Atlas : le grand imagier de Pati Aguilera et Pascale Hedelin aux éditions Saltimbanque

Un grand atlas pour les petits

On se retrouve aujourd’hui pour ce troisième article de ce défi de fin d’année pour découvrir Atlas, le grand imagier de Pati Aguilera et Pascale Hedelin paru chez Saltimbanque et dans les librairies depuis le 16 octobre 2020. En début de semaine, nous avions eu la chance de recevoir deux services presse de la part de cette maison d’édition et lundi, je t’avais livré mon avis sur La fabuleuse histoire de la Terre d’Aina Bestard. Je reviens donc te donner mon avis sur ce deuxième documentaire. C’est une nouvelle fois l’occasion de remercier les éditions Saltimbanque pour leur confiance.

Quatrième de couverture

Un atlas festif grand format pour voyager autour du monde en un clin d’oeil : on y découvre les monuments les plus spectaculaires, les objets utilisés au quotidien ainsi que les animaux et les plantes qui font la richesse de chaque continent… De Big Ben au palétuvier, en passant par le piège à rêves amérindien, embarquez pour un tour du monde vif et coloré. Dès 6 ans.

Notre avis

À peine arrivé et sorti de son enveloppe, Atlas : le grand imagier a disparu de mon champ de vision, promptement subtilisé par deux schtroumpfs surexcités. Il faut dire que la couverture, avec ses couleurs pleines de peps et ses dessins d’objets venant des quatre coins du monde donne envie d’aller découvrir ce qui se cache derrière les pages de ce documentaire. Son très grand format, 27 x 33, ajoute encore plus d’attrait pour les petites mains curieuses de découvrir le monde. Alors enfilez vos costumes d’explorateurs, Pati Aguilera et Pascale Hedelin nous entrainent donc dans un tour du monde en 64 pages.

Les six premières doubles pages sont consacrées à une vue d’ensemble de notre planète. On y retrouve :

  • Un planisphère coloré reprenant l’ensemble des pays du monde
  • un récapitulatif de tous les drapeaux
  • quelques exemples de monnaie
  • des moyens de transports
  • un défilé de costumes traditionnels
  • quelques instruments de musiques du monde

Puis pour chaque continent (hors Antartique) on retrouve :

  • Une page d’informations
  • Une carte du continent
  • Un focus sur les monuments
  • Une collection d’objets de curiosités façon cabinet d’explorateur du XIXè siècle
  • Une double page sur la vie sauvage représentant la faune et la flore de la région

La page documentaire qui ouvre chaque chapitre est construite de la même façon. Après un court texte d’introduction, Pascale Hedelin nous donne les caractéristiques du continent : superficie, population, nombre de pays, pays le plus grand et à l’inverse le plus petit, les villes les plus peuplées, le plus long fleuve, la plus haute montagne, le plus haut volcan, ainsi que l’origine du nom du continent. Les trois ou quatre derniers points de cette page sont consacrés à des spécificités de chaque continent. Elle laisse ensuite une très large place aux illustrations de Pati Aguilera pour nous amener à travers une balade à travers le continent. Les couleurs chatoyantes et contrastées ainsi que le graphisme enfantin des dessins sont un vrai régal dans ces doubles pages d’imagier. Elles sont accompagnés d’un texte d’une dizaine de lignes apportant brièvement des informations sur chaque sujet.

L’Atlas est indiqué à partir de 6 ans, et de par sa structure c’est un livre qui peut accompagner les enfants un petit moment. Chez nous, Mini Schtroumpf, du haut de ses 7 ans, a adoré découvrir le monde à travers le filtre de la vie sauvage, et des pages consacrées à la faune et la flore. Grand Schtroumpf quant à lui, avec ses 9 ans et quelques bananes, a bien aimé les pages sur les animaux mais a tout autant apprécié la découverte géographique, la multitude de pays et de drapeaux. Il a aimé découvrir de nouvelles monnaies et a été surpris de retrouvé le billet de 3 pesos cubains qui nous avait été donné à La Havane par la gardienne du Templete qui commémore la fondation de la ville, ou les carpes koi volantes que sa marraine lui a ramenées du Japon.

Atlas : le grand imagier est donc un excellent outil pour découvrir le monde mais aussi pour se replonger dans des souvenirs de voyages. Il peut se lire de façon linéaire, mais aussi de façon thématique, pour répondre à une question ponctuelle pour un exposé par exemple. Pascale Hedelin, qui a à son actif de nombreux articles pour des revues destinées aux enfants ainsi que de nombreux documentaires et docu-fictions jeunesse, livre aux enfants dans un vocabulaire adapté les informations nécessaires à la compréhension de la diversité du monde, de ses beautés naturelles et de ses cultures.

Pour ma part, je considère qu’un Atlas est un indispensable d’une bibliothèque pour enfant. C’est une façon de découvrir la géographie à travers une thématique. J’apprécie de cet Atlas qu’il ne vise pas un sujet en particulier mais plusieurs thèmes. Bien sûr, il n’est pas exhaustif, comment l’être en 64 pages en abordant autant de sujets ? Il est toutefois un point d’entrée très intéressant pour aiguiser la curiosité de nos chers petits, ou préparer un voyage. Ils auront tout leur temps par la suite pour découvrir des outils plus pointus. J’ai particulièrement aimé le travail de graphisme, de lettrage et les illustrations chatoyantes de Pati Aguilera qui dessine aussi bien pour les adultes que pour les enfants et dont je découvre ici le travail. Elle réussit avec brio le challenge de produire des illustrations réalistes tout en proposant un design fun et accrocheur pour les plus petits.

Atlas : le grand imagier a donc trouvé une place de choix dans notre bibliothèque et trouvera je pense une place de choix dans des sélections de livres pour les bibliothèques de classe et d’écoles. Je remercie encore chaleureusement les éditions Saltimbanque pour cet envoi.

Ils en parlent aussi : Les idées de Ju, les blablas de tachan

Et vous ? Vous le connaissez ? Il vous fait envie ?

A bientôt 😉

Mariage sous les flocons – Sarah Morgan

Badge Lecteur professionnel

Après avoir découvert les romances de Noël de Caro M. Leene, Emily Blane et Juliette Bonte, dont je t’ai parlé la semaine dernière, j’ai poursuivi mes lectures noëlesques avec Mariage sous les flocons de Sarah Morgan paru dans la Collection &H. Je partage cette lecture avec K. du blog Les voyages de K.

Quatrième de couverture

Épouser celui qu’elle aime le jour de Noël, Rosie ne pouvait pas rêver plus romantique ! Sauf que sa famille ne partage pas son enthousiasme…

Maggie est sous le choc. Sa fille cadette a décidé de se marier pour Noël ! À vingt-deux ans, est-on vraiment prêt à s’engager pour la vie  ? C’est ce qu’elle-même a fait avec Nick mais, justement, voilà des mois qu’ils sont secrètement séparés. Pour éviter que la nouvelle se répande, Maggie va faire de son mieux pour donner le change. Même si retrouver Nick risque de la perturber plus que de raison…

Katie n’a aucune envie de traverser l’Atlantique pour jouer les témoins au mariage de sa sœur. Pourtant, elle n’a pas le choix  : elle doit ouvrir les yeux de sa petite sœur avant qu’il ne soit trop tard.  Le grand amour, ça n’existe pas, et elle compte bien le lui prouver. Il faudrait juste que Jordan, le témoin du marié, arrête de ruiner tous ses plans.

À mesure que son mariage approche, Rosie est de plus en plus stressée. Impatience ou nervosité  ? Alors que les invités arrivent et que la réalité la rattrape, elle ne peut plus ignorer la question qui l’obsède depuis qu’elle a fait son annonce à sa famille  : fait-elle l’erreur de sa vie en se mariant à un homme qu’elle ne connaît que depuis quelques semaines ?

Mon avis

Voilà une belle romance de Noël familiale. Dans Mariage sous les flocons, on découvre les histoires croisées de Maggie, maman quinquagénaire qui n’a eu de cesse depuis qu’elle est mère de consacrer sa vie à sa famille, et celles de ses deux filles Katie, l’ainée brillant médecin à deux doigts du burn out et Rosie la cadette, fraîchement installée aux États Unis et qui a 22 ans pense avoir trouver l’amour de sa vie.

Lorsqu’à trois heures du matin le soir de Thanksgiving elle reçoit l’appel de Rosie, qui lui annonce que Dan, son petit ami, vient de lui faire sa demande en mariage, pour Maggie c’est la panique. Tout son monde s’écroule, sa fille, son bébé, celle dont elle a accompagné les multiples crises d’asthmes va se marier à l’autre bout de l’Atlantique. Mais tout cela ne serait pas si dramatique si le mariage n’était pas prévu un mois plus tard, pour les fêtes de Noël. Maggie adore Noël et se réjouit chaque année de réunir autour d’elle sa petite famille pour en choyer chaque membre. D’autant que cette année est particulière, elle vit séparée depuis plusieurs mois de son mari, et ce Noël sera le dernier dans le cottage familial qu’elle a tant chéri. Alors traverser l’Atlantique, alors qu’elle a une peur bleue de l’avion, même pour assister au mariage de sa fille réveille en elle toute une série de complexes qu’elle avait tenté jusqu’alors d’ignorer.

Lorsque Katie, la soeur de Rosie reçoit l’appel de sa soeur, chez elle aussi c’est la panique. Elle est en pleine garde, et l’annonce de ce mariage si précipité déclenche une avalanche de doute et de questions. Elle, qui materne sa soeur depuis sa plus tendre enfance, a du mal à se faire à l’idée que le marié ne cache pas quelque chose. À force de soigner des femmes battues aux urgences et d’être confrontée chaque jour aux pires facettes et détresses de l’humanité, elle n’a qu’une seule crainte, que derrière les airs de gentleman que lui décrit sa soeur, Dan soit un homme violent ou un pervers narcissique. S’inquiéter pour sa soeur lui permet en quelques sorte d’oublier l’agression dont elle a été victime quelques semaines plutôt et qui la hante. Lorsqu’elle prend l’avion pour se rendre à Aspen, elle n’a qu’une seule envie, faire capoter le mariage et ouvrir les yeux de sa soeur.

Lorsque Nick, le père de Rosie, reçoit l’appel de sa fille, il se ravit de se rendre à la noce dans les montagnes du Colorado. Pour lui, égyptologue reconnu, qui a roulé sa bosse sur de nombreux chantiers de fouilles, c’est une nouvelle aventure qui s’offre à lui. Aussi, il accepte volontiers de donner le change et de s’afficher aux côtés de Maggie et de jouer la comédie du couple heureux alors qu’ils s’apprêtent à divorcer.

L’histoire est racontée sous la forme d’une alternance des points de vues de Maggie, Katie et Rosie. Cette complémentarité entre les narratrices permet de reconstruire le puzzle de l’histoire personnelle de chacune.

J’ai été particulièrement touchée par le personnage de Maggie, la maman, qui souffre du syndrome du nid vide. Après une existence vouée à sa famille, sa maison et son jardin, elle s’apprête à divorcer, sa plus jeune fille se marie, sa fille ainée l’évite depuis plusieurs mois et son mari vit désormais ailleurs. Elle se rend compte que sa vie professionnelle ne lui convient plus et essuie refus sur refus dans la voie dans laquelle souhaite s’engager. Elle s’accroche tant bien que mal aux bribes de son passé, car le présent n’est pas réjouissant et le futur qu’elle imagine loin de sa maison et de ses enfants l’effraient. Elle s’engage à reculons dans ce voyage aux États Unis. Elle surmonte sa phobie de l’avion et en jouant la comédie du couple heureux avec son mari, elle s’offre finalement une deuxième lune de miel. Avec l’aide de la mère de Dan, femme d’affaire accomplie, elle redécouvre une part de sa féminité qu’elle pensait endormie depuis des années. Au fil des pages, on la voit gagner en assurance, mettre des mots sur des malaises et des complexes qu’elle avait enfouie, on la voit refuser de se projeter dans une possible nouvelle idylle avec Nick.

Nick est aussi attachant, ce voyage lui permet de se rendre compte des erreurs qu’il a commises et de combien il a pu négliger sa famille pour mettre en avant sa carrière. Il n’a qu’une chose à coeur, profiter de ces quelques jours pour réparer les pots cassés. Les révélations de sa future ex-femme lui font l’effet d’un électro-choc et le programme d’activités de couples préparé par Catherine réveille en lui des sentiments qu’il avait oubliés.

J’ai été aussi émue par le personnage de Katie qui derrière sa carapace de femme forte et de médecin accomplie se révèle pleine d’incertitudes et de doutes. Elle se cache derrière son travail pour masquer ses difficultés à nouer des relations en dehors de celles qu’elles peut avoir avec sa famille et sa meilleure amie et colocataire. Elle s’inquiète en permanence pour tout et pour tout le monde et finit par avoir l’air d’une femme aigrie et agressive. D’autant plus depuis que sa vocation de médecin, celle pour laquelle elle a consacrée un tiers de sa vie d’adulte, est en crise. Autour d’elle, elle voit les malades affluer, le nombre de lits se réduire. Elle doit soigner toujours plus avec moins de moyens et de personnel car ses collègues tombent comme des mouches. Elle exerce la médecine comme un robot pour ne pas penser à l’agression qu’elle a subie et qui l’a profondément bouleversée. Elle n’ose pas remettre en question le choix de toute une vie de peur de décevoir ses proches mais elle va mal. Aussi, lorsqu’elle débarque en Amérique, accueillie par Jordan, le témoin de Dan, sa première défense c’est l’attaque. Entre les deux personnages, la tension est palpable et Jordan, sous ses dehors agaçants a particulièrement bien analysé le personnage. Ce break à la montagne finit d’ébranler son monde et va lui en apprendre plus sur elle qu’elle ne l’aurait imaginé en partant.

Rosie est attendrissante dans une autre mesure. Surprotégée par toute sa famille à cause de ses problèmes de santé, elle papillonne de passion en passion depuis toute petite. Elle est profondément gentille et déteste les situations de conflits. Désormais, en troisième cycle universitaire et follement amoureuse de Dan, sa vie américaine lui a révélé une assurance qu’elle ne se connaissait pas.

J’ai beaucoup aimé cette romance familiale où c’est finalement la petite dernière pour qui tout le monde s’inquiète qui parvient à inverser les rôles et à remettre du ciment dans cette famille dont les liens s’étiolent. La magie de Noël est présente dans chacune des pages de ce roman de 544 pages que j’ai terminé il y a quelques jours. On s’imagine parfaitement à Aspen, dans les chaleureuses cabanes dans les arbres du Snowfall Lodge à prendre un bon café avec Maggie et Nick ou faire une bataille de boules de neiges à en perdre haleine avec toute la famille White. Mariage sous les flocons, ce sont non pas une mais trois intrigues amoureuses qui se croisent, des personnages très attachants. Sarah Morgan nous livre avec légèreté et beaucoup d’humour les aventures de cette famille. On rit, on a les larmes aux yeux parfois mais on passe un excellent moment et on arrive à la fin sans s’en rendre compte. Si vous cherchez une histoire pleine de douceur, voilà qui devrait vous plaire.

Je remercie donc Collection &H et NetGalley de m’avoir invitée pour ce Mariage sous les flocons.

Et je vous livre pour finir un extrait de l’avis de K. avec qui j’ai partagé cette lecture, vous pourrez lire la suite de sa chronique ici

« Tous les ingrédients sont là pour apprécier cette romance de Noël : des personnages attachants, un cadre idyllique, des disputes, des réconciliations, des moments où la température monte et redescend, une ambiance de Noël intime et enneigée, des batailles de boules de neige, des traditions familiales, …

Je me suis particulièrement attachée aux personnages de Maggie et de sa fille aînée Katie, qui abordent la vie de manière très différente et qui sont à un moment de leur existence où elles se posent beaucoup de questions, notamment sur leur travail et leurs valeurs. Une mention spéciale est attribuée à Maggie pour l’épisode mémorable de la rencontre avec son futur gendre, à son arrivée à l’aéroport. Avec ce livre, je découvre avec plaisir la belle plume de Sarah Morgan. Je vous recommande chaudement cette romance chargée d’émotions ; si vous aimez ce type de lecture, vous ne devriez pas être déçu(e). »

Mariage sous les flocons – chez les voyages de K.

Et si vous aviez encore quelques doutes, on en parle aussi sur : Ma toute petite culture, Sophie, les Paravers de Millina, Bookscritics, leslecturesdhatchi, evasion polar et plus, Laure liseuse hyperfertile, There will be books, Cyrielle Collin, la biblio de Caroline, Coralie, Lisez en moi.

Et vous, vous l’avez lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? Vous connaissez déjà Sarah Morgan ?

À bientôt 😉

Lyon insolite et méconnu – Nadège Druzkowski aux éditions Jonglez

Ce matin, me voilà avec un bon thé et le guide Lyon insolite et méconnu pour commencer le défi de fin d’année dont je te parlais hier, il ne me manque qu’une brioche aux pralines pour faire de cette petit pause un goûter lyonnais parfait.

Lyon est une ville que l’on affectionne particulièrement et dans laquelle nous avons plaisir à revenir. Nous vous en avions parlé dans notre série estivale, Cet été je visite la France, dans un article dans lequel je te proposais un City Guide à destination de toute la famille, ainsi que dans un Café des voyageurs dans lequel j’avais mis à l’honneur de le musée des Confluences.

Aussi, lorsque les éditions Jonglez m’ont proposé de réaliser une chronique sur Lyon insolite et méconnu, j’étais triplement contente. Primo, parce que mon premier service presse sur un guide voyage se profilait. Secondo, parce que j’apprécie toujours de découvrir à travers les guides une ville que j’ai particulièrement aimé. Tertio, parce que quand nous nous baladons dans une ville, nous avons toujours une attention particulière sur ces détails de façades, ces plaques ou ces portillons de caractères que l’on découvre au détour d’une ruelle, qui nous intriguent et pour lesquels on dispose rarement d’informations pour satisfaire notre curiosité. Or c’est exactement cela que propose la collection Guides insolites et secrets qui compte près d’une cinquantaine de références écrites par des habitants et mettant à l’honneur des villes et des régions françaises, européennes mais aussi plus lointaines comme Mexico City, Le Cap, La Nouvelle Orléans ou Washington.

Quatrième de couverture

Un bateau du XVIIIe siècle en vitrine dans un parking souterrain, la plaque de la première étape du premier Tour de France, des lions qui déménagent, un réservoir spectaculaire qui se visite sur réservation, une entrée d’immeuble qui vient d’une église, des ronds-points déboussolants à Villeurbanne, les énergumènes de la basilique d’Ainay, une plaque qui contredit l’autre, l’emblème de « l’État souverain de l’Ile-Barbe », des ruines mérovingiennes sous une bretelle d’autoroute…

Loin des foules et des clichés habituels, Lyon garde encore des trésors bien cachés qu’il ne révèle qu’aux habitants et aux voyageurs qui savent sortir des sentiers battus.

Un guide indispensable pour ceux qui pensaient bien connaître Lyon ou pour ceux qui souhaitent découvrir l’autre visage de la ville.

Mon avis

Nous qui pensions bien connaître la capitale des Gaules, force est de constater que nous allons devoir y retourner pour expérimenter les 250 lieux proposés dans ce guide de 416 pages dans lequel Nadège Drukowski nous propose de découvrir des curiosités architecturales, des anecdotes historiques, des passages secrets et autres traboules méconnues.

Le guide est divisé en 7 parties correspondant chacune à un secteur de la ville ou de sa proche périphérie. Chaque partie s’ouvre avec une carte sur laquelle sont numéroté les différents lieux mis à l’honneur. Partant de là, il est plutôt facile de se laisse porter pour une balade hors des sentiers battus. Chaque étape, nous invite à lever la tête, ou au contraire à regarder sous nos pieds pour découvrir des trésors méconnus.

La structure est la même pour tous les sites proposés. Une double page présente sur la page de gauche le lieu avec ses informations pratiques : nom, adresse, accès, horaires d’ouverture ainsi qu’une photo. Sur la page de droite, l’historique du lieu ainsi que les anecdotes racontent les petites histoires dans la grande histoire de la ville.

Ainsi, j’ai appris en feuilletant les pages de ce guide que les muses présentes sur la façade de l’Opéra de Lyon n’étaient que 8 au lieu de 9 et les raisons pour lesquelles la pauvre Uranié, muse de l’astronomie avait été écartée de cette réalisation. J’ai aussi compris pourquoi, tout au bout de la presqu’île, tout près du Musée des Confluences, des rails de chemin de fer atterrissent dans le Rhône. J’y ai aussi découvert des personnages, des récits croustillants et décalés qui peuvent se cacher derrière un heurtoir ou une statue disparue.

Par endroit, ces doubles pages sont complétées par de petits encarts culturels sur des points visant à éclairer l’histoire de la ville ou de certains symboles. C’est le cas par exemple des mesures de bronze de l’hôtel de ville qui sont suivis d’une double page qui retrace l’histoire de la création du mètre comme unité de mesure. Avec leur couleur violette, ils apportent un éclairage élargi sur les informations données pour chaque site.

J’aime observer les villes par le petit bout de la lorgnette. Je suis donc ravie d’avoir découvert cette collection. Ces guides à la fois bien illustrés sur papier glacé et particulièrement intéressants vont je pense devenir des incontournables de nos futurs voyages mais aussi de nos staycations. Le terme est à la mode pour désigner les vacances à la maison. Si la situation sanitaire venait à perdurer, nous contraignant à envisager nos envies d’exotisme vers des horizons plus proches, j’irais donc sans hésiter voir du côté de trois autres titres, Marseille insolite et secrète, Aix insolite et secrète et Provence insolite et secrète. Je n’hésiterai pas non plus à les offrir à des amis curieux de (re)découvrir leur région ou de venir passer quelques jours par chez moi.

Et toi ? Comment choisis-tu tes guides ? Es-tu plutôt grands sites incontournables ou trésors cachés ? Raconte nous tout en commentaire…

On se retrouve demain pour découvrir une nouvelle chronique du défi de fin d’année

À bientôt 😉

Défi de fin d’année

1 article par jour jusqu’au 31 décembre

Pour fêter en beauté la fin de cette année fort étranger et s’approcher tout doucement du premier anniversaire du blog, je relève le défi lancé par le blog Lire à la folie et qui propose de rédiger un article par jour jusqu’au 31 décembre.

Voilà donc le programme que je te propose de découvrir en cette fin d’année :

J’espère que ce menu de fêtes vous plaira et que vous serez nombreux pour terminer cette année bloguesque en beauté.

Bonnes fêtes à tous ! 😉

À bientôt ! 😉

Tag Noël arrive

Photo de Brett Sayles sur Pexels.com

Coucou, j’espère que vous profitez en famille de cette belle journée.

Créé par Foxy and books, j’ai découvert ce tag chez Light and Smell, je l’ai retrouvé chez Lire à la folie. Je me suis dis qu’à l’heure de découvrir les cadeaux au pied du sapin, ce serait sympa de reprendre cet article. D’autant que Lire à la folie lance le défi d’écrire un article par jour jusqu’au nouvel an… Me voici donc prête à relever le challenge avec ce premier article. Tu trouveras le programme complet des festivités ici.

1 – Le Pôle-Express : tu peux partir, là maintenant tout de suite, où vas-tu pour Noël ?

En Ecosse, on rêve d’y aller depuis bien longtemps. Aussi, pour rêver des Highlands en attendant de découvrir leurs paysages sauvages, et leurs mystérieux châteaux, j’ouvrirais bien volontiers un tome d’Outlander.

2 – Le drôle de Noël de Scrooge : ta plus grosse déception livresque ?

Tout le bleu du Ciel, de Melissa Da Costa

C’est peut-être pas la pire de tous les temps mais c’est en tous cas la pire de cette année. Les groupes Facebook de lecteurs m’avaient vendu Tout le bleu du ciel comme LE roman à ne pas manquer un concentré d’émotions et de paysages à couper le souffle. Au final, j’ai vraiment eu beaucoup de mal à accrocher à ce pavé de plus de 800 pages, alors qu’en général je suis plutôt bon public pour ce genre d’aventures. Il y avait pourtant de quoi faire une belle histoire mais avec moi, la magie n’a pas opéré…

3 – Niko le petit renne : un livre que tu as lu rapidement ?

Ciao Bella de Serena Giuliano

Dévoré en une soirée, Ciao Bella, m’a laissé l’une de mes plus belles gueules de bois littéraires. Rarement un roman m’a autant bouleversé. Je ne m’attendais vraiment pas à m’identifier autant à un personnage et les aventures de Anna n’ont pas survécu à la nuit. J’ai ri beaucoup, j’ai pleuré beaucoup aussi. Au matin , Georgette, ma cafetière italienne n’a pas chômé pour me tenir réveillée.

4 – Klaus : tu as tellement aimé un livre qu’il a réussi à te donner envie de lire tous les romans de l’auteur. Lequel ?

Le lièvre de Vatanen, Arto Paasilinna

J’ai découvert la plume de Paasilinna avant notre départ en Finlande et j’ai été charmée par la plume d’Arto Paasilinna, son humour décalé et les situations cocasses dans lesquelles il fourre Vatanen, un journaliste qui plaque une vie bien rangée pour suivre les traces d’un lièvre… J’ai eu l’occasion depuis de lire aussi Les mille et une gaffes de l’Ange gardien Gabriel Auvinen, tout aussi drôle et truculent. J’envisage, petit à petit de lire toute sa bibliographie.

5 – Le Grinch : tu as le droit d’avoir une série de livres, laquelle choisirais-tu ?

J’ai un peu de mal avec les sagas et les séries. Je ne suis pas très rigoureuse sur les lectures à long terme. La seule que j’ai pour l’instant terminée, c’est Harry Potter, qui m’a accompagnée de mes 15 ans, l’une de mes premières chroniques littéraires pour le journal du lycée à mon premier appartement. Aujourd’hui, je le lis aux garçons et je le découvre en VO.

6 – Miracle sur la 34e rue : un livre que tu as réussi à finir par miracle ?

Le pèlerin de Compostelle, Paulo Coelho

Il n’est pas bien gros mais misère… Quel ennui ce pèlerinage à Compostelle !!! J’ai cru à maintes reprises que j’allais abandonner Paolo Coelho sur le bord du chemin. Ce roman est tellement éloigné de ce que l’on peut attendre d’un récit de pèlerinage. Le personnage est centré sur une démarche ésotérique obscure, accompagné par un guide qui le soumet à des épreuves le poussant au bout de lui même, tout cela pour accomplir un rite de passage qui doit le conduire à une épée, cachée quelque part sur le chemin.

Ce n’est pas tant l’arrivée et à Santiago et les émotions universels que traversent les pèlerins, que l’expérience propre de l’auteur, dans un contexte très personnel. Je suis arrivée au bout, mais simplement parce que j’espérais qu’à un moment le glissement se ferait, mais non…

J’espère que ce tag vous a plus, n’hésitez pas à le reprendre en citant la créatrice. On se retrouve demain pour découvrir le guide Lyon insolite et méconnu, paru aux éditions Jonglez.

Joyeux Noël à tous !!!

Throwback thursday #23 : L’art de voyager sans partir loin, De l’art d’être un bon touriste et Maman Noël de R. T. Higgins

Thème : Noël

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas côté lectures. Si il y a quelques semaines, j’avais envie de chroniquer à peu près tout ce que je lisais mais je n’y arrivais pas par manque de temps, en ce moment, ce que je lis ne me donne pas forcément envie d’y écrire dessus. Ma dernière lecture terminée, Né d’aucune femme de Franck Bouysse, ne cadre pas vraiment avec la ligne éditoriale du blog et m’a particulièrement dérangée. Je préfère ne pas en parler dans un article. Je suis engluée depuis une semaine dans Les profondeurs de l’océan de Liz Braswell et je pensais clairement passer mon tour cette semaine, jusqu’à ce que…

Côté Maman

Mes romances de Noël sont encore trop fraiches pour en parler lors d’un Throwback Thusrday et malheureusment, le temps m’a manqué pour boucler avant Noël ma liste de beaux livres autour du voyage à proposer au pied du sapin de Noël. Aussi, j’avais envie, avant de pouvoir réaliser cette sélection de guides, de remettre en avant L’art de voyager sans partir loin, de Lonely Planet et De l’art d’être un bon touriste de Johan Idema. Deux guides que j’aurais adoré trouver sous le sapin, si je n’avais pas offert le premier à WanderlustDad pour l’un de ses anniversaire et si le second ne m’avais pas appelé si fort depuis les rayonnages de ma bibliothèque municipale. Chacun dans leur style, ils proposent de repenser notre conception du voyage. Le premier, après l’année que nous venons de passer est une véritable mine d’or pour organiser des sorties et des micro-vacances à deux pas de chez toi. Le deuxième est un guide couteau suisse, valable partout et tout le temps. Il propose des pistes d’explorations et de préparation pour les voyages afin d’être davantage un visiteur qu’un touriste. Tu retrouveras les deux chroniques ici et .

Côté schtroumpfs

Maman Noël de Ryan T. Higgins chez Albin Michel Jeunesse

Depuis que l’on a découvert cette série dans le cadre d’un Prix du Livre de Jeunesse il y a quelques années, Mini-Schtroumpfs est devenu super fan de Michel, l’ours grincheux qui, suite à une regrettable erreur sur la personne, s’est retrouvé heureux parents d’une couvée d’oies sauvages.

Au fil des tomes, la famille s’est agrandie, des souris sont venues squatter la maison et le voisinage commence à apprécier la présence de Michel. Mais Michel le misanthrope, n’aspire qu’à une chose en ce début d’hiver, déblayer tranquillement la neige de son allée. Il a revêtu sa plus belle combinaison de laine rouge et son bonnet…

Combinaison rouge ? Bonnet ? Il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’une fois encore, Michel soit victime d’une regrettable erreur d’identité et que toute la forêt débarque chez lui pensant qu’il est le seul, le vrai et l’unique Père Noël…

La suite n’est que succession de gags. Michel traine partout son humeur d’ours mal léché, mais rien n’arrive à entamer l’enthousiasme débordant des souris extatiques et euphoriques à l’idée de fêter Noël… Et plus la date fatidique approche, plus le sourcil de Michel se fronce et sa bouche se tord. C’est en général une lecture qui s’accompagne des grands éclats de rires de Mini Schtroumpf et que l’on apprécie de lire à toutes les périodes de l’année.

Et vous quels sont les livres qui vous inspirent pour Noël ?

À bientôt 😉

Café des voyageurs #21 : Découvrir Suomenlinna, la forteresse suédoise au large d’Helsinki

Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.

Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.

Cette semaine, je t’emmène…

J’ai choisi ce lieu car…

Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?

Thème de la semaine : Capitales

Pour ce café des voyageurs, les capitales sont à l’honneur. Je t’ai déjà beaucoup parlé de Londres, de Rome ou encore de Paris, j’avais envie aujourd’hui de mettre à l’honneur Helsinki, dont je t’ai relativement peu parlé dans le cadre de mes articles sur la Finlande.

Cette semaine je t’emmène

A Suomenlinna, la forteresse qui protège la capitale finlandaise. Construite en 1748, elle témoigne du temps où la Finlande appartenait à la Suède. Depuis sa construction, elle est passée tour à tour aux mains des Russes, qui ont arpenté ses pavés pendant près de 110 ans, après la défaite de la Suède dans la guerre de Finlande en 1808, avant de devenir finlandaise après la première guerre mondiale.

On accède à Suomelinna par ferry ou bateau bus depuis Kauppatori, la place du marché d’Helsinki. Avant d’embarquer, tu peux donc de perdre entre les stands qui proposent des spécialités finlandaises et ceux qui proposent des souvenirs de la visite de la ville. Une fois embarqué, la sortie du port est un véritable spectacle. Tu passes à côté des énormes bateaux en partance pour l’autre rive de la Baltique et tu peux admirer depuis la mer les cathédrales blanches et rouges qui se font face et surplombent la baie d’Helsinki. La traversée est courte, et même en été, je te conseille de bien te couvrir, car le vent ne pardonne vraiment pas une fois en mer. L’hiver, les bateaux doivent fendre la couche de glace pour se rendre sur l’île. Le spectacle est magique.

Une fois arrivé au débarcadère, la visite est libre. Tu peux choisir de flâner à pieds dans la forteresse, ou bien de visiter les nombreux musées qu’elle accueille et dont tu trouveras le descriptif détaillé sur le site de Suomelinna. Pour notre part, nous avions choisi la première option. Nous sommes donc partis à l’assaut de la forteresse à pieds. Nous avons eu le plaisir de découvrir La porte du Roi, le sous marin Vesikko, nous avons marché sur les remparts, flané dans les boutiques des artisans et dans les galerie, observé les oiseaux marins qui profitent de la forteresse pour nicher…

J’ai choisi ce lieu car…

Nous avons visité Suomenlinna à notre retour de Laponie. Dans la première partie de notre voyage en Finlande, nous avions passé une fin d’après-midi dans la ville. Visité la cathédrale blanche, fait des tours de manèges à Linnanmaki, mais nous avions relativement peu accroché à l’ambiance générale de la ville, pollué par des soucis avec un logeur indélicat. Cette deuxième visite a donc été l’occasion de donner une deuxième chance à la capitale finlandaise en s’éloignant un peu du centre de la ville et des cars de touristes qui affluent autour des grands sites.

En effet, Suomenlinna, bien que particulièrement fréquentée en cette fin d’été, ne nous a pas semblé être un site-usine, on peut s’y sentir relativement seul, ce qui est particulièrement agréable. De plus, la variété des expériences qui y sont proposées : musées, balades, resto, shopping… font qu’il y en a pour tous les goûts et que chaque membre de la famille peut y trouver son compte. En suivant la route bleue, indiquée par les panneaux, tu peux faire le tour des curiosités de la forteresse en une journée. Un plan à destination des familles est proposé ici. S’il est en anglais, il te donnera toutefois une belle idée de ce qui peut vous attendre sur place afin de planifier ta visite.

Les enfants peuvent gambader en toute liberté, en prenant toute fois garde aux murets glissants des remparts. Les amateurs d’histoire militaire seront ravis de découvrir les vestiges des différentes occupations du site. Les amateurs de nature et de paysages seront comblés par la sensation de calme et d’infinité qui se dégage lorsque l’on atteint la pointe de l’île.

Nous avons tout particulièrement apprécié de nous installer pour une petite pause gourmande au Café Piper. Avec sa devanture du début du XXè siècle, ses tons pastels, il offre une atmosphère cosy avec vue sur le golfe de Finlande, idéale pour reprendre des forces après avoir crapahuté jusqu’au Parc Piper et à sa mare bucolique.

À ton retour sur le continent, n’hésite pas à aller faire découvrir les anciennes halles du marché d’Helsinki. Vue depuis l’eau, la façade est simplement magnifique. À l’intérieur, des artisans de métiers de tous les métiers de bouche se côtoient. C’est un festival d’odeurs et de couleurs, qui, si nous n’y étions pas arrivés repus du goûter pris chez Piper aurait pu être très dangereux pour notre ligne et notre porte monnaie.

Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?

Depuis les remparts, Helsinki se rappelle à notre bon souvenir. J’ai choisi cette photo car elle résume plutôt bien l’esprit de Suommenlinna, qui offre une parenthèse hors du temps alors qu’à moins d’une demi heure de navigation, la ville est toujours là et continue de s’activer. Tu peux y voir les coupoles de la Cathédrale luthérienne, ainsi que les cheminées des gros porteurs qui s’apprêtent à quitter le port.

Le choix n’était toutefois pas simple, aussi, comme la semaine dernière avec les photos du village de Noël de Montecatini. Je te propose de découvrir plus en détails la forteresse sur notre page Facebook et notre compte Instagram.

De son côté, pour ce café Lenou in Italia et From Corsica with trips, nous amènent, à Rome. Leurs programme est fort sympathique : à manger, à boire et des rencontres inattendues pour l’une et des tas de visites culturelles pour l’autre. Avec Les voyages de K., on reste dans une atmosphère nordique avec une escapade à Copenhague sur fond de thriller danois. N’hésitez pas à aller y jeter un coup d’oeil…

Thème du 30 décembre : Lumières

Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ?

À bientôt 😉

PS : Ce rendez-vous est avant tout le tien. Aussi, comme le dernier café du mois approche, n’hésite pas à proposer un thème qui te tient à coeur et dont tu souhaiterais parler en commentaire.

La fabuleuse histoire de la Terre de Aina Bestard – éditions Saltimbanque

Un documentaire merveilleux à glisser sous le sapin !

Aujourd’hui c’est un peu Noël avant l’heure… J’ai récupéré à la poste mon colis des éditions Saltimbanque contenant La fabuleuse histoire de la Terre et Atlas le grand imagier. Inutile de te dire que deux paires de petits pieds nus m’attendaient tapies dans l’ombre, prêtes à me dérober les deux merveilles qui allaient sortir du paquet.

Je tiens à remercier les éditions Saltimbanque pour ce premier service presse et leur confiance.

Quatrième de couverture

Aucune histoire n’est aussi longue que celle de la Terre !

Et quelle histoire !

Partez à la découverte de ce fabuleux voyage long de plusieurs milliards d’années.

Et assistez en direct à la formation du Soleil, de la Terre, des premiers continents et à l’émergence de la vie.

Une histoire époustouflante magnifiée par la talentueuse artiste Aina Bestard.

Notre avis

Il n’y a rien que je redoute plus que les questions sur la formation de la Terre. Étant une bille en géologie, quand je vois se profiler une question du style : « Maman, comment sont apparus les premiers animaux ? » ou « Maitresse, comment s’est formée l’eau dans la mer ? » je croise souvent les doigts de toutes mes forces pour qu’une puissance bienveillante veuille bien détourner l’attention de cette question, pour autant très intéressante, mais à laquelle, je ne sais jamais répondre… Alors merci à Aina Bestard et aux éditions Saltimbanque pour ce très bel ouvrage qui a le double effet kiss cool de répondre aux questions des enfants et d’accroitre la culture générale de Maman. Mais trêve de plaisanterie, partons à la découverte de cette pépite qui, si tu es en panne d’idées cadeaux à glisser sous le sapin, pourrait te sortir une épine du pied.

Parlons d’abord de l’objet livre. Avec sa couverture tissée, ses rabats, ses calques, ce documentaire de 80 pages est un très bel ouvrage. On prendra plaisir à le découvrir, calés autour d’un fauteuil ou d’une table, pour apprendre en famille. En effet, sur le communiqué de presse il est destiné à tous les publics mais, il faudra, je pense le glisser entre les mains d’enfants ayant déjà l’habitude d’utiliser des livres à rabats ou avec des calques. Comme toute petite merveille, elle est fragile et à manipuler avec le plus grand soin. Concernant les illustrations, Aina Bestard a pris le parti de rester la plus fidèle possible de la tradition de l’illustration paléontologique. Avec ses gravures, ses jeux de trames et de points, elle donne vie aux origines de la Terre et nous embarque, dès la première page dans ce voyage cosmique. Le graphisme est donc très loin de ce que l’on a l’habitude de trouver dans les ouvrages qui traitent le sujet à destination des enfants. C’est ce qui en fait la force. J’y vois volontiers une porte d’entrée vers l’univers des premières illustrations des ouvrages de Jules Verne, comme De le Terre à la Lune ou Voyage au centre de la Terre.

Le livre envisage l’histoire de la création de la terre d’un point de vue chronologique à travers dix grands thèmes. Les deux premiers, comme tout ouvrage scientifique posent le cadre temporel ainsi que les questions de méthodologie d’acquisition des connaissances dans ce domaine. Dans les 8 suivants, on assiste au Big Bang, à la formation de la Terre, aux débuts et au développement de la vie sous l’eau puis sur Terre, au règne des grands reptiles avant de voir les mammifères peupler la planète. Chaque partie est agrémentée soit de calques, soit de planches anatomiques.

La première partie présente une frise reprenant les 4 éons, ces étapes géologiques qui ont conduit à la formation de la Terre telle qu’on la connaît aujourd’hui. Chacun d’eux est représenté avec des couleurs et résumé par une phrase simple. On parle en Giga années au début de la frise, alors pour les enfants qui, dès qu’ils voient apparaitre un cheveu blanc sur ta tête te demandent si tu as connu les dinosaures, cela peut-être difficile à se représenter. Fort heureusement, un zoom est fait sur l’éon phanérozoïque, dans lequel nous vivons encore aujourd’hui. On y voit donc se succéder les ères Paléozoïques, Mésozoïques et Cénozoïque, là encore avec un code couleur que l’on retrouve par la suite dans chaque partie du livre et des illustrations qui ne laissent plus aucun doute quant au fait que dinosaures et humains n’ont jamais pu se croiser. J’espère donc que grâce à Aina Besnard, les enfants arrêteront de croire que quand j’étais petite, Denver le dernier dinosaure était mon animal de compagnie…

La deuxième partie, est plus technique. Elle reprend les outils de bases du paléontologue et du géologue. On y découvre donc les roches, les fossiles, les squelettes ainsi que le principe de la stratigraphie expliquées à travers des exemples illustrés sur deux doubles pages.

Les parties suivantes reprennent toutes le même schéma. Une première page de synthèse qui pose le cadre chronologique et apporte quelques éléments théoriques avec un vocabulaire adapté. Elle est suivie d’une page reprenant les thèmes clés qui vont apparaître dans les pages suivantes. Ces dernières laissent la part belle au talents d’illustratrice d’Aina Bestard, et sont complétées par quelques lignes de textes qui expliquent chacun des phénomène de façon claire.

Produire un ouvrage de vulgarisation à destination des enfants n’est jamais chose facile. Il faut faire transparaître les connaissances scientifiques, sans tomber dans un côté trop simplifiant ou trop simpliste. Ici la caution scientifique apportée par le Musée des Sciences Naturelles de Barcelone, qui en toute transparence à la fin du livre reconnait à l’illustration un caractère artistique qui dépasse parfois les données reconnues par la science. Voilà donc un livre qui nous donne très envie d’aller visiter le Musée Blau et le Musée Martorell lors de notre prochaine visite en Catalogne.

Je ne vais pas être très originale dans mon avis sur ce documentaire. Je vais rejoindre celui de mes libraires de La boite à histoires et celui de Les blablas de Tachan. Cet ouvrage est une petite merveille qui ravira les passionnés de dinosaures, de fossiles et autres animaux préhistoriques. Il fera le bonheur des petits curieux qui ne cessent jamais de se questionner sur les origines du monde.

J’ai découvert le travail d’Aina Bestard avec cet album, et j’en ai profité pour aller faire un tour sur son site internet. Si les illustrations merveilleuses de La fabuleuse histoire de la Terre t’ont pu, elle y propose des impressions en grand format de certaines planches pour décorer les murs d’une chambre d’enfants ou d’un salon.

Les garçons ont eu un coup de coeur pour les illustrations et leur niveau de détails. Ils ont adoré découvrir « les poissons féroces et bizarres de la Préhistoire », en apprendre plus sur la formation des continents, sur les ancêtres des plantes et retrouver la mégafaune de la préhistorique à laquelle ils s’intéressent beaucoup.

Pour ma part, j’ai apprécié l’équilibre entre les connaissances théoriques et la façon dont celles-ci sont proposées aux enfants. Les gravures sont absolument magnifiques. J’aime aussi beaucoup la clarté apportée aux repérages temporels par les rappels faits à chaque partie et les associations périodes / couleurs. Ce livre est à la fois un livre à découvrir d’une traite, de façon linéaire, comme un documentaire de National Geographic qui proposerait une plongée dans le temps. Mais c’est un ouvrage à consulter ponctuellement pour répondre à l’une de ces questions fort intéressantes dont je te parlais au début de cet avis qui surgissent souvent à l’heure d’aller au lit et qui maintenant sauront trouver une réponse.

Merci encore aux éditions Saltimbanque, à Aina Bestard et aux Musée des Sciences Naturelles de Barcelone pour ce merveilleux voyage.

Et vous ? Vous l’avez lu ? Il vous tente ?

A bientôt 😉

C’est lundi que lisez-vous ? #29

Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blog I Believe in Pixie Dust.

Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Qu’êtes vous en train de lire ?

Que lirez-vous ensuite ?

Cette semaine encore, j’ai eu pas mal de temps pour lire et pour chroniquer mes services presse de NetGalley. J’ai donc chroniqué Un Noël avec Emily Blaine, Un Noël avec Juliette Bonte, et outre le rendez-vous voyage de la semaine sur la tradition italienne de La Befana, j’ai aussi terminé un article sur les carnets de voyage qui me tenait à coeur et qui trainait depuis un moment.

Qu’avez-vous lu cette semaine ?

Chez maman

J’ai terminé le troisième recueil de romances de Noël publié chez Harlequin. Ce recueil comprend :

  • Mon ex, sa copine, mon faux mec et moi
  • Les vrais amis ne s’embrassent pas sous la neige
  • Tu fais quoi pour Noël ? Je t’évite !

Si j’ai beaucoup aimé les deux dernières pour des raisons très différentes. La première, bien que très drôle, m’a laissée un peu sceptique.

Chez les schtroumpfs

Nous avons dû, à cause de la covid réinventer notre rituel de l’histoire du soir. Aussi, nous n’avons pas eu de lecture terminée cette semaine

Qu’êtes-vous en train de lire ?

Chez les schtroumpfs

L’Ickabog, J. K Rowling

Nous avons commencé notre lecture de L’Ickabog. Chaque soir depuis quelques jours nous découvrons un chapitre, parfois deux, du nouveau bébé de celle qui nous a tant fait rêver avec Harry Potter. L’univers est très différent de la saga Wizarding World, mais l’aventure s’annonce fantastique et la chasse à l’Ickabog, cette bête mystérieuse qui vit dans les marais de Cornucopia promet d’être pleine de surprises.

Chez maman

Kilomètre Zéro, Maud Ankoua

J’avance tout doucement sur Kilomètre Zéro. Je m’attendais à un livre d’aventures et c’est au final un bouquin de développement personnel avec beaucoup de théorie et de poncifs que je ne m’attendais pas à trouver… J’espère que la suite sera plus entrainante…

Le clocher de Noël et autres crimes impossibles

Entre deux avancées dans mon ascension de l’Annapurna, je me délecte donc des nouvelles policières de cette anthologie proposée par Roland Lacourbe chez l’Archipel. Elle regroupe les énigmes en chambre close des grandes plumes de la littérature policière de la fin du XIXè et du début du XXè siècle.

Que vais-je lire ensuite ?

Aucune idée…

Et vous, c’est lundi, que lisez-vous ?

A bientôt 😉

Comment faire de ton carnet de voyage l’indispensable de ton aventure ?

J’ai dû commencer à écrire des carnets de voyages vers 10-11 ans. À l’époque, mon carnet venait du Disney Store, avait une couverture en plastique protégée par un gros bébé dalmatien. J’y consignais le programme succinct de nos journées en vacances.

Avec le temps, je me suis prise au jeu de l’écriture, du dessin, de la photo. J’ai découvert les carnets magnifiquement illustrés de Titouan Lamazou, ceux de Sylvain Tesson dans Géographie de l’instant et d’autres encore qui entre deux voyages alimentent l’envie de s’évader. J’ai aussi commencé à organiser moi même les voyages et très vite, le carnet s’est imposé comme un indispensable pendant le voyage mais aussi dans sa préparation… À mi chemin entre bullet journal (BuJo pour les intimes) et journal de bord. Dans les quelques lignes qui vont suivre, je te propose de découvrir mon organisation avec quelques piste. Bien sûr, elle est personnelle mais si tu souhaites de lancer et que tu ne sais pas par où commencer, voici quelques propositions d’entrées.

Avant de partir

Je t’en ai déjà parlé dans cet article sur l’organisation. En matière de voyage, je préfère m’y prendre très à l’avance et ce pour pouvoir étaler les dépenses et pas le retrouver à chercher dans le stress un hébergement à la dernière minute.

Si certains font des tableaux sur Excel ou sur Pinterest, affichent l’avancée de leurs préparatifs avec des petites notes et des images affichées au mur ou des marques pages dans des guides, j’ai besoin de tout avoir sur papier. Écrire me permet d’avoir les idées claires sur l’endroit où je vais et ce que je vais y trouver et de rassembler les idées trouvées sur les multiples guides qui trônent dans mon salon.

Avant de partir je note donc régulièrement l’avancée des préparatifs dans le carnet. Allez viens je t’emmène faire un tour dans ses onglets.

Index

Photo de Bich Tran sur Pexels.com

C’est certainement la partie la plus importante si tu ne fonctionne pas de façon linéaire dans l’organisation de ton voyage… En effet, tu vas peut-être en fonction du planning d’organisation que tu te fixes, réserver une partie des transports ce mois-ci parce que Kayak te dit que c’est la période la plus favorable pour acheter ton billet d’avion. Et tu réserveras peut-être ton train, ton VTC ou tes locations de voitures plus tard quand ton budget te le permettra. Par contre, tu vas peut-être continuer à avancer sur certains points plus administratifs de ton voyage, ou plus culturel, tu vas peut-être ajouter des lieux ou des activités à ta liste d’envie en fonction de tes lectures, de tes découvertes sur le net…

Dans cet index, pense à faire apparaître chaque rubrique et numérote tes pages pour pouvoir t’y retrouver rapidement. Il n’y a rien de plus énervant que de passer des heures à retrouver cette information super importante que tu as noté mais dont tu ne te souviens plus à quelle page…

Retro planning

Un retro planning pour ne rien oublier…

L’aventure ne commence pas le jour J. Pour organiser ces belles vacances, comme tu ne passes peut-être pas par une agence mais que tu te débrouilles tout seul comme un grand, tu ne peux pas payer tes hébergements, transports, activités en plusieurs fois. Il faut étaler les dépenses et le temps nécessaire aux recherches. C’est là que le rétro-planning entre en jeu… Première étape, faire la liste de toutes les choses que tu dois faire pour organiser ton voyage. Deuxième étape, les organiser par ordre de priorité. Troisième étape, le consulter régulièrement pour ne rien oublier.

À me lire j’ai l’impression d’être une personne adulte, responsable et franchement très organisée, alors que dans la vraie vie, j’ai plutôt tendance à procastiner, faire les choses dans l’urgence et poster mes échéances dans la dernière seconde de la deadline… Mais en voyage, clairement, c’est le genre de choses que tu ne peux pas te permettre.

Petit exemple, bien sûr le rétro planning est très variable en fonction de la destination. Voici à titre d’exemple ce que tu pourrais mettre dans ta liste…

  • M – 8 : Réservation des billets d’avion
  • M- 7 : Détermination de l’itinéraire et réservation des premiers hébergements
  • M-6 : Réservation des hébergements en Laponie
  • M-2 : Réservation des locations de véhicules
  • M-1 : Réalisation de la liste d’envies familiale
  • J-15 : réservation du parking de l’aéroport
  • J-7 : Point matériel photo, linge, valise pour pouvoir compléter en fonction des besoins
  • J-2 : Valises

Budget

C’est LE nerf de la guerre et le point important sur lequel il faut garder un oeil pour éviter de manger des patates pendant la préparation du voyage et au retour… Clairement, établir un budget prévisionnel pour chaque poste et le noter dans un tableau au fur et à mesure de tes achats.

Les formalités administratives et les numéros utiles

C’est la partie la moins drôle mais à laquelle on ne coupe malheureusement pas. Pour moi elle doit apparaître dans les premières rubriques. Vu que l’on a pioché en règle générale dans plusieurs guides pour construire le voyage et qu’une fois sur place, on a tendance à ne plus les consulter pour se laisser porter par les rencontres et l’instant, il faut que l’on garde ailleurs que sur nos portables les numéros de téléphones utiles en cas de besoins, (proches, mais aussi ambassades, consulats etc…). Dans cette onglet, je fais aussi le point sur les démarches administratives, demandes de visa, assurances voyages, carte européenne d’assurance maladie…

La liste d’envies

Wish list du voyage

Sa place dans le carnet peut varier mais à mon sens, il est super important qu’elle apparaisse avant l’itinéraire puisque c’est elle qui va le contraindre. Chez nous cette fameuse liste se fait sur la base d’un conseil de famille. En général, on a déjà commencé à parler un peu de la nouvelle destination aux enfants. Ils ont des idées de choses qu’ils aiment faire en vacances et qui peuvent se faire partout : randonner, visiter un musée, faire une balade à vélo ou à cheval, aller à la pêche, manger une spécialité… Je note tout. De mon côté, si j’ai déjà, commencé à potasser la tour de Pise de guides qui a envahi le salon, je propose aux garçons quelques lieux avec des photos… Et on commence à voir comment on peut mettre ensemble les idées de tout le monde pour construire l’itinéraire et affiner le budget (si certaines expériences sont trop chères mais semblent incontournables, on profite aussi de toutes les bonnes occasions pour augmenter le budget). Pour notre voyage à Londres qui avait lieu pendant les fêtes de fin d’année par exemple, la visite des Studios Harry Potter était mon cadeau d’anniversaire et certaines expériences étaient des bons cadeaux obtenus à Noël).

L’itinéraire

À vos cartes, près partez… Quand tu pars peu de temps et que tu prévois un circuit. L’itinéraire est un point clé. J’aime beaucoup l’avoir de façon visuelle avec la carte mais aussi avec une partie texte avec les lieux, le nombre de jours et le nombres de kilomètres entre chaque étapes pour pouvoir ensuite prévoir mes parties suivantes et passer vraiment aux choses sérieuses, le transport et l’hébergement.

Transports

C’est là qu’il faut centraliser toutes tes réservations : train, avion, bateau, transferts en tous genres, véhicules de location… Au fur et à mesure de l’organisation du voyage, tes réservations s’accumulent soit sur ta boite mail, soit dans un dossier sur l’ordinateur. Pour chaque déplacement l’onglet transport permet d’un coup d’oeil de retrouver :

Date / Lieu de départ /Heure de départ / N° de vol ou train / Numéro de réservation (à rappeler en cas de litige, de modification ou d’annulation) / Heure d’arrivée (histoire d’avoir une estimation pour la poursuite de l’organisation de ta journée et donner un ordre d’idée à tes proches au cas où)

Si en général, je retiens plutôt bien les dates et heures, de départ, je fluote les numéro de train et de vol pour qu’ils me sautent au yeux.

L’hébergement

En ce qui concerne l’hébergement, j’essaie de le faire coller avec la liste d’envie, mais aussi le budget. Pour chaque étape, je fais apparaitre le nom de l’hébergement, l’adresse, le prénom de l’hôte sur airbnb, le numéro de téléphone, le numéro de réservation et le site par lequel je suis passée pour réserver afin de le retrouver plus rapidement en cas de besoins dans mes mails.

À lire, à voir, à écouter

À voir, à lire, à écouter

C’est la partie la moins technique et la plus sympa… Dans cette partie, je liste les livres, les guides, les films, les émissions ou les morceaux à écouter avant de se lancer dans le grand voyage. Si tu suis le blog, tu sais à quel point le voyage n’est pas qu’un moment de vacances mais une véritable expérience culturelle. Dans mon carnet, j’ai donc un petit onglet, écrit à la main qui rassemble les titres de bouquins à acheter ou à emprunter, un peu dans l’esprit de ma Booklist Finlandaise, de celle sur Cuba qui est en cours de préparation depuis quelques temps mais sur laquelle je cale en terme de lecture pour les enfants ou de celle sur Londres pour laquelle j’ai tellement d’idées que je me demande comment tout faire rentrer dans un article et qui devraient toutes les deux arriver pendant les vacances de Noël .

La valise de Dorothée

En plus de la check list familiale accrochée au frigo que je coche scrupuleusement au fur et à mesure de l’avancée des bagages, je garde une copie dans le carnet pour pouvoir l’avoir au retour.

Sur place

Sur place, le carnet me sert essentiellement de mémoire pour les différentes étapes. Lorsque l’on part dans un pays où l’on n’a pas accès à internet de façon constante, il est vital. L’itinéraire les documents sont aussi sauvés sur mon portable, mais n’étant jamais à l’abri d’une panne de batterie, le carnet dans sa version old school reste pour moi une valeur sûre. J’y ai gardé les infos des guides que je n’ai pas voulu emporter pour éviter de charger les sac à dos et les suggestions des articles trouvés sur pinterest, alors autant te dire que c’est un peu mon doudou et que je ne le quitte jamais. Tu remarqueras d’ailleurs sur la photo suivante que les couvertures en prennent souvent pour leur grade. L’encre des dessins peut baver car mouillée par la pluie, les tickets déjà collés tendent à se faire la malle à force d’être manipulé, mais comme dirait l’autre, « C’est le jeu ma pauvre Lucette ! »

Même si une grande partie du voyage y est consignée, il est rare que j’y écrive dedans alors que l’on est en route. Je peux y dessiner, y glisser des traces de nos visites, tickets, cartes de visites de restaurants ou d’hôtel, fleurs ou plumes que je coince entre ses pages, ou les photos prises à l’instax de nos rencontres ou des moments top. En effet, je suis trop attachée à ce que le carnet soit la mémoire du voyage en famille pour écrire sur le coup, d’une part parce que le temps manque souvent et qu’écrire le carnet de nos journées prend énormément de temps. D’autre part, la fatigue et les émotions contradictoires sont souvent mauvaises conseillères en matière d’écriture. Aussi je préfère prendre des notes rapides, sur mon portable pour garder en mémoire les activités, les rencontres, les musiques, les odeurs, quelques sensations sous la forme de mots clés et y revenir une fois rentrée.

Si nous avons eu la possibilité d’embarquer dans ma trousse de la colle et une paire de ciseaux, certaines soirées peuvent être consacrées à la décoration de la couverture du carnet que je prends la plupart du temps en kraft marron ou noir. Dans tous les cas, les garçons ont toujours des crayons aquarellables qui trainent et je garde précieusement les dessins ou les écrits qu’ils peuvent faire pendants les temps morts pour illustrer les doubles pages.

Et après…

Carnets work in progress…

C’est la partie qui me prend le plus de temps, mettre de l’ordre dans les idées, écrire, recopier les notes prises, les transformer en phrases, coller les photos, les tickets d’entrées, les billets d’avion, les anecdotes et les recettes pour que le carnet devienne la mémoire du voyage. Pris dans la folie du spectacle, cette phase peut s’étirer sur plusieurs mois, voire plusieurs années étant donné que d’autres voyages viennent entre temps se caler, pour lesquels il faut démarrer de nouveaux carnets.

J’ai toujours du mal à terminer un carnet. Laisser le carnet de voyage en suspend signifie qu’il y a encore des choses à raconter, des histoires à mettre en image ou en mots. Mettre le point final à un carnet, cela signifie que l’aventure est réellement terminée, qu’il faut quitter les lieux et qu’il ne reste plus, de ce projet que les souvenirs glissés entre les page du cahier.

Si te lancer dans l’expérience du carnet te tente, reste connecté, et n’hésite pas à suivre nos actualités… Je te proposerai bientôt une sélection de cahiers et carnets qui se prêtent bien à cette activité.

Toi aussi tu es un accro des carnets ? Comment fais-tu le tien ? Es-tu plutôt écrit ? Photo ? Scrap ? Dessin ? Je serais ravie d’en discuter avec toi en commentaire et d’aller voir tes réalisations si tu en proposes toi aussi sur ton blog ou ton insta…

À bientôt 😉