J’ai découvert ce titre par l’intermédiaire du blog Les voyages de K. Nous avions échangé sur ce titre lors de la rentrée littéraire et nous avions d’en l’idée depuis quelques temps de faire une lecture commune. Ce roman, paru chez Anne Carrière et proposé sur NetGalley nous a semblé être une chouette occasion de partager nos impressions de lecture. Tu trouveras sa chronique ici.
Quatrième de couverture
Quelques jours après son dixième anniversaire, Nicolas Apasagi apprend que son père n’est pas son père. Que faire de cette confidence ? Le jeune Nicolas ne sait pas. Il continue sa vie comme si de rien n’était. Mais cette révélation va finir par le rattraper et, à trente ans, il décide de partir à la recherche de son « bon génie » biologique, malgré les obstacles administratifs qu’il s’attend à rencontrer.
Dans ce roman, où l’on retrouve les thèmes qui lui sont chers – l’enfance, l’identité, la transmission –, Arnaud Dudek trouve le ton juste pour raconter, avec délicatesse, une quête des origines à la fois intime et universelle.
Mon ressenti sur cette lecture
Comment affronter le tsunami de son histoire et des sentiments contradictoires qu’elle suscite quand on apprend à l’âge de 10 ans, que celui que vous considérez comme votre père, votre héros, votre phare, n’est en fait pas votre père biologique et que vous êtes le résultat d’un don de sperme ? C’est ce que doit vivre Nicolas, tout juste sorti de l’enfance. Cette révélation qui bouleverse son petit monde l’accompagne tout au long de son adolescence. Finie l’écriture de roman policier et l’enfance… Le voilà fils d’un père qu’il ne connait pas.
Dans ce livre, très court, au style fluide, on découvre par épisodes l’histoire de Nicolas, de son enfance jusqu’à l’âge adulte. On voit évoluer cet enfant rêveur au fil des années, s’éloigner de ses rêves et de sa famille puis y revenir. On le voit grandir s’émanciper du regard de celui qu’il ne considère plus comme son père depuis ce drôle d’après-midi de ses 10 ans. On le voit tomber amoureux, puis refuser de s’attacher. Et on le voit enfin prendre la décision d’aller chercher d’où il vient, avec les doutes et les incertitudes que cela comporte.
On s’attache aussi à la figure de ce papa, fils d’immigré roumain et orphelin de mère et ayant grandi avec un père taiseux. Ce papa qui peine à exprimer ses sentiments par pudeur peut-être ou par maladresse. Ce papa dont l’annonce de la stérilité a bouleversé la vie, mais qui l’a vue révolutionnée par un donneur anonyme qui lui a donné un fils. Ainsi qu’à cette maman qui tente de maintenir à flots cette famille frappée par les vagues des uns et des autres.
Comme K., je découvre la plume d’Arnaud Dudek avec On fait parfois des vagues. J’ai été agréablement suprise par ce livre qui vous ramène en enfance, qui interroge sur la famille, sur le rôle des parents biologiques ou non. Un livre fort et émouvant dont je recommande la lecture et pour lequel je remercie chaleureusement les éditions Anne Carrière et NetGalley.
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Thème de la semaine : Musée
Cette semaine pour le café des voyageurs, on prend la direction des musées. Si en ce moment, en raison de la crise sanitaire, on y trouve porte de bois, ce café des voyageurs peut être l’occasion de se faire une petite liste de musées classiques ou atypiques, à visiter dès que l’on pourra à nouveau voyager.
Cette semaine jet’emmène
A Paris, visiter le Musée des Arts forains. Situé dans le quartier de Bercy, ce grand musique totalement atypique propose un véritable voyage dans le temps.
En une fraction de seconde, une fois la grande porte passée, vous voilà propulsé en plein cœur d’une fête foraine du XIXe début du XXe siècle… Décors vénitiens, baroque, orgues de barbarie, courses de chevaux carrousels se succèdent dans les salles. Et le plus beau c’est qu’ils ne sont pas là simplement comme des machines de spectacle que l’on admirerait de loin sans pouvoir les toucher. Les conférenciers qui animent la visite vous proposent de participer à la fête et l’espace d’un tour de manège vous prendre pour Mary Poppins et Bert.
J’ai choisi ce lieu car…
Choisir des musées qui conviennent à toute la famille n’est pas toujours une opération facile quand on prépare un voyage. À Paris notamment où les musées nationaux attirent des visiteurs qui pour certains ne viennent que pour admirer les chefs d’œuvre. Faire des heures de queue pour entrer, passer les contrôles de sécurité pour ensuite les voir sortir leurs tête de “mais on s’ennuie…” ou “et quand est ce qu’on sort”, je passe mon tour…
En cela, le musée des arts forains est assez différent, point de cohue ou de file d’attente, il ne se visite que sur réservation préalable et en groupe limité, et cela déjà bien avant les nouvelles normes Covid. En effet, ce fonctionnement était déjà en place en 2014 lors de notre visite et c’était vraiment très confortable avec un mini de 3 ans et un bébé en écharpe.
Sur place, pour 16 € par adulte et 8 € par enfant de 4 à 11 ans, c’est vraiment une atmosphère magique où les attractions s’animent l’une après l’autre. Loin des bijoux de technologie des manèges actuels, on voit la mécanique se mettre en marche d’abord tout doucement, à la force des bras, on entend la musique grésiller avec un grain inimitable, réveillant l’âme et la simplicité des foires d’antan et des fêtes de village.
La visite est conseillée à partir de 5 ans et je ne te cache pas que certains décors peuvent impressionner les plus jeunes. Je pense notamment à la scénographie vénitienne avec ses masques de carnaval qui pourrait perturber les plus petits.
Quoi qu’il en soit, il y a fort à parier que toute la famille soit ravie de cette visite.
Si tu devais ne choisir qu’une seule photo, laquelle choisirais-tu ?
Tu ressortiras sûrement de cette visite des images plein la tête et des étoiles plein les yeux, alors ne retenir qu’une seule image sera peut-être difficile. Aujourd’hui, je vais choisir deux images, toutes deux de l’extérieur du musée afin de te laisser intacte la surprise de la découverte.
Musée des arts forains – Bienvenue au Pays des Merveilles
La première est une mise en scène présente sur la façade. Cette décoration très proche des illustrations de Lewis Caroll vous accueille. Ce clin d’oeil à l’univers d’Alice au Pays des Merveilles avec le Lapin Blanc et ses panneaux qui nous emmène dans tous les sens, résume plutôt bien l’expérience qui vous attend à l’intérieur. Alors, prêts retomber en enfance et à sauter dans le terrier du lapin blanc et à laisser derrière vous la triste réalité pour un univers fantastique ?
Musée des arts forains
La seconde, c’est la porte d’entrée, à la fois plutôt discrète et gigantesque, du musée. Telle qu’on la voit, on ne s’attend pas à ce que l’on pourra trouver à l’intérieur. Et pourtant… Derrière ces murs se cachent des manèges qui ont traversé les siècles, une magie hors du temps et une ambiance pomme d’amour et barbapapa.
Et toi ? As-tu déjà visité ce musée ? Ça te tente ?
Thème du 25 novembre : Lacs et rivières
Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine. N’hésite pas à nous proposer des thèmes en commentaire pour qu’ils soient intégrés au mois de décembre.
Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Cette semaine retour d’un rythme de lecture potable avec trois bouquins terminés, une lecture en cours, et une chronique jeunesse publiée sur Maverick, ville magique, mystères et boules d’ampoules, d’Eglantine Ceulemans.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Chez maman
Après de longues semaines passées dans les Highlands aux côtés de Jaimie Fraser et Claire, je suis enfin arrivée au bout de Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon et je crois que clairement, le format roman me convient beaucoup mieux que le format série télé.
J’ai aussi lu d’une traite, On fait parfois des vagues d’Arnaud Dudek, grâce à Netgalley. Une chronique devrait arriver dans la semaine.
Enfin, là encore, lu d’une seule traite, Né d’une seule femme de Franck Bouysse, que j’avais beaucoup vu passer dans les groupes de lecture sur Facebook. J’ai été happée par le suspense de l’histoire de ce jeune prêtre appelé à bénir le cadavre d’une jeune femme et qui découvre sous ses jupons les carnets de rose. Toutefois, j’ai été souvent mal à l’aise face à la violence des scènes décrites dans ce roman.
Chez les schtroumpfs
Ça y est elle était arrivée la fameuse panne de lecture, celle, où, malgré une pile à lire encore plutôt conséquente pour chacun des deux Schtroumpfs, on n’a plus envie de lire tout seul après avoir terminé Mortelle Adele et la galaxie des bizarres.
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Chez les schtroumpfs
Cette semaine, après avoir terminé le dernier tome collector de Mortelle Adèle, avec lequel nous avons beaucoup ri, nous sommes retournés vers un classique de la littérature jeunesse marseillaise, que j’avais récupéré à la fin du premier confinement chez ma mère et que les garçons rechignaient à lire pour l’instant. Chichois de la rue des Mauvestis nous accompagne donc depuis quelques soirs. Dans ce petit roman de Nicole Ciravegna, écrit à la fin des années soixante-dix, on suit les aventures de Chichois, une espèce de petit Nicolas made in Marseille, dans ses aventures entre l’école, les copains, le quartier et sa famille. C’est doux, c’est tendre, ça n’a pas pris une ride. Je les découvre avec eux car ils étaient à ma soeur et les entendre rire à gorge déployée en entendant les histoires écrites par cette petite mémée adorable, que je me souviens avoir rencontrée sur plusieurs salons du livre il y a bien longtemps est vraiment un moment de partage fort sympathique.
Chez maman
Après Né d’aucune femme, j’avais envie d’une lecture plus safe et plus légère, je me suis donc tournée vers un nouveau Twisted Tale, de Liz Braswell. J’avais déjà revisité Agrabah avec Ce rêve bleu, c’est maintenant dans les Profondeurs de l’océan que je me dirige pour découvrir l’histoire qui aurait pu se passer si Ariel n’avait pas triomphé d’Ursula.
Que vais-je lire ensuite ?
Pour ma part aucune idée, on verra bien selon le temps et les envies du moment.
Pour les schtroumpfs de nouvelles lectures sont arrivées hier, le mini ayant fêté son anniversaire. Nous allons donc retrouver avec grand plaisir Michel, l’ours grincheux de Ryan T. Higgins dans Maman Ours à la rescousse et Le loup en slip, dans un tome 5 qui s’annonce plutôt chouette.
Cet été, quand j’avais vu passer la petite série de romans de chez Little Urban, j’avais craqué pour Les lapins de la couronne d’Angleterre, dont la couverture était absolument magnifique et il avait été l’un de nos livres de l’été, sautant dans notre valise pour notre road trip sous la tente. Après ce coup de coeur pour cette nouvelle collection, il était clair que Maverick, ville magique, mystère et boules d’ampoule, avec son aura énigmatique serait le prochain à passer à la casserole. Aussi, lorsque j’ai fait ma sélection pour le Prix du Livre de Jeunesse auprès de mes libraires, j’en ai mis deux dans mon panier, un pour l’école et l’autre que j’ai acheté pour les schtroumpfs.
Résumé
Un roi infâme. Une rebellion d’enfants. De la magie, des rires et encore de la magie !
Bienvenue à Maverick, ville magique où tout est possible. Seulement voilà, tous les soirs, la nuit sombre s’abat sur la ville et la fait disparaître dans le noir le plus total. Mais ce n’est pas la seule ombre au tableau…
Anselme, onze ans est embarqué par Anna dans les mystères de Maverick.
Notre avis
Ils l’attendaient depuis un moment celui-ci… Aussi, quand il est arrivé à la maison, il a tout de suite sauté en tête de notre pile à lire pour la lecture feuilleton du soir.
Pendant une dizaine de jours, nous avons donc suivi les aventures d’Anselme, un jeune garçon qui se retrouve expédié chez sa tante Olga dans une ville magique alors que ses parents ont décidé de se payer des vacances avec tous leurs domestiques mais sans leur fils et Anna, une jeune fille qu’Olga a recueilli à la mort de ses parents.
Anselme quitte donc le monde traditionnel pour plonger dans l’univers de Maverick. En effet, dans cette ville extraordinaire, le possible n’a de limite que l’imaginaire de chacun. Aussi, les voitures volent, on peut traverser les murs et s’infiltrer sous la terre, les animaux parlent et on peut goûter à un repas de rêve en traversant l’écran de sa télévision pour aller chaparder dans les cuisine du Top Chef local… Tout irait pour le mieux si une ombre lugubre ne planait pas au dessus de la ville.
Autour du château dont la plus haute tour surplombe la ville, les gardes veillent, les sens-tinelles patrouillent et écoutent tout ce qui se dit. Celui qui a pris possession de Maverick fait régner la terreur partout en imposant un couvre feu et en jetant en prison la plus petite once d’opposition.
Mais en sous-sol, à la nuit tombée, grâce aux supers ampoules d’Olga, la résistance s’active. Une résistance menée par de conserve par des adultes et le QG, un groupe d’enfants qui entend bien mener la vie dure à l’usurpateur qui a volé la magie de Maverick pour la détourner afin d’assouvir sa soif de pouvoir.
Quelle aventure ! Avec cette histoire, Eglantine Ceulemans nous montre que la valeur n’atteint pas le nombre des années. Dès les premières pages on se retrouve catapultés dans un univers en clair obscurs où les instants magiques, de rigolades ou de camaraderie peuvent laisser place à de tristes révélations sur le passé des habitants de Maverick ou des actes arbitraires des gardes du roi.
Ce n’est pas évident de trouver les mots et le ton justes pour parler de dictature, de culte de la personnalité, de résistance, de liberté d’expression avec des mots adaptés pour des enfants d’une dizaine d’années. Et pourtant, grâce aux ampoules d’Olga, les choses deviennent claires. C’est une lecture très pertinente, à relier avec l’actualité de ces derniers mois… (Toute ressemblance entre le roi Gauthier et un président ayant un nom de canard célèbre et la fâcheuse tendance à abuser des UV ne serait que purement fortuite… 😉 ) Ce n’est ni trop dramatique, ni trop drôle, c’est un équilibre savamment dosé pour sensibiliser les plus jeunes à ces thématiques. Le message qui ressort de cette histoire est plein d’espoir, à mi chemin entre l’union fait la force et le leitmotiv de Disney : « si tu peux le rêver, tu peux le faire ». Les illustrations en noir et blanc ajoutent une touche d’humour supplémentaire aux situations parfois cocasses que traverse notre pauvre Anselme, qui essaie tant bien que mal de s’adapter à la magie de la ville et à toutes les peines du monde à garder son tee-shirt…
Les chapitres sont quelquefois un peu longs, ce qui a conduit les garçons à aller se coucher certains soirs la mort dans l’âme parce qu’il faudrait attendre toute la nuit et toute la journée du lendemain pour avoir la suite. Si si je t’assure, mini schtroumpf avec sa tête de pauvre enfant malheureux, faisait peine à voir. Sur la fin, n’y tenant plus, il a fallu avaler les derniers chapitres pour connaître le fin mot de l’histoire.
A la fin de cette lecture, on se dit que l’on est vraiment fans tous les trois de cette petite collection de romans. On se laissera donc volontiers tenter par Les aventures involontaires des soeurs Mouais de Jen Hill et Kara Lareau et nous attendons avec impatience la réouverture des librairies pour découvrir les nouveaux petits romans dont la sortie a été décalée compte tenu de la crise sanitaire… À noter aussi que l’autrice, signe les illustrations des Couzz’, des cadeaux par milliers, un album de Noël, écrit par Fanny Joly qui invite à réfléchir à la surconsommation en cette période de l’année qui risque fort de nous rejoindre pendant le temps de l’Avent.
Et vous, êtes vous déjà allés à Maverick ? Qu’avez-vous pensé de ce roman ?
Et si on ouvrait une nouvelle catégorie, voire deux sur blog… Hébergement insolite et éco-tourisme ? Parce que clairement, avec les jours assez sombre qui s’annoncent pour le tourisme, se projeter dans l’organisation de grands voyages est compliqué. On réfléchit aussi pas mal au bilan carbone de nos voyages. Aussi on a plutôt envie de se pencher vers des destinations proches et des éco-lieux pour des courts voyages que vers des city-breaks en Europe qui nécessitent de prendre l’avion pour 3/4 jours.
Les Cab’ânes du Varon
Si toi aussi, comme WanderlustDad, tu es un grand fan du Seigneur des anneaux, que tu rêves de passer un nuit dans une tanière de Hobbit mais que le voyage vers la Nouvelle Zélande pour aller visiter Hobbiton n’est pas prévu au programme, voilà un article qui devrait t’intéresser.
Aujourd’hui je t’emmène dans la campagne de Flayosc, à quelques kilomètres de Draguignan, dans l’arrière pays Varois, où Bilbon et Frodon ont élu domicile au milieu de la forêt dracénoise.
J’étais tombée par hasard sur les Cab’ânes en cherchant un site proposant des hébergements en cabanes dans les arbres et j’avais eu la surprise de découvrir que les Hobbits avaient une annexe de leur fameux village à une heure et demie de chez nous. Autant te dire, qu’il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour me convaincre d’y réserver une nuit pour fêter dignement l’anniversaire de notre WanderlustDad préféré.
Bien sûr, comme tous les hébergements insolites, les réservations pour les week-ends et les vacances sont très rapidement prises d’assaut à la belle saison. Il convient donc d’être assez flexible sur les dates où de t’y prendre (très) à l’avance si tu souhaites t’y rendre pour une occasion particulière.
Nous avons pour notre part eu la chance de séjourner dans la tanière de Bilbo pendant les vacances de la Toussaint. À notre arrivée, nous avons été accueillis par Christelle, la maîtresse des lieux, qui nous a présenté le site et ses occupants, dans un total respect des normes sanitaires en vigueur.
En effet, les Cab’ânes du Varon n’accueillent pas uniquement des créatures fantastiques toute droit venues de l’imagination de Tolkien, elles abritent aussi un élevage d’ânes miniatures et de moutons nez noirs du valais.
Après avoir garé la voiture et fini le chemin à pied pour rejoindre notre tanière, nous avons pris possession des lieux en nous lançant dans une chasse au trésor à l’issue de laquelle nous avons réussi à retrouver l’ anneau unique de Golum. Avant de partir, n’oubliez donc pas de réviser vos classiques pour retrouver la clé du cartouche pour libérer le précieux.
Je te laisse découvrir en images la tanière. Il a été porté un très grand soin aux détails afin de créer l’ambiance la plus immersive possible. À la tombée de la nuit, avec l’arrivée du froid, la lumière du poêle à bois ajoute une touche de chaleur à la décoration boisée. Au matin, un petit déjeûner complet et copieux nous attendait dans un petit panier en osier pendu au crochet tout prêt de la porte ronde. De quoi reprendre des forces
Dans le domaine, les enfants ont été ravis de pouvoir approcher les animaux et de donner à manger aux ânes, mais aussi de faire du trampoline et de profiter du jardin d’enfants. Vous pouvez prévoir à l’avance des bouts de pommes ou de carottes.
À voir autour
Balade dans une Tourtour désertée des touristes… Il est bien loin l’été…
Aux alentours, nous avons pris le temps de visiter les villages de Flayosc, Tourtour, le monastère orthodoxe de St Michel et les falaises troglodytes de Cotignac, loin des grandes fréquentations touristiques de l’été. Si certains villages, ont clairement pris leurs quartiers d’hiver et affichent une atmosphère tristounette avec leurs magasins et restaurants fermés. D’autres sont encore très animés. Cotignac se préparait à sa fête du Coing.
Cotignac, ses falaises avec ses habitations troglodytes.
Les lacs et les gorges du Verdon ne sont pas très loin non plus si tu es plus attiré par une balade nature… Bref, que tu aies envie de vacances gourmandes, insolites, culturelles ou nature, tu as de quoi faire dans les environs pour passer de belles journées.
Et vous, ça vous tente ? Quels sont les hébergements insolites que vous avez déjà testés ou qui vous font envie ?
En attendant de partir vers de nouvelles aventures, prenez bien soin de vous.
Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, Bettie du blog Bettie Rose Books a pris l’initiative d’en faire un rendez-vous livresque en 2016. Le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Bettie a passé le flambeau, désormais le récap’ des liens se fait sur le blog my-bOoks.com. Venez y participer.
On les voit fleurir en ce moment les romances de Noël. Il faut dire qu’en ces temps confinés, je ne sais pas vous, mais moi je n’ai qu’une envie, c’est dès que je rentre à la maison, passer mes chaussettes en pilou, me glisser sous un plaid et lire des bouquins dont les histoires se passent sous la neige. Alors pour ce Throwback Thursday N comme…, j’ai très envie d’une ambiance de Noël…
Mais, si j’ai très envie d’une ambiance de Noël avec des guirlandes qui clignotent et Mariah Carey qui s’égosille, car oui chez nous on ne fait pas les choses à moitié en attendant Noël, ce n’est pas le cas des personnages des livres que je vais te présenter.
Côté Maman
Je connaissais John Grisham en maître du suspense dans La firme et L’affaire Pélican, aussi quand je suis tombé sur ce bouquin sur les étals d’un bouquiniste, il y a un an ou deux, il a piqué ma curiosité. Le résumé et son prix riquiqui ont fini de me convaincre. Voilà le pitch : un couple de quinqua décide, alors que leur fille est en mission en Amérique du Sud et ne rentrera pas pour Noël de faire la grève et de s’envoler vers les Caraïbes pour une croisière en amoureux. Cette année, pas de déco, pas de carte de voeux, juste un Noël en amoureux…
Sauf que bienvenue en Amérique, dans une banlieue qui ressemble à s’y méprendre à Wisteria Lane, où leurs Desperate Voisins, n’entendent pas de cette oreille le fait qu’une maison de la rue ne ressemble pas à une annexe de Disneyland. Les commerçants, qui voient aussi s’éloigner la poule aux oeufs d’or déploient des trésors d’ingéniosité pour les convaincre de revenir sur leur décisions d’aller siroter des Mojitos sous les tropiques.
C’est délicieusement drôle, si vous avez envie de bouquins de Noël sans tomber dans les traditionnelles romances.
Côté schtroumpfs
Quand on parle d’un personnage qui met toute sa mauvaise volonté pour ne pas fêter Noël et empêcher les autres de passer de belles fêtes, on pense tout de suite à Comment le Grinch a volé Noël du Dr Seuss. Chez nous c’est un incontournable, en livre comme en film à cette période. Alors on vous quitte, on file pour Chouville préparer la fête…
Et vous qu’avez-vous choisi cette semaine pour aller avec N…?
Le café des voyageurs, à la manière des rendez-vous littéraires hebdomadaires comme C’est lundi que lisez-vous ou le Throwback Thursday, est un rendez-vous créé pour partager nos publications, réunies autour d’un thème nouveau chaque semaine et de nous faire découvrir de nouveaux blogs. La récap des liens se fait sur le blog My wanderlust family.
Comme chaque semaine, je te propose de partager un article sur le thème choisi en répondant à ces trois amorces.
Cette semaine, je t’emmène…
J’ai choisi ce lieu car…
Et si tu ne devais choisir qu’une image pour décrire ce lieu ? Laquelle choisirais tu ?
Et coucou ! Aujourd’hui, pour ce café des voyageurs, c’est l’Amooouuuuuuuuur qui est à l’honneur. Cela faisait longtemps que les participants du café voulaient aborder le thème des voyages en amoureux, parce que l’on n’est pas que des parents ou des voyageurs solo… Aujourd’hui c’est donc chose faite. Alors place à vos escapades romantiques, voyages de noces, demandes en mariages…
Cette semaine, je t’emmène…
Je ne fais pas être très originale cette semaine mais je vais t’emmener en Italie, à Rome. Premièrement parce que Roma à l’envers ça fait Amor. Quels lovers ces italiens !!! Ils ont calculé jusqu’au nom de leur capitale pour faire les jolis coeurs. Rome, tout comme Paris, sait nous faire son cinéma, de la Dolce Vita à Manuale d’amore en passant par Vacances romaines et Mange, Prie, Aime. Le cinéma italien et américain l’ont érigée en décor culte de nos escapades en amoureux.
J’ai choisi cet endroit car…
Nous avons eu à plusieurs reprises l’occasion de s’arrêter à Rome pour un voyage en amoureux. La première, en avril 2005. Notre séjour, prévu de longue date, s’est trouvé un tantinet bouleversé par la mort de Jean Paul II et les milliers de pèlerins qui ont afflué vers la ville pour lui rendre hommage. C’était une atmosphère très particulière, à la fois recueillie et joyeuse. Une ville qui semblait tourner au ralenti alors que les caméras du monde entier étaient braquées sur elle.
La deuxième, en août 2015, 10 ans plus tard, l’ambiance est tout autre, nous sommes en plein été, on retrouve Rome telle qu’on l’imagine dans la canicule de l’été. Ce séjour est pour nous particulier, nous sommes mariés depuis 5 ans mais nous n’avons pas pris le temps de partir en voyage de noces et Rome est la première étape d’une semaine de vacances en amoureux, alors ce séjour, nous l’avons préparé, avec l’envie de retrouver des lieux que l’on a aimé ou de recréer la magie de certains instant que l’on a vécu dans nos voyages de jeunes fiancés.
Aussi pour te parler de Rome comme ville des amoureux, comme souvent, je vais remonter à contre courant des clichés. Rome la romantique ne se situe pas aux pieds du Colisée. À mon grand désespoir, il y a bien longtemps qu’elle a déserté la fontaine de Trevi, assaillie de touristes, de photographes et vendeurs à la sauvette. Marcello ! Anita ! Si vous voyiez cela, elle est bien loin la Fontaine où seuls au monde, vous tourniez l’une des scènes cultes du cinéma… Elle n’est pas non plus à Piazza di Spagna, où s’approcher de la Barcaccia demande d’avoir un jeu de coudes maîtrisé. Ni dans les tours de la ville en Fiat 500 qui fleurissent en ce moment dans la ville, surfant sur la mode du vintage et te proposant deux heures de visite pour près de 300 € pour un couple. (Je crois avoir failli m’étouffer en voyant les prix proposés… J’ai une affection toute particulière pour la cinquecento d’epoca depuis mon premier voyage en Italie, mais au prix de 10 tours de la ville, concrètement, tu peux en acheter une à toi et rien qu’à toi, et te faire non seulement le tour romantique de Rome mais la Costiera Amalfitana, Sorrentina…)
Pour moi, Rome la romantique est ailleurs et bien souvent, elle se découvre à pied, loin des grands monuments et des itinéraires balisés par les guides. Rome est comme les italiens, en matière de drague. Elle peut avoir ce côté beau parleur qui en met plein les yeux (et souvent pour le touriste, qui te vide le porte-monnaie…) et ce côté discret et extrêmement pudique.
Pour moi, Rome la romantique pourrait se cacher dans une balade en amoureux dans le parc de Villa Borghese, sur les pas des personnages des nouvelles romaines de Moravia, avec pourquoi pas, un tour en barque sur le lac et un pique nique au coucher de soleil sur la terrasse de la colline du Pincio. Elle pourrait se cacher dans la découverte du marché de Campo dei Fiori, où se mèlent odeurs et couleurs aux pieds de la statue de Savonarola. Elle pourrait bien aussi se révéler sur les bords du Tibre, par un soir d’été à l’heure de l’apéro, chez un glacier ou dans une trattoria de quartier. Elle se cache peut-être dans les ruelles de Trastevere, où loin des flots de touristes la vraie vie reprend ses droits, ou encore dans la visite des mythiques studios de Cinecittà. A moins qu’elle ne soit pour toi, quelque part près de Castel Sant’Angelo où près du Vatican se pressent les bouquinistes.
Si tu ne devais choisir qu’une photo laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ?
Trastevere à la nuit tombée.
Difficile de trancher entre une balade en barque à Villa Borghese, où nous avons été très smart et contre toute attente, elle ne s’est pas terminée comme celle de Bridget Jones et Marc Darcy avec tout le monde à l’eau, de beaux mariés croisés au détour d’une rue et Trastevere…
Comme te l’a déjà sûrement spoilé le titre, je t’emmène au-delà du Tibre, à Trastevere, dans un charmant quartier, qui étant moins accessible par les transports en commun est davantage préservé par l’afflux de touristes. En effet, Trastevere se mérite, depuis la station de métro la plus proche, Ottaviano-San Pietro-Musei Vaticani, il faut marcher un long moment, traverser la Place Saint Pierre, passer devant Castel Sant’Angelo pour enfin arriver le long du Tibre et le longer jusqu’au Ponte Sisto qui marque l’entrée dans le quartier.
Avec ses ruelles pavées, ses artisans et ses artistes de rues, ses terrasses animées c’est un endroit où l’on a beaucoup aimé se balader. Si tu passes par là, ne manque pas la Basilique de Santa Maria in Trastevere et ses fresques bizantines. Quand nous y sommes allés, un monsieur émerveillait petits et grands avec des bulles géantes, moment de magie…
Voilà donc, un petit coin de rue de ce Montmartre romain que nous avons quitté à la nuit tombée après avoir diné à la Prosciutteria, un petit bar, qui fait des assiettes de charcuterie et de fromage, dans un décor à l’ancienne particulièrement soigné. La soirée se prépare, loin du tumultes des grandes places, il y a des sourires, on discute, on termine les dernières bricoles avant le début du service. Ça semble tellement loin des mesures actuelles. Je sais pas toi, mais je m’installerais bien là, maintenant, tout de suite à cette terrasse pour une petite pizza en tête à tête…
Et toi ? As-tu déjà visité Trastevere ? Ça te tente ?
Thème du 18 novembre : Musée
Thème du 25 novembre : Lacs et rivières
Et toi, où nous emmènes-tu cette semaine ? En attendant le prochain café des voyageurs, je vous souhaite une belle semaine.
Et coucou ! en parcourant le lecteur wordpress dimanche matin, je suis tombée sur un tag qui avait tout pour me plaire sur le blog de Lucie Nema. Après un Tag sur le voyage et nous, un autre sur nos envies de voyages, un tag mélant lecture et voyage était le bienvenu. Dans le sien, Lucie Néma y propose 3 menus : un menu globetrotteur, un menu aventurier et un menu routard.
Les globetrotteurs et globetrotteuses
Avez-vous dans votre bibliothèque… un livre pour chaque continent (se passant sur le continent ou bien écrit par un(e) auteur(e) originaire de ce continent) ?
Plusieurs choix s’offrent à moi dans cette catégorie, mais si je devais n’en sélectionner qu’un, ce serait sûrement L’arbre monde de Richard Powers. Un voyage à travers les Etats-Unis pour sauver des arbres centenaires menacés. L
Amérique du Sud :
L’Amérique du Sud est un continent qui m’attire irrémédiablement, aussi ma bibliothèque est pleine de livres autour ce continent. Lucie propose un bouquin du Che. Moi, j’ai bien envie de laisser la parole à Zoé Valdes et à son Café Nostalgia qui évoque le destin des émigrés cubains et leur rapport à la terre qu’ils ont quitté.
Antarctique :
Moi aussi je sèche de ce point de vue là… L’Antartique…c’est tellement loin et tellement froid. Babelio sera sûrement mon ami pour trouver un livre sur ce continent, peut-être Traversée de Nikki Gemmell.
Europe :
C’est le gros de ma bibliothèque. Alors choisir l’auteur qui ira bien, vaste programme. J’ai bien envie de proposer La mécanique du coeur de Mathias Malzieu. Se balader dans un univers Steampunk, imaginaire, d’Edimbourg à Séville en passant par Paris accompagnés de la douce voix d’Olivia Ruiz, des guitares électriques de Dyonisos et du timbre grave de Grand Corps Malade…
Asie :
Je lis relativement peu d’auteurs asiatiques ou d’histoires qui se passent en Asie, mais récemment, je suis tombée sur NetGalley sur Dérive des âmes et des continents de Shubhangi Swarup. Un voyage onirique des îles de l’océan Indien aux pieds de l’Himalaya à travers l’histoire de la fin du XXè siècle.
Océanie :
Question livre pour adultes, je sèche un peu mais j’en ai un pour enfants qui me fait toujours beaucoup rire, Je mange, je dors, je me gratte, je suis un wombat de Jackie French et Bruce Whatley. Le wombat est un petit marsupial trop trop mignon et celui passe son temps entre à se goinfrer, dormir et recommencer. Il est plein d’humour et il marche à tous les coups.
Afrique :
Pour le continent africain, je peine un peu plus, mais il y en a un, que j’ai beaucoup aimé, il y a très très longtemps. Quand rugit la lionne de Carlos Puerto. C’est un livre que j’ai lu quand j’étais ado. Il racontait l’histoire d’une jeune fille qui partait rejoindre son père, vétérinaire il me semble, dans la réserve de Massai Mara, au Kenya. Elle y connait ses premiers émois et éprouve une véritable fascination pour les lionnes qu’elle se plait à observer à la nuit tombée. Il m’a donné furieusement envie de visiter le Kenya un jour…
Pour conclure :
Je me suis déjà fait la remarque il y a quelques temps avec le Challenge Booktrip en Europe des Voyages de K. Il y a certaines destinations sur lesquelles je sèche, dans le monde comme en Europe. Alors même avec un total de 6/7, j’ai encore pas mal de boulot pour devenir une vraie globetrotteuse littéraire…
Ce sont des personnages que j’admire pour leur audace, leur courage, mais j’avoue en avoir assez peu dans ma bibliothèque.
Avez-vous dans votre bibliothèque… un livre sur un ou une voyageuse/voyageur solitaire ?
Ouiiiiii ! J’en ai quelques uns… Mon préféré c’est certainement Into the wild, de John Krakauer. Le style est parfois un peu difficile à suivre mais l’aventure de Christopher McCandless est vraiment incroyable… J’ai d’ailleurs très envie de lire le bouquin de sa soeur qui donne sa version de l’aventure.
Avez-vous dans votre bibliothèque… un livre sur un ou une pionnière ?
Je sèche un peu pour le coup… Mais depuis quelques temps, j’ai très envie de replonger dans l’univers de Jack London.
Avez-vous dans votre bibliothèque… un livre sur la conquête spatiale ou la création de l’univers ?
Je ne suis pas très Buzz l’éclair… « Vers l’Infini et au-delà » est plus le crédo des garçons mais j’ai repéré sur la blogosphère, Combien de pas jusqu’à la lune de Carole Trébor. Il me tente pas mal… À moins que l’on opte en famille pour Dans la combi de Thomas Pesquet…
Pour conclure :
Avec un score de 1/3, je ne suis clairement pas une aventurière, même dans ma bibliothèque…
Lucie partage cette citation de Stevenson… Je la lui pique parce que je l’aime énormément…
« L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même »
Robert Louis Stevenson
Pour cette dernière rubrique, je vous propose de vous consacrer aux moyens de transport.
Avez-vous dans votre bibliothèque… un livre sur des voyages :
En train :
Allez, je le tire un peu par les cheveux mais, oui dans notre bibliothèque on a même toute une série de livres où les héros voyagent en train. Si je te dis Poudlard Express, ça te parle ? Je ne pouvais pas ne pas parler d’Harry Potter pour le voyage en train, d’autant que prendre le Jacobite Steam Train sur le viaduc de Glenfinnan fait partie des expériences de voyages de notre tiroir à voyages.
En voiture :
En voiture Simone… J’ai pas mal de road-books dans ma bibliothèque. Un camping car ou un combi suffisent souvent à me faire acheter un bouquin avant d’en lire le résumé. Le choix est donc un peu difficile dans cette catégorie car j’en ai plusieurs que j’aime beaucoup. Alors de Virginie Grimaldi, à Ivan Jablonka en passant par Ivan Calberac, en route pour des voyages en van qui décoiffent, qui émeuvent ou qui font rire mais qui ne laissent jamais indifférents.
À vélo ou en moto :
Sans hésiter une seule seconde Carnets de voyages d’Ernesto Guevara. À bord de la Poderosa j’ai tellement aimé traverser l’Argentine, la Bolivie et découvrir les combats du jeune Che.
À pied :
J’ai lu pas mal de bouquins sur le voyage à pieds. En début de cette partie sur les routards, on parlait de Stevenson. Je vais donc lui faire honneur. J’ai lu cet été Voyage avec un âne dans les Cévennes. C’était un beau voyage, du Monastier en Gazeille jusqu’à Saint Jean du Gard entre le jeune Stevenson et son ânesse Modestine.
En bateau :
Je n’ai pas vraiment le pied marin, mais nous avons dans notre bibliothèques quelques livres de pirates. Mais je me voyais plutôt parler d’autre types de voyages et je pensais pour cela à Novecento : Pianiste, d’Alessandro Baricco.
En avion :
J’ai beaucoup aimé La théorie des poignées de mains de Fabienne Betting dans lequel le héros se lance dans un tour du monde en quatre-vingt jours des temps modernes pour honorer un pari fait avec un professeur universitaire lors d’un congrès scientifique. Pour cela, il saute d’avion en avion pour mener à bien ses recherches et prouver que chacun de nous n’est séparé du reste du monde que par six poignées de mains.
Pour conclure :
Je termine cette catégorie avec un score de 5/6. Je te concède, Harry Potter est un peu éloigné du sujet, et je le remplacerai volontiers par Blaise Cendrars et sa prose du Transibérien ou Le crime de l’Orient d’Express d’Agatha Christie.
Conclusion
Je termine ce tag avec un score de 12 / 16 et quelques idées de lectures pour les semaines de confinement à venir. Et vous quel est vôtre profil de lecteur / voyageur ou de voyageur / lecteur ? Plutôt aventurier, routard ou globetrotteur?
En attendant de découvrir vos tags, je vous souhaite de beaux voyages littéraires.
Il s’agit d’un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se faisait auparavant chez Galleane. Les liens sont maintenant répertoriés chez Camille du blogI Believe in Pixie Dust.
Comme chaque semaine, on se retrouve autour des mêmes questions.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Qu’êtes vous en train de lire ?
Que lirez-vous ensuite ?
Ce retour à l’école a été marqué par une semaine sur les chapeaux de roues. J’avoue que je n’ai pas vraiment fait long feu le soir. Même en ayant sur la main Claire et Jaimie Fraser… J’ai tout de même pris le temps de publier une chronique sur Les incasables de Rachid Zerrouki dont je te parlais la semaine dernière. Un essai dont le sujet me tenait particulièrement à coeur.
Qu’avez-vous lu cette semaine ?
Chez maman
Pas de lecture terminée, mon bouquin en cours étant particulièrement costaud…
Chez les schtroumpfs
Nous avons terminé Maverick, Ville magique, Mystère et boules d’ampoule d’Eglantine Ceulemans. Je pense écrire dans les jours qui viennent une chronique sur le sujet.
Puis nous avons enchaîné avec Les voyages de Lotta, de Zimmer et Ofride, pour lequel un service presse nous avait été proposé. C’est une chouette BD, dont tu trouveras la chronique ici.
Qu’êtes-vous en train de lire ?
Chez les schtroumpfs
Après avoir quitté Maverick et le Finmark, les garçons ont voulu me faire partager leurs éclats de rire. Depuis samedi, me voilà moi aussi embarquée dans Mortelle Adèle et la galaxie des bizarres, et j’avoue, je le trouve très réussi. Entre les clins d’oeil à Star Wars et les parents dans un rôle complètement décalés, je suis aussi fan que les garçons…
Chez maman
Je suis toujours en Ecosse, avec Claire et Jaimie. La fin de ce tome approche, il me reste encore quelques deux cents pages. Comme je te le disais la semaine dernière, j’apprécie de retrouver les personnages et de voir les scènes qui ont été gardées, celles qui ont été ajoutées et celles qui ont été modifiées. J’appréhende un peu l’arrivée dans la dernière partie car j’avais eu beaucoup de mal avec les derniers épisodes de la première saison.
Que vais-je lire ensuite ?
J’ai bien avancé sur mes lectures en retard, le prochain à passer sur le grill sera On fait parfois des vagues d’Arnaud Dudek et après, je ne sais pas…
Pour les garçons, de nombreuses sorties prévues ont été repoussées alors je ne sais pas trop. D’autant que ma tentative de faire des stocks de livres avant le confinement s’est transformée en mission avortée. La bibliothèque avait été aussi prise d’assaut que le rayon pâtes et PQ du super marché. Ce que l’on peut considérer comme une victoire pour l’humanité tout de même… Dans le pire des cas, on utilisera notre droit de relire…
Si tu nous suis depuis quelques temps, tu sais que la Laponie finlandaise est une destination qui nous a beaucoup touchés. Aussi, lorsque les éditions Jungle nous ont proposé de découvrir le premier opus de Les voyages de Lotta, de Zimmer et Ofride, sorti le 22 octobre dernier nous avons sauté sur l’occasion. En effet, dans ma Booklist finlandaise, je te disais à quel point il était difficile, en dehors des Moomins, de trouver des ouvrages de littérature jeunesse abordant la culture scandinave en général et la culture Sami en particulier. En cette période où le froid arrive, et où nous sommes de nouveau confinés, je te propose aujourd’hui un grand voyage. Aujourd’hui je t’embarque donc dans la partie norvégienne de la Laponie, dans le Comté du Finmark, tout près du Cap Nord découvrir les aventures de Lotta et Solveig.
Quatrième de couverture
Au delà du Cercle polaire Arctique, en Laponie, sur le grand plateau montagneux norvégien du Finmark vivent les Samis et leurs troupeaux de rennes. Olaf, éleveur de rennes, élève seul ses deux filles de douze ans, Lotta et Solveig. Bien que jumelles, elles sont pourtant très différentes. Solveig est d’allure fragile, mutique, enfermée dans son monde, elle ne communique avec son entourage qu’en dessinant. Lotta parle pour deux ! Dynamique et déterminée, elle veut devenir chamane afin d’entrer en relation avec les esprits et retrouver l’esprit perdu de sa soeur. Mais une longue et difficile formation attend l’adolescente, qui devra affronter bien des danger.
Notre avis
Recevoir un livre dans notre boite aux lettres pour en parler sur le blog est toujours un grand plaisir. D’autant plus si la destination qu’il aborde est chère à notre coeur. Nous remercions donc les éditions Jungle de nous avoir fait confiance dans le cadre de ce service presse. Nous nous sommes donc dépêchés de terminer notre lecture en cours, pour découvrir Les voyages de Lotta. Dans cet album de 48 pages on découvre donc l’histoire de deux jumelles, orphelines de mères.
Chacune d’entre elle affronte le deuil à sa façon, l’une avec une colère bouillonnante et une détermination sans bornes et l’autre avec un silence résigné. En effet, l’esprit de Solveig semble s’être envolé en même temps que celui de sa mère et Lotta n’a qu’un seul but, devenir chamane, afin de le retrouver et remettre un peu d’ordre dans sa famille que la mort de sa mère a bouleversé.
Face à elles, on retrouve un papa, absorbé par son travail d’éleveur et parfois démuni par l’absence de sa femme et l’évolution de ses filles. On s’attache volontiers à ce papa souvent maladroit et un peu rustre qui ne sait pas trop comment se positionner entre une fille trop discrète et une autre dont les projets vont à l’encontre de ce qu’il a envisagé pour elle. Lui aussi évolue au fil de l’histoire, secoué par la volonté inflexible de sa fille de devenir chamane.
L’univers de l’album est plutôt girly, normal me diras-tu pour une BD publié chez Miss Jungle. Cela n’empêche pas les garçons d’être présents dans l’histoire en la personne d’Elias et ses amis, le fils d’un autre éleveur de rennes. Des personnages qui, eux, ne sont pas très sympathiques.
Lotta et son tempérament de feu s’apaisent toutefois dans la tente du vieux chamane du village. C’est lui qui l’initie au voyage dans les différents pays des esprits. Voyages dont elle a quelques difficultés à revenir indemne et dont elle peine à retenir les enseignements. Au son de son précieux tambour, elle se métamorphose et part, dans la forêt, sous la mer, ou au pays des esprits en quête de celui de sa soeur qui s’est égaré… Elle doit mettre sa patience à l’épreuve, après de ses voyages et d’elle même, calmer ses ardeurs pour mener à bien la mission qu’elle s’est fixée.
Si l’histoire saura certainement parler aux jeunes filles, elle est aussi magnifiquement servie par les illustrations d’Elena Bia, alias Ofride. Elles alternent entre couleurs flamboyantes, camaïeux de couleurs froides et emportent le lecteur dans un univers onirique fait d’animaux totems avec la légèreté des aurores boréales.
Je ne suis pas vraiment du parti de cantonner certaines lectures aux garçons et d’autres aux filles, c’est pourquoi je l’ai lu l’album avec les garçons. Et leur réaction ne s’est pas faite attendre. Si les schtroumpfs ont apprécié l’histoire, les transformations de Lotta, et l’univers de voyage et de rêve dans lequel l’histoire les a plongés, ils ont aussi regretté que les seuls personnages masculins auxquels ils auraient pu s’identifier ne soient que dans le cliché du garçon agressif et mauvais perdant… On espère que dans les tomes suivants, avec une Lotta plus apaisée, et peut-être de nouveaux personnages, les relations filles-garçons seront abordées différemment.
Et vous ? connaissez-vous ce titre ? Est-ce qu’il vous fait envie ?
En attendant de nouveaux voyages ou de nouvelles lectures, prenez soin de vous.