Throwback thursday #17

Thème : Couverture sombre

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.

Cette semaine, avec Halloween qui approche, place à notre côté sombre avec des couvertures obscures…

Côté Maman

En ce qui me concerne, j’avais envie de parler un livre que j’ai lu il y a très longtemps, quand j’étais encore au lycée et que j’avais beaucoup aimé. Oedipe Roi est une réécriture, façon polar du mythe de Sophocle. Je pense d’ailleurs qu’il faudrait que je le relise. Je me rends compte en écrivant que j’ai un peu la mémoire qui flanche et qu’à part la sensation d’avoir apprécié cette lecture, il ne m’en reste pas grand souvenir… Ça t’arrive à toi aussi ?

Côté schtroumpfs

Je vais aussi plonger dans les vieilleries et retrouver un livre que j’aimais beaucoup lorsque j’ai commencé à enseigner. Dans ce très bel album, paru chez Rue du Monde, Thomas, nous entraine dans son univers. Thomas est aveugle, il ne voit pas les couleurs, mais il peut les sentir et les toucher. Au fil des pages, on découvre donc les couleurs du bout du nez ou de la langue, du bout des doigts ou avec notre coeur et à travers les reliefs des pages. Un livre qui change des traditionnels imagiers à toucher sur le thème et qui aborde aussi la question de la perception du monde lorsque l’on ne peut pas le voir.

Et vous qu’avez-vous choisi cette semaine ?

À bientôt 😉

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Ce matin-là, mon voyage a commencé – Barroux

Une très belle ode au voyage pour les enfants

Il était une rencontre

Sorti au mois de septembre, j’ai découvert ce très bel album signé Barroux, dans le cadre du Prix du Livre de Jeunesse de la ville de Marseille. Je l’avais repéré sur le net dans le cadre d’un premier repérage avant de me rendre à la librairie pour faire ma sélection définitive. Il m’avait tapé dans l’oeil et les libraires ont fini de me le vendre…

Résumé

C’est l’histoire d’un départ, d’un voyage, et d’un retour. Un matin, notre héros remplit un grand sac à dos : un couteau multifonction, une boîte d’allumettes, une trousse à pharmacie… Puis, il part droit devant lui. Sur son chemin, il fait des rencontres : chacune d’entre elles lui donne l’occasion de se délester d’un ou plusieurs objets, plus encombrants que nécessaires. Un jour, il est temps pour lui de rentrer, entièrement allégé. Une fois chez lui, il échange avec ses voisins souvenirs et graines, qu’ils plantent de concert, de sorte que très vite, la ville est embellie par la végétation…

Résumé de l’éditeur

Notre avis

Avec ses couleurs automnales, ses illustrations douces, et son titre qui invite à boucler son sac à dos, voilà un album dont la lecture se présageait sous les meilleurs auspices.

Cette impression générale a été très vite confirmée. Dès l’exergue, qui reprend des mots de Lamartine, Barroux pousse les petitous à s’interroger sur le sens du voyage.

On découvre donc un petit bonhomme, qui, lassé de son existence monotone en ville, décide de partir découvrir le monde à pieds. On le voit donc boucler son sac à dos. Il va sans dire que ce petit bonhomme est un backpacker débutant et très prévoyant. Le minimalisme n’est pas forcément son état d’esprit de départ. Ce joli effet d’accumulation, m’a rappelé J’ai mis dans ma valise de Soledad Bravi, un autre album que j’aime beaucoup, pour des tout-petits. Le voilà enfin paré, pour partir à l’aventure. Avec son sac plus gros que lui, il prend donc la route. Le vent le prive tout d’abord de sa carte routière, le poussant à sortir des sentiers battus et d’aller à la rencontre des gens. Il tombe en fascination devant les spectacles de la nature qu’il tente de photographier, mais en perd son appareil.

Au gré de ses étapes, il abandonne, à chaque fois un peu de son paquetage et de sa vie d’avant, de ses certitudes. On sent au fil des pages son sac à dos qui s’allège en même temps que son esprit. Le petit bonhomme qui croulait sous son sac semble grandi. Riche de ses expériences, il décide donc de rentrer chez lui et de retrouver la vie qu’il avait quitté. Une vie qui est maintenant peut être un peu grande et froide dans cette ville qui file trop vite. Il troque donc sa voiture contre un vélo et partage ses souvenirs de voyage avec son entourage, semant autour de lui les graines recueillies au cours de son aventure.

La vie et la ville ne seront plus les mêmes. Elles se sont enrichies de jolies plantes qui rendent le quotidien plus doux.

On trouve énormément d’albums sur le voyage mais rares sont ceux qui sont aussi fins et bien construits que celui-ci. Les illustrations réalisées à l’encre sont très simples et servent à merveille le message de minimaliste et d’éthique que souhaite véhiculer Barroux.

En effet, l’album n’a pas laissé les garçons indifférents. Grandschtroumpf a trouvé les illustrations très douces et le livre a soulevé pas mal de questions. Minischtroumpf est resté plus perplexe quant à lui. L’abandon de petits bouts de soi dont on se détache sur la route pour voyager plus léger l’a un peu perturbé. Il s’est demandé si toutes les choses qu’il avait laissées n’allaient pas finir par lui manquer. L’occasion de reparler d’expériences de voyage où eux aussi ont choisi en chemin de se séparer d’objets qui ne leur servaient plus, de réfléchir à nos sacs à dos toujours 1000 fois trop lourds de choses que l’on emporte au cas où et des souvenirs que l’on ramène (photos, graines…), des rencontres qui nous ont fait grandir et des bouts d’ailleurs qui font partie de notre jardin secret ou partagé.

Et vous quel est l’album qui vous fait voyager en famille ?

Le projet Barnabus – The Fan Brothers

La partie collaboration et partenariat du blog s’étoffe chaque jour un plus. Cette semaine, c’est Little Urban, maison d’édition jeunesse, qui nous a témoigné de sa confiance en nous proposant de lire Le projet Barnabus des Fan Brothers. Sorti le 9 octobre, je vous propose donc de découvrir notre avis ce très bel album.

Il était une rencontre

Cet été, j’avais découvert le travail d’illustration des Fan Brothers avec L’épouvantail au coeur de paille, paru aussi chez Little Urban. J’avais trouvé les illustrations très réalistes, pleines de douceur et de poésie. L’histoire de cet épouvantail nous avait beaucoup touchés. Aussi, lorsque l’on a vu dans le catalogue, cette nouvelle création des frères Fan, on l’a très vite mis dans nos chouchous et à peine arrivé à la maison, il a tout de suite eu droit à son moment de gloire le temps d’une lecture du soir.

L’histoire

Dans le sous-sol secret d’un laboratoire de Parfaites Créatures, Barnabus, mi-éléphant, mi-souris, est un projet raté…

Enfermé dans une cloche de verre, il rêve de liberté.

Notre avis

Bon, tu l’auras compris cher lecteur, nous sommes définitivement conquis par le style des Fan Brothers qui ont fait leur entrée dans le cercle de nos illustrateurs chouchous. Il faut dire que Barnabus est vraiment très très mignon avec ses petites oreilles de souris et sa trompe d’éléphant. On l’aurait volontiers adopté avec tous ses petits camarades mis au rebut. Un oeil d’adulte, on retrouvera dans certaines illustrations des clins d’oeil aux Maximonstres de Sendak, au style très réaliste d’Anthony Browne ou encore à Monstres et Compagnie, mais dans cet album, les trois frères, réussissent à merveille à nous emmener avec poésie dans un univers qui ne semble pas vraiment très accueillant de prime abord. Sa lecture va nous permettre d’aborder l’histoire sous de multiples degrés de complexité en fonction de l’âge des enfants.

Bienvenue donc dans le laboratoire secret de la boutiques Parfaites Créatures. Caché, dans le sous-sol, c’est là qu’on y mène des expériences de manipulations génétiques qui conduiront à mettre entre les mains de nos petites têtes blondes les créatures qui seront en vente dans la boutique. Tu sens, ton cœur de maman qui fait des bonds déjà ? Oubliés, dans l’obscurité sur le bord d’une étagère, tout en haut d’une bibliothèque, Barnabus et ses amis sont des prototypes qui n’ont pas trouvé grâce aux yeux des Combinaisons en Caoutchouc Vert. Alors ils attendent, sous leur cloche de verre. Là, tu as bien sûr ton Mini-Schtroumpf qui commence à trembloter de la lèvre inférieure… « Mais ils sont tous seuls Môman ? ». Non, ils ne sont pas vraiment seuls, Pip, le cafard, leur rend visite, et leur raconte avec force détails la vie à l’extérieur de leur cloche de verre. Barnabus rêve de liberté, de découvrir la vraie vie. Et puis un jour, le verdict tombe. Un tampon râté fait son apparition sur leur cloche de verre. Pas assez ceci, trop cela. Ils ne conviendront pas, ils vont être recyclés. Le petit être hybride décide alors de s’enfuir et d’embarquer avec lui ses amis dans sa folle quête vers la liberté.

Au delà de l’illustration, on a beaucoup aimé le message qui se cache derrière le texte, le nom des personnages est aussi assez drôle et je pense que c’est un album que l’on prendra plaisir à relire à la recherche de détails qui nous auraient échappé.

Cet album de 72 pages est annoncé à partir de 4 ans sur le site de l’éditeur. Mais sa richesse et les sujets qu’il traite en arrière plan en font, comme je te le disait plus haut, un merveilleux outil pour aborder des questions presque philosophiques avec des enfants beaucoup plus grands. Qu’est-ce que la perfection ? Qu’est-ce que la liberté ? L’acceptation de soi, le refus de l’étiquette que l’on veut vous coller, le respect de la différence et l’union qui fait la force, l’abandon des animaux, l’exclusion sont des sujets cruciaux sur lesquels cet album permet d’avoir une discussion qui sera sans nul doute pleine de réflexions intéressantes. Alors vaut-il mieux être parfait et enfermé dans une boîte ou râté mais libre ? Vous avez quatre heures ?

En attendant, on te laisse aller découvrir cette petite pépite et on te souhaite un bon week-end.

Ils en parlent aussi : l’heure de lire, LittleMumLittleBoy, Bonheur de maman

À bientôt 😉

Throwback thursday #16

Thème : Enseignant

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.

Cette semaine, retour sur les bancs de l’école avec un Throwback Thursday qui met à l’honneur les enseignants.

Côté Maman

Le choix est assez difficile, j’hésite entre te parler du grand classique Cercle des poètes disparus de N-H Kleinbaum, que j’ai lu il y a très longtemps et dont j’ai adoré le film avec Robin Williams ou te parler du livre que je lis actuellement. Oui, je sais, on est sensés parler d’un vieux livre, mais ma lecture actuelle, Les incasables, de Rachid Zerrouki, colle aussi parfaitement au thème et sera je pense très probablement un coup de coeur. L’auteur y témoigne de son parcours d’élève de l’école française au Maroc à son poste d’enseignant en SEGPA dans un collège marseillais. J’aime beaucoup son style et sa façon de raconter son expérience avec humour et bienveillance. Affaire à suivre…

Côté schtroumpfs

J’aime beaucoup cet album qui répond de façon très drôle aux questions que se posent les enfants sur ce que fait la maîtresse une fois que ses élèves sont partis…

Et vous qu’avez-vous choisi cette semaine ?

À bientôt 😉

Les soeurs Grémillet – Barbucci et Di Gregorio

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Une belle aventure à travers l’histoire familiale

Il était une rencontre

Ces derniers temps, j’ai beaucoup vu passer Les soeurs Grémillet, sur la blogosphère, je crois qu’elle est devenue, une star du rendez-vous hebdomadaire, C’est lundi que lisez-vous ? auquel je participe avec plaisir tous les lundis.

Les critiques étant particulièrement enthousiastes et la couverture enveloppée d’un doux mystère, j’ai eu envie d’aller jeter un oeil de façon plus approfondi sur cet album signé par les italiens Barbucci et Di Gregorio et de découvrir la merveilleuse histoire des soeurs Grémillet. Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley de m’avoir permis de découvrir cet album sorti au mois de juin 2020

L’histoire

Plonger dans l’histoire comme dans un rêve… Dans un turquoise lumineux et mélancolique apparaissent pour la première fois les trois soeurs Grémillet, guidées par des méduses qui flottent, jusqu’au grand arbre et son palais de verre. À l’intérieur, une petite méduse lévite au-dessus d’un lit. Sarah, l’aînée, ne s’explique pas ce rêve étrange. Obsédée par ce mystère, elle parviendra à l’élucider avec l’aide de ses deux soeurs. Alessandro Barbucci illumine de son dessin virtuose cette chronique familiale moderne qui, derrière les révélations d’un drame du passé, célèbre l’amour d’une mère pour ses enfants. Dans ce trio féminin, chacune a son caractère attachant : Sarah, l’aînée autoritaire, Cassiopée la cadette artiste, et Lucille la plus petite qui ne parle qu’à son chat. Les belles pierres de la ville, le jardin des plantes, la végétation luxuriante, les petits marchés… le lecteur ne voudra plus quitter cet univers enchanteur créé par Barbucci et Di Gregorio !

Notre avis

Dans la famille Grémillet, je demande, Sarah, l’aîné, Cassiopée la cadette, qui ne pense qu’aux garçons et rêve d’une vie de paillettes et Lucille, la benjamine pour qui mieux vaut être entouré d’animaux que d’humains. Ce premier tome des soeurs Grémillet est donc l’histoire de Sarah, qui fait chaque nuit un rêve étrange. Elle se voit, entrer dans une forêt, et découvrir un arbre gigantesque sur lequel est posé une serre dans laquelle lévite une petite méduse. Ce rêve l’obsède, au point de finir par en parler à sa maman qui fuit la discussion.

Les trois soeurs se mettent alors en quête d’informations sur le passé de leur mère et trouvent dans le grenier une série de photos, dont l’une pique leur curiosité. La fête des mères approchant, elles décident d’utiliser leurs trouvailles pour lui préparer un cadeau spécial et d’enquêter sur le rêve de Sarah…

Une fois lancés, difficile de s’arrêter avant de connaître la fin de cette bouleversante histoire de famille. On se plait à courir dans tous les sens à la recherche des indices sur le passé de la maman et d’en découvrir le fin mot particulièrement bien emmené.

Les illustrations sont très poétiques et bourrées de clins d’oeil qui ont beaucoup fait rire les garçons. Pour ma part, je crois que j’aurais pu faire comme Mary Poppins et sauter dans l’illustration pour aller découvrir le jardin des plantes de Barbucci et Di Gregorio ou aller flâner dans les rue de la jolie ville qui sert de décor aux aventures des frangines tellement je les ai trouvées jolies.

Nous avons beaucoup aimé cette BD qui peut être lue en famille. Les garçons ont apprécié le côté aventures et enquête qui se développe au fil des pages de l’histoire, et se sont reconnus dans les chamailleries fraternelles. Pour ma part, j’ai été vraiment touchée par la façon dont les auteurs traitent du drame familial qui conduit la maman à fuir les questions de ses filles. Les soeurs Grémillet est aussi une belle histoire d’amitié quand on voit la façon dont les amies d’enfance de la mère l’entourent afin de dépasser sa souffrance enfouie depuis des années. Ce n’est pas larmoyant, c’est juste, à la fois sobre et émouvant, traité avec élégance, douceur et la tendresse d’une maman.

Bref, on a hâte de découvrir la suite avec les schtroumpfs et de se plonger dans les amours de Cassiopée.

Et toi ? Tu connais cette BD ? Elle te tente ?

À bientôt ! 😉

Throwback thursday #15

Thème : une lecture qui vous fait sourire

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.

Avec ce temps maussade, un peu d’humour nous fait le plus grand bien. Cette semaine, le Throwback Thursday propose de partager ces lectures qui nous font sourire.

Côté Maman

J’avais envie de vous parler de Touriste de Julien Blanc-Gras que j’ai lu pendant le confinement et qui outre le fait de me faire voyager depuis mon canapé, m’a aussi fait sourire et parfois rire très fort.

J’avais adoré le titre, le pingouin trop chou de la couverture et le résumé avait achevé de me convaincre. Ce livre était fait pour être chroniqué sur le blog…

Touriste c’est l’histoire d’un jeune garçon, passionné de géographie qui, arrivé à l’âge adulte, s’est lancé le défi de visiter tous les pays du monde en devenant un touriste professionnel. Sacré Bucket List !

Journaliste et chroniqueur, on le suit dans ses aventures de packbacker autour du monde, qu’il raconte avec un second degré et un humour parfois déjanté. J’ai tellement ri, dans le chapitre sur la Tunisie que j’en ai encore mal au ventre. Mais derrière l’humour se cache aussi une belle réflexion sur le sens du voyage, ce qui nous pousse à partir et comment nous partons en voyage.

Côté schtroumpfs

Lesquels choisir ??? Il y en a tellement qui les font sourire. Ils sont vraiment dans l’âge où ils commencent à comprendre l’humour et les blagues. Difficile de n’en choisir qu’un sans faire offense à d’autres.

Mais bon clairement si il y a une série qui nous fait toujours sourire c’est la série Maman Ours de Ryan T. Higgins dont je t’avais déjà parlé dans un c’est lundi que lisez-vous?

Michel, un ours grincheux, n’aspire qu’à une chose se faire une belle omelette. Il part donc à la chasse aux oeufs et avant qu’il ne les mette à la poêle, ils éclosent et donnent naissances à de petites oies qui bien sûr pensent que Michel est leur maman. Victime d’une erreur d’identité, Michel ne sait plus comment se débarrasser des envahisseuses et aller dormir tranquille.

C’est une série d’albums très bien écrite et dont la relation texte image est très bien construites, les illustrations sont magnifiques et c’est toujours avec grand plaisir que je prête ma voix à Michel…

Cette série compte 4 tomes et un cinquième est à paraître sous peu. Mini Schtroumpf dont Michel est le chouchou, piaffe déjà d’impatience.

Et vous qu’avez-vous choisi cette semaine ?

À bientôt 😉

La famille Blaireau-Renard – Vivre ensemble

Badge Lecteur professionnel

Une sélection toute mignonne pour clôturer le mois de la BD

Il était une rencontre

Comme tu l’auras compris en suivant nos derniers c’est lundi que lisez-vous les garçons se sont pris d’amour pour le 9ème art. Nous avons donc, allègrement fêté le mois de la BD, en ce mois de septembre…

A la recherche de titres nouveaux à partager avec eux, je suis donc tombé l’autre jour sur NetGalley sur la famille Blaireau-Renard publié chez Dargaud. J’ai donc sauté sur l’occasion en ai sollicité la lecture. Avant de te donner mon avis, je te propose un petit résumé.

L’histoire

Après les émotions et les arbres, la famille Blaireau Renarde nous présente une thématique plus large mais fondamentale : le vivre ensemble. La liberté, la citoyenneté, la fraternité, l’égalité, la tolérance, etc, sont, par exemple, des notions expliquées de façon amusante et pédagogique aux jeunes enfants. Ce titre répond à des questions parfois aussi simples que « comment prendre une décision ensemble malgré nos différences ? » et constitue une excellente introduction à la vie en société. Instructif, drôle et magnifiquement illustré par Eve Tharlet, star de l’édition jeunesse

Notre avis

Le thème et la douceur des illustration d’Eve Tharlet m’avaient conduite à demander à découvrir cet ouvrage et je n’ai pas été déçue. C’est une très belle bande dessinée qui explique par des petites mises en situations puis avec des mots simples, des valeurs aussi essentielles que la liberté, l’égalité ou la fraternité.

Pour chaque notion la structure et la même, on part du situation vécu par les petits héros, qu’ils racontent à leurs parents à leur arrivée à la maison. On change alors de format, et la BD cette la place à une partie documentaire pour éclairer la notion. Chacune d’elle est expliquée avec des mots simples et adaptés dès la fin de la maternelle.

Avec ses jolies couleurs d’automnes, ses personnages attachants et ses situations qui sentent tellement le vécu quotidien des enfants, cette bande dessinée, est un formidable outil pour les adultes afin d’aborder la tolérance et le vivre ensemble de façon originale.

Je remercie chaleureusement les éditions Dargaud et NetGalley pour m’avoir permis de la découvrir.

Et toi ? Tu la connais ? Elle te tente ?

À bientôt ! 😉

Throwback thursday #14

Thème : automne

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.

Après deux semaines de panne complète d’inspiration, me voilà de retour. L’automne est une saison que j’adore et qui m’inspire la sérénité, on en a d’ailleurs fait le thème de notre Café des voyageurs hier.

Côté Maman

Mon coup de coeur pour parler d’automne, va inconditionnellement vers le Voyage d’Oregon, de Rascal et Joos. Une fois n’est pas coutume, ce n’est donc pas un roman que je vais vous présenter mais un album. Un merveilleux album qui raconte avec douceur et poésie les aventures d’Oregon, un ours captif dans un cirque et Duke, un clown nain qui décide de le raccompagner vers les grandes forêts des rocheuses.

Rascal est un auteur jeunesse que j’affectionne beaucoup car il sait toujours avec finesse produire des textes qui amène à une lecture à plusieurs niveaux, mais avec le voyage d’Oregon, il réussit un coup de maître. Le texte de cet album est bouleversant d’humanité, je l’utilise très fréquemment en classe depuis que j’exerce et malgré les années et il est toujours d’actualité. Si des enfants de maternelle n’y voient que l’histoire d’un gros Ours gentil que l’on libère dans la forêt, des plus grands pourront commencer à découvrir la culture américaine, commencent à s’interroger sur des questions d’éthique liées à la discrimination, à la captivité des animaux et qui sait avoir envie de partir plus tard pour un road trip dans l’Ouest. Il fait toujours énormément débat et emmène à s’interroger aussi sur l’intérêt d’avoir une bonne culture littéraire et générale pour comprendre la portée de certains textes ainsi que sur la part de notre histoire et de nos interprétations dans notre compréhension.

Quant aux illustrations de Joos, elles sont tout simplement sublimes, douces, poétiques, impressionnistes, et elles accompagnent à merveille le texte de Rascal. Les couleurs sont souvent automnales, ce qui fait que j’ai eu très envie d’en parler pour cette sélection, des jaunes, des oranges et des rouges flamboyants accompagnent Oregon et Duke dans leur voyage jusqu’à leur arrivée en Oregon sous la neige. Ambiance magique et séquence émotion garantie.

Côté schtroumpfs

Mes longues années de maîtresse de maternelle, m’ont conduite à avoir une bibliothèque sacrément fournie sur le thème de l’automne. Aussi à la maison, on en a lu vraiment beaucoup. Mais celui qui a été très longtemps lu le soir au point de le connaître par coeur, en français comme en italien, celui dont on a vu, revu et encore vu le film c’est Le Gruffalo de Julia Donaldson et Axel Scheffler.

Le Gruffalo, qui a fêté ses 20 ans l’année dernière, est un classique de la littérature jeunesse qui n’a pas pris une ride et qui a même eu, fut un temps, son spectacle dans les théâtres londoniens. Voilà donc, un conte en randonnée qui nous conduit dans un grand bois très sombre avec une toute petite souris qui ne demande rien de mieux que de manger la noisette qu’elle vient de trouver en toute tranquillité. Sauf que cette jolie petite souris est bien appétissante et que le renard, le serpent et le hibou, n’en feraient bien qu’une bouchée… Mais c’est sans compter sur le terrible Gruffalo avec qui la souris a rendez-vous et que bien entendu aucun prédateur n’a envie de rencontrer. Je te laisse découvrir la suite, je suis sûre que tu vas l’adorer.

Une belle histoire de forêt, de ruse, avec des illustrations magnifiques d’Alex Scheffler. Elles sont remplies de détails, très riches et colorées. Un album écrit en vers qui se prête tellement bien à la lecture à voix haute avec des mots de grands pour les petits enfants. Ces deux-là, ont depuis à maintes reprises remis le couvert pour nous livrer des albums tout aussi réussis comme Le Petit Gruffalo, La sorcière dans les airs, Où est ma maman ? ou encore Monsieur Bout de Bois. On n’en loupe pas un.

Et vous qu’avez-vous choisi cette semaine ?

Les lapins de la couronne d’Angleterre tome 1 – Santa Montefiore, Simon Sebag Montefiore et Kate Hindley

Il était une rencontre

En matière de littérature jeunesse, je dois avouer que souvent, je suis bien contente de pouvoir me cacher derrière mes enfants. Et pour ce qui est des Lapins de la couronne, j’admets sans vergogne avoir craqué davantage pour moi que pour eux qui au départ n’en avait rien à faire de cette histoire et ne juraient que par les Royaumes de feu. Heureusement que ma libraire jeunesse me connaît bien et qu’à défaut de mes gosses quand ils ne sont pas coopératifs, je peux me cacher derrière mon boulot…

À ma décharge, il faut dire qu’ils avaient mis le paquet chez Little Urban entre cette couverture so vintage rappelant les livres d’aventures à la Jules Verne et les illustrations en noir et blanc au charme désuet à la Béatrix Potter relayés à grand renfort de stories et de publis sur Instagram, j’étais été faible, j’ai fini par craquer. Tous les enfants ont eu leur livre, les petits comme la grande ! Et nous avons embarqué en famille pour une lecture feuilleton du soir à deux voix avec Timmy Poil Fauve et les valeureux Lapins de la Couronne d’Angleterre.

L’histoire

Timmy est le dernier lapin de sa portée. Chétif et affublé d’un cache œil, il est le bouc émissaire de ses frères et sœurs qui ne manquent pas une occasion de l’embêter.

Heureusement, il a l’habitude de trouver refuge auprès d’Horatio, un Vieux Lapin blessé dans on ne sait quelles batailles. Dans son terrier, Timmy écoute des heures durant les histoires des valeureux lapins qui prêtèrent le serment de défendre les chevaliers de la table ronde et de leurs descendants qui aujourd’hui, mieux que le MI-5 défendent avec ferveur la famille royale d’Angleterre.

Tout cela aurait pu rester ne rester qu’une légende si Timmy, alors qu’il tentait une nouvelle fois de fuir les farces de son frère aîné, n’était pas venu à la connaissance d’un terrible complot fomenté par les Ratzis, des rats, affreux, sales et puants prêts à voler l’âme des célébrités en dérobant des clichés vendus à prix d’or sur scélérat.com.

Horatio est formel, il faut prévenir les Lapins de la Couronne et c’est à Timmy que revient cette mission. Quitter sa garenne natale et prouver son courage dans la grande capitale pour déjouer ce complot et sauver l’honneur de la reine.

Notre avis

Cet avis, une fois n’est pas coutume sera écrit à six mains et non à deux…

Contrairement à d’autres romans que l’on a l’habitude de lire en relais, pour celui-ci, j’ai tenu à lire ou écouter toute l’histoire. Grandschtroumpf qui n’a pas encore l’âge préconisé par l’éditeur était très content d’en lire tout seul quelques pages avant de me donner le change pour la lecture de la fin du chapitre.

L’écriture est fluide et l’humour est assez fin, cela a nécessité quelques explications par moments mais c’est aussi ça qui fait la richesse d’une lecture. J’ai en tous cas beaucoup apprécié les multiples niveaux de lectures et l’humour parfois pipi-caca avec les rats qui ont fait hurler de rire les garçons et parfois plus so british avec la distinction de Nelson et Horatio qui en font une vraie lecture à partager en famille.

Outre le personnage de Timmy, tellement attachant, et des Ratzis, ces gros rats degueus tellement tordants, on découvre au fil des pages toute une galerie de personnages, de l’amiral Nelson au Tapeur Zeno, qui pour GrandSchtroumpf ressemble beaucoup au Lapin de Pâques des 5 Légendes de Dreamworks dans son illustration et sa façon de parler en passant par Laser, lapine d’élite au grand cœur (ça fait plaisir de voir des filles dans ce rôle là !) et Belle de Patte, gouvernante cleptomane aux airs de Castafiore. Tous sont très réussis tant au niveau de l’écriture que du dessin qui est vraiment le gros atout de ce roman.

Minischtroumpf lui, prenait un plaisir à feuilleter les pages à la recherche de la prochaine illustration et insistait lourdement sous la tente pour qu’on l’appelle quand il y aurait l’image pour qu’il la voie bien…

Inutile de te dire donc qu’on a tous adoré. Les garçons étaient petits lorsque nous avons visité Londres mais si tu t’apprêtes à y aller, c’est sans conteste un livre à glisser dans la valise des enfants pour les accompagner pendant le voyage. En tous cas si on devait y retourner il est clair que Timmy&Co seraient du voyage.

Sauf que voilà, alors que l’on avait patiemment fait durer le plaisir au rythme d’un chapitre par soir, avant-hier, n’y tenant plus, on a dévoré goulument les trois derniers chapitres pour mettre fin au suspens… Il faut attendre maintenant la suite des aventures des Lapins de la couronne d’Angleterre, en espérant que les auteurs ne soient pas aussi long que G.R.R Martin avec Le trône de fer… Alors Little Urban faites vite ! Un fan club attend le tome 2 avec impatience dans la Wanderlust family !

Notre kit de survie pour un voyage de plusieurs heures dans un espace clos

Photo de Lina Kivaka sur Pexels.com

Les vacances viennent de démarrer et avec elle son lot de départs et de longues heures de voyage. Même si les wanderlustschtroumpfs ont été habitués depuis tout-petits à des voyages en voiture de plusieurs milliers de kilomètres plusieurs fois dans l’année, il n’en demeure pas moins que le temps est long pour tout le monde… Pour nous les adultes, pas question de voyager de nuit car si les enfants peuvent dormir, ce n’est pas notre cas et impossible de démarrer une journée avec tête ressemblant à un tableau de Picasso au sommet de sa période cubiste quand les schtroumpfs, frais comme la rosée du matin, se réveillent en mode pump it up ! (Tu vois la scène ?)

Alors pour survivre à cette épreuve ultime épreuve qui te rapproche du Graal tant attendu de tes vacances, je te propose de découvrir le kit de survie qui nous accompagne maintenant depuis quelques années avec le moins d’écran possible parce qu’après la tranquillité de l’écran tu dois souvent composer avec son deuxième effet Kiss Cool, l’agitation et dans un espace clos, ça peut vite devenir dur à gérer. Tu trouveras quelques variantes en fonction de l’âge des loupiots.

Un carnet et des crayons de couleurs

Carnet de coloriage, simple cahier ou cahier d’activités, les garçons adorent, dans la voiture, dessiner, colorier ou écrire des histoires ou faire des petits jeux à partir de leurs héros préférés ou des choses qu’ils ont pu rencontrer sur le trajet…

Pour des questions pratiques, on préfère les crayons (aquarellables) aux feutres.

  • Les crayons, c’est zéro déchet puisque c’est compostable et la planète te dit merci… (Oui je sais dans un trajet à émission carbone +++ c’est super cohérent tout ça…)
  • Les crayons c’est moins embêtant que les feutres car si tu perds un bouchon dans la voiture, avant de t’arrêter pour le retrouver t’es un peu embêté…
Carnet format A6, Hema 1,5€

Côté carnets, on aime bien ceux de Hema pour leur petit prix (1,50 € le format A6 et 2,50€ le format A5) leur couverture en carton sur laquelle on peut dessiner aussi ou coller les tickets de visites, et leur format mini qui rentre dans le sac à dos et qui nous évite de nous balader avec 500 feuilles volantes dans la voiture, le train ou l’avion. Seul bémol l’élastique ne tient pas toujours très bien.

Pour les carnets d’activités, c’est un peu selon l’humeur du moment. Si on a passé la période stickers et gommettes (tellement cool pour la concentration et le calme que ça procure pendant une heure), en ce moment on est dans les livres-jeux. Je te laisse faire un tour chez ton libraire pour trouver celui qui te laissera des heures de paix, chez nous en ce moment c’est à base de Pokémon ou du Loup en slip, miniwanderlustschtroumph est complètement fan de cette BD qui le fait hurler de rire. A faire tous ensemble, on a aussi adoré Saccage ce carnet partout de Keri Smith qui nous a occupé sur la route et nous a suivi pendant tout un été. C’est tellement jouissif de gribouiller, déchirer, coller et faire tout ce qu’on a d’ordinaire pas le droit de faire sur un livre !!! On s’est tellement amusés que j’en ai acheté un nouveau pour notre prochain séjour à Disneyland Paris, mais chuuuut ! C’est une surprise !

Un livre

Je t’entend déjà dire, « mais ils vont avoir mal au coeur ! » ou « et si ils savent pas encore lire »… Pour le mal au coeur, je ne peux que te dire, c’est toi qui gères… Pour le fait de savoir lire ou pas, les nôtres ont toujours eu des livres à disposition en voiture, souvent des gros imagiers ou des cherche et trouve sur les animaux sauvages parce qu’ils adoraient ça avec de plein de belles images et de détails pour les occuper.

Maintenant qu’ils sont plus grands, BD, Manga ou guides adaptés aux enfants (les documentaires sur les villes de chez Kididoc, la collection expliqué aux kids de Lonely Planet…) et ils sont aux anges…

Des petits jeux de sociétés

Petite, je me souviens que pas un départ en vacances ne s’accompagnait par la préparation dans le sac à dos de tout un tas de mini jeux de société avec des mini-dés et des pièces magnétiques dont on passait notre temps à chercher les morceaux dans la voiture. Pour les garçons c’est la même chose.

Leurs chouchous sont chez Djeco (Bataouaf) et Bioviva (dans la famille Défi Nature) pour leur tout petit format, leur petits prix et leur conception qui ne nécessite pas forcément de savoir bien lire pour y jouer, contrairement à un 7 familles classiques par exemple. Ils ont l’avantage de se jouer sans la présence de l’adulte une fois qu’ils ont compris comment ils fonctionnent.

Mais ils adorent aussi jouer sans support matériel aux devinettes et là pour le coup tout le monde est sur le pont, même papa et maman.

Des histoires et toujours des histoires…

Nos schtroumphs sont de grands fan d’histoires, ils adorent ça. Alors pas question d’affronter un long trajet sans une ou plusieurs histoires à écouter.

Nos voyages s’accompagnaient donc de livres CD empruntés à la bibliothèque (ah les tellement magnifiques albums CD de Didier Jeunesse ou la collection écouter lire de Gallimard !!!) ou de j’aime lire à écouter. Mais le problème c’est que nous étions aussi obligés de les écouter alors La guerre des slips et consorts, ça va bien une fois ou deux mais à notre rythme de longs trajets on commençait à les connaître par coeur.

Et puis un jour, je suis tombée sur la Lunii… Tu as peut être déjà vu cette petite boite bleu-vert sur les étals des magasins de jouer qui promet aux enfants des heures d’histoires à composer sans écrans. Aaaaah la Lunii, mais c’est la vie ! Un jeu de casques branchés en dérivation et à nous la liberté d’écouter ce que l’on veut !

Les garçons peuvent passer des heures à fabriquer des histoires avec la petite boite magique. Une fois lassés du pack d’histoires de Suzanne et Gaston, tu peux télécharger sur le Luniistore de nouveaux packs d’histoires. En tant que maman j’apprécie l’initiative, Lunii c’est une petite start up française, avec une équipe très disponible et à l’écoute en cas de pépin (réponse dans la journée par mail du SAV) et qui accorde beaucoup d’importance à la qualité et à la diversité de ses supports. Certains packs d’histoires sont téléchargeables en plusieurs langues (pour nous c’est super cool parce qu’on peut faire partager aux copains en Italie !) et la ligne éditoriale est vraiment soignée avec des collaborations avec les éditions Didier Jeunesse, l’école des loisirs, Quelle histoire et la Bibliothèque nationale de France.

Une playlist qui va bien et un petit blindtest

Je ne suis pas mécontente d’être sortie de la phase « Souris verte » et « crocodiles » mais la playlist a quand même l’avantage de les occuper aussi un bon moment. Ils chantent et pendant ce temps là normalement, ils ne se disputent pas et ne se mettent pas les doigts dans les yeux… Premier luxe !

Deuxième luxe, tu leur fais réviser les chansons qu’ils apprennent à l’école, et là, c’est la maîtresse qui te remercie ;).

Notre playlist du moment est faite à base des CD de la série We love Disney et Jazz Loves Disney, de musiques de films pour enfants ou des chansons qu’ils aiment bien écouter à la radio, et plus de chanter, le blindtest est de rigueur…

Un doudou pour dormir

La team Loup prête à faire le tour du monde…

Même si ils sont grandets maintenant, il n’y a pas un départ sans qu’ils fourrent une peluche dans leur sac. Ils ont toujours une phase où ils y jouent avec et une autre où ils s’en servent de coussin pour se reposer dans la voiture. Selon la peluche, il nous arrive même de nous la jouer comme Armelle dans Amélie Poulain… Le Loup de la série le Loup qui… a fréquemment posé sur nos photos de vacances devant la Tour de Pise, à Londres, ou à Paris comme dans l’album le Loup qui voulait faire le tour du monde… Qu’est ce qu’il faut pas faire…

Et vous ? Que mettez-vous dans votre kit de survie ?

À bientôt ! 😉