Pour paraphraser Forrest Gump, les échanges de maisons « c’est comme une boite de chocolat, on sait jamais sur quoi on va tomber ». Pour notre premier échange de maison, nous cherchions un échange pour Londres et finalement, c’est vers Copenhague que nous nous sommes envolés pour notre premier grand voyage à 5. Exit Harry Potter, Mary Poppins et Paddington. Bonjour la petite sirène et autres personnages d’Andersen. Alors, prêts? On vous embarque dans nos valises au pays des vikings (et des Lego) pour un city break de 4 jours plein de fraicheur estivale !
Les façades colorées de Nyhavn et la balade sur les canaux
Nyhavn – LA carte postale de Copenhague
Difficile de parler de Copenhague sans évoquer le port de Nyhavn. Ses façades colorées et ses vieux bateaux sont LA carte postale de la capitale danoise. N’espère pas y être seul… La densité de touristes y est impressionnante. On y entend parler à peu près toutes les langues d’Europe.
Pour grand Schtroumpf, qui commence à s’intéresser à la photo, c’était un incontournable.
Nous avons profité de notre passage dans le quartier pour faire une balade sur les canaux. Cette dernière, incluse dans la Copenhagen Card, n’est toutefois disponible qu’en anglais et en danois. Il n’y a malheureusement pas d’oreillettes et il est difficile d’entendre les commentaires avec le bruit des moteurs… Pour le côté visite guidée on repassera donc mais la découverte de la ville via les canaux est très agréable.
Les Lego stores
Le Lego Store à Tivoli
Depuis de nombreuses années, nous avons l’habitude de visiter les Lego Store dans les villes où nous passons. On adore, les petits comme les grands, voir les réalisations des brickmasters. Les clins d’oeil, les reconstitutions sont toujours très spectaculaires. Les garçons sont toujours fiers de faire tamponner leur passeport Lego et de montrer à quel point ils emportent leur passion partout dans leurs bagages.
Le Danemark est la patrie des petites briques colorées. Autant vous dire que nos fans de constructions étaient excités comme des puces à l’idée de découvrir les deux boutiques du centre de Copenhague. Tellement que cela nous a pris une bonne après midi.
Les deux enseignes proposent :
– le traditionnel Pick and Build, ce mur immense composé de petites boites où tu peux choisir les pièces en vrac dont tu as besoin pour compléter tes constructions,
– l’espace Build your mini figure où les enfants peuvent choisir de composer un set de trois mini figurines avec leurs accessoires,
– des animations avec selon les créneaux, la possibilité de construire un petit set exclusif offert par Lego.
– des exclusivités comme le garde du palais d’Amalienborg en porte-clé
Le premier se situe sur l’artère commerçante qui traverse le centre ville. On y trouve à l’entrée un tableau monumental reproduisant une place de la ville et une petite reconstitution de Nyhavn et un historique des logos de la marque.
Le second est notre préféré en terme de scénographie. Il est situé juste à côté des jardins de Tivoli. Sur deux étages, on y trouve aussi la fabrique de mosaïques ainsi qu’un espace de personnalisation des mini-figures. Tu peux prendre un selfie avec un garde ou te la jouer Mary Poppins sur un manège de chevaux de bois.
Tivoli
Les jardins de Tivoli
Les jardins de Tívoli sont l’un des plus anciens parcs d’attractions d’Europe. Ouverts en 1843, dans ces magnifiques jardins, les attractions au charme vintage y côtoient les manèges à sensations les plus modernes. On dit même que c’est de Tivoli dont se serait inspiré le grand Walt pour créer son premier Disneyland en Californie.
L’entrée coûte 160 couronnes et ne comprend pas les attractions. Elle est incluse dans la Copenhagen Card. Pour pouvoir profiter des manèges, il faut soit acheter les tickets à l’unité (mais c’est assez cher, entre 60 et 90 couronnes selon les manèges), soit acheter un turpass, un bracelet qui te donnera la possibilité de profiter de toutes les attractions en illimité. Nous avons choisi la deuxième option pour trois d’entre nous… Les garçons ayant décidé, pour mon plus grand plaisir, de tester toutes les montagnes russes et les manèges qui mettent la tête à l’envers… Niveau frisson, il y a de quoi se faire plaisir.
Une journée, ou une après midi à Tívoli représente un vrai budget dans un séjour à Copenhague. En effet, le prix des turpass varie selon la saison, mais ces derniers démarrent à 299 couronnes pour les adultes et les enfants à partir de 8 ans. Les enfants de 1 à 7 ans paient demi tarif.
C’est cependant vraiment un incontournable qui a été un coup de coeur pour toute la famille.
La statue de La Petite Sirène
La petite sirène
Comme le Mannekis Pis à Bruxelles, difficile de passer par Copenhague sans aller dire bonjour à la belle héroïne d’Andersen. Depuis Nyhavn, il faut marcher une petite vingtaine de minutes en direction du fort de Castellet pour aller la retrouver sur son rocher. Inutile de te dire que là encore, tu ne seras pas seul. Faire un selfie avec elle te demandera peut être un peu de patience.
Les hot dogs
Le hot dog, une institution
Copenhague est une ville assez chère. La nourriture ne fait pas exception. Pour ne pas exploser le budget, nous avons fait le choix de privilégier la street food pendant nos journées de visite et de profiter de notre jolie maison pour cuisiner le soir.
Nos hôtes nous avaient recommandé de tester les kiosques à hot-dog que l’on trouve un peu partout dans le centre ville.
Nous avons donc suivi leur conseil et mangé sur le pouce assis sur les quais de Nyhavn pour le plus grand plaisir des garçons.
La relève de la garde du Château d’Amalienborg
Tous les midis, les gardes du château d’Amalienborg cèdent leur place à leurs successeurs. La relève dure une petite demie heure selon un cérémonial ultra codifié.
Les garçons ont adoré !
Faire semblant de conduire le métro
Impressionnants ces tunnels dans le métro de Copenhague
Le métro de Copenhague est entièrement automatisé. Il n’a pas de conducteur. L’un des grands plaisirs des deux Schtroumpfs lors de nos trajets quotidiens était de s’asseoir aux toutes premières places et de faire semblant de conduire le métro…
Comme quoi, il en faut peu pour être heureux…
Chercher les trolls
George le troll – gardien de Christiania
Si vous nous suivez depuis quelques années vous connaissez notre passion pour la recherche de Space Invaders, ces mosaiques que l’artiste Invader sème un peu partout dans le monde au gré de ses voyages… Malheureusement, Copenhague n’a pas encore été attaqué par les petits aliens pixelisés. Peut être parce que l’armée de trolls réalisée par Thomas Dambo est là pour la protéger. Avec du bois recyclé, l’artiste, basé dans la capitale danoise donne vie à des géants plein de douceur et de poésie qu’il dépose au fil de ses voyages au Danemark, mais aussi en Europe, aux États Unis, en Asie ou en Australie.
Nous avons pu saluer Green George à Christiania.
Nous aurions adoré partir à la recherche des 6 géants oubliés lors d’une balade à vélo à la périphérie de la ville mais le temps nous a manqué.
Les viennoiseries et les bonbons danois
Oh la la ces bonbons ils sont aussi beaux que bons 🥰🥰🥰
Outre les hot dogs, les viennoiseries et les bonbons valent vraiment le détour. On était déjà fans des biscuits danois dont la préparation est devenue pour nous une tradition de Noël entre amis, nous avons été conquis par les viennoiseries. Il suffit de rentrer dans une boulangerie ou une pâtisserie pour dire en quelques secondes adieu au summer body…
Les fresques de Christiania
Street art sur les façades de Christiania
Fondée dans les années 70, la communauté autogérée de Christiania est un quartier qui vaut le détour avec des enfants, exception faite de Pusher Street, où le cannabis est en vente libre.
Dans cet ancien quartier hippie, le street art est partout sur les façades, on y trouve même un skate park intérieur et une aire de jeu construite avec des matériaux de récupération.
Nous avons passé une matinée en balade dans ce joli quartier, peu de voitures, beaucoup de vélos et notamment les fameux Christiania bikes, ces fameux vélos cargo appréciés des familles que l’on trouve partout au Danemark. Les enfants peuvent y gambader librement et ça on valide.
Et en bonus…
Copenhague est une ville super accueillante pour les enfants et les familles. Se limiter à dix coups de coeur à été une affaire compliquée tant Copenhague est une ville qui nous a beaucoup plu et dans laquelle on espère revenir pour visiter tout ce qui était sur notre wishlist mais que nous n’avions pas eu le temps de voir, malgré nos 15 km de marche quotidienne.
Parmi nos visites, nous avons aussi apprécié :
Voir les joyaux de la couronne au Château de Rosenborg
La tranquillité du jardin botanique
Trouver un magasin de déco de Noël en plein été pour ramener notre traditonnel souvenir à accrocher sur le sapin. (Si toi aussi tu aimes baigner dans l’esprit de Noël toute l’année tu peux faire un tour à Det Gamle Apotek)
Voir les pandas au zoo de Copenhague
Visiter le parc de Frederiksberg
Et toi, tu connais Copenhague ? Quels sont tes coups de coeur en famille ? N’hésite pas à les partager en commentaires !
En voyage, soyons honnêtes, le budget conditionne souvent les activités choisies. Si le passage à l’Office de tourisme révèle parfois de bonnes surprises te proposant des visites d’ateliers ou de musées à faire sans bourse délier, je te propose dans cet article une petite liste d’activités à faire en famille, inspirées de mon expérience de sorties scolaires, de L’art de Voyager sans partir loin et de How to be an explorer of the world de Keri Smith, une autrice artiste que j’aime beaucoup et dont je t’ai déjà parlé ici, avec Saccage ce carnet. Prêt ? C’est parti…
Tu trouveras à la fin de cet article 2 grilles de bingos à proposer aux enfants pour gagner un petit plaisir : tour de manège, glace, ciné…
Géocaching, ce nom ne t’évoque peut-être rien si tu es un Géomoldu, comprendre un non pratiquant du Geocaching. Le principe est simple, s’adonner à un jeu de pistes à partir de l’application Geocaching, qui te propose de te géolocaliser et de trouver des caches dissimulées dans la ville ou en pleine nature. Une façon sympa et gratuite d’explorer la ville ou la campagne avec un but motivant pour les troupes. À la fin, le trésor reste en place pour les futurs chercheurs mais on a le plaisir de noter nos trouvailles sur le logbook de la cache et de le partager avec les autres Geocacheurs. On l’a testé et validé plusieurs fois, à Toulouse, le long du Canal du Midi, et près de chez nous. Si tu veux en savoir plus, je te propose d’aller faire un tour sur leur site. Je suis sûre que si tu te lances, tu trouveras sûrement des caches insoupçonnées à proximité de chez toi.
Si l’idée de télécharger une appli et d’utiliser des satellites pour trouver des Tupperware cachés dans la ville ou la nature ne t’inspire pas, la version old school, papier crayon fonctionne aussi. Les offices de tourisme en proposent souvent. Mais pourquoi ne pas en construire une toi même en fonction des centres d’intérêts de ta tribu et de vos envies.
2 – S’arrêter pour dessiner un paysage qui nous plait
Un parc, le bord d’une rivière, un banc qui donne sur le plus beau monument de ta destination. Voilà une activité sympa à faire pour se poser quelques temps quand on sent la fatigue pointer le bout de son nez. Tout le monde sort son carnet de voyage, ses crayons ou ses aquarelles et roule ma poule, on croque ce qu’on voit, et on échange. Ça marche à tous les âges, ça fait de beaux souvenirs pour le carnet de voyages et ça permet de soulager les petits pattes engourdies par la marche.
3 – Faire une carte sonore
Si le dessin n’est pas du goût de ta famille, tu peux aussi t’installer dans un coin, tranquille ou pas, sortir un carnet et un crayon et faire la carte sonore des bruits que tu entends. Je faisais souvent cette activité lors des sorties scolaires avant le goûter histoire de calmer ma horde. Le principe est simple. Prendre une feuille au format paysage. Tracer les diagonales et faire un gros point à l’intersection de ces dernières. Ça va ? J’ai perdu personne pour l’instant ? L’intersection de ces deux diagonales représente le point ou vous êtes. Pendant le temps que vous choisissez d’écouter ce qui se passe autour de vous, tout ce que vous entendrez à devant vous sera noté en haut de la feuille, tout ce que vous entendrez derrière vous en bas de la feuille, tout ce que vous entendrez à votre droite à droite et à votre gauche à gauche. C’est toujours bon ? Vous êtes toujours là ?
Maintenant, faites silence pendant quelques minutes et notez ou dessinez ce que vous entendez dans la bonne case. Les oiseaux, le vent, l’aboiement d’un chien, le passage des voitures, la sonnerie d’un portable, les conversations de joggers, le klaxon d’un vélo, la sirène des pompiers, les cloches des vaches…. Vous serez surpris de comparer vos résultats…
Variante possible : faire une carte olfactive
4- Glaner des souvenirs pour la boîte à trésors du voyage
Tickets de bus, plans de la ville, dépliants touristiques, cartes de visite de restos, jolis petits cailloux, coquillages, plumes, feuilles, petites fleurs, les enfants ont souvent tendance à ramasser toutes sortes de choses sur le bord du chemin en voyage. C’est l’occasion soit de les garder pour leur faire une boite à trésors, soit d’en faire une jolie création artistique. En rentrant, ils seront ravis de se replonger dans les petits souvenirs de leur aventures et qui sait, peut-être les faire découvrir à la famille et aux amis.
Je vois ton sourcil prendre une forme circonflexe. Non, il ne s’agit pas de te prendre pour Jean-Yves Lafesse et faire un micro-trottoir avec les passants dans la rue, mais simplement de prendre le temps de discuter, avec un artisan, un serveur, une personne qui sur le pas de la porte semble avoir envie d’engager la conversation quand tu te balades dans un village… S’intéresser à leurs parcours, aux lieux qu’ils aiment, à la vie en dehors du cadre touristique. Grâce à ces rencontres et ces moments d’échanges, nous avons découvert des personnalités attachantes : A. à Remedios, Filippo à Rauma en Finlande, qui nous a permis de découvrir le site dont je te parlais dans l’article du Café des Voyageurs sur l’été indien, ou encore Valerie, maître enlumineur à Conques qui nous avait fait découvrir son chef d’oeuvre, partager sa passion et ses expériences sur le chemin de Compostelle. On garde toujours en général de très beaux souvenirs de ces rencontres et on en repart riches de belles idées pour la suite du voyage.
6- Mettre les doudous et les jouets à l’honneur
Alerte : les gladiateurs Playmobil sont sortis des arènes
Quand on voyage avec des petitous, les doudous, poupées et autres jouets sont bien souvent de toutes les visites alors pourquoi ne pas leur offrir aussi leurs photos souvenirs. Lorsque j’avais encore ma classe en maternelle, je me baladais partout où l’on partait en voyage avec la mascotte de la classe, le Loup de la célèbre série d’Orianne Lallemand et Éléonore Thuillier. Je sortais donc régulièrement Loulou de mon sac pour le prendre en photo devant la tour Eiffel, devant un bus rouge, devant la Tour de Pise, avec l’impression de ressembler à Armelle, baladant le Nain de Jardin du père d’Amélie Poulain. À la maison, les petits se régaleront de raconter les aventures du doudou et pourquoi pas d’en faire un roman-photo…
Avec des plus grands, pourquoi ne pas mettre en scène des playmobils ou des légos. Le large choix de thématiques proposées par ces marques permet de se plonger dans à peu près toutes les époques et de nombreux lieux touristiques. Les prendre en photo en décors réels peut-être une super activité pour monter un film ensuite et n’oubliez pas de prendre des photos des coulisses du reportage pour le making-of, c’est aussi particulièrement drôle… Je te laisse en juger avec quelques photos que nous avons faites à Nîmes et près du Pont du Gard avec des Playmobils romains et gladiateurs.
7- Monter tout en haut du point culminant du lieu et observer le panorama
Nous parlions de vertige en début d’année dans le Café des Voyageurs. Malgré le fait que cette sensation soit particulièrement désagréable pour moi, nous passons très souvent un moment de nos vacances à grimper les escaliers d’une tour ou à gravir des collines. Prendre de la hauteur nous permet de pouvoir admirer la région sous un autre angle et repérer des sites à visiter ou au contraire, retrouver ceux que nous avons déjà pu découvrir. Outre le dépassement de soi, plus ou moins intense selon la hauteur du point choisi, ce type de visite est souvent l’occasion de faire un bilan sur le voyage…
8 – Faire la liste de tous les animaux rencontrés dans la journée
Voilà une activité qui peut occuper et passionner les plus petits des schtroumpfs. Les nôtres adoraient ça quand ils étaient petits et l’avantage, c’est que cette activité marche aussi bien à la ville qu’à la campagne ou à la montagne. On peut choisir de repérer de vrais animaux ou des faux, de partir à la recherche des traces qu’ils ont laissés (plumes, empreintes, mues si l’on veut rester soft et que l’on ne souhaite pas dans un premier temps se lancer dans une enquête à la manière de La petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête). Alors on ouvre grand les yeux, les oreilles et son nez et c’est parti…
Plutôt en ville
9- Partir à la recherche de l’art dans la rue
Je te vois déjà me dire qu’en France les musées sont loin d’être gratuits et qu’aller voir les trésors de l’Histoire de l’Art en famille peut assez vite représenter un budget considérable. Je ne peux que te donner raison. Cependant, laisse-moi te suggérer un bon plan si tu es amateur de chef d’oeuvres gardés bien au chaud entre les murs des musées. En France, les musées et monuments nationaux sont gratuits pour les enfants toute l’année et pour toute la famille les premiers dimanches du mois. Bon à savoir si tu passes par Paris à cette occasion.
Toutefois, l’art ne se résume pas à ce qu’il y a dans les musées. Une balade en ville est particulièrement propice à parler sculpture, architecture, musique comparer les styles, chasser les formes et les graphismes… Si tu nous suis depuis quelques temps, tu sais que l’on adore découvrir au détour d’une balade des oeuvres de Street Art. Nous t’avons déjà parlé d’Invader. Nous t’avons emmené dans les rues du Panier à Marseille. Chacun de nos voyages est l’occasion de retrouver un artiste international déjà rencontré ou de découvrir des créateurs du cru. On s’amuse alors à photographier ces petites pépites qui viennent apporter de la couleur à nos carnets de voyage et puis si l’occasion se présente, à jouer avec les oeuvres pour se mettre en scène dans des photos rigolotes. On peut aussi passer un moment à écouter un musicien, regarder des danseurs ou des mimes présenter leur spectacle de rue.
10 – Faire le marché
Acklam food market, quartier de Portobello à Londres
Quoi de mieux pour se plonger dans l’ambiance d’une ville ou d’une région que de faire le marché ? Les marchands qui t’apostrophent pour te vendre leur marchandise. Toi qui te laisse tenter par ces jolis beignets typiques à peine sortis de la friteuse ou par ce fromage qui pourrait offrir un moment de béatitude à Jean Pierre Coffe. Je ne sais pas toi mais c’est une activité que l’on aime beaucoup placer au programme de nos voyages car elle nous permet de nous familiariser avec les accents, les couleurs, les odeurs et de découvrir les spécialités locales. Qui plus est, voilà qui nous permet d’allier l’utile à l’agréable : faire les courses pour maîtriser le budget repas surtout s’il est serré et découvrir la culture culinaire de notre destination. Alors, tu l’auras compris, qu’ils soient couverts ou à ciel ouvert, on apprécie ces balades animées dans les allées des marchés et en plus, cette activité nous offre une transition parfaite avec la suivante…
11 – Faire un pique-nique
Après avoir passé une heure à sentir et voir toutes ces bonnes choses défiler sous nos yeux, et fait quelques emplettes évidemment, on a faim. Pour éviter d’exploser le budget alimentaire pendant les vacances, le pique-nique est souvent notre ami. Toutefois, outre le côté économique et le côté pratique qui nous permet de ne pas passer deux heures au resto et de continuer à profiter de la ville, on aime beaucoup cette petite pause en pleine nature ou sur un banc à observer les passants.
12 – Trouver un décor de cinéma ou de littérature
Alice’s à Londres, la célèbre boutique de Mr Grubers dans Paddington
L’année dernière, j’avais partagé tout un article qui invitait à visiter Londres à travers le prisme des héros du 7eme art ou des grands romans qui lui servent de décor. Chez nous les Schtroumpfs adorent se retrouver dans un cadre qui leur rappelle leurs héros préférés. Voilà comment tu te retrouves avec des petits, à écouter et à chanter à tue-tête la musique de Shaun le mouton à travers les Lacs du Connemara ou la BO de Luca le dernier Disney lors de ton voyage dans les 5 Terres ou encore à chercher l’une des horcruxes dans les falaises de Moher. Et voilà comment avec des plus grands, tu visites Naples en mangeant des sfogliatelle à la recherche des héroïnes de Serena Giuliano et Elena Ferrante, le Paris du Da Vinci Code ou les décors de Fast and furious sur le Malecòn de La Havane. Je m’arrête là, parce qu’en vérité, cette section pourrait être sans fin, mais je crois que tu as compris le principe.
13 – Jouer le programme d’une journée au hasard
Aller où tes pas et tes rencontres vous portent ? Cela t’est déjà arrivé au cours d’un voyage d’avoir une journée avec 0 plan ? Une journée où rien n’est prévu et où tout ne sera que surprise ? Dans L’art de voyager sans partir loin, de nombreuses expériences sont proposées en utilisant ce principe. Se laisser guider à distance par des amis via les réseaux sociaux, jouer la journée au dé, laisser le choix du parcours aux enfants ou à ton compagnon à quatre pattes, voilà quelques possibilités pour découvrir ta destination d’une autre façon.
Ces journées non écrites, nous ont amenés à partir à la découverte de sites suggérés par les locaux ou trouvés complètement par hasard avec le plaisir de Champollion posant les yeux pour la première fois sur la Pierre de Rosette. Attention toutefois si tu choisis de te laisser guider par les enfants, l’expérience gratuite pourrait basculer très vite dans une virée shopping digne d’un roman de Sophie Kinsella ou une folle débauche d’achat de friandises et de tickets de tours de manège… Alors tenté ?
14 – Suivre une ligne de transports de bout en bout
Ça y est, l’heure du crime est arrivée. Ils ont mal aux jambes, ils sont fatigués, ils besoin de se reposer mais il est encore trop tôt pour rentrer… Le bus touristique est, comme à son habitude exagérément cher pour une famille de 4 alors pourquoi ne pas en profiter pour découvrir le réseau de transport de ta destination ? En général, les Schtroumpfs adorent prendre les transports en commun, s’asseoir dans le bus ou le tram et voir défiler le paysage devant eux ou découvrir les noms rigolos des stations de métro et les scènes de vie quotidienne qui s’y passent. Alors arrête toi à l’arrêt le plus proche, grimpe dans le premier bus qui passe et laisse toi guider à travers la ville jusqu’à son terminus.
C’est une activité que les Schtroumpfs nous demandent souvent en voyage pour débrieffer des découvertes et des émotions de la journée. En effet, les journées, sur un voyage et notamment à l’étranger sont souvent intenses et pleines de nouveautés. Le moment où l’on se retrouve à table ou le moment où l’on va se coucher sont souvent l’occasion de partager notre bulle de bonheur du jour, ce moment que l’on a particulièrement aimé, qui nous a rempli le coeur et que l’on gardera longtemps dans nos souvenirs de voyages. C’est en général un joli moment d’échange. Je ne te cache pas qu’il arrive que parfois la journée ait été dure pour l’un d’entre nous et il n’y en a pas du tout mais cela nous permet d’en discuter et de revoir le programme du lendemain pour que tout le monde y trouve son compte. Souvent, ces moments sont très différents et cela nous permet de nous refaire le film de la journée en revoyant s’envoler une flopée de petites bulles colorées. Et puis il est des journées de grâce où tout le monde a eu le même coup de coeur. On se glisse alors avec joie tous les quatre dans cette bulle immense qui a fait de la journée qui vient de s’écouler un moment magique que l’on a envie de prolonger en partageant nos ressentis.
Nous voilà à 15, bien sûr, la liste n’est pas exhaustive. N’hésite pas à partager en commentaire les activités gratuites que tu aimes faire avec ta tribu. Comme promis en intro, voici les grilles de bingos prêtes à l’emploi pour occuper ta petite famille en voyage sans trop dépenser.
J’espère que ce premier article voyage depuis très longtemps t’a plu. Si c’est le cas, n’hésite pas à le partager où à le garder au chaud sur Pinterest.
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Thème de la semaine : Insolite
Le thème de la semaine nous propose de sortir des sentiers battus. Concernant les hébergements insolites, nous avons déjà parlé de cabanes de Hobbits, de cabines et d’appartements pensés par Le Corbusier, et d’hébergements dans les grottes troglodytes. Aujourd’hui, je te propose donc d’élargir le panel d’hébergement insolites avec de nouvelles propositions.
Cette semaine je t’emmène
j’avais envie de revenir le long du Canal du Midi. Cet été, nous avons découvert la région dans un long périple à pieds au cours duquel nous avons rallié Avignonet-Lauragais à Carcassonne. Tout au long du chemin, nous avons rencontré une foule d’hébergements insolites : maisons éclusières, péniches, cabanes dans les arbres…
J’ai choisi ce lieu car…
Lorsque tu marches toute la journée le long du canal, le soir venu, tu n’as qu’une envie, ne pas trop d’écarter du chemin de hâlage pour éviter le lendemain d’avoir à refaire le chemin en sens inverse et rallonger le parcours. Aussi, dans l’organisation de notre parcours, nous avions eu à coeur de trouver le plus possible d’hébergements près du Canal, voire carrément le long de celui-ci.
Le long du chemin, nous avons croisé :
Une péniche-hôtel : La péniche Kapadokya, qui avait retenu notre attention lors de la préparation de notre voyage mais qui n’était malheureusement pas disponible à la date de notre passage.
Des cabanes dans les arbres : près de l’épanchoir de Foucault à quelques kilomètres de Carcasonne. Ces dernières faisaient aussi partie de nos chouchous mais leur localisation rendait le parcours trop déséquilibré. Nous avons été charmés par le lieu, dans lequel nous nous sommes arrêtés le temps d’un café pour les grands et d’un rafraichissement pour les enfants.
Mais à mon sens, le long du Canal, s’il est une expérience à découvrir, c’est celle de passer une nuit dans une maison éclusière. En effet, avec l’automatisation des écluses, nombreuses sont les maisons qui sont aujourd’hui inhabitées ou abandonnées. C’était le cas de celle de la Planque, située à 60,9 km de Toulouse (oui m’sieur, dames, on est précis chez nous), jusqu’à ce que deux pénichiers en tombent amoureux et décident de s’y amarrer à durée indéterminée. Ils ont donc acheté la maison construite en 1674, et après l’avoir intégralement restaurée, l’ont transformée en chambre d’hôtes qui offrait encore cet été un service de restauration pour les clients et les cyclistes de passage.
L’expérience de dormir dans une maison éclusière est assez particulière. En effet, ce qui nous a le plus frappés, c’est la sérénité qui se dégage des abords de ces lieux et la tranquillité qu’inspire le Canal qui s’écoule juste devant la porte. Et pourtant les maisons éclusières sont des lieux de passages. La journée y rythmée par les amarrages des plaisanciers, l’attente de la montée ou de la descente des eaux et leur départ. Ces moments sont l’occasion de rencontres brèves où l’on échange sur le parcours et sur les expériences de navigation.
Peu de réseau, pas de télé, mais de bons bouquins, le bruit blanc du Canal en fond sonore. Nous avons pu profiter de cette nuit au calme pour déconnecter vraiment et nous détendre avant de démarrer une nouvelle journée. Et puis petit point qui ne gâche rien, dormir dans une maison éclusière c’est dormir dans un petit bout d’histoire. En effet, le Canal projeté par Pierre Paul Riquet à la fin du XVIIè siècle est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1996.
Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?
Après près de 7h00 de marche, l’arrivée à l’écluse et un repos bien mérité ! J’ai choisi cette photo, car elle résume bien le charme de l’atmosphère des maisons éclusière. La vie s’écoule tranquille comme le canal. Le panneau indique le nombre de kilomètre à parcourir avant le prochain arrêt… En attendant c’est l’heure de l’apéro mais nous on tourne à l’eau 😉
Aujourd’hui c’est la fin du mois et qui dit fin de mois dit normalement nouveaux thèmes. Toutefois, depuis quelques temps le rendez-vous s’essouffle et de mon côté j’ai du mal à suivre le rythme. Je réfléchis donc à un nouveau format, bi-mensuel ? mensuel ? en conservant le canevas actuel ? sous la forme d’un carnaval d’articles pour vous donner davantage de visibilité ? Dites moi ce qui vous ferait envie, ce rendez-vous est aussi le vôtre !
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Thème de la semaine : Street Art
Cette semaine, l’art de la rue est à l’honneur dans ce café des voyageurs. Il avait été proposé dans l’un de nos échanges sur Instagram et je me suis dit que l’occasion pouvait faire le larron. Alors oui, je sais j’en ai déjà moulte fois parlé dans de précédents cafés. De l’attaque d’Invader à la Cité Radieuse aux abords du Couvent de Levat avec les oeuvres de Mademoiselle Maurice, en passant par le cours Julien et les alentours de la librairie La boîte à histoires au cours Julien, je t’ai déjà fait visiter plusieurs quartiers de ma ville dans un angle street artistique.
Cette semaine je t’emmène
Tu l’auras donc compris aujourd’hui c’est encore une fois à Marseille mais cette fois-ci dans le quartier du Panier. Situé derrière l’hôtel de Ville, c’est le quartier historique de Marseille. Que tu choisisses d’y entrer en grimpant les escaliers de la Montée des Accoules ou par ceux du passage de Lorette, ouvre grand tes mirettes car chaque mur, chaque coin de rue peut révéler une surprise. Pochoirs, collages, fresques. Découvrir le Street Art dans le quartier du Panier est une balade que j’affectionne beaucoup et que je propose volontiers à des amis qui viennent quelques jours découvrir Marseille. Je me balade donc assez régulièrement dans le quartier et je suis toujours surprise de découvrir de nouvelles oeuvres, de nouveaux murs, de nouvelles propositions.
J’ai choisi ce lieu car…
Le Panier est un quartier à l’ambiance fort sympathique. Comme je te le disais plus haut, c’est l’un des quartiers historiques de la Ville, de ceux qui a échappés à la destruction du Vieux Port pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Son dédale de ruelles est une invitation à se perdre et à découvrir les oeuvres de Gabiancono ou les collages de Manyoly, une Arlésienne, un âne qui se fait battre à coup de figues, des invitations au farniente. La promenade Street – artistique est aussi un moyen de découvrir le patrimoine du quartier et l’ambiance du quartier. L’art urbain, moderne, côtoie en effet des monuments plus classiques comme le Centre de la Vieille Charité, l’école des Accoules, ancien observatoire astronomique de la Ville, le Préau des Accoules, espace muséal à destination des enfants, l’église Saint Laurent, la Cathédrale de La Major… Des artisans, savonniers, couteliers, céramistes, créateurs tiennent boutiques dans les rues un peu plus fréquentées.
L’été les ruelles se remplissent de touristes, les places se remplissent de terrasses de glaciers et de restaurants. Le petit train du Panier dépose les touristes depuis le Vieux-Port. Avec les couleurs de ces murs, l’offre de musées adaptée au jeune public, le linge qui pend aux fenêtres et les supers glaces du Glacier du Roi. C’est un quartier très agréable à découvrir avec les enfants. Il avait d’ailleurs une place de choix dans l’article Suivez les kids, Marseille avec des enfants.
Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?
Manyoly à la rue des Mauvestis
La rue des Mauvestis te parle peut-être si tu as suivi les C’est lundi que lisez-vous d’il y a quelques semaines, nous y avions (re)découvert les romans de Nicole Ciravégna avec les garçons, et avions passé un très bon moment de lecture en compagnie de Chichois de la rue des Mauvestis.
C’est donc à l’angle de la rue des Mauvestis que j’ai découvert, il y a maintenant quelques années le travail de Manyoly, une artiste qui pose ses portraits de femmes aux traits multicolores et aux regards pénétrants dans de nombreux quartiers de la ville. Ces rencontres sont souvent éphémères. J’aime de fait les trouver et les photographier pour les garder précieusement. Ne cherchez pas le portait de cette photo, il n’existe plus, arraché, décollé, ou simplement repeint. Mais ouvrez l’oeil, des collages de Manyoly vous attendent sûrement au détour d’une rue, dans les rues de la Cité Phocéenne, mais aussi à Paris, Bordeaux, Londres, Ostende ou même New York.
À moins que vous n’y découvriez une citation ou autre perle de sagesse. D’autres photos du Panier et de ses murs sont disponibles sur notre page Facebook.
Si le Street Art t’inspire, cette semaine, Les découvertes de Fab, pour sa première participation au Café nous fait découvrir la Butte aux Cailles à Paris, son blog est une mine de spots mais cet article m’a vraiment donné très envie de découvrir ce quartier de la capitale que je connais peu. From Corsica with trips, nous emmène à Montréal découvrir des oeuvres monumentales et Les voyages de K. nous propose de découvrir des fresques sur le thème de la mer aux Sables d’Olonne. Et toi ? où nous emmèneras-tu ?
Thème du 20 janvier : Vertige
Thème du 27 janvier : Un merveilleux souvenir de voyage
Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? On se retrouve la semaine prochaine pour parler de sites qui donnent le vertige…
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Thème de la semaine : Vert
Bonne année à vous les habitués du Café des voyageurs ! En ce début de 2021, je vous présente donc mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. J’espère que ce nouveau chapitre sera pour vous plein de jolies découvertes, qu’elles soient tout prêt de chez vous ou à l’autre bout de la planète… (Quoi ?!? On peut toujours rêver, non ?)
Comme chaque mois, le premier café est consacré à une couleur. Aussi, pour démarrer l’année sous les meilleurs auspices, j’avais envie d’une couleur pleine de vibrations positives et d’espoir. C’est donc le vert qui est à l’honneur aujourd’hui.
Cette semaine je t’emmène
En Aveyron, dans le village de Sylvanès, découvrir l’église russe qui veille sur la forêt depuis 1993. Une randonnée, dont le tracé est disponible sur l’application visio rando ainsi que sur le site, décrit une boucle au départ de l’Abbaye et permet de découvrir cette petite merveille tapie dans la forêt. Elle est accessible pour les familles sur une grosse demi-journée. Après avoir visité l’abbaye, on quitte la route en suivant le tracé jaune qui balise le chemin et on s’enfonce dans la forêt. La première partie du trajet grimpe un petit peu, mais à la faveur de l’été, la cueillette des mûres sur le bord du chemin peut motiver les petits pieds fatigués. Au sortir de la forêt, on gagne un plateau qui offre une vue merveilleuse sur la vallée. Cet dans un écrin de verdure que l’on découvre donc l’église orthodoxe, perdue au milieu des arbres.
L’espace d’un instant, on a l’impression de se téléporter au coeur des pays slaves avec ces sapins à perte de vue et les coupoles qui s’élèvent au milieu de la forêt. Pas la moindre trace d’activité humaine si ce n’est la route qui a permis d’acheminer jusqu’ici chaque pièce de cette église hors du commun.
J’ai choisi ce lieu car…
C’est ma petite pépite de l’été dernière. J’avais repéré cette balade sur une campagne de pub sur Facebook de l‘office du tourisme de l’Aveyron qui proposait de voir faire le tour du monde à travers les paysages de l’Aveyron. Elle est toujours sur la page d’accueil. Connaissant l’intérêt de WanderlustDad pour la culture orthodoxe, je suis donc partie à la recherche d’informations sur cette petite église et la randonnée qui permet de la rejoindre. Nous l’avons testée en plein mois d’août lors de notre road trip entre Auvergne et Aveyron et sommes tous tombés sous le charme pour des raisons différentes de cet endroit.
En plus de la balade, qui est absolument formidable, ce lieu est un magnifique témoignage de tolérance et d’amitié religieuse entre les peuples. Un joli conte venu du froid qui est raconté dans un reportage d’une petite demi-heure et proposé aux visiteurs de l’abbaye et que je vais vous restituer tout de suite.
Au début des années 90, le Père André Gouzes et Michel Wolkowitsky, mettent à l’honneur la Russie dans le cadre du Centre des Rencontres Spirituelles et Culturelles de l’Abbaye de Sylvanès. Une dynamique d’échanges se créée entre la communauté de l’abbaye de Sylvanès et celle de l’évêché de Kostroma, situé à 350 km au Nord Est de Moscou. De ses rencontres répétées en Russie ou en France, nait une belle amitié. Petit à petit germe donc l’idée d’offrir un lieu, tout prêt de l’Abbaye de Sylvanès pour la communauté orthodoxe auvergnate. Un mécène, est trouvé en la personne d’un frère de l’Abbaye de Sylvanès et donne le feu vert à ce projet complètement fou.
C’est alors que commence l’aventure de cette petite église, construite dans les steppes de Russie avec le savoir faire des charpentiers locaux. Assemblée une première fois là-bas, avant d’être intégralement démontée, convoyée par la SNCF jusqu’à Millau et en camion jusqu’au cirque de Sylvanès. Comme un puzzle, elle y est ensuite remontée en respectant les techniques traditionnelles par les charpentiers russes qui l’ont conçue et des ouvriers de la région, renforçant encore plus les liens entre les deux groupes.
À l’intérieur, nous avons été accueillis par un prêtre orthodoxe qui nous a proposé de découvrir l’histoire que je viens de te raconter. Nous avons pu profiter de l’atmosphère recueillie de l’église, sur fond de choeurs religieux et découvrir la somptueuse iconostase de cette chapelle venue du bout du monde. Même sans être croyant et pratiquant, ce lieu dégage une aura de sérénité et de paix assez rare, qui font oublier la grimpette en forêt, le dénivelé de la descente, puis la remontée jusqu’à l’église.
Voilà donc une rando et un site qui pourrait très bien figurer dans le guide Voir le monde sans quitter la France de chez Hachette que j’ai découvert en librairie récemment et dont je vous parlerai bientôt.
Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?
L’église russe de Sylvanès – Aveyron
Attention challenge… Une photo pour toute la balade, avec les merveilles de l’église ? Compliqué tellement la balade est jolie et la découverte de l’église a été une expérience inattendue. J’avais volontairement choisi, avant de la découvrir en vrai, de ne pas regarder l’intérieur de l’église pour préserver l’effet de surprise. Aussi je fais le choix, de ne pas mettre de photo de l’iconostase et de l’intérieur pour te laisser l’opportunité de la découvrir en vrai ou d’aller en rechercher des photos sur le net.
Si je ne devais en choisir qu’une, je choisirais sans conteste, celle de la découverte du paysage, au sortir de la forêt. Après une immersion dans le calme et la verdure, dans une semi obscurité et à la fraîche pour un plein mois d’août, on retrouvait le soleil et on apercevait pour la première fois les coupoles de l’église. De ce point là, le chemin est encore long, il reste encore une bonne heure de marche avec des enfants, mais on a déjà l’impression de toucher au but et de commencer à déballer lentement un précieux cadeau.
Sur notre page Facebook, retrouve plus de photos de la balade et viens nous raconter ce que tu en as pensé.
Thème du 13 janvier : Street Art
Thème du 20 janvier : Vertige
Thème du 27 janvier : Un merveilleux souvenir de voyage
Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? On se retrouve la semaine prochaine pour parler de Street – Art et je pense t’emmener du côté de chez moi.
Pour ce cinquième article de ce défi de fin d’année, je t’emmène avec moi à la Cité Radieuse. Nous en avions déjà parlé cet automne dans un Café des voyageurs à l’occasion du passage d’Invader à Marseille. Il avait choisi le toit terrasse de l’Unité d’Habitation de Le Corbusier comme quartier général avant de déployer ses créations partout dans la ville. À cette occasion, j’avais fait découvrir la Cité Radieuse aux schtroumpfs et j’ai dû dire un peu fort que j’aimerais beaucoup, l’espace d’une nuit découvrir l’intérieur d’un appartement car le Père Noël, a été très inspiré et m’a offert une nuit dans l’une des Chambres Musées de l’Hôtel Le Corbusier. Nous avions beaucoup parlé avant les fêtes de zéro déchets et de cadeau d’expérience, voilà donc qui est parfaitement tombé.
Nous en avons donc profité avec WanderlustDad pour nous offrir une escapade marseillaise en amoureux et jouer les touristes dans notre propre ville comme dans le micro voyage #18, une chambre en ville de L’art de voyager sans partir loin, mon super guide dont je te parle souvent. C’est donc en métro et à pieds que nous avons gagné le 280 boulevard Michelet et l’hôtel avec notre petit baluchon sur le dos. Avant de te faire découvrir cet hôtel atypique, je te propose de faire un petit voyage dans le temps, afin de comprendre ce qui fait de La Cité Radieuse un lieu unique en son genre.
Du logement social au Patrimoine mondial de l’Unesco
À la fin de la seconde guerre mondiale, Marseille connait un manque de logement sociaux. En 1946, l’État passe donc commande auprès de Le Corbusier pour construire un immeuble d’habitation. Il pense alors la construction d’un village vertical, sur pilotis, afin de libérer de l’espace au sol. La construction de l’Unité d’Habitation de Marseille, la première en son genre, démarre en 1947 pour se terminer en 1952. Son architecture brutaliste, très moderne pour l’époque ainsi que les couleurs sur la façade lui valent à l’époque le surnom de « Maison du Fada. »
Un petit reportage, signé France Culture, résume en 3 minutes l’histoire de la construction de la Cité Radieuse, son concept ainsi que les vives réactions, celle de Salvador Dalì en tête, qu’elle a suscité à sa construction. On y voit Lilette Ripert, institutrice de l’école, amie de Le Corbusier et occupante de l’appartement 50, dont on reparlera par la suite.
Toutefois, en faisant un tour à l’intérieur, on se rend vite compte qu’elle n’a de « fada » que le nom car tout a été calculé dans le moindre détail pour que le logement, qui est, rappelons-le, à l’époque, un logement social, soit le plus respectueux possible de la nature humaine et que la vie en son sein soit conviviale et sereine, d’où le nom de Cité Radieuse.
C’est donc en s’inspirant du nombre d’or, comme beaucoup d’artistes avant lui, que Le Corbusier crée le Modulor, qui servira de base à toutes les mesures de l’immeuble de la hauteur sous plafond à l’aménagement des plans de travail des cuisines designées par Charlotte Perriand. C’est d’ailleurs ce Modulor qui nous accueille dans le hall de l’immeuble, tout près de l’unique cage d’ascenseur.
La 4ème rue
La Cité radieuse compte 9 étages, appelées rues, dont un toit terrasse qui offre une vue splendide sur l’ensemble de la Ville. Selon la volonté de l’architecte, on retrouve un hall, qui fait office de place du village, des commerces, un restaurant, un gymnase, une école, une pataugeoire, un hôtel, un cinéma, des bureaux…
Pendant longtemps, les habitants pouvaient passer leur commande auprès de l’épicerie de la troisième rue et se faire livrer directement leurs courses dans les boites prévues à cet effet et située tout près de chaque porte. Aujourd’hui l’épicerie a fermé, la rue commerçante située au troisième héberge la Librairie Imbernon, spécialisée dans les ouvrages d’art et d’architecture, des studios de designers, une créatrice de bijoux et l’hôtel… (Tu vois comme je fais un teasing de dingue ?!? Mais attends un peu je n’en ai pas encore fini avec l’histoire…). Tout au bout du couloir, tu pourras goûter à la vue mer à travers les fenêtres qui logent le jardin d’hiver.
L’unité d’habitation compte 337 appartements de tailles diverses allant des chambres d’amis mutualisées voulues par l’architecte afin que les résidents puissent accueillir leur famille au besoin sans avoir une pièce inoccupée à l’année dans leurs appartement à l’appartement pouvant accueillir 10 personnes. La majorité des appartement est construite en duplex. Un appartement témoin est visitable, hors crise sanitaire, sur réservation auprès de l’office du tourisme avec un conférencier.
En 1954 le logement social devient copropriété. Elle est inscrite une aux monuments historiques du vivant de Le Corbusier, et classée par deux fois, une première en 1986 pour l’extérieur et les parties communes et en 1995 pour l’appartement 50. En 2016, alors que les constructions nouvelles pullulent dans le quartier, menaçant l’intégrité de la vue depuis le toit terrasse, le bâtiment est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Il existe en plus de la Cité Radieuse marseillaise, 4 autres unités d’habitations signées par le Corbusier :
La Maison Radieuse de Rézé près de Nantes
L’Unité d’habitation de Briey en Meurthe et Moselle
L’Unité d’habitation de Firminy Vert, dans la Loire
La Corbusierhaus de Berlin
Les cheminées du toit-terrasse
La Cité radieuse de Marseille, tout comme ces petites soeurs ont donc le statut à la fois d’immeubles d’habitations et de monuments historiques. Il conviendra donc, avant de s’y rendre de jeter un petit coup d’oeil à ce guide de visite très bien fait par l’association des habitants. Ce site est une vraie mine d’informations pratiques et historiques sur l’unité d’habitation marseillaise. En cette période de crise sanitaire, l’UH a drastiquement, et on peut le comprendre, réduit les possibilités de visites. Seules, sont accessibles au public les 3ème et 4ème rues. Le toit terrasse et sa vue sur la mer ne sont accessible que sur présentation d’un badge… C’est là que dormir à l’hôtel devient intéressant.
Un hôtel unique en son genre
Minute chauvinisme on
Parce que : « Oui, Môssieur« , il a 5 unités d’habitations Le Corbusier en Europe, mais chez nous, à Marseille, on est les seuls à avoir pensé à y loger un hôtel… Amendonné comme on dit chez nous, (traduire pour toi cher lecteur qui viendrait du grand Nord, « à moment donné »), il faut rendre à Marseille ce qui lui appartient, nous avons le seul hôtel au monde dans un bâtiment Le Corbusier. Donc si tu veux dormir dans une chambre d’hôtel signée par le grand architecte, c’est dans la Cité Phocéenne qu’il faut venir…
Minute chauvisme off
Comme je te le disais plus haut, Le Corbu, (on commence a être intimes alors, on va l’appeler par son petit nom) avait voulu, au troisième étage un lot de 16 chambres d’amis dont les habitants pouvaient réserver lorsqu’ils avaient de la visite. Le système n’ayant jamais vraiment pris car personne ne voulait prendre la responsabilité de s’occuper de cet hôtel miniature, une véritable structure hôtelière a donc été créé.
En 2003, Dominique et Alban Gerardin rachètent l’hôtel. Pendant deux ans, alors catégorisé 2 étoiles. Ils oeuvrent à rénover le restaurant et la réception tout en ayant à coeur de conserver l’esprit design et vintage du lieu jusqu’à obtenir leur troisième étoile. Les 21 chambres que comptent l’hôtel ont chacune une décoration dans l’esprit de cellules telles que les a conçues Le Corbusier, tout en respectant les standards de l’hôtellerie moderne. Tu trouveras le descriptif de chaque type de chambre ainsi que les tarifs sur le site de l’hôtel.
Un petit tour dans l’un des deux studios vue mer
Ce couple de passionnés tient à insuffler au lieu un esprit « d’hôtel d’hôtes ». À notre arrivée, Dominique nous a fait découvrir notre chambre, l’un des deux studios avec vue sur la mer. Elle a pris le temps de nous raconter l’histoire de chaque pièce de mobilier ainsi que l’esprit Mad Men qu’elle a souhaité donner à ce studio. Elle nous a fait une démonstration de la cuisine, telle qu’elle avait été pensée par le tandem Corbu-Perriand pour « libérer la femme des contraintes domestiques ». La cuisine n’est pas opérationnelle, mais elle permet de voir l’esprit et la conception de l’un des studios destinés aux étudiants à l’époque. La vue y est spectaculaire, on arrivait à voir les moutons de la mer déchaînée s’échouant sur le Frioul, les lumières de la grande roue…
Une chambre avec vue sur le parc
Un petit tour dans la Suite Lilette
Dominique a été intarissable sur l’histoire du lieu, nous a raconté des tas d’anecdotes sur la création de la Cité Radieuse, l’évolution de l’hôtel, le triste incendie qui a ravagé une partie du bâtiment en 2012. Elle nous a même donné l’opportunité de visiter la suite Lilette, reconstitution de la chambre de Lilette Ripert située dans l’appartement 50, dont je te parlais plus haut. On y retrouve des luminaires Le Corbusier ainsi que la cloison tableau noir conçue par Charlotte Perriand. Avec un vrai talent de conteuse, elle nous a raconté, simplement la vie de l’immeuble tel qu’elle le voit évoluer depuis qu’elle y vit. En cette période le bar est fermé mais on sent bien que c’est un point de ralliement aussi pour les habitants qui s’y installent d’ordinaire volontiers pour un café.
Ils accueillent aussi les gourmets dans leur restaurant Le ventre de l’architecte, avec sa carte semi gastronomique sous la houlette du chef Jérôme Caprin et sa vue imprenable sur la mer à travers la loggia. Il compte une note de 4,1 / 5 au guide Michelin. Les menus sont disponibles sur la page, Le ventre de l’architecte du site de l’hôtel. En ces temps de confinement, ils proposent de la vente à emporter pour les repas de fêtes du 31 décembre ainsi qu’un room service pour les clients de l’hôtel. Dans le cadre de ce dernier, nous avons eu l’opportunité de goûter à la cuisine familiale d’Alban et à la mousse au chocolat façon orangette de Dominique, je peux vous assurer qu’il ne nous est rien resté dans l’assiette.
En tant que client de l’hôtel, vous bénéficiez statut de résident de la Cité Radieuse. Vous pouvez donc à ce titre accéder aux infrastructures communes qui ne sont, d’ordinaire, pas ouvertes aux visiteurs.
Préparer ta visite
Je t’ai déjà donné pas mal d’informations. Entre le site de l’hôtel, celui de l’association des habitants La Cité Radieuse et celui de l’Office du tourisme, tu as déjà une bonne base pour découvrir La Cité Radieuse.
N’hésite pas à aller faire un tour sur le site du MaMo, le centre d’art fondé par le designer Ora-ito sur le toit terrasse. Il donne chaque année carte blanche à un artiste pour réaliser une exposition in-situ sur le toit terrasse. Après Invader, Batman, Buren, Varini, la belle saison sera une nouvelle occasion d’accueillir un grand nom de l’art contemporain. Si tu arrives de loin, cela peut-être l’occasion de faire une d’une pierre deux voire trois coups et de profiter de la Cité Radieuse, d’une chouette expo et de la mer.
Si toutefois, tu venais à avoir envie de tout connaître de l’oeuvre du Corbu avant de venir, la librairie Imbernon propose sur son site une sélection très complète de beaux livres sur la Cité Radieuse et les différentes facettes du travail de son architecte, à Marseille mais aussi de façon plus large. La librairie est aussi partenaire d’actions en faveur du jeune public dont j’ai déjà beaucoup parlé sur le blog et dispose d’un fond pour les enfants assez sympa sur l’art, l’architecture et sur l’oeuvre de Le Corbusier. Si des références te plaisent tu peux passer directement commande sur le site. Pas mal, non ? pour continuer à soutenir les libraires indépendants ?
À voir / à faire aux alentours
Si tu as fini d’explorer la Cité Radieuse et que tu veux te lancer à l’assaut du quartier, voici une liste de quelques lieux que tu pourrais avoir envie de découvrir. Ayant été prise de court par ce cadeau fort inspiré, je n’ai pas eu le temps de rechercher quelques trésors cachés du secteur dans Marseille insolite et secrète, je remédierai à cela dès que possible. Toutefois, le quartier du 8ème et du 9ème arrondissement, si tu visites la Cité Phocéenne pour la première fois, t’offrent de belles opportunités de découvertes, sans forcément sortir des sentiers battus. Excentré par rapport au Vieux Port et au quartier du Panier, traditionnellement très fréquenté des touristes, ce secteur est très prisé l’été car assez proche des plages.
Envie de shopping ?
Ça y est la troisième rue n’a plus de secret pour toi et tu as envie de courir les boutiques. Tu peux aller faire un tour
au Centre Prado Shopping, ouvert tous les jours, il compte 30 boutiques et 4 restaurants
sur l’avenue du Prado dans sa partie qui va en direction de la place Castellane
sur la rue Paradis
Passion sport et nature ?
Le quartier est particulièrement bien desservi en terme d’équipements sportifs et parcs. Tu trouveras de nombreuses pistes cyclables et des stations de Vélo partagés assez régulièrement. Le mythique Stade Orange Vélodrome est vraiment tout proche. Il propose, hors période de confinement, l’OM tour Stadium, des visites qui permettent d’accéder au bord de pelouse, aux vestiaires et de découvrir l’envers du décor…
Si le foot ne t’intéresse pas mais que les courses hippiques sont ton dada, l’hippodrome Borély, situé en bordure du parc Borély n’est pas très loin. Avec les beaux jours, de nombreuses courses s’y tiennent et tu peux retrouver le programme sur le site de la société hippique de Marseille.
Les chemins de randonnées à travers les calanques ne sont pas très loin non plus. Tu trouveras au Rond Point du Prado, des bus qui te conduiront soit vers Les Goudes, soit vers Luminy pour découvrir les chemin d’accès au Parc National des Calanques.
N’hésite pas non plus à aller marcher le long de la Corniche Kennedy. Les Marseillais se plaisent à dire que le banc que l’on y trouve est le plus long du monde… Légende ou réalité, je te laisse trancher, mais c’est un peu comme la sardine si tu veux mon avis… Toutefois, certaines portions ont été décorées de mosaïques par des écoles, des structures privées et des centres sociaux et donnent à notre promenade du bord de mer un faux airs de Parque Güell. La vue est spectaculaire sur les îles du Frioul et du château d’if d’un côté, et sur l’Escale Borély et la Pointe Rouge de l’autre.
Côté baignades et nautisme, tu seras aussi servi, les plages de David et de l’Escale Borély sont accessibles avec le bus 19 ou à pieds si tu n’as pas peur de marcher quelques kilomètres.
Envie d’art ?
Côté patrimoine, le quartier est assez bien desservi, on y trouve :
Le Ballet National de Marseille qui propose des répétitions publiques sur inscription et des visites gérées par l’office du tourisme.
Le Chateau Borély qui accueille le musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode
Le MAC, Musée d’art contemporain, situé dans le quartier de Bonneveine, il a dans ses collections des oeuvres de Klein, Basquiat ou encore Buren.
Non loin de là, tu pourras admirer le célèbre pouce de César.
En longeant l’avenue du Prado pour aller en direction du Parc Borély, et le long de la Corniche, il te suffira de lever les yeux pour trouver des hôtels particuliers.
En famille
Si tu as choisi de venir avec les enfants, comme tu as pu le voir le quartier est plutôt animé et sympathique. Les plus petits seront contents de
Gambader dans les allées du parc Borély : c’est l’un des parcs les plus prisés des Marseillais. Si les conditions sanitaires le permettent, tu pourras y louer des vélos à 4 places, faire de la barque sur le lac, observer les canards et les ragondins, flâner dans la roseraie, faire du manège, visiter le jardin botanique… (On me dit dans l’oreillette, que c’est aussi très romantique, même sans les enfants…)
Faire un tour sur la grande roue de l’Escale Borély
Aller à la recherche des traces d’Invader et améliorer ton score sur l’application Flash Invader
Tu peux aussi te faire un cinéma du côté du Chambord si tu préfères les petites salles ou du cinéma le Prado, situé près de la place Castellane si tu es plutôt dernières sorties
Je tiens à spécifier avant de terminer que cet article n’entre pas dans le cadre d’un partenariat avec l’hôtel. Il s’agit de notre retour d’expérience en tant que visiteurs. Je prends le parti sur le blog de ne parler que des expériences que j’aime et que j’ai envie de recommander. J’assume pleinement le fait de soutenir, dans la mesure de mon possible et de la ligne éditoriale du blog, les acteurs impactés par la crise Covid qu’ils soient libraires, hôteliers, restaurateurs, acteurs de la culture… Écrire ce mini guide alors que la plupart des lieux que j’aime dans ce quartier sont actuellement fermés n’est pas évident. J’espère pouvoir très vite l’éditer à la faveur d’un retour à la vie normale.
Il me tenait à coeur depuis longtemps de te faire découvrir la Cité Radieuse de façon plus approfondie, et la découverte de l’Hôtel Le Corbusier m’a permis du même coup de te proposer un nouveau Mini Guide sur Marseille avec une thématique plus maritime.
Si tu nous suis depuis quelques temps déjà, tu sais à quel point les rencontres sont importantes pour nous en voyage. J’estime que voyager, c’est s’ouvrir sur le monde et que ce dernier commence dès que tu as passé la porte de chez toi. J’ai visité de nombreuses fois la Cité Radieuse, en tant qu’étudiante, en avec mes classes, en visiteur libre avec les enfants. Et bien cette fois-ci, j’ai encore découvert des choses et nous avons fait une vraie belle rencontre. L’après-midi de notre arrivée est passée en un clin d’oeil, sans que l’on s’en rende compte à visiter l’immeuble, comme des résidents. J’ai eu l’impression l’impression curieuse d’être à la fois vraiment en voyage dans ma propre ville et de redécouvrir un monument que je pensais bien connaître et en même temps, de me sentir comme à la maison. Nous avons adoré cette parenthèse architecturale. On valide donc à 100 % le concept du micro voyage #18 de L’art de voyager sans partir loin dont je parlais en introduction et ainsi que celui du micro voyage #8 , un jeu d’enfant dans les allées du Parc Borély.
Et toi ? As-tu déjà testé les hôtels de ta ville ? As-tu déjà vécu l’expérience staycation, où tu joues les touristes à la maison ? Qu’en as-tu pensé ?
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Thème de la semaine : Blanc
Elle arrive, ça y est ! Les profils Facebook de mes copines qui habitent en montagne se parent de blanc. La neige est de sortie… Bien joué ! Les voyageuses habituées du Café, synchronisation parfaite… Sauf que voilà, moi, là où je vis, la neige tombe à chaque fois que meurt un pape. Autant te dire que la vue du moindre flocon met une pagaille formidable dans la ville. On se croirait à l’approche d’un ouragan de classe 5… Les scènes de paniques de Twister ou d’Independance Day à côté de la neige à Marseille, c’est une file bien rangée dans un parc d’attractions scandinave… Qui plus est , dans la Wanderlust Family, nous ne sommes pas des grands fans de sports d’hiver. Les files d’attentes interminables aux remontées mécaniques, les supers skieurs qui te passent à côté comme des flèches quand toi tu te mets péniblement en position de chasse-la-neige (eh oui, le blond de Gad Elmaleh, ne fait pas vraiment partie de notre famille), ce n’est pas vraiment notre tasse de thé. Considérant tout ça, la meilleure illustration du thème du jour aurait été une page blanche… Mais pas questions de se laisser abattre, j’ai donc remonté le fil des photos de mon téléphone et la carte mémoire de mon appareil photo et suis retombée sur les souvenirs d’un super petit week-end.
Cette semaine jet’emmène
À Ancelle, dans les Hautes Alpes au coeur du massif du Champsaur et du Valgaudemar. C’est une petite station de ski familiale dans laquelle, les rares fois où nous allons à la neige, nous avons plaisir à retourner. Le domaine skiable y est à taille humaine, les forfaits et les leçons sont à un prix raisonnables et tout y est faisable à pieds. L’idéal quand on a des petitous ou que l’on préfère profiter de la montagne pour autre chose que le ski.
L’hiver dernier, en période de fêtes, une patinoire était montée dans le centre du village et depuis le pied des pistes, des randonnées en raquettes sont proposées par l’office du tourisme. Un spa est disponible auprès de l’hôtel Les Autanes. Nous avons eu la chance de le tester en amoureux avant l’arrivée des enfants, notre séjour avait été un petit cocon de douceur. Et pour les amateurs, un brasserie artisanale située au coeur du village et répertoriée au guide Rando-Bières en France propose une sélection de bières de la blanche à la brune. Il y a un petit moment qu’il faut que je vous parle de ce guide que nous avons reçu sous le sapin l’année dernière. Je pense qu’il rejoindra sûrement l’une de nos sélections livresques de ce mois de décembre, donc si il t’intéresse reste à l’affut des nouveaux articles.
Aux alentours, d’autres stations familiales ainsi que de plus grosses comme Orcières Merlette sont accessibles en moins d’une demi-heure de route.
J’ai choisi ce lieu car…
Ancelle est vraiment un bon compromis pour se faire plaisir à la neige, même avec un budget riquiqui. La station est à deux heures de route de la maison et c’est elle qui a vu les premières descentes à ski des garçons.
Même si nous ne sommes pas des accros de la glisse, on affectionne particulièrement les paysages de montagne l’hiver et la nature sous la neige. Alors, bien souvent, on profite de la montagne sur des week-ends ou hors saison.
L’idée que tout puisse se faire à pied, sans avoir à courir des heures plus chargés que Modestine, l’ânesse de Stevenson, entre l’école de ski, l’appartement, la location de matériel, la piste de luge et le village pour faire les courses est vraiment confortable quand on veut passer des vacances plutôt reposantes à la montagne.
Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?
Fonte des neiges à Ancelle
Elle fait partie des souvenirs magiques d’une occasion inattendue. En Italie, la fête des pères est au mois de mars, pour la Saint Joseph et cette année-là, je séchais comme rarement au moment de trouver un cadeau pour notre super WanderlustDad. Jusqu’à ce que, PLING, me vienne un éclair de génie, et si on faisait un week-end à la neige ? Sauf que voilà, clairement, un week end à la neige, ça peut vite coûter les deux bras, même en fin de saison.
Mais la bonne fée des surprises n’était pas très loin et en cherchant sur airbnb, je suis tombée sur une dame, qui louait le bas de sa maison, à 20 minutes de voiture d’Ancelle pour une cinquantaine d’euros les deux nuits. C’était inespéré ! Ni une, ni deux, j’ai réservé.
Je te parle vraiment d’un séjour organisé en last minute, ce qui pour la maniaque de l’organisation du voyage que je peux être est une prouesse technique. Dans l’article Organisation : quel est ton camps ?, l’un des premiers articles du blog, je pesais le pour et le contre de chacune de ces deux façons de fonctionner étant plus dans le registre de l’anticipation que dans le départ sur les chapeaux de roues.
Aussi nous avons profité des dernières neiges, fait beaucoup de luge, quelques bonshommes de neige et pu admirer les rivières qui se créent aux premiers redoux. Je trouve ces moments là très poétiques. Nous en avons aussi profité pour découvrir la région et le Parc du Creuset à Orcières et fait une randonnée en raquettes. On était finalement un peu en avance sur l’actualité au final, en profitant des stations de ski sans utiliser les remontées mécaniques.
Et vous ce thème de blanc, qu’est ce que ça vous inspire ? Comment tu profites de la montagne si, comme nous, tu ne skies pas ?
Thème du 9 décembre : Voyage gourmand
Thème du 16 décembre : traditions de Noël d’ici ou d’ailleurs
Thème du 23 décembre : Capitales
Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine.
Il y a quelques années, la chaîne de télévision Voyage, avait proposé une super série de documentaires, Le fan tour de Guillaume. Game of Thrones, Elvis, Agatha Christie ou Léonard de Vinci, chaque semaine ledit Guillaume nous avait fait voyager à travers un univers en se mettant dans la peau des fans qui voyageaient sur les traces de leurs idoles. Le ton était bien entendu délicieusement décalé…
Londres en ce sens est un super terrain de jeu pour des visites thématiques. Toute la famille peut en effet y trouver son compte… Lors de notre visite de 5 jours dans la capitale anglaise, nous avons eu l’occasion de tester quelques itinéraires de fan. Alors viens, on t’embarque à dans la capitale anglaise sur les traces de nos héros préférés…
Visiter Londres sur les traces d’Harry Potter
Bien sûr, avec des enfants, l’un des premiers héros auquel on pense c’est notre jeune ami sorcier. Aussi, lorsque nous avons visité Londres, nous avons consacré un long moment à la découverte des lieux de tournage des films. LeadenHall Market, Westminster, le Millenium Bridge, et bien sûr, les Studios Warner Bros dont je t’avais déjà parlé dans un café des voyageurs.
Leadenhall Market
Leadenhall Market
Leadenhall Market
Le quartier de Westminster
Les copines de Wikidstravel ont fait un travail formidable récemment pour répertorier tous les lieux de tournage londoniens et les expériences à ne pas manquer si avec tu es passionné par l’univers de J.K Rowling. Monuments, brunch, hôtel, adresses shopping, escape games, elles ont préparé un programme de visite aux petits oignons. Alors, nous, ça ne nous donne qu’une envie. Enfiler nos capes de sorciers et reprendre l’Eurostar pour nous replonger dans les aventures de notre petit sorcier préféré.
La maquette de Poudlard
La porte de la chambre des secrets
Une petite confiserie des frères Weasley ?
Prêts à embarquer à bord du Poudlard Express ?
Les studios Harry Potter de Londres
Paddington
Né sous la plume de Michael Bond en 1958, ce petit ours venu du Pérou et accueilli par la famille Brown a accompagné des générations d’enfants. D’abord à travers les livres, puis les dessins animés pour finir avec la sortie des films de Paul King en 2014 et 2017. Lors de notre voyage à Londres, mini schtroumpf était encore tout petit et il a donc été très content de retrouver les décors des aventures du petit ours. Nous avons donc :
Winterwonderland
Hamley’s
Tower Bridge
La merveilleuse boutique de Mr Gruber’s
Salué Paddington chez Hamley’s. Bien entendu, le magasin de jouets le plus vieux de Londres a tout un rayon consacré à l’Ours le plus gourmand de la ville. (Il a aussi rencontré pour l’occasion la mascotte de ma classe, que sortait telle Armelle avec son nain de jardin dans Amélie Poulain…)
Parcouru le Natural History Museum, que l’on voit dans le premier film sous des angles assez glaçants avec une Nicole Kidman, qui est très loin d’être avenante, en vérité c’est un musée formidable pour toute la famille, nous y avons passé presque 5 heures sans nous en rendre compte. En plus, il organise de temps à autre des nuits au musée. Si tu veux en savoir davantage tu peux aller consulter leur site.
Retrouvé la merveilleuse boutique de Mr Gruber. Dans la vraie vie, Gruber’s s’appelle en réalité Alice’s et on peut la retrouver sur Portobello Road. C’est une véritable caverne aux merveilles, où si tu aimes chiner, tu trouveras sûrement quelque chose à ton goût.
Fait un saut à la gare de Paddington bien entendu, où l’ours rencontre Mme Brown pour la première fois pour y voir la statue de l’ours
Admiré Tower Bridge sur lequel s’ouvre le merveilleux livre Pop Up du deuxième film.
Passé une soirée au Winterwonderland, ce parc d’attraction qui se monte chaque année de novembre à début janvier dans Hyde Park et qui ressemble beaucoup à la fête foraine présentée par Hugh Grant dans le deuxième opus de Paul King.
Et au p’tit déj, nous n’avons pas oublié le sandwich à la marmelade d’oranges amères
Peter Pan
Non, non, non, nous ne partirons pas pour les Pays Imaginaire. Je suis désolée de faire ma Mr. Darling, mais il y a bien assez de références à Peter Pan dans Londres sans que l’on s’aventure après la deuxième étoile à droite. Les schtroumpfs ont très longtemps eu leur phase Peter Pan. Nous en étions arrivés à connaître le dessin animé par coeur. Pour ma part, j’ai beaucoup d’affection pour ce livre et cet auteur qui est beaucoup plus complexe que le grand Walt a bien voulu nous le laisser paraître, et pour se remettre dans l’ambiance, avant de partir j’ai revisionné avec plaisir Hook et le Peter Pan de PJ Hogan de 2004 (une merveille visuelle, celui-ci avec Clocks de Coldplay sur sa bande annonce). M. Barrie, on vous suit :
1ère étape : Big Ben bien sûr. On a tous en tête la scène où chantant à tue-tête « rêeeeeve ta viiiiiiie en couleur, c’est le secret du bonheur… » (tu as l’impression que je chante faux ? Et encore c’est parce que tu n’as pas l’audio, en vrai c’est encore pire…) Peter s’envole au-dessus de Londres en tenant par la main Wendy, Jean et Michel, puis se pose sur l’aiguille de Big Ben… Nous pour le coup, on n’a pas eu vraiment de chance… Notre visite à Londres a eu lieu en décembre 2017, et depuis le mois d’août, la cloche de la maison du Parlement s’était tue, pour se faire une petite beauté. On n’a donc pu qu’imaginer Big Ben sous les échafaudages, les travaux devant durer encore jusqu’en 2021. En attendant tu peux toujours aller admirer sa réplique au Légo store…
2ème étape : Les jardins de Kensington et la statue de Peter Pan. Ici, tu feras coup double, car en plus du magnifique bronze sculpté par George Frampton à la demande de l’auteur. Tu seras aussi entouré d’écureuils. Nous avons dû passer un bon quart d’heure à donner des noisettes à ces petits curieux, qui n’avaient aucune crainte à s’approcher des enfants.
3ème étape : Les parcs, si tu as vu Neverland, avec Johnny Depp et Kate Winslet, tu sais à quel point ils étaient importants pour J. M. Barrie et les enfants Llewelyn Davies pour lesquels il a écrit cette histoire. Peter est d’ailleurs un enfant oublié dans son berceau dans le parc que les fées sont venues chercher.
Mary Poppins
Autre classique littéraire et cinématographique… Comment ne pas penser à Mary Poppins, lors d’une visite à Londres la super nounou de Pamela Lyndon Travers popularisée par Walt Disney dans les années 60 après avoir usé de tout son pouvoir de conviction pendant plus de 20 ans pour obtenir les droits d’adaptation. Si le film original a entièrement été tourné en studios, donnant une impression de carton-pâte, on peut toutefois montrer aux enfants les lieux, qui apparaissent dans le film :
La cathédrale Saint Paul qui se dessine derrière la chanson Nourrir les petits oiseaux
Les banlieues de Chelsea ou Kensington
La maison de l’amiral Boom près d’Hampstead Heath
Les parcs en tout genres pour se perdre et aller faire voler ses cerfs volants
Et encore Big Ben et Buckingham Palace qui apparaissent dans Le retour de Mary Poppins.
Fan de comédies musicales ? Tu as envie de pousser la chansonnette et tu n’as pas peur de le faire en anglais ? Mary Poppins est aussi au Prince Edward Theatre.
Notting Hill et Portobello Road : deux fans tours pour le prix d’un
À cette liste déjà plutôt longue de fans tours possibles, tu peux ajouter le Portobello Road de l’Apprentie sorcière, ou de Coup de Foudre à Notting Hill. Tu peux :
partir à la recherche de la maison à porte bleue au 280 Westbourne Park Road, Londres W11 1EH
flâner sur ces « trottoirs où s’étendent 10 000 occasions« ,
Acheter des bouquins ou des souvenirs à la librairie de Hugh Grant : The Travel Book, 142 Portobello Road, Londres W11 2DZ
Notting Hill est un quartier que nous avons beaucoup aimé, outre l’aspect décor de cinéma, brocante et bohème-chic, c’est un quartier très cosmopolite et très vivant artistiquement. Tu y trouveras de nombreuses galeries de Street Art et des murs absolument magnifiques. Banksy et consorts sont à l’honneur dans toutes les boutiques de customisation et de souvenirs. Nous avons trouvé un petit marché avec des food-trucks venus du monde entier. À Londres où le budget repas peut vite exploser dans un quartier touristique comme celui-ci c’était une bénédiction.
5 jours, c’est évidemment trop court pour découvrir tous les univers londoniens… On pourrait encore parler de James Bond, Sherlock Holmes, Jack l’Éventreur, Pierre Lapin, The Crown ou Bridget Jones et bien d’autres… Il ne nous reste qu’une chose à faire, attendre des jours meilleurs pour y retourner et vous préparer une saison 2 de ce rendez-vous touristico culturel…
Et vous, quel fan êtes vous ? Quel serait votre itinéraire londonien ?
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Thème de la semaine : Lacs et rivières
Cette semaine pour le café des voyageurs, on file au grand air, je ne sais pas vous, mais l’idée de pouvoir me balader dans la nature me manque énormément et je me réjouis de pouvoir bientôt aller me balader dans la colline.
Cette semaine jet’emmène
En Haute-Loire, visiter le Lac du Bouchet. Situé à quelques kilomètre du Puy en Velay entre les villages de Cayre et du Bouchet Saint Nicolas, c’est un lac qui a la particularité d’être situé à l’intérieur d’un cratère volcanique, ce qui donne une impression assez étrange lorsque l’on s’y baigne.
J’ai choisi ce lieu car…
J’avais déjà évoqué cet endroit dans l’article sur notre road trip de l’été entre Le Puy en Velay et la Couvertoirade. J’avais toutefois été assez brève parce que nous avions des tas de choses à raconter et de lieux à te faire (re)découvrir. Nous avons découvert le Lac du Bouchet par l’intermédiaire de l’Office du Tourisme du Puy en Velay. Nous étions à la recherche d’un lieu de baignade où faire du kayak ou une autre activité nautique et il nous a semblé que l’endroit, à la fois proche du camping en voiture, frais et arboré serait l’endroit rêvé pour passer une chaude après-midi d’été.
Nous avons donc, pris la route à travers les villages du Gévaudan, rencontré la bête sur un rond point avant de nous rendre sur l’immense parking. Le paysage est absolument magnifique, mais l’été ne t’attend pas à être seul. Le lac est équipé d’une plage aménagée et surveillée, ainsi que d’une base nautique près du chalet restaurant. Tu peux, pour 10 € la demi-heure si je me souviens bien, faire le tour du lac en pédalo ou en paddle. L’équipe est très sympathique et prévoit les équipements de rigueur pour toute la famille.
Tu peux donc quand les beaux jours arrivent prévoir une jolie journée en famille entre randonnée sur le sentier circulaire, baignade, activités nautiques, cueillette. Garde l’oeil ouvert sur le chemin qui mène au lac en été, nous avons trouvé des framboisiers et des fraisiers de bois. Nous avons aussi croisé de nombreux pêcheurs qui profitaient des eaux tranquilles du lac pour pêcher à la mouche (sous réserve bien sûr de t’être au préalable rapproché des services concernés pour faire le permis).
Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?
Le lac du Bouchet – Haute Loire
Quand nous sommes arrivés sur les rives du Lac, nous n’avons pas pu nous empêcher de pousser un grand « Waouh« . Malgré l’agitation qui régnait autour de nous entre tous les baigneurs et les familles qui s’étaient installées sur les berges, il régnait vraiment une sensation de calme et d’immersion avec la nature.
Avec WanderlustDad, nous avons shooté le lac sous tous les angles, depuis la rive, depuis le pédalo, sur les sentiers, nous avons pris des tas de photos, mais il y en a une que j’aime particulièrement…
Ce petit galion playmobil, momentanément échoué sur le rivage, était particulièrement mignon. Je n’ai pas pu résister… Et pourtant, le collectionneur, dans la famille, ce n’est pas moi… À l’échelle des petits bonshommes d’aventure que représente le tour du lac semble immense et pourtant… Et puis cette photo a un petit coup d’enfance, de nostalgie de fin de journée, de fin d’été. J’espère juste qu’il n’a pas été oublié…
Thème du 2 décembre : Blanc
Thème du 9 décembre : Voyage gourmand
Thème du 16 décembre : traditions de Noël d’ici ou d’ailleurs
Thème du 23 décembre : Capitales
Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine.
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Et coucou ! Aujourd’hui, pour ce café des voyageurs, c’est l’Amooouuuuuuuuur qui est à l’honneur. Cela faisait longtemps que les participants du café voulaient aborder le thème des voyages en amoureux, parce que l’on n’est pas que des parents ou des voyageurs solo… Aujourd’hui c’est donc chose faite. Alors place à vos escapades romantiques, voyages de noces, demandes en mariages…
Cette semaine, je t’emmène…
Je ne fais pas être très originale cette semaine mais je vais t’emmener en Italie, à Rome. Premièrement parce que Roma à l’envers ça fait Amor. Quels lovers ces italiens !!! Ils ont calculé jusqu’au nom de leur capitale pour faire les jolis coeurs. Rome, tout comme Paris, sait nous faire son cinéma, de la Dolce Vita à Manuale d’amore en passant par Vacances romaines et Mange, Prie, Aime. Le cinéma italien et américain l’ont érigée en décor culte de nos escapades en amoureux.
J’ai choisi cet endroit car…
Nous avons eu à plusieurs reprises l’occasion de s’arrêter à Rome pour un voyage en amoureux. La première, en avril 2005. Notre séjour, prévu de longue date, s’est trouvé un tantinet bouleversé par la mort de Jean Paul II et les milliers de pèlerins qui ont afflué vers la ville pour lui rendre hommage. C’était une atmosphère très particulière, à la fois recueillie et joyeuse. Une ville qui semblait tourner au ralenti alors que les caméras du monde entier étaient braquées sur elle.
La deuxième, en août 2015, 10 ans plus tard, l’ambiance est tout autre, nous sommes en plein été, on retrouve Rome telle qu’on l’imagine dans la canicule de l’été. Ce séjour est pour nous particulier, nous sommes mariés depuis 5 ans mais nous n’avons pas pris le temps de partir en voyage de noces et Rome est la première étape d’une semaine de vacances en amoureux, alors ce séjour, nous l’avons préparé, avec l’envie de retrouver des lieux que l’on a aimé ou de recréer la magie de certains instant que l’on a vécu dans nos voyages de jeunes fiancés.
Aussi pour te parler de Rome comme ville des amoureux, comme souvent, je vais remonter à contre courant des clichés. Rome la romantique ne se situe pas aux pieds du Colisée. À mon grand désespoir, il y a bien longtemps qu’elle a déserté la fontaine de Trevi, assaillie de touristes, de photographes et vendeurs à la sauvette. Marcello ! Anita ! Si vous voyiez cela, elle est bien loin la Fontaine où seuls au monde, vous tourniez l’une des scènes cultes du cinéma… Elle n’est pas non plus à Piazza di Spagna, où s’approcher de la Barcaccia demande d’avoir un jeu de coudes maîtrisé. Ni dans les tours de la ville en Fiat 500 qui fleurissent en ce moment dans la ville, surfant sur la mode du vintage et te proposant deux heures de visite pour près de 300 € pour un couple. (Je crois avoir failli m’étouffer en voyant les prix proposés… J’ai une affection toute particulière pour la cinquecento d’epoca depuis mon premier voyage en Italie, mais au prix de 10 tours de la ville, concrètement, tu peux en acheter une à toi et rien qu’à toi, et te faire non seulement le tour romantique de Rome mais la Costiera Amalfitana, Sorrentina…)
Pour moi, Rome la romantique est ailleurs et bien souvent, elle se découvre à pied, loin des grands monuments et des itinéraires balisés par les guides. Rome est comme les italiens, en matière de drague. Elle peut avoir ce côté beau parleur qui en met plein les yeux (et souvent pour le touriste, qui te vide le porte-monnaie…) et ce côté discret et extrêmement pudique.
Pour moi, Rome la romantique pourrait se cacher dans une balade en amoureux dans le parc de Villa Borghese, sur les pas des personnages des nouvelles romaines de Moravia, avec pourquoi pas, un tour en barque sur le lac et un pique nique au coucher de soleil sur la terrasse de la colline du Pincio. Elle pourrait se cacher dans la découverte du marché de Campo dei Fiori, où se mèlent odeurs et couleurs aux pieds de la statue de Savonarola. Elle pourrait bien aussi se révéler sur les bords du Tibre, par un soir d’été à l’heure de l’apéro, chez un glacier ou dans une trattoria de quartier. Elle se cache peut-être dans les ruelles de Trastevere, où loin des flots de touristes la vraie vie reprend ses droits, ou encore dans la visite des mythiques studios de Cinecittà. A moins qu’elle ne soit pour toi, quelque part près de Castel Sant’Angelo où près du Vatican se pressent les bouquinistes.
Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?
Trastevere à la nuit tombée.
Difficile de trancher entre une balade en barque à Villa Borghese, où nous avons été très smart et contre toute attente, elle ne s’est pas terminée comme celle de Bridget Jones et Marc Darcy avec tout le monde à l’eau, de beaux mariés croisés au détour d’une rue et Trastevere…
Comme te l’a déjà sûrement spoilé le titre, je t’emmène au-delà du Tibre, à Trastevere, dans un charmant quartier, qui étant moins accessible par les transports en commun est davantage préservé par l’afflux de touristes. En effet, Trastevere se mérite, depuis la station de métro la plus proche, Ottaviano-San Pietro-Musei Vaticani, il faut marcher un long moment, traverser la Place Saint Pierre, passer devant Castel Sant’Angelo pour enfin arriver le long du Tibre et le longer jusqu’au Ponte Sisto qui marque l’entrée dans le quartier.
Avec ses ruelles pavées, ses artisans et ses artistes de rues, ses terrasses animées c’est un endroit où l’on a beaucoup aimé se balader. Si tu passes par là, ne manque pas la Basilique de Santa Maria in Trastevere et ses fresques bizantines. Quand nous y sommes allés, un monsieur émerveillait petits et grands avec des bulles géantes, moment de magie…
Voilà donc, un petit coin de rue de ce Montmartre romain que nous avons quitté à la nuit tombée après avoir diné à la Prosciutteria, un petit bar, qui fait des assiettes de charcuterie et de fromage, dans un décor à l’ancienne particulièrement soigné. La soirée se prépare, loin du tumultes des grandes places, il y a des sourires, on discute, on termine les dernières bricoles avant le début du service. Ça semble tellement loin des mesures actuelles. Je sais pas toi, mais je m’installerais bien là, maintenant, tout de suite à cette terrasse pour une petite pizza en tête à tête…
Et toi ? As-tu déjà visité Trastevere ? Ça te tente ?
Thème du 18 novembre : Musée
Thème du 25 novembre : Lacs et rivières
Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine.