné de sa confiance en nous proposant de lire Le projet Barnabus des Fan Brothers. Sorti le 9 octobre, je vous propose donc de découvrir notre avis ce très bel album.

Il était une rencontre

Cet été, j’avais découvert le travail d’illustration des Fan Brothers avec L’épouvantail au coeur de paille, paru aussi chez Little Urban. J’avais trouvé les illustrations très réalistes, pleines de douceur et de poésie. L’histoire de cet épouvantail nous avait beaucoup touchés. Aussi, lorsque l’on a vu dans le catalogue, cette nouvelle création des frères Fan, on l’a très vite mis dans nos chouchous et à peine arrivé à la maison, il a tout de suite eu droit à son moment de gloire le temps d’une lecture du soir.

L’histoire

Dans le sous-sol secret d’un laboratoire de Parfaites Créatures, Barnabus, mi-éléphant, mi-souris, est un projet raté…

Enfermé dans une cloche de verre, il rêve de liberté.

Notre avis

Bon, tu l’auras compris cher lecteur, nous sommes définitivement conquis par le style des Fan Brothers qui ont fait leur entrée dans le cercle de nos illustrateurs chouchous. Il faut dire que Barnabus est vraiment très très mignon avec ses petites oreilles de souris et sa trompe d’éléphant. On l’aurait volontiers adopté avec tous ses petits camarades mis au rebut. Un oeil d’adulte, on retrouvera dans certaines illustrations des clins d’oeil aux Maximonstres de Sendak, au style très réaliste d’Anthony Browne ou encore à Monstres et Compagnie, mais dans cet album, les trois frères, réussissent à merveille à nous emmener avec poésie dans un univers qui ne semble pas vraiment très accueillant de prime abord. Sa lecture va nous permettre d’aborder l’histoire sous de multiples degrés de complexité en fonction de l’âge des enfants.

Bienvenue donc dans le laboratoire secret de la boutiques Parfaites Créatures. Caché, dans le sous-sol, c’est là qu’on y mène des expériences de manipulations génétiques qui conduiront à mettre entre les mains de nos petites têtes blondes les créatures qui seront en vente dans la boutique. Tu sens, ton cœur de maman qui fait des bonds déjà ? Oubliés, dans l’obscurité sur le bord d’une étagère, tout en haut d’une bibliothèque, Barnabus et ses amis sont des prototypes qui n’ont pas trouvé grâce aux yeux des Combinaisons en Caoutchouc Vert. Alors ils attendent, sous leur cloche de verre. Là, tu as bien sûr ton Mini-Schtroumpf qui commence à trembloter de la lèvre inférieure… « Mais ils sont tous seuls Môman ? ». Non, ils ne sont pas vraiment seuls, Pip, le cafard, leur rend visite, et leur raconte avec force détails la vie à l’extérieur de leur cloche de verre. Barnabus rêve de liberté, de découvrir la vraie vie. Et puis un jour, le verdict tombe. Un tampon râté fait son apparition sur leur cloche de verre. Pas assez ceci, trop cela. Ils ne conviendront pas, ils vont être recyclés. Le petit être hybride décide alors de s’enfuir et d’embarquer avec lui ses amis dans sa folle quête vers la liberté.

Au delà de l’illustration, on a beaucoup aimé le message qui se cache derrière le texte, le nom des personnages est aussi assez drôle et je pense que c’est un album que l’on prendra plaisir à relire à la recherche de détails qui nous auraient échappé.

Cet album de 72 pages est annoncé à partir de 4 ans sur le site de l’éditeur. Mais sa richesse et les sujets qu’il traite en arrière plan en font, comme je te le disait plus haut, un merveilleux outil pour aborder des questions presque philosophiques avec des enfants beaucoup plus grands. Qu’est-ce que la perfection ? Qu’est-ce que la liberté ? L’acceptation de soi, le refus de l’étiquette que l’on veut vous coller, le respect de la différence et l’union qui fait la force, l’abandon des animaux, l’exclusion sont des sujets cruciaux sur lesquels cet album permet d’avoir une discussion qui sera sans nul doute pleine de réflexions intéressantes. Alors vaut-il mieux être parfait et enfermé dans une boîte ou râté mais libre ? Vous avez quatre heures ?

En attendant, on te laisse aller découvrir cette petite pépite et on te souhaite un bon week-end.

Ils en parlent aussi : l’heure de lire, LittleMumLittleBoy, Bonheur de maman

À bientôt 😉

Throwback thursday #16

Thème : Enseignant

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.

Cette semaine, retour sur les bancs de l’école avec un Throwback Thursday qui met à l’honneur les enseignants.

Côté Maman

Le choix est assez difficile, j’hésite entre te parler du grand classique Cercle des poètes disparus de N-H Kleinbaum, que j’ai lu il y a très longtemps et dont j’ai adoré le film avec Robin Williams ou te parler du livre que je lis actuellement. Oui, je sais, on est sensés parler d’un vieux livre, mais ma lecture actuelle, Les incasables, de Rachid Zerrouki, colle aussi parfaitement au thème et sera je pense très probablement un coup de coeur. L’auteur y témoigne de son parcours d’élève de l’école française au Maroc à son poste d’enseignant en SEGPA dans un collège marseillais. J’aime beaucoup son style et sa façon de raconter son expérience avec humour et bienveillance. Affaire à suivre…

Côté schtroumpfs

J’aime beaucoup cet album qui répond de façon très drôle aux questions que se posent les enfants sur ce que fait la maîtresse une fois que ses élèves sont partis…

Et vous qu’avez-vous choisi cette semaine ?

À bientôt 😉

Café des voyageurs #10 : Rose

La Havane : Parque Central et ses vieilles américaines

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Pour les thèmes de ce mois-ci, j’ai demandé aux participantes régulières de notre rendez-vous sur quels sujets elles aimeraient écrire. Très vite dans la discussion, s’est imposé le thème des couleurs et Octobre s’est immédiatement associé au rose.

Cette semaine, je t’emmène…

Dans le centre de La Havane, à Parque central. Cette grande place qui marque le début du Paseo del Prado est le point de rassemblement des vieilles voitures américaines qui attendent le touriste pour leur faire découvrir la ville.

J’ai choisi cet endroit car…

C’est un endroit plein de bruits et de couleurs. Entre les klaxons, le vrombissement des moteurs qui contraste avec les ruelles plus tranquilles de Habana Vieja ou de Centro Habana et les appels des chauffeurs de taxi qui seraient prêts à tout pour que tu montes dans leurs carrosses, c’est une place qui bouillonne de vie. Elle est aussi plutôt occidentalisée. Avec ses grands hôtels, son Mango (le seul de l’île, n’en déplaise aux fashionistas) et ses boutiques de luxe c’est un lieu qui n’a rien à voir avec le reste de la ville.

Si tu as lu mon TRÈS long Carnet de Voyage sur La Havane, tu sais que que nous rêvions de la visiter depuis de nombreuses années. Nous l’avions idéalisée, nous imaginant la Dolce Vita à la Cubaine et au final, nous avons été un peu dépassés et gênés par l’ambiance un peu vampirisante et clairement trop touristique de la ville. Cet endroit est assez représentatif de notre sensation.

Mais quel rapport avec le rose me diras-tu ?

Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?

Et bien simplement, un joli alignement de voitures de Barbie vintage avec son camaïeu de roses. Non, blague à part. Tout le cliché cubain est à peu près là. L’architecture coloniale, les vieilles américaines et les palmiers. Et pourtant, je continue à voir derrière tout cela autre chose.

D’après ce que nous ont expliqué nos différents chauffeurs, ces voitures sont des monuments familiaux, que l’on bichonne, que l’on rénove avec amour et que l’on se transmet en famille de générations et générations. Comme Cuba, elles se font belles, elles brillent pour paraître fièrement devant le touriste. Elles ne sont cependant que le fruit de la débrouille de leurs propriétaires et si tu y regardes de plus près, elles sont faites d’un peu de tout pour continuer à rouler. C’est sûrement la raison pour laquelle tout le monde s’accorde pour les regarder avec une certaine tendresse.

Ces chef-d’oeuvres de carrosserie, de sellerie, et de mécanique, nous invitent aussi à réfléchir à la valeur des objets et à notre société du jetable. Chez nous, retrouver et entretenir de tels modèles relève de l’exploit. La vente d’automobiles neuves, pourtant autorisée depuis 2014, peine à décoller car les prix restent difficilement accessibles avec le salaire minimum cubain. Donc là-bas, continuer à rouler avec ces « vieilles dames », c’est un peu comme un devoir de mémoire qui s’affiche fièrement à chaque coin de rue.

Thème du 14 octobre : Pour les grands et les petits

Thème du 21 octobre : Animaux

Thème du 28 octobre : Halloween

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine

À bientôt 😉

C’est lundi que lisez-vous ? #18

Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blog I Believe in Pixie Dust.

Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Qu’êtes vous en train de lire ?

Que lirez-vous ensuite ?

Voilà une belle semaine de lecture qui s’est écoulée, pleine de jolies découvertes et de belles trouvailles. J’ai retrouvé mes libraires chouchous pour faire ma sélection pour le prix du livre de jeunesse, reçu et lu plein de jolis livres. Bref, maintenant, au boulot chère amie, il faut écrire.

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Chez maman

J’ai fini Taches de Naissance, d’Arnon Grunberg reçu dans le cadre du Coup de coeur des lectrices de Version Femina pour lequel tu trouveras ma chronique ici.

J’ai terminé le mois de la BD en beauté. Je me suis régalée avec le premier tome de Bergères Guerrières de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais que mini schtroumpf s’est empressé de me piquer.

Chez les schtroumpfs

La panne de lecture est terminée, cette semaine, nous avons lu ensemble La famille Blaireau-Renard – Vivre Ensemble de Brigitte Luciani et Eve Tharlet. Une jolie BD pour parler des valeurs qui nous permettent de vivre en société. Tu trouveras ma chronique complète ici.

Comme beaucoup d’entre vous, nous sommes aussi tombés sous le charme de la série Les soeurs Grémillet. Les illustrations sont splendides, l’histoire particulièrement émouvante et si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous conseille vivement d’aller découvrir cette petite perle dont vous trouverez la chronique par .

Et les garçons ont dévoré le quatrième tome des aventures de Préhistoric Rick qu’ils adorent. Du même éditeur que Mortelle Adèle et Ariol, ce format de BD leur plait bien. Et là, entre les dinosaures et les hommes préhistoriques, autant te dire que c’est la combinaison parfaite pour les entendre rire à gorge déployée.

Qu’êtes-vous en train de lire ?

Chez maman

Après qu’il ait trainé tout l’été sur ma pile à lire, je me suis enfin attaquée à Les veilleurs de Sangomar de Fatou Diome. J’ai découvert cette autrice à la radio en voiture et j’ai été tout de suite charmée par sa voix et sa façon de raconter des histoires. Je me suis donc plongée dans la lecture de ce roman, paru l’année dernière chez Albin Michel. S’il t’intéresse, tu trouveras une chronique le concernant sur le blog de Grâce Minlibé.

Cette semaine encore je cours deux lièvres à la fois et lis en parallèle de ce roman de Fatou Diome, Les incasables de Rachid Zerrouki, paru chez Robert Laffont le 27 août, est le témoignage d’un enseignant en SEGPA à Marseille. Je n’en suis qu’au début mais j’apprécie beaucoup le ton et suis curieuse de plonger dans cet univers que je connais mal.

Chez les schtroumpfs

Cet été avait vu Grandschtroumpf se prendre d’amour pour les romans de Tui Sutherland et leur adaptation en BD. Il avait vraiment hâte de retrouver le second tome SOS créatures fantastiques intitulé, Le procès du dragon. Aussi, lorsque l’on est revenu de la librairie, il a immédiatement lâché toutes ses lectures en cours pour se mettre à celle-ci. Je pense qu’il veut aussi être prêt pour la sortie du Tome 3, le 29 octobre.

Mini Schtroumpf lui, s’est attaqué au tome 2 de Bergères Guerrières. Il me fait rire quand il disparait complètement derrière ce livre de grand presque plus gros que lui.

Que vais-je lire ensuite ?

Cette semaine, j’ai aussi reçu Loin de Marie Liebart paru aux éditions Poussière de Lune. Il sera donc mon livre papier dès que j’aurai terminé Les veilleurs de Sangomar.

Pour ce qui est de nos lectures familiales, je suis revenue de la librairie avec Mystère et boules d’ampoules le premier tome de la série Maverick, ville Magique d’Eglantine Ceulemans qui fait partie de la nouvelle collection de romans parus chez Little Urban cet été. On avait adoré Les lapins de la couronne d’Angleterre, on espère accrocher aussi fort à celui-ci.

Et vous, c’est lundi, que lisez-vous ?

A bientôt 😉

Les soeurs Grémillet – Barbucci et Di Gregorio

Badge Lecteur professionnel

Une belle aventure à travers l’histoire familiale

Il était une rencontre

Ces derniers temps, j’ai beaucoup vu passer Les soeurs Grémillet, sur la blogosphère, je crois qu’elle est devenue, une star du rendez-vous hebdomadaire, C’est lundi que lisez-vous ? auquel je participe avec plaisir tous les lundis.

Les critiques étant particulièrement enthousiastes et la couverture enveloppée d’un doux mystère, j’ai eu envie d’aller jeter un oeil de façon plus approfondi sur cet album signé par les italiens Barbucci et Di Gregorio et de découvrir la merveilleuse histoire des soeurs Grémillet. Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley de m’avoir permis de découvrir cet album sorti au mois de juin 2020

L’histoire

Plonger dans l’histoire comme dans un rêve… Dans un turquoise lumineux et mélancolique apparaissent pour la première fois les trois soeurs Grémillet, guidées par des méduses qui flottent, jusqu’au grand arbre et son palais de verre. À l’intérieur, une petite méduse lévite au-dessus d’un lit. Sarah, l’aînée, ne s’explique pas ce rêve étrange. Obsédée par ce mystère, elle parviendra à l’élucider avec l’aide de ses deux soeurs. Alessandro Barbucci illumine de son dessin virtuose cette chronique familiale moderne qui, derrière les révélations d’un drame du passé, célèbre l’amour d’une mère pour ses enfants. Dans ce trio féminin, chacune a son caractère attachant : Sarah, l’aînée autoritaire, Cassiopée la cadette artiste, et Lucille la plus petite qui ne parle qu’à son chat. Les belles pierres de la ville, le jardin des plantes, la végétation luxuriante, les petits marchés… le lecteur ne voudra plus quitter cet univers enchanteur créé par Barbucci et Di Gregorio !

Notre avis

Dans la famille Grémillet, je demande, Sarah, l’aîné, Cassiopée la cadette, qui ne pense qu’aux garçons et rêve d’une vie de paillettes et Lucille, la benjamine pour qui mieux vaut être entouré d’animaux que d’humains. Ce premier tome des soeurs Grémillet est donc l’histoire de Sarah, qui fait chaque nuit un rêve étrange. Elle se voit, entrer dans une forêt, et découvrir un arbre gigantesque sur lequel est posé une serre dans laquelle lévite une petite méduse. Ce rêve l’obsède, au point de finir par en parler à sa maman qui fuit la discussion.

Les trois soeurs se mettent alors en quête d’informations sur le passé de leur mère et trouvent dans le grenier une série de photos, dont l’une pique leur curiosité. La fête des mères approchant, elles décident d’utiliser leurs trouvailles pour lui préparer un cadeau spécial et d’enquêter sur le rêve de Sarah…

Une fois lancés, difficile de s’arrêter avant de connaître la fin de cette bouleversante histoire de famille. On se plait à courir dans tous les sens à la recherche des indices sur le passé de la maman et d’en découvrir le fin mot particulièrement bien emmené.

Les illustrations sont très poétiques et bourrées de clins d’oeil qui ont beaucoup fait rire les garçons. Pour ma part, je crois que j’aurais pu faire comme Mary Poppins et sauter dans l’illustration pour aller découvrir le jardin des plantes de Barbucci et Di Gregorio ou aller flâner dans les rue de la jolie ville qui sert de décor aux aventures des frangines tellement je les ai trouvées jolies.

Nous avons beaucoup aimé cette BD qui peut être lue en famille. Les garçons ont apprécié le côté aventures et enquête qui se développe au fil des pages de l’histoire, et se sont reconnus dans les chamailleries fraternelles. Pour ma part, j’ai été vraiment touchée par la façon dont les auteurs traitent du drame familial qui conduit la maman à fuir les questions de ses filles. Les soeurs Grémillet est aussi une belle histoire d’amitié quand on voit la façon dont les amies d’enfance de la mère l’entourent afin de dépasser sa souffrance enfouie depuis des années. Ce n’est pas larmoyant, c’est juste, à la fois sobre et émouvant, traité avec élégance, douceur et la tendresse d’une maman.

Bref, on a hâte de découvrir la suite avec les schtroumpfs et de se plonger dans les amours de Cassiopée.

Et toi ? Tu connais cette BD ? Elle te tente ?

À bientôt ! 😉